dimanche, septembre 30, 2007

 

Slappett ego trip 8.0 (T-shirt addict part1.)


vendredi, septembre 28, 2007

 

The sound & the Fury (merci Marcel).

"La sortie de Control, film réalisé par le photographe néerlandais Anton Corbijn, retraçant le destin tragique de Ian Curtis, chanteur du groupe post-punk Joy Division (Le Monde du 26 septembre), donne l'occasion à Pierre René-Worms d'exposer pour la première fois le seul reportage jamais réalisé en France sur la formation mythique de Manchester. Jusqu'au 4 octobre, 41 photographies noir et blanc et couleur sont présentées, dans les boutiques Agnès b., au 3 et 6, rue du Jour (Paris-1er), souvenirs de la journée du 18 décembre 1979 qui vit Joy Division donner, aux Bains -Douches, temple des nuits parisiennes, devant trois cents personnes, son unique concert parisien. Pierre René-Worms, 20 ans à l'époque, travaillait en particulier pour le magazine Actuel, à l'affût de toutes les nouvelles tendances du rock anglo-saxon et de la musique africaine. "Jean-François Bizot m'avait commandé ce reportage, se souvient René-Worms. C'était une époque bénie où on pouvait rencontrer directement un groupe ou son manager pour les convaincre de passer du temps avec vous." De leur hôtel de la rue Rambuteau jusqu'au concert, le quatuor suivra ainsi le photographe pendant une demi-journée. L'exposition retrace cette promenade dans les Halles. De l'escalier du Forum aux bancs de l'église Saint-Eustache, en passant par un jardin d'enfants, les musiciens se prêtent au jeu, naturellement photogéniques avec leurs cheveux courts, vestes et longs manteaux noirs. Une photo les montre rue Saint-Denis, en train de manger des frites. "Ils attendaient un roadie qui était monté avec une dame", révèle le photographe. "C'était des bons petits gars de Manchester, ajoute Pierre René-Worms, sympas, pas poseurs." Ian Curtis, qui allait se pendre cinq mois plus tard, apparaît comme le moins souriant. "Il se tenait plus à l'écart, semblait plus sombre, sans être lugubre pour autant." Après avoir assisté à la répétition, le photographe passe le concert au pied de la scène, happé par la gestuelle frénétique du chanteur. "On avait l'impression qu'il entrait en transe, estime-t-il, qu'il extériorisait son être profond." René-Worms a apprécié Control, même si l'obsession du cadrage du réalisateur dévoile selon lui un film de photographe. Corbijn a assisté au vernissage de l'exposition du Français. "Il était étonné de voir des photos couleur du groupe, il pensait qu'il n'en existait pas. Cette volonté de couleur tenait beaucoup aux choix esthétiques d'Actuel." L'exposition a donné au photographe l'envie de replonger dans ses archives de l'époque, en vue, peut-être, d'une publication. Ses photos de Joy Division seront présentées à l'automne dans les boutiques Agnès b. de Londres et de New York."
Lemonde.fr

 

Vive le nord (merci Oli&Alec).



 

Cowardcounty 13th district (rayon Grenelle offensive)

Là où Lynch est très fort sur "Twin Peaks" c'est cette façon qu’il à de tutoyer nos peurs adolescentes et en même temps nos plus gros fantasmes. Que font ces femmes qui courent la nuit dans la forêt ? Ces reines de sabbat, mater dolorosa à moitiés nues dans les bois, à quels jeux dangereux jouent-elles ? Les yeux de Laura (cachent son sourire comme dirait l’autre) sont fascinants, l'image d’une époque qui se termine. L’avènement de l'expérience sur la naïveté de la jeunesse. A quel prix ? C’est vraiment tout ce que nous, jeunes garçons, rêvions en secret : une femme qui nous transporte de l’autre côté. Un de mes premiers tafs c’était gardien de camping pendant un festival Punk à la mord-moi-la-teub et où chaque nuit je passais mon temps à distribuer du coton hydrophile et de l’alcool à 90°. Et au beau milieu de la nuit elle à frappé à la porte de ma caravane. Elle voulait un kit neuf et je n’en avais plus. Je me souviendrais toujours de ses yeux. Cette fille avait un truc incroyable dans le regard, j’en avais déjà parlé dans ce blog, je sais mais vraiment il y avait du Laura Palmer chez cette fille. Au matin, je l’ai sortie inconsciente des toilettes la shooteuse encore piquée dans la cuisse. Une nuit à cavaler je ne sais où probablement ne le saurais-je jamais….Autant de vallées et de contrées inexplorées dont elle avait le secret mais manifestement égaré les plans. Elle est con cette phrase. Elle veut rien dire. C’est comme "la basket coincée dans la porte de l’establishment qui ne se refermera donc jamais" Faudrait pas que j’essaye de faire mon Manœuvre, c’est n’importe quoi. Un collector "Taxi driver" avec une image dégueulasse à préférer l’ancienne version, l’excellent et peu commun film de monstre "the Host" pour les fans de cinoch’ suzy wan, à noter également la sortie imminente chez WS du "Kamikaze club" de Fukasaku, emballé c’est pesé la même promo qu’"over there" (série très intéressante sur un conflit en cours), après l’intégrale des films je craque pour la série "Planet of the apes" (ou qu’elle était verte ma vallée), un "Ghost dog" pour moins de 10€, une intégrale "Macross" (j’ai dit Macross pas encore Robotech) pour moins de 20 €, "dans la peau de Jacques Chirac" en coll pour moins de 5€ et la sortie du salement burné numérique "300" qui fait perdre 20 € à Rackham. Et enfin sur la photo c’est Mark z Danielewski ou Dominic Purcell ?

jeudi, septembre 27, 2007

 

Cowardcounty 12th district (rayon Amahdi d'aller siffler sur la colline.)

On a tous autant de raisons de râler qu’il existe de sortes de fromages dans notre belle contrée le signalait le grand con et il avait raison. La vieillesse à beau être l’âge de l’Agon (l’âge des luttes et des combats) comme disent les grecs, force est de constater que la retraite recule voire se réduit comme peau de chagrin un peu partout en Europe, alors la retraite : un pari sur l’avenir ? Comme le titre la presse pour yeuv. Pendant ce temps, ils nous bassinent avec le compteur sur la dette au lieu de nous montrer le compteur des séropos non soignés. Hier soir c’était la première de l’émission "Tabou" sur France 2 et je capte mieux pourquoi Mahmoud, le nain Iranien disait à Columbia, en plein Harlem : "Je ne sais pas qui vous à dit cela mais nous n’avons pas d’homosexuels en Iran" Ben c’est normal qu’il n’y en ait pas puisque vous les pendez tous haut et court…. Comment parler des droits des homosexuels dans un pays où ils ne reconnaissent pas les droits de l’homme... Comme me disait ce vieux monsieur l’autre jour : "mon gars, tu sauras qu’à chaque fois les guerres sont des millions de gens qui ne se connaissent pas et qui se foutent sur la gueule à cause de deux cons qui se connaissent". Les cons qui gouvernent....mes préférés... Tiens, c’est quoi ce délire : "William Leymergie à tenté d’étrangler un de ses chroniqueurs Jean Philippe Viaud ". Ahh les méfaits du crack… Avec le diptyque "l’instinct de mort" et "ennemi public n°1" 2008 et 2009 seront tournées vers Jacques Mesrine, nous n’avons donc pas fini de bouffer du Papi Broussard. Sinon à la une de Poney magazine : "Polly parle de son cavalier Président"

 

Cowardcounty 11th district.

On à tous une copine qui boit du coca light depuis 10 ans et qu’a toujours un gros cul. Une bonne fois pour toutes le coca light ça march’ pas. Et puis la nouvelle génération des comédiens casse-couilles est déjà là. Le film que je n’irais surtout pas voir mais ça n’engage que moi c’est l’autre du mal peigné Florian Zeller avec Sarah Forestier et Stanislas Mehar rien que pour ces trois là je ne ferais aucun commentaire. Je ne vais pas vous faire chier avec mes souvenirs donc je vais la faire rapide. 1992, des parents en plein divorce, je pars habiter avec ma mère dans une résidence HLM de l'autre côté de Bancal city. Pas de voiture, pas un rond. En pleine crise d’adolescence, le lycée à deux pas et les premiers joints. La nuit je glande. J’arrive pas à trouver le sommeil alors je sais même plus pourquoi cette nuit là j’ai allumé la radio, ça devait être Skyrock ou quelque chose comme ça. Et j’ai plus laché cette fichue émission du soir jusqu’à la fin, vers 1996. Chaque soir à minuit. J'y découvre le "cha-cha des thons", "la complainte du phoque en Alaska", Billy the Kick et des bandes de furieux. C’est la première voix qui m’a donnée envie de faire de la radio. Depuis que j’ai la chance d’avoir un micro devant la bouche je cherche à rencontrer les gens qui ont influencé mon parcours et depuis quelques mois je parlais pas mal avec elle par téléphone et par mail. En Juillet quand j’ai interviewé Laurent Petitguillaume elle avait un truc de prévu ce jour là donc j’ai décalé, décalé, décalé… Pour la rentrée Septembre nous avions convenu d’une date.
Supernana est morte.
Et merde et vive la radio libre.

mardi, septembre 25, 2007

 

Cowardcounty 10th district (rayon derniers sacrements)

On pourrait presque calculer le niveau d’inculture d’une ville au nombre de librairies, de bouquineries, de boulangeries qui disparaissent au profit de Kebabs, de banques, d’assurances et de Pizzerias. Des officines pigeons qui pourrissent les villes ou des commerces à crétins. Ensemble plastiquons les supermarchés. Pendant ce temps Ociane ricane…. Depuis quand les villes ne sentent-elles plus le café et le pain frais ? Les bars ferment ça fera des lieux de vie en moins puisque dans votre logique productiviste, consumériste et chacun-pour-sa-gueuliste, vous n’en avez de toute façon plus rien à branler. Mieux vaut ne rien dire quitte à passer pour un con que d’ouvrir sa gueule et ne laisser aucun doute à ce sujet. Je ne comprendrais jamais pourquoi les deux seules choses qui me fassent encore chialer à chaque fois sont un stade plein à craquer qui chante la marseillaise et le son du violoncelle. La sortie du Control de Corbijn est l’occasion parfaite pour dire à quel point les biopics m’emmerdent. Romancer des vies à la Nous deux ou PVIM c’est bien mais c’est pas la vie. Et puis ça me fait chier aussi bien foutu soit-il. Les chemins de ronde toujours de plus en plus noirs. La baie des flamboyants comme un phoenix qui renaît de ses cendres. Les français ne sont décidément jamais aussi créatifs que lorsque ça sent la potence. Je n’ai pas vu venir les hommes devenir cons. Je n’ai jamais compris pourquoi les gens hurlent à la mort dans la rue la nuit. Ce soir dans la lucarne magique vous aurez droit à notre très saint père en tenue de négociateur, Priape hongrois vs HB dans un Freestyle assez étrange : "allez je suis votre ami faites moi confiance, allez donnez moi le petit noir, pour cent mille de plus donnez moi la petite étrangère là bas vous vous en fichez des étrangères" La mode de cette année là était d’avoir un enfant sous chaque bras. N’oubliez pas, hier Nick said "For my part, I don’t use the word war" (when I can use the world war). Pendant ce temps des choses qui rassurent comme des doigts qui repoussent grâce à de la poudre de vessie de porc, des hommes qui marcheront bientôt aux murs comme des geckos, ou d’autres choses essentielles comme le fait que Benjamin Castaldi fasse 1.72m et 70kg ou encore que Mc Enroe soit gaucher. Et milieu de tout ça, ce week-end, le mime Marceau est mort. Par la fenêtre, je regarde un chat noir couché tranquillement en travers de la route. J’attends qu’il se fasse écraser.

lundi, septembre 24, 2007

 

Chemin de ronde.


vendredi, septembre 21, 2007

 


 

V.Moscato VS W.Williams.


 

Who watches the Watchmen ?


 

Semper fi*

"Un barbare aux cheveux courts qui machouille du trèfle."

jeudi, septembre 20, 2007

 

Cowardcounty 9th district (rayon et un bon gobgland ?)

Hier soir je pensais aux différentes soirées au bureau avec mes collègues de travail et je viens de percuter qu’à chaque fois que je passe une soirée avec eux il m’arrive une tuile. La première fois, grand repas de la structure je trouve le moyen de me bloquer le dos (quelques séquelles de 5 ans de fights et de chutes sur le dos…) 2nd round, un repas la veille de noël où me fais tirer ma caisse et je perd mon porte flouze, la dernière fois au mois de juin un barbecue sur le parking et je me recoinçe ce fichu dos…Du coup je commence à me demander si je vais aller au prochain graillou. Je regardais un reportage sur les bagnoles du futur, c’est quand même super décevant, sans déconner moi je croyais comme mon cousin qu’on aurait des petites fusées dans le dos et que chacun irait au boulot comme ça le matin dans les moules bites en latex... Ben non, le futur c’est même pas une tire qui vole comme la Delorean de Zemeckis que dalle tout juste une voiture qui détecte les piétons ou qui t’empêche de griller un feu rouge. Ouah super... je dis trop fun le progrès… Youpi. Commençons par avoir des infos un peu plus classe quand on se lève le matin, perso Brice de Clermont il me déprime un peu, la reconstruction du PS j’ai lâché l’affaire parce qu’ils sont vraiment trop cons alors que pourtant il en existe des infos intéressantes : ces centaines de baleines qui squattent les rivages américains alors qu’elles ont rien à foutre là, le météorite qui s’est écrasée au Pérou et qui provoque des malaises sur la population alentour, le biogaz généré par les déchets ménagers digérés par ce gros estomac artificiel qui fait tourner les bus de certaines agglomérations Suédoises ou Suisse. Ce procédé, commun dans les marais et appelé méthanisation est en fait une grosse crise d’aérophagie. C’est presque du Desproges : une bagnole qui fonctionne au pet. Voila enfin de l’info. Sinon si vous ne saviez pas déjà : C’est qui qui pue ? C’est le barbu. A vérifier sur salesharks.com. Et puis cette rediffusion de l’émission du basque au trois quarts cuir dans une ruelle sombre pardon Christophe Hondelatte sur Action Directe… Que voulez vous que je dise sur ce sujet ? j’ai déjà tout dit depuis mes premiers posts. Bien entendu tuer : c’est pas bien et voler : c’est pas beau… Mais allez dire aux crèves la dalle que les bandits de grand chemin étaient des pourris, allez dire aux gamins en calbars troués de Medellin qu’Escobar était un enfoiré. Je serais toujours pour la défense du petit personnel. Au bout du compte on cherche quoi dans la vie ? Des questions ? Des réponses ? Tenir ? Survivre ? Slalomer entre des flashes de vie ou de mort, alors qu’on devrait juste se contenter de sauter d’arbre en arbre, courir sous la lune et fumer par tous les orifices sans penser à rien même pas à soi. Faudrait pouvoir continuer à marcher sans penser à tomber. Faudrait.

mercredi, septembre 19, 2007

 

Cowardcounty 8th district (rayon Combien pour le silence ?)

Le temps passe trop vite, déjà les premiers matins frais. On remonte le col de la veste. Bientôt les derniers apéros en terrasse. C’est une période de l’année où j’ai rien à dire. C’est rare quand j’ai rien à dire. Juste fait trois kilomètres et failli me battre trois fois. Je me demande à chaque fois pourquoi les jeunes locaux ont autant la rage dans le sud ouest de la France. Le mimétisme avec les grandes villes m’inquiète de plus en plus. Des esprits fragiles et malléables dans une société radicale et violente, le mélange est plus instable que du TNT. Tout ce que je souhaite c’est m’isoler de plus en plus et qu’arrive enfin la saison des bonnets, du mal bleu, la St Luc lou gran truc, des châtaignes et du bourrut sur le coin d’une table. Vu Trouble everyday de Claire Denis. Et malgré la présence de Vincent Gallo (qui porte le film sur ses épaules (et d’une BO intéressante des Tindersticks, bien que je n’aime pas forcément ce groupe) et malgré un sujet passionnant le film est long, mal fagoté, incroyablement chiant, curieux ce syndrome français d’intellectualiser certains pitch qui n’en ont pas besoin. Un diamant dans du PQ. On n’a pas idée. Dommage. Vu également "Tesis" d’Amenabar, je dois dire que dans toute cette movida d’artistes horrifiques Espagnols c’est l’auteur que j’affectionne le moins. Pourtant "Tesis" est un très bon thriller, avec du rythme, bon climax et vire rapido en brûlot contre le voyeurisme des médias. C’est vrai que c’est une excellente question que soulève Amenabar Pourquoi regarde t’on ce qu’on ne devrait pas voir ? Curiosité malsaine ? le syndrome du gamin qui saute dans les flaques ? Internet est un outil formidable pour s’attaquer au glauque, à taper des trucs horribles on tombe vraiment sur des images ou vidéos ignobles. Et j’ai regardé quitte à gerber mes tripes. J’ai regardé. Serais-je meilleur pour autant ? Serais-je pire ? J’ai juste encore moins de respect pour l’espèce humaine. C’est tout. Dans la liste des pré commandes sur le net : du Nacho Cerda, du Stuart Gordon en collector, un Jarmush rapido, un coffret "Joshuu sasori" et quelques paquets de Mifune. Et en ce qui concerne le floutage et l’anonymat, je reviens rapidement sur la méthode Superman. Une paire de tchin tchin sur le nez et un coup de peigne et hop c’est Clark Kent. Je n’arrive toujours pas à savoir si le type est balaise où s’ils sont tous crétins à Metropolis. Je viens de voir ce cher président du vent en photo, je n’ai aucun regret de l’avoir posé là puisque je pense qu’il est très content à ce poste, mais le mimétisme avec l’autre crétin des alpes est inquiétant… Encore plus inquiétant, enfin "inquiétant" tout est relatif, être dans le rouge avec à peu de chose près -170 patates à la mi-septembre est logique lorsqu’on connaît la gestion calamiteuse de cette formidable association. La menace des licenciements est un leurre pour effrayer le quidam et faire pleurer dans les chaumières (en sachant que c’était là la première erreur : embaucher du Sébastien Folin la rose à la main et dont la tête est mise à prix par la mairie en place). Il s’agit donc de le virer (pourtant embauché à l’époque pour ramener de la thune) ben faut croire que ça à foiré le truc. Les ficelles du hold-up organisé sont trop grosses et trop visibles, bien trop visibles : "Ou la la ! mon dieu ! c’est horribleuu, attention nous n’avons plus d’argent ! Si vous ne nous filez pas beaucoup plus de ronds nous allons finir par nous barrer loin…très loin…" c’est tellement pathétique que je me demande comment ce cher Pdg de l’air tombe encore dedans à moins qu’il y trouve son compte ou qu’on ait acheté son silence… Qui sait ? Enfin la seule chose que je puisse dire c’est que lorsque je suis arrivé là dedans la gestion était déplorable, la situation financière catastrophique et quand j’ai claqué la porte il y a six mois parce que je ne souhaitais plus rien avoir à faire avec tous ces cons nous étions très largement excédentaires… Ne me faites pas croire que tout est passé dans ce putain de festival… A qui voulez vous faire croire ça ? S’il vous plait… Non pas à moi.... Oh putain j’en pisserais au froc tellement vous me faites rire… Allez en vous remerciant bonsoir.

 


lundi, septembre 17, 2007

 

Nanard said.

"The day is coming. Drums are drumming. If you know one say a prayer. Mothers crying. Father's sighing. War is in the air. Trains filling up with boys. Who have left behind their favorite toys. They're going over there. Someone has to die. Over there."

vendredi, septembre 14, 2007

 

Poor, poor Ovalia.

Le Rugby voila un sujet d’actualité. Ce moment trés précis dans la coupe du monde est fort intéressant. Le doute. Le doute s’installe. Non pas sur des capacités de la France à vaincre la Namibie (car il y a fort à parier qu’elle l’emportera et sans doute très largement) au delà de ça c'est la capacité de Laporte à devenir gênant pour le gouvernement. Il faut voir la réalité des choses : La fin de l’état de grâce : c’est lui. La chute de Sarkozy dans les sondages : c’est lui. Le sport et plus particulièrement le rugby qui à toujours su rester amateur doit-il être une affaire d’état ? La vraie question est là. La France se fait ramasser contre les argentins et c’est une équipe de peintre. La France qui se qualifie pour les quarts de finale et il y aura des écoles Sébastien Chabal un peu partout dans l’hexagone. C’est un peu la grande tradition française, bâtie sur des siècles de délation. Ahhh on à du savoir-faire en la matière. Intéressante également l’affaire des maillots estampillés Bernard Laporte et vendus le double du prix mais dont on nous assure que les fonds seront entièrement reversés à des œuvres caritatives (dixit le staff presse des bleus). Domenech avait également connu le passage polémique avec l’épisode de l’itw exclusive SFR par Estelle Denis. Mais les joueurs doivent-ils supporter la lettre de Guy Môquet téléguidée par l’Elysée ? Nico en visite dans les vestiaires, version De Funes assistante sociale "c’est pas grave vous savez, moi aussi j’en ai connu des défaites..." Je me demande ce qu’il aurait dit devant l’équipe de France de tennis de table ? Pour l’instant Laporte me semble être dans une impasse et la carotte du job bien payé à côté du chauffage semble peser de plus en plus lourd. Si le XV de France gagne les prochains matchs : pas de soucis. En revanche que faire si l’équipe se fait ramasser dans les poules ? Deux options à mon sens : Soit il avance à genoux jusqu’à Matignon pour obtenir quand même son taff pépère au chaud quitte à se traîner l’image d’un arriviste qu’à pas les épaules suffisamment larges. Soit il fait un bras d’honneur à tout ces arcanes politico-puants (à plus forte raison s’ils gagnent) et repart sur le gazon faire son seul vrai métier : gueulard.

 

 

Cowardcounty 7th district (rayon Alix en deuil)

Même si maintenant avec le recul de mes 32 ans j’ai du respect pour l’homme de télévision, le journaliste et la carrière d’artiste de Jacques martin je dois reconnaître qu’il à toujours représenté ce que je détestais le plus. On s’est toujours battu contre ça et tout ce que j’ai pu faire dans mes activités se devait d’aller à l’opposé de ce schéma là. Souvenez vous des heures d’ennui après le starsky & Huch du début après midi, dans la torpeur de la digestion du rôti/patates dominical, entre les ronflements de mamie pendant la sieste, elles étaient là à chaque fois ces putains d’émissions, jusqu’aux hurlements à la mort devant l’école des fans : "Oooohhhh que c’est mignonnnnn" et le regard accusateur de ma mère : "c’est pas toi qui ferait ça " "Tu pourrais y aller pour faire plaisir à ta mère" rajoutais mon père. Quoi ? Ais-je bien entendu ? Compromettre ma future carrière internationale dans un "bon dimanche sous vos applaudissements..." Et puis je les détestais tous de Pino Latuca en passant par Bob Quibel (à ça il bêlait le bougre…) J’attendais bouillonnant sur mon fauteuil que la journée se passe, que Thé dansant se termine, que la vieille (paix à son âme) se barre, qu’on achève ce foutu rôti froid et que Fraggle rock vienne enfin me sauver de ce panthéon d’ennui (même s'ils nous sortent encore des vieux avec la VF en mode Michel Robin, ça vaut toujours mieux que Rochefort et stupide son ourson jaune). Je pense que nous sommes nés trop tard, j’aurais sans doute aimé sa période "petit rapporteur", ses portraits vitriolés et sa brigade de chroniqueurs anarchistes (Piem, Prévost et Desproges…). Malheureusement je suis tombé devant de l’entertainment pourrave, strass/paillettes & cotillons, du spectacle entre-deux-guerres tamponné pour vieux une fois de plus. Une fois de trop. 2007. Est-ce mieux aujourd’hui ? Drucker parle avec son chien sur un canapé rouge. Seul espace grabataire parmis les sourires MTV. Il faut bien reconnaître qu’entre le trop et le trop peu, on n'arrive jamais à avoir la bonne température. Aujourd’hui c’est la société de l’enfant roi où tout y est calibré ado. Et nous sommes les vieux. Ils ont retiré mydeadspace.com, dommage, je trouvais l’idée glauquement intéressante, un myspace pour les morts. Crée à l’origine suite à la tuerie de Virginia Tech, le concept prend de l’ampleur quand les boss de myspace percutent qu’il y a matière à gratter. La boite défragmente sa base de donnée et bascule les fichiers qui ont passés l’arme à gauche sur l’espace mort. "The shadow of the valley of Death" disait la bible. Nous y sommes. Depuis trois jours, je fais tourner en boucle le concert du "come-back special" d’Elvis, incroyable la mèche qui tangue, le cuir qui glisse, l’œil de chèvre morte, la rotule en plastique. Incroyable. Le directeur de la radio sur laquelle je sévissais vient d’être gentiment reconduit à la frontière. J’aimais pas forcement ce type, c’est quand même le gars qui nous à fait espérer une émission zéro qui n’est jamais venu en 1995 puis du bla bla à n’en plus finir pour nous montrer où était le bouton ON/OFF alors qu’il n’a jamais atteint la cinquième. Mais je peux pas lui enlever le fait qu’il était réglo, honnête et carré. Il y avait au moins ça entre nous : la franchise. C’était presque rassurant de l’entendre dire dans le casque : "c’est le merde ce que vous faites les gars, de la branlette, de la chiasse…" La nouvelle direction ne dirait jamais ça et c’est bien ce qui m’inquiètes. Tout en non dit. Tout passe par mails. Elle à la Direction. Le mari à la Présidence. "Beside yourself if radios gonna stay. Reason : it could polish up the grey. Put that up your wall. That this isn't country at all. Raving station, beside yourself. Keep me out of country in the word. Deal the porch is leading us absurd. Push that to the hull. That this isn't nothing at all. Straight off the boat, where to go ? Calling on in transit. Radio free europe"

jeudi, septembre 13, 2007

 

Dude.

“In 1982, Rude became widely known in the comics world when he and writer Mike Baron created Nexus, an independent science fiction comic book with a large supporting cast. For the Nexus series, Rude designed a dozen or so distinctive alien races, including the Thunes, the Amphibs, the Quattros, the Giz, the Demons, and myriad others. The stories were complex and thought-provoking because of their treatment of difficult themes related to justice, guilt and addiction. Baron and Rude's Nexus stories garnered a large fan following and ran for eighty issues (although Rude did not pencil them all) and seven short almost-yearly mini-series after the initial series ended. Rude has won four Eisner Awards and one Kirby Award, as well as a Russ Manning Award. Rude more recently penciled and wrote The Moth in 2004, while continuing to teach art classes and do commissioned work. Announced on November 15, 2006 is Rude's own "Rude Dude Productions", a new publishing entity that will release new issues of Nexus and The Moth in 2007 as well as an anthology series. The new Nexus series will mark Rude's first work with Baron since the last issue published by Dark Horse Comics. The new issue will be counted as #99 and is scheduled for a July 2007 release. Rude's style is a mixture of 1960s smooth lines and square jaws (reminiscent of Jack Kirby) and more modern work with thick lines and complex compositions. He is also a master of page design, many of his comic book panels changing and merging with each other into new shapes allowing for panel progression that often has a strong sense of the passage of time. Rude is a devotee of the illustrator Andrew Loomis, an influence that is evident in his style and particularly in his sketchbooks.” Le boss au travail : http://www.steverude.com/

 

 

Cowardcounty 6th district (rayon "rempilez" qu'il disait)

Comme chaque année dès la rentrée Septembre commence le grand marathon des festivités de fin d’année. Toute une ribambelle de manifestations pour nos clients qui nous conduiront allègrement vers le joyeux mois de décembre tralali tout ça le père noël et ses sabots. Seulement voila avec une crise d'appendicite, une dépression et quelques autres arrêts maladies, la chose devient nettement plus complexe. Damoon tel un Shiva en contrat aidé se doit de répondre au téléphone tout en faxant un programme, l’orteil gauche sur le clavier de son Personnal computer et un balais calé entre les fesses pour nettoyer les traces de pas. Je suis bourre-bourre et ça déborde. Obligé de mettre les assos et les radios en stand by pour le moment. J'ai quand même le temps hier soir de boire un coup avec des potos que j’ai pas l’occasion de voir souvent et ça fait plaiz', l’occasion aussi de prendre des nouvelles de tous les autres. J’espère pouvoir être parmi eux pour la sortie du bouquin de Gino (son livre sur James Bond mais j’aurais l’occasion d’en reparler ici ou en radio). 19h00, juste le temps d’enfiler un kimono et je me retrouve déja plié en deux sur ce putain de tatami. Deux heures à suer sang et eau. Cette préparation physique me tue. Envie de gerber. Je connais exactement la position de chaque muscle parce qu’à part la langue et les sphincters ils me font à peu prés tous mal, l’impression d’avoir baisé avec un free fighter affectueux qu’aurait le chikungunya. Je rentre chez moi comme d’hab’ en rampant l’occaz de retrouver "moi je" la tornade cocainée à l’appart pour une soirée Pretty woman, alors que je tentais vainement de regarder Guingamp se faire dérouiller par des rouquins en kilt. Même plus la forçe de jeter un œil sur mon colis Cdiscount reçu le matin même (ça faisait quand même plus d'un mois que j’avais commandé tout ça) En rafale : reçu "Weeds" saison 1, "X files" saisons 6 & 7, "Tesis", "Trouble every day", "Funny games", trois ultimates James Bond : "Permis de tuer", "tuer n’est pas jouer" et "rien que pour vos yeux", "Black Hawk down" coll & "Halloween". 23h30 : je tente de regarder en entier ce fichu épisode de "the shield" qui me semble durer des plombes. Raté. Passé la première demie heure je m’écroule comme une merde la télécommande à la main. Si j’ai l’impression d’avoir chopé le grippounya (ah j’ai oublié de vous dire, la grippe aviaire et le chikungounya ont fusionné) hier soir sur la pelouse du parc des princes ils étaient onze à l’avoir aussi.

mercredi, septembre 12, 2007

 

 

Cowardcounty 5th district. (rayon patte de lapin)

Ben oui je vois des complots partout, d’ailleurs je comprends toujours pas pourquoi le beau Greg à voté Kevin, lui qui n’a jamais pu le blairer… Là je dois dire que ça me laisse perplexe. Un mois de septembre sur les chapeaux de roues à tel point que j’ai même pas eu le temps de faire un point sur les émissions de la rentrée : Voyons, voyons : les matinales de Canal sont toujours autant soporifiques, le morning de M6 n’est toujours pas en direct d’ailleurs je trouve que c’est vraiment quand même un manque de respect pour la France qui se lève tôt….La moindre des choses c’est d’avoir un mec qu’à la tête dans le cul (comme vous) dès le réveil sur votre écran, ça s’appelle le respect du public ça môôsieur au lieu de ça M’sieur Mathieu ben ça doit être l’heure à laquelle il se couche…. Heureusement qu’il reste les professionnels du matin : Leymerge & ses potos. Toujours bien aimé cette émission. Au moins un programme qui ne tourne pas à la coke. Le soir, guère de changements si ce n’est que Ruquier est en direct (ce qui n’apporte pas forcement du rythme à l’émission) et sur Canal, Louise Bourgoin et Yann Barthes tirent le grand journal vers le haut, raniment parfois Denisot et de temps en temps le fantôme de l'esprit Canal. Enfin rien de bien exaltant à l’horizon. Je reviens deux minutes sur mon coup de cœur télévisuel de l’été à savoir "un été à Hollywood". Une émission passée relativement inaperçue sur une case horaire pas évidente (Samedi 13h30) bien que sur Canal et en clair. Cette émission entièrement gérée par ce bougre de Allouch et la bande de Mad traitaient pourtant des sujets fort intéressant pour un fan de ciné SF, Fantastique, Gore ou encore Z foireux comme moi (ex le catalogue, Trauma, un retour sur les lieux du "Fog" de Carpenter avec visite de la petite station balnéaire, visite du phare….) Dommage que personne ne l’ai regardé (même pas Hunch ! shame on you !). "Apocalypto" du gros alcoolo (xéno quand il est bourré) est quand même sacrément bien torché, la réalisation est impeccable, les effets discrets et pas tape à l’œil, au moins c’est pas les dialogues qui vont nous faire chier, un Rambo/survival 100% bio/nature à recommander à tous ceux qui aiment les petits nerveux qui courent dans la jungle avec des plans de fous… Ah, vous ais-je déjà dit en ces lignes à quel point Françoise de Panafieu me faisait gerber (et c’est pas les images du "petit journal" d’hier soir qui vont me faire changer d'opinion…) des faux derch’ en politique ça à plutôt tendance à grouiller mais des connasses comme ça : c’est rare. Le césar de la traîtrise, de l’arrivisme et des dents qui rayent le parquet est attribué (non pour une fois pas à Hervé Morin qui pourtant le rafle chaque année) à cette chère Françoise pour "mon Paris gagnant". "Nice to meet you, my name is Françoise and I’m very pote avec Nick Sarkozy."

mardi, septembre 11, 2007

 

Cowardcounty, 4th district.(rayon la vie en plus mof)

Mes collègues qui passent leur temps à rêvasser devant le beau gosse de langue de vip, Mathieu Delormeau n’ont pas feuilleté le VOICI de la semaine dernière…. Et il est quand même vachement plus sexy que Wentworth Miller… Il y a de grandes chances pour que je reprenne le chemin des studios, une fois par mois, juste pour faire du live et des interviews. Le dossier pour Langon n’est pas prêt, j’ai été contacté par la direction, j’ai posé quelques conditions. Attendons. Je reprends également le sport, paraît que la direction du club de Ju-jitsu de Bancal city est en train de remonter une section mais le Samedi (grrr) avec un cours de stretch Tai-so en semaine, bof moi je m’en fous un peu, juste envie de boucler la boucle avec cette fichue ceinture marron… Dommage qu’il soit si tard ce mag de la coupe du monde de Rugby, je sais pas si Moscato y sera à chaque fois mais sa dernière intervention sur l’équipe de Rugby Portugaise était à pisser de rire, j’ai bien aimé le sourire coupable de Denis Brogniart à qui ça doit changer des Guntao et toute une tripotée de noms à la con courant comme des dératés et se foutant sur la gueule pour une bannière chiffonnée. Nous vivons vraiment une époque hallucinante de connerie, à chaque fois que j’allume mon poste pour regarder les infos je fais des bonds d’un mètre sur mon siège : Hier j’écoutais un fait divers abject : un coureur automobile renverse un gamin sur un Rallye. Le gosse décède un peu plus tard. C’est le conducteur qui est poursuivi pour homicide involontaire, ils vont même trouver un peu de drogue dans ses urines (ça arrange tout le monde) vous allez voir qu’il vont aussi le condamner pour excès de vitesse et lui retirer son permis. Enfin une course c'est quand même un truc où on est sensé aller le plus vite possible, y a pas un radar au bout avec un barrage police pour vous faire souffler. Un gamin de cinq ans sur un circuit rallye ça choque personne ? Ah bon, les enfants sont sensés être placés sous la responsabilité des parents non ? Le père il est pas mort lui, je crois que c’est d’abord lui qui devrait se remettre en question avant de chercher à gagner du fric sur le dos encore tiède de son môme. Cette société de clébards me navre, un gamin fait un trou dans le sable pendant que les parents pioncent sur la plage, le gamin s’étouffe dans le sable et claque, les parents portent plainte contre les plagistes et les MNS parce qu’on leur avait pas dit que ça pouvait être dangereux. Un type fume pendant quarante ans et sa femme porte plainte contre l’armée, les fabricants et les buralistes parce qu’on lui a vendu des clopes. Ba oui le pauvre il savait pas… Alors on va résumer tout ça : Le feu ça brûle, le verre ça coupe, les voitures ça roule, les couteaux ça tranche, les armes ça tue, la guerre c’est pas beau, tuer c’est pas bien, voler c’est pas possible j’ai bon là ? Sinon deux clones sur les écrans en cette rentrée 2007 : Le premier présente le journal de 20h en semaine : Il s’agit de PPDA qui à trois fois plus de cheveux qu’en juin dernier à ce rythme là en 2010 il aura des dreads jusqu’aux fesses et ça choquera personne. Le second c’est ce cher Osama"Max Headroom"Benladen qui rajeuni de jours en jours deux options dans ce cas : soit les infographistes du pentagone sont partis en congés, soit son sosie offciel est grippé… Enfin comme on dirait dans Apocalypse now "Charlie don’t surf " & he’s dead… et c’est tout ce qui compte non ?

lundi, septembre 10, 2007

 

Subbacultcha.

Jean-François Bizot est mort. Et merde. "Jean-François Bizot, c'est quoi l'Underground ? "C'est ce que le politiquement correct saccage, l'anti-Ségolène royalisme, tu vois ce que je veux dire. Non ? Bon. Alors, savoir faire un pas de côté, se risquer à faire ce que l'époque ne prend pas en compte. Avoir ses grands-parents chez soi, si tu veux. Personne le fait. Et toi, tu as tes grands-parents chez toi ? Non ? La déclaration underground, ça fait toujours procès. T'as qu'à répondre qu'ils sont morts." Jean-Francois Bizot, 25 lignes, page 253 du Who's who. Fils d'Ennemond et de Maguy, héritière d'une fortune lyonnaise, il a commencé ingénieur, fini en PDG. Il "s'intéresse aux nouvelles cultures". On voit ce que le Who's who veut dire. Un Bobo, bourgeois et bohème ? Pas du tout. Dans son hôtel particulier de Saint-Maur, il n'y a pas de frigo à glaçons rapides. Mais un immense, énorme magma de vinyle et de papier, quarante années de musique et de textes sédimentés dans le désordre, un peu comme ce qu'il a dans la tête. Lui seul s'y retrouve. Pour mettre un peu d'ordre, disons que ce "mec qui pétarade" vient d'une époque "où le cul était tellement underground que je ne savais pas ce que c'était", et d'une famille du septième arrondissement de Paris, où l'on faisait ses études chez les jésuites à Versailles, puis à l'école des industries chimiques de Nancy. Cinquante ans plus tard, il reste "d'importants résidus de morale catho", quelques pépites de mécanique quantique et la bonne conscience de n'avoir fâché personne : "Tu fais ingénieur, ce qu'on voulait que tu fasses, après tu choisis : t'as rempli ton contrat familial, c'est le passeport pour la liberté". Comme Hugues, le héros de son premier roman, les Déclassés, Jean-François, Marie, Joseph Bizot le Jeune ne comprenait rien à rien. "Le matin, il rencontrait avec déplaisir sa tête en caoutchouc dans le miroir de sa salle de bains... il était porté par un courant qui l'emmenait où confusément il ne voulait pas aller : l'élite et le pouvoir". Et confusément il y est allé. Par la route façon Kerouac, les voies impénétrables de Karl Marx, les trips hallucinogènes et les reportages Underground d'Actuel, Jean-François est arrivé dans un loft du onzième arrondissement, à la tête de Novapress, "l'usine à gaz" dont il est le PDG (Actuel, Nova magazine, Radio Nova...). Le temple des Parisiens persuadés que la mode a commencé ce matin, et que le monde s'arrête au faubourg Saint-Antoine. Nova magazine, né des cendres encore chaudes d'Actuel, continue de traquer l'Underground entre deux pubs, rattrapé par le consumérisme : "Une énorme boutique de fringues", dit un collaborateur sans illusions. "Faut bien se mettre quelque part", explique Bizot, embarrassé par les nouveaux artistes sponsorisés par Adidas. De là à attaquer McDo avec José Bové : "Pas envie d'aller voir, j'ai déjà fait ma partie." L'UJCML (Union des jeunes communistes marxistes-léninistes) à la fin des années 1960, René Dumont en 1974, Brice Lalonde en 1975, puis plus rien : "La politique, ça m'intéresse pas, d'accord ?" Il se dit journaliste for ever. Un peu avant 1968, il a quitté "la position du missionnaire" (ingénieur au Bipe, Bureau d'information et prévisions économiques) pour piger à l'Express. Deux ans après, il fondait Actuel avec une poignée de copains presque tous sortis de Sciences-Po. Actuel, déjà mort deux fois au désespoir de nombreux lecteurs, est en sommeil. Et c'est toujours ça qui le fait pétiller, le reportage, l'angle, la chute, le papier bien foutu bien qu'il écrive toujours trop long, "quarante feuillets, plus personne ne lit ça". Il va s'y remettre. "On s'est beaucoup gouré", raconte Léon Mercadet, ancien d'Actuel, rédacteur en chef de NovaNet. "Mais on ne s'est jamais pris au sérieux. On a même beaucoup déconné." Venu squatter dans la communauté de Saint-Maur en 1976, Mercadet est toujours dans l'hôtel particulier. Quelques cloisons en plus, beaucoup de joints en moins, les membres de la tribu, la plupart anciens d'Actuel, y vivent en familles: "On a tous vieilli, dit-il. Bizot s'intéresse aux rosiers et aux bébés, il joue au golf." Entre eux, un seul tabou, l'argent de la famille toujours arrivé à point. Mercadet cite Fitzgerald : "La différence entre les riches et les autres, c'est qu'ils sont riches." Fitzgerald écrivait pour vivre avec les riches, Bizot le magnifique a beaucoup dilapidé pour écrire et faire écrire. Il roule en scooter 50 cm3, porte des chemises à fleurs et des cheveux longs. Il ne connaît pas les ordinateurs, rédige au stylo Mont Blanc et à l'encre verte. Il compte un nombre déraisonnable d'ennemis fatigués par son côté "autocrate", et des quantités d'amis pour la même raison: "C'est un précapitaliste, un seigneur de la Renaissance, dit un proche. Mécène parfois, il vit dans un château avec ses copains. Et, dans le boulot, c'est le duc Bizot qui donne des bouts de terrain à ses sbires intellectuels." Engueulades historiques, réunions à minuit, bouclages le dimanche (Jean-François Bizot hait les dimanches), retards de deux à douze heures, l'Underground se mérite. "C'est l'école de l'indépendance, de la liberté, dit un adepte, Bizot n'a jamais retourné sa veste." Un déçu : "Un snob sous ses airs décadents. C'est lui qui a tout fait, tout créé. Il utilise les gens comme des larbins." Un autre, guéri : "C'est la logique gauchiste. Dehors, tu es un mec formidable. Dedans, tu es un esclave. Et, quand tu pars, tu deviens un sale traître." "Il veut faire un groupe, mais se méfie des gens qui aspirent à y entrer et qui deviennent un poids", explique Léon Mercadet. "J'aime le talent", répond Bizot, "on a découvert Norman Spinrad, Crumb, Philip K. Dick et compagnie, certains d'entre eux sont même venus habiter à Paris (Gilbert Shelton, Norman Spinrad)", fier également d'avoir déniché Philippe Vandel, Djamel Debbouzze, Edouard Baer ou Ariel Wizman, vite aspirés par Canal. Sans compter les musiciens lancés depuis vingt ans par Radio Nova, du reggae aux rappeurs. Il a coincé sur la techno, à la cinquantaine: "Les free parties, j'y suis allé, j'ai perdu mes mocassins dans la boue. Je connaissais extrêmement bien l'état dans lequel étaient les mecs." Jean-François Bizot préfère les beatniks, les freaks et les punks, son Underground s'arrête d'ailleurs aux années 1980 : J'avais plus de pages. Et j'ai fait ça pour les jeunes, enfin ceux qui n'ont pas vécu la même chose que moi." Il s'est replongé avec bonheur dans cette époque où la contre-culture servait d'excuse à l'inculture (c'est lui qui l'écrit). Honteux aujourd'hui de la faiblesse de son happening, "faire la promo de mon livre à la télé, c'est moyen". Qu'il se rassure, le message reste très underground: "Ce genre de truc comme le bouquin, tu vois à peu près a quoi ça peut servir mais tu te demandes à quoi ça te sert à toi, à part ranger tes affaires. Mais bon, c'était nécessaire". Entendu un truc de Kundera : "Etre dans le vent est une ambition de feuille morte" . Bizot et sa vie à contre courant. Bizot et la contre culture. Bizot et les freaks. L'aurais-je aimé ce con ? l'aurais-je détesté si je l'avais rencontré ? A chaque fois que des mecs comme ça passent l'arme à gauche, je me dis qu'avoir la chance de tenir un micro devant sa bouche est un privilège incroyablement rare. J'ai pas le droit de cracher dessus. Et re-merde.

samedi, septembre 08, 2007

 

Johnny est mort : Lurde perte pour la France.

Après son divorce avec Laetitia en septembre 2014, sa vie privée devient l’objet de nombreuses spéculations. Sous l’effet de la cortisone, sa masse corporelle s’affole et les prescriptions de pilules des médecins s’emballent aussi. Johnny se replie de plus en plus sur lui-même, aidé par un entourage peu scrupuleux. Il ne fréquente plus guère les studios. Camus capte la plupart de ses concerts et un studio mobile est toujours en veille afin de pouvoir saisir le moindre râle. Johnny agonise lentement. Isolé du reste du monde, cloîtré dans sa propriété suisse qu’il quitte de plus en plus rarement. Johnny vit dans un univers parallèle. Le 8 octobre 2015, quelques jours avant son ultime concert au stade de France, Il parle à Paris Match : "Je me sens si seul parfois, la nuit est calme pour moi. J’aimerais pouvoir dormir. Je suis content qu’ils soient tous partis. Je me reposerai sans doute pas ce soir. Je n’ai plus besoin de tout cela. Aide-moi, Seigneur". Déprimé et gras comme un loukoum, Johnny n’est plus que l’ombre de lui-même. Il vit avec des fantômes, cherchant à retrouver la candeur de son adolescence et l’amour maternel en s’enfermant dans sa chambre de Gstaad et en lisant des livres sur les armes à feu. Il monte de plus en plus difficilement sur scène, ne supportant plus d’affronter le regard du public. Ses gestes, son regard et son apparence physique évoquent ceux d’un homme deux fois plus âgé que lui. Lors de ses derniers concerts du printemps 2016, il fait des efforts surhumains pour rester debout une heure sur scène, chantant des paroles de plus en plus inintelligibles. Il passe la plupart de son temps alité, dans des hôtels ou à Gstaad, se réfugiant dans un mutisme insondable, à l’image de son ultime single de l’été 2017 "Ukulélé", l’un de ses derniers morceaux enregistrés en janvier 2017, qui sonne comme un renoncement aux armes. Il donne son ultime concert à Brive-la-gaillarde le 26 juillet, dans un délabrement physique avancé. Le 14 août 2017, à la veille d’une énième tournée des marges de la France, il meurt seul, au tout début de l’après midi, chutant lurdement sur le tapis ruge carmin de sa salle de bain en marbre, victime d’une overdose de tout. Drogues, médicaments, mariage désastreux, dégoût de soi, constipation chronique et prise de poids excessive sur des hanches aussi fragiles que du verre. Sa chaîne hi-fi joue du Elvis, l’un des seuls plaisirs qui lui restent. Tandis que l’on pratique son autopsie à l’hôpital américain de Paris, un embouteillage géant paralyse la capitale, qui perd son héros ultime. Arrivé sur les lieux avec son jet privé, Michel Sardou est un des premiers à voir la dépouille de Johnny. Le 16 août, des centaines de milliers de personnes tentent d’assister à ses funérailles et il faut plus d’une centaine de camions pour transporter les couronnes mortuaires. Le président Sarkozy, sortant de son jogging, déclare au pays que "la mort de Johnny prive notre pays d’une partie de lui. Il était unique et irremplaçable" Du jour au lendemain, ce décès tragique donne lieu à une véritable industrie funéraire. Feu Laurada et sa résidence suisse deviennent les lieux de pèlerinages les plus kitchs de France et de Suisse, véritables Lourdes de la culture populaire. Son corps repose au Père La chaise à deux tombes de Jim Morrison, quelle ironie. Il reposera là jusqu’à ce qu’un déséquilibré essaie de voler son cadavre. Sa dépouille est transférée à l’arrière de Laurada, à côté de celle de ses dernières compagnes. Dans cette partie du parc surnommée Huyeah Garden, Johnny trouve enfin une forme de tranquillité, après une vie incroyable de tumulte.

 

Wrapped in plastic.



vendredi, septembre 07, 2007

 

Cowardcounty 3rd district. (Messie mais non).

"Il était tellement vivant qu’il est mort". A force de raconter qu’on l’a connu et qu’on l’a vachement aimé le pauvre Lulu et ben on arrive à dire des trucs très cons ou très beau je sais plus. Dans "engloutir" il y a "glou" du coup je me demande l’origine du mot… Dans les films qui m’excitent ce moment il y a "99F" (ou 15€) version Jan Kounen, d’abord parce que trouve que Kounen est vraiment un réalisateur formidable qui parfois en fait un peu trop mais on mettra ça sur le compte de l’envie, du trop de choses à montrer, à dire. Dès la sortie du bureau j’ai foncé vers mon dealer de galettes pour me procurer du Lynch en série. Et pour une fois qu’une série comme ça sort en DVD, je trouve qu’ils auraient pu pousser un peu au cul sur le packaging : un pauvre digipack cartonch ça fait un peu mal au derch mais bon. Ca fait quand même plaisir d’entendre les premières notes du "dum-dum, dum-dum" sur le panneau de la population locale (– 1). Je tourne la tête et je confirme que c’est la rentrée, sale temps pour les larfeuilles à base de : "TCM the beginning" (dans un director’s cut, je suis curieux de voir ça), "Apocalypto" dans une édition toute maigrichonne, pas l’ombre d’un collector à l’horizon pour un film exceptionnement bien torché par le gros Mel. Et puis le cas de conscience du jour (enfin d’hier) dois-je acheter "Ghost rider ?" Bon okay le film est une merde. Mais je sais pas. Un peu comme mon ancien voisin qui aurait acheté une édition turque non sous-titrée de Captain America juste parce qu’il était fan du perso ben moi c’est un peu pareil : J’ai toujours un petit frisson quand je vois arriver le bout de son crâne ou dès qu’il ouvre les gaz. Et puis pfff ! : oublions les maladresses de la réalisation, les acteurs bidons, l’âge et la moumoute de Nicolas (avec tout le respect que je te dois ô grand Nicolas tu ne manques pas de toupet si j’ose dire). J’ai l’impression d’avoir lu un comics old school qui cherche pas à prouver grand-chose ; juste du vroum vroum. On pose le cerveau. Y a un peu tout ce que j’aime dans ce métrage : des crânes, de la vitesse, la nuit, l’orage, le diable aux fesses. J’aurais juste aimé que l’on noircisse légèrement le tableau notamment en ce qui conçerne ses origines, j'aurais donc souhaité voir un peu plus de Hammer, de messes noires, de sang sur des pentacles et de bordures) et un peu moins de MTVspirit for kidz.

jeudi, septembre 06, 2007

 

Miraw.

Le canon pête et ne mord pas mais le sifflement de la bombe… le sifflement….. Hitcher (original) : 32 ou 33mn du début. Le héros est dans une sorte de prison genre garde à vue. Et sur les murs : une surprise pour un bled poussiéreux d’Arizona.

 

Cowardcounty, 2nd district.

Pavarotti est mort, okay c’était the voice (bon personne ne dit qu’il s’était fait connaître graçe à son interprétation dans Sliders mais bon…), le dernier frère Hubbard vient d’être rapatrié en raison du soul surviving act (la loi du soldat Ryan), dès que je touche un appareil électroménager il part en sucette ça doit être les restes d’une vieille malédiction tzigane. Trois norvégiens qui embarquaient pour l’île de Rhodes se retrouvent débarqués à Rodez. Il est 08h53. Le téléphone sonne. "Allo c’est Charlotte Julian à l'appareil" "Putain ! Charlotte je vous ait adoré dans P.R.O.F.S !" Je dois être la seule personne au monde de moins de quarante ans à me souvenir de cette personne et surtout du son de sa voix (et ça me pompe l’air comme dirait Charlotte) Ce monde est absurde. Et c’est aujourd’hui que sort enfin TWIN PEAKS en DVD.

mardi, septembre 04, 2007

 

In my head.



 

Le meilleur des mondes possibles.

"L’encyclopédiste du scato, du truculent, du morbide et du bizarroïde sort un nouveau chef d’œuvre, "Faits divers, encyclopédie contemporaine, cocasse et insolite". Âmes sensibles s’abstenir. "Aux USA, Susan DaLucci, 22 ans, originaire de l’Etat du Maine, se réveille un matin avec un horrible mal de ventre. Elle croit d’abord avoir la diarrhée mais se rend compte que le mal vient du vagin. (…) Au moment où elle s’assied sur la cuvette des toilettes, son vagin explose dans un bruit effrayant. Les voisins qui entendent les cris de Susan appellent la police. Lorsqu’un des agents soulève doucement une jambe de la jeune fille, une petite bête glisse hors de son vagin tandis que sur ses cuisses coule une substance visqueuse et verdâtre. La bestiole en question est une sorte de petite crevette. L’agent sent son estomac se nouer et se retourne vers la cuvette pour vomir et découvre qu’elle grouille de ces petites crevettes. Après enquête, la police arrive à reconstituer les faits. Quelques jours avant sa mort, Susan a acheté un homard vivant au supermarché. Elle a ensuite utilisé la queue de l’animal pour se satisfaire. Pour accentuer son plaisir, elle a tenu un briquet allumé sous la tête du crustacé qui a réagi vigoureusement en secouant sa queue avec encore plus de vivacité. Le homard retrouvé dans la poubelle a effectivement la tête brûlée. Après examen du homard, il est prouvé que celui-ci, une femelle, était rempli d’œufs. Les médecins pensent que pendant la torture, la bête a dû déverser ses œufs dans le vagin de Susan. Ils supposent également que son vagin avait un pH suffisant pour qu’ils puissent se développer. Les œufs du homard sont minuscules mais, pendant la croissance, ils doublent de taille toutes les dix minutes. Et un homard pond des milliers d’œufs !» Cette horrible ou réjouissante histoire (selon vos névroses) est extraite de "l’Encyclopédie contemporaine cocasse et insolite des faits divers", rédigée par Martin Monestier, autodidacte ésotérique ayant déjà à son actif quatre ouvrages sur le suicide, un sur les techniques d’exécution capitale, un autre sur les cannibales, une histoire des excréments, une encyclopédie bizarre des seins, des gorges, mamelles, poitrines, pis et autres tétons, un livre sur les mouches (le pire ennemi de l’homme), et un autre régulièrement réédité sur les monstres (son best-seller) —tout ça ou presque aux éditions du Cherche-Midi. Monestier a abandonné l’école à 15 ans, avant de s’engager volontairement sous le drapeau français pendant la guerre d’Algérie. Il dit détester l’intelligentsia fêtarde germanopratine "trop viciée, trop vicieuse". Il dit aussi que si Dieu existe, c’est le Diable. "

 



 

Cactus*

"Sitting here wishing on a cement floor, just wishing that I had just something you wore. I put it on when I grow lonely. Will you take off your dress and send it to me ? I miss your kissin' and I miss your head and a letter in your writing doesn't mean you're not dead. Run outside in the desert heat, make your dress all wet and send it to me. I miss your soup and I miss your bread, and a letter in your writing doesn't mean you're not dead. So spill your breakfast and drip your wine. Just wear that dress when you dine. Sitting here wishing on a cement floor. Just wishing that I had just something you wore. Bloody your hands on a cactus tree, wipe it on your dress and send it to me. Sitting here wishing on a cement floor just wishing that I had just something you wore"

lundi, septembre 03, 2007

 

CowardCounty, 1st district. (étage Balloons 4 Damoons)

Je me retourne et je ne vois pas cette petite excroissance métallique qui dépasse légèrement de ce putain de mur. Je la sens rentrer cette foutue tige de ferraille. Dans mon œil. Lentement. Doucement jusqu’au cristallin. Ma vie change. Je traverse ce passage piéton. Un camion me traverse. Ma vie change. Clic. Je ne marche plus. Je rie alors pourquoi cette cacahuète se fige t’elle dans mon poumon gauche ? Je ne respire plus. Je digère trop bien le gigot de midi et en luttant contres les affres noirs de la constipation je me fais pêter un vaisseau. Je reste sur le trône. Ma vie change.Vivre normalement c’est tellement risqué. L’équilibre est si fragile que c’est presque un exploit de rentrer sain et sauf chez soi chaque soir. Je commence à comprendre Eagle eye cherry. Fini la saison 6 de "Sopranos", reste plus que les 9 derniers. Je trouve que cette série est vraiment le prolongement de "Oz" ça peut paraître curieux de dire ça mais moi je trouve. Les noms, les personnages, les références…même au niveau du casting (HBO oblige sans doute…) Carmela en maton (ou l’inverse…) Et puis j’avais jamais fait gaffe mais de la même manière que j’ai percuté longtemps après que c’est Joey Starr qui doublait Mario van Peebles dans "New jack city" et ben je viens de m’apercevoir que c’est Depardieu qui double Travolta dans le "Blow out" de de Palma. Je viens de finir le DVD live de Rammstein. Bilan : zéro charisme mais ouahh quel son. Ca me fait toujours l’effet d’une dizaine de Terminators qui me piétinent les roustons. Je viens également de terminer le premier tome de l’intégrale Thor par Simonson (j’aurais juste attendu vingt ans pour les avoir ces foutus épisodes…)Tout vient à point….Saviez vous que s’il n’y avait pas d’oiseaux pour manger les mouches, la surface entière du globe serait recouverte d’une couche de 5 cm d’épaisseur ? Saviez vous que d’après un récent rapport de l’ONU il y a actuellement 4 millions de personnes dans le monde qui consomment régulièrement de la chair humaine ? Vous l’aurez compris j’ai commandé plusieurs bouquins de Martin Monestier. Que voulez-vous ce mec me fascine…Vous en connaissez beaucoup des gens qui passent des annonces du genre "cherche jeune homme prêt à tout, méthodes expéditives pour travail risqué" dans des quotidiens ? Tout ça pour prouver l’existence de tueurs à gages sur le sol français. Le plus terrassant c'est qu'il obtient quand même sept réponses. Je passe ses œuvres sur les suicides collectifs, les excréments, les duels et les crachats. Relu toute une tripotée de "Conan" et de "Il est minuit". De passage à Cambo Les Bains je découvre que la (seule) bouquinerie du coin est tenue par le type qui à ouvert l’unique bouquinerie de Bancal city (oui, oui le fils de la vieille, pardon Yann sorry pour la private joke…) Bilan des derniers passages devant le bac à soldes : "Oz" saison 2, "Lost boys", "Sopranos" saison 6, "Sherlock Holmes vs Jack l’éventreur" (un obscur crossover en couleur tout de même), "Sherlock Holmes & le train de la mort" (un Rathbone classicos), "Weeds" saison 1, "Tesis", "Trouble every day", X files saison 6 & 7, "Halloween", "Black hawk down" coll, "le dernier façe à face" (avec ce cher Tomas Milian), "Terminator 2" (et son director’s cut) pas encore trouvé tous les bonus cachés mais cette scène coupée avec Kyle Reese fait plaisir à voir (le seul qui peux lui faire fermer sa gueule à la Sarah à part le T1000 bien sûr…) "T3" en ed coll, "la maison ensorcelée", "la secte des morts vivants" (deux Hammer wanna-be-like), "Trouble" (un obscur thriller avec Benoît Magimel), "Opération Alf" (bon ça va…), "Bangkok dangerous" (à 1€), "les chroniques de Riddick" en director’s cut, "Donnie Darko", le premier "Ginger Snaps" enfin dispo dans une édition inconnue au bataillon (lyncantrope mon amour), "Panic room" (3discs set) et "the game" dans une édition simplissime car le collector n’est plus retiré, le coffret saison 2 des "Masters of horror" (très déçu par l’épisode de Tobe Hooper qui lui non plus n’aura décidément jamais été un grand réalisateur) et enfin "V for vendetta" (gratos par le Warner dvd club) toujours aussi mauvais à mon goût (je me demande encore comment on peut faire un film si chiant et si nul avec un bouquin aussi fort sans dec ?). Je ne suis toujours pas un grand fan de mangas mais le petit coffret "Patlabor" qui vient de sortir chez Pathé est drôlement bien et cette série quoiqu’un peu vieillotte est quand même bougrement bien fichue, certes pas aussi bien que le "Evangelion Neon genesis" sorti chez Dybex mais quand même… Les docs de la 5eme me font toujours autant rêver, ces hommes-léopards qui se tapent des fix à base de rhanounas de grenouilles toxiques pour élever leurs esprits et réussir à trouver suffisement de balloches pour aller tuer les grands fauves avec un canif, les moines qui canalisent la férocité des tigres puis qui deviennent aussi doux que des gros chats. Fascinant. Sans dec. Acheté tellement de conneries l’espace d’un été. Des razzias chez H&M et croyez-moi la saison prochaine sera bretelles ou ne sera pas… Qu’on se le dise. J’ai toujours été un gros client du zapping de Canal et trouver les messages des auteurs me fait souvent marrer mais juxtaposer la rentrée de TF1 à l’Olympia avec la découverte scientifique d’un grand vide spatial je dois dire que c’est très fort. Bravo. Sinon toujours autant de rêves de stroboscopes géants, de pyramides à l’envers et d’armaggedon. La seule question que je me pose à l’heure actuelle : "Et si George Bush avait lu Watchmen ?" "Et si Ben Laden n'était qu'un autre Dr Manhattan ?" Brrr je préfère ne pas y penser. Autre question plus légère : vous croyez que Kring il à lu Watchmen ? En tous les cas Malcolm McDowell il se laisse grave pousser le Michel Serrault vous ne trouvez pas ? Et enfin l’accrobranche c’est bien mais c’est haut. En recherche sur Google : 88 pages de "je suis perdu" ça veut tout dire non ?

Entendu ces phrases tout l’été : "Hegoak ebaki banizkion, neuria izango zen. Es zuen aldegingo. Bainan horrela, ez zen gehiago xoria izango, eta nik, Xoria nuen maite" alors j’ai essayé de savoir ce que ça voulait dire : trouvé ceci : "Si je lui avais coupé les ailes, elle aurait été mienne. Elle ne se serait pas enfuie. Mais alors elle n’aurait plus été un oiseau et moi c’est l’oiseau que j’aimais."

Si ça peut aider.

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