mercredi, octobre 29, 2008

 

Le Labo de tele47.fr- Interview the Dodoz


 

Fuckboroughts, 11th avenue.

Et bien oui Sœur Emmanuelle se masturbait du coup les journalistes s’empressent de boucler leurs papiers par "rien n’a jamais pu altérer un foi aussi inébranlable". Les mesures de Sarko pour relever la France n’en finissent plus, d’ailleurs il a de ce pas décidé de poursuivre en justice des concepteurs des poupées vaudou à son effigie, bon sang qu’est ce que j’adore cette phrase, parmis les autres phrases à la con notre cerveau ne fait plus trop la différence, mais si vous vous penchez bien reécoutez attentivement : "Le président Sarkozy porte plainte contre des poupées vaudou à son effigie…" Mon dieu que c’est drôle. Presque Lynchien non ? Autre phrase incroyable et prononcée au journal du soir de Chazal : "Nous, l’association de défense des hommes en jupes, nous sommes quand même victimes de vachement de préjugés…" Ou cette phrase également très drôle venant de Marseille "Bon, okay on a plus le droit de siffler la marseillaise mais on a quand même le droit de siffler les Marseillais." Plein cœur de la nuit, incroyable émission sur le Soul power, de Sam Cooke en passant par Nina Simone, l’engagement politique dans la musique, du I am somebody des renegades of funk, du P funk à don’t believe the hype de Public enemy, des DHOH et le television, drug of a nation, NWA, Wu tang, Birdman ou encore Kanye west, le message de Malcolm X est le même encore aujourd’hui : "the price of freedom is death". Non sans dec' quand j’y pense, le vrai imposteur du paf à gueule de traître c’est quand même ce crétin de Mouloud Achour… Je passais devant les bacs à soldes en bon passant qui passe et pi la boulette, perdu le contrôle, je ne sais pas ce qui s’est passé bon toujours est-il que je me tape rechute/gros craquage. Du coup je repars avec l’édition collector de la Mouche qui vieillit bien mieux que sa séquelle, le coffret Monty Python Flyin circus, Sweeney Todd en collector mais qui se révèle être con comme la lune décidement j’ai beaucoup de mal avec les films où les gens chantent à tous les coins de rue, ça me rappelle trop le sketch de Gal Elmaleh (être enfermé dans un Donjon c'est trés difficile) Et puis pour finir le coffret Kiyoshi Kurosawa avec ses quatre premiers films dont l’incroyable et surréaliste Kairo, je n’avais rien vu de ce jeune réalisateur et je dois dire qu’en deux temps trois mouvements l’affaire était pliée : Chuis grave fan. Non sans déconner à mon époque on se tapait des heures de Bombjack voire de Ghost n’Goblins mais pas des interrogatoires ni des déportations : Il est où l’intérêt des Serious games ? Ah et puis comme vous : je choisis mon netbook.

mardi, octobre 28, 2008

 


 

mercredi, octobre 22, 2008

 
"Emmène-moi danser, dans les dessous des villes en folie, puisqu'il y a dans ces endroits autant de songes que quand on dort et on ne dort pas alors autant se tordre ici et là et se rejoindre en bas, puisqu'on se lasse de tout, pourquoi nous entrelaçons-nous ? Allez enfouis-moi, passe-moi par dessus tous les bords mais reste encore un peu après que même la fin soit terminée. Moi j'ai pas allumé la mèche, c'est Lautréamont qui me presse dans les déserts, là où il prêche ou devant rien on donne la messe pour les écorchés. Serre-moi encore, etouffe-moi si tu peux, toi qui sais où après une subtile esquisse on a enfoncé les vis... Oh mais non, rien de grave, y'a nos hématomes crochus qui nous sauvent et tous nos points communs dans les dents et nos lambeaux de peau qu'on retrouve ça et là dans tous les coins. Ne cesse pas de trembler, c'est comme ça que je te reconnais, même s'il vaut beaucoup mieux pour toi que tu trembles un peu moins que moi. Emmene-moi, emmene-moi, on doit pouvoir se rendre écarlates et même si on précipite, on devrait voir White light white heat. Allez enfouis-moi, passe-moi par dessus tous les bords, encore un effort, on sera de nouveau calmes et tranquilles, calmes et tranquilles, serre-moi encore, serre-moi encore, étouffe-moi si tu peux... Serre-moi encore. "

mardi, octobre 21, 2008

 


 

Fuckboroughts, 10th avenue.

Monter, descendre, parler, écouter, porter, sortir puis rentrer, ouvrir des portes et prendre la parole, sourire, diriger, encore ouvrir des portes et monter dans des voitures, mettre des costumes, desserer sa cravate, allumer des lumières, serrer des mains, beaucoup de mains, embrasser parfois, se faire applaudir, lever son verre, attendre sous la pluie et éteindre les lumières. Je fais mon metier. Cette semaine plus que toutes les autres. Une envie folle en pleine nuit d'aller voir Garonne et sentir son écume quand tout le monde dort, presque une pulsion. Temps étrange qui faisait qu'à 20h00 hier soir il faisait encore 23° sur le pas de ma porte. De Slogan en passant par les Dodoz, Chamfort, Kitchenmen et Victory hall : vous etes tous dans ma voiture. Ca m'aide à faire la vie plus légère. A chaque fois. Malgré cela, je ne supporte plus du tout Rama et Rachida, depuis bien longtemps cela dit, ce qui me turlupine (j'adore ce mot) le plus dans tout ça c'est que je n'arrive toujours pas à saisir d'où vient ce besoin de répondre systématiquement le contraire et cela sans écouter un traître mot de ce qui vient d'être dit, pourquoi sont-elles à chaque fois "contre" sans comprendre ne serait-ce que le simple sens de la question ? Pourquoi n'aiment-t'elles (déjà) pas sans savoir de quoi il retourne réellement? Pourquoi cette épaisse suffisance dans chacun leurs mots ? Vous aussi Madame Boutin, vous aussi Madame Pecresse, vous aussi Madame Lagarde, vous aussi Madame Royal..... Je viens de terminer Velum de Hal Duncan, doivent ptet' venir de là mes rêves étranges... Et si Shooting war n'était pas une anticipation... Hein ? Et si ? La réponse bientôt. Une ancienne camarade de classe, Florence Lafragette propriétaire d'un château dans le Médoc, mon ancien prof et mentor, Jean Ortiz militant pour qu'on soulève (enfin) la chape de plomb des fosses communes des victimes du franquisme dans son film le cri du silence. Fillon à des chaussettes rouges, Sarah Palin au Saturday night live, Delta dore, mon ancien fournisseur, qui fait dans la domotique du confort, Chirac qui picole à sa fondation, Frigide Barjot qui se vautre lourdement sur un trottoir Parisien, ni bon ni mauvais, le monde marchant sans doute sur un pied, mais rien ne change vraiment... Ah si : j'ai un rhume.

vendredi, octobre 17, 2008

 

 

jeudi, octobre 16, 2008

 

Fuckboroughts, 9th avenue.

Une explosion à moins d’un kilomètre de Golfech, bon ben qu’est ce qu’on doit dire ? Un coup dans l’eau ? Pas passé loin de la centrale ? Qu’on à eu chaud aux miches ? Ptet bien en fait. Arrêtez de me pêter les roustons avec votre Marseillaise sifflée, mais puisqu’on vous dit que c’était pas la marseillaise qu’ils sifflaient c’était Laam…. Sinon voila que se lève un grand mystère (pour moi) qui planait depuis que je suis gosse. Philippe de Dieuleveult était vraiment un agent secret. Inutile de dire que j'étais fan de ce type, mais alors vraiment fan, comme vous tous qui avez mon âge sans doute. Je trouvais que ce type avait tout, la bonne gueule, la bonne attitude, la forme physique exceptionnelle qui le faisait cavaler partout à l’autre bout du globe bardât casque et micro hf dans la sacoche, le voila pour moi le vrai Bob Morane, ce type était incroyable, agent secret putain ouaw, quelle classe sacré nom de dieu(leveult). Comme si quelque part je l’avais toujours su, facile à dire maintenant mais c'était presque palpable que ce type aurait un destin incroyable, les rumeurs se faisaient de plus en plus persistantes : Il ne pouvait mourir bêtement, pas possible. Pas lui. Interrogé, torturé puis exécuté froidement à l’autre bout du monde, peut-être dans une pièce sombre et humide, peut-être façe contre terre... la terre, j’espère juste que t’as eu le temps de la voir une dernière fois, regarder encore une fois un arbre, de l’eau et le bleu du ciel mais j’espère surtout que t’as rien lâché Philippe… Mais ça j'en suis sûr... Ah ben ça y est, la voila la période que je déteste le plus dans l’année. Pour plein de raisons. Fait plus froid, pi y a plein de trucs que j’aime pas dans ces fins d’année. Pourtant c’est le bordel partout ce qui est quand même bien plus excitant que l’ordre et la chemise dans le pantalon, le seul point positif dans tout ce gigantesque n'importe quoi c’est qu’un jeune sénateur noir soulève enfin un peu d’espoir au pays des red necks à moins qu’une connasse mal baisée précipite le monde dans une guerre totale orient contre occident. La période est charnière. Le monde hésite entre le rot et le pet, la bonne et la mauvaise solution. Nous sommes dans une époque de mauvaise paix. Trop longtemps qu’on s’est pas foutu sur la gueule, alors forcement ça manque un petit peu aux hommes… Le vivre ensemble est devenu insupportable, tiens ben parlons en du vivre ensemble, "je" ne supporte plus "toi"… Ptet si "je" te foutais un bon bourre-pif à travers la tronche ça aiderait à faire passer la pilule, ça me calmerait un peu, enfin ça mettrait les compteurs à zero quoi… On sous-estime le pouvoir de la salade de phalanges… Pendant six ans je me suis foutu sur la gueule tous les mercredi soir et croyez-moi c’est vraiment la tranche de ma vie où je me suis senti le plus zen… Bien plus qu’après un simple jogging… La lutte est intéressante, pas le combat. Ces temps-ci je suis plutôt sans domicile fixe, pas vraiment trés approprié comme expression, mais pourtant je dors rarement au même endroit tous les soirs… Ca m’aide énormément à réfléchir. A prendre du recul, sur moi, sur ce que je compte faire de ma vie, sur les choses. J’ai accordé trop d’importance aux choses. Je m’aperçois que la vraie vie c’est pas tout ça, ce n’est pas un joli ordinateur, ce n’est pas une tonne de sapes branchouilles et autres objets brillants qui faisaient que je traînais des heures dans des rues bondées de consommateurs vampirisés, mais surtout j’apprends que le bonheur n’est pas au fond d’une carte mère ni à travers un écran plat. Des joies simples, voila ce que je souhaite pour l’instant, la chaleur d’une pièce, la douceur d’un lit, un bon repas et un sourire sur des lèvres. J’ai longtemps pensé que la notion de couple était l’utopie la plus crétine qu’y soit, elle l’est peut-être finalement, je n’ai pas d’avis à ce propos du moins je ne cherche pas à en avoir ceci dit je ne pense pas non plus qu’on puisse être heureux seul, même si c’est peut-être mon schéma de vie ou ce vers quoi je tends. La plénitude dans le partage, elle est sans doute là la solution, le partage… Assied-toi à côté de moi et regarde avec mes yeux. C’est peut-être ça qu’on recherche tous finalement : une pause et se sentir utile. Si c’est vraiment ça, que ferais-je une fois que j’aurais trouvé la réponse à toutes ces questions ?

mardi, octobre 14, 2008

 

Fuckboroughts, 8th avenue.

Le Plan de Sarko, le plan de Sarko, je dis que c’est du bluff. Vous y croyez vous ? Naaaaan moi je dis qu’il bluffe. Pourquoi un casse couille, on dit toujours que c’est un insaisissable écorché vif post mortem ? Comprendrais jamais… Revu Top Gun alors bien sûr j’avais déjà lu il y a très longtemps l’interprétation crypto-gay que Tarantino avait faite du film dans un très ancien numéro des Inrockuptibles (l’époque où trop de couleurs distrayaient le lecteur…) et je ne reviendrais pas là-dessus, ça reste à mon sens, et de très loin, le plus beau film du monde… Tiens d'ailleurs je ne sais pas si c’est la crise où mes goûts de chiottes qui prennent le dessus mais la vache, qu’est ce qu’il est bien le nouvel album de Metallica… Apathie (come smile on me now) est contre, Schneidermann est pour et ben moi je serais entre… A votre avis, doit t’on tout voir ? Faut t’il connaître toute la vérité ? Le temps est compté. Plus envie de battre ma coulpe devant des étendards fleuris. Que flottent enfin ces putains de drapeaux noirs. Je crois que de l’eau est passée sous les ponts, j’ai vu ton corps flotter plus d’un millier de fois. Il est temps d’arrêter tout ça, du moment que nous sommes debout, comme toujours et le poing levé.

lundi, octobre 13, 2008

 

Dawson's greek.

"Vous vous etes un peu fait mal ? Un petit peu ? Ah oui ça fait mal. Venez, je vais vous donner la force [expression grecque]. Excusez nous, y a un trou dans le studio [c'est vraiment la saison de trop les gars...], tout le monde est tombé je vous rassure [ah bon ben ça va alors...], mais ça va ? faites voir Ouhhh la la la !!! [sans commentaires]. Est-ce qu’on peut prendre soin de Gaelle [Yael steuplé mais bon on est plus à ça près...] S’il vous plait ? Vite fait, appellez moi un pompier…[vite fait, genre ni vu ni connu quoi...] Merci… Je vous libère tout de suite… Je vous remercie du fond du cœur, pardon pour cette chute, Shana tova, tout le monde est beau, [bon ben là ça part en couilles...] tout va bien, chuis désolé ça porte bonheur il parait, [t'es sûr que c'est pas quand on marche dans une merde Nikos ?] mais j’espère tout va bien et votre album éponyme est toujours disque de platine [ouaw la transition] Je sais que vous avez mal là, je le vois dans vos yeux [c'est son petit côté sadique, 'ttention tu baves], vous etes nominés pour l’édition 2008 du prix Constantin, actuellement en tournée, elle sera en concert à Paris aux folies bergères du 13 au 15 novembre [bon ben là il torche rapido le truc qui restait à balancer pour la promo prompteur], on peut l’applaudir merci messieurs voila la classe d’accompagner notre artiste, du fond du cœur, mille excuses, elle s’est fait très mal, on peut l’applaudir [au cas où on aurait décidés d'applaudir QUE quand l'artiste ne se vautre pas] s’il vous plait... Aie, aie, aie aie ! Il faut qu’on fasse attention à ce trou. [Noon laissez-nous le même décorateur qu'à l'émission de Ruquier]"

 

Sur mon cou.

Chaque année, curieusement souvent à cette même époque, ce poème de Jean Genet me revient, lascinant, le plus souvent porté par la voix de Daho… On ne devrait vivre que pour ça, pour le frisson et comme si demain n’existait plus. On devrait sauter de branches en branches au plus haut des cimes sans jamais avoir peur de tomber, on devrait…
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"Sur mon cou sans armure et sans haine, mon cou
Que ma main plus lègère et grave qu'une veuve
Effleure sous mon col, sans que ton cœur s'émeuve,
Laisse tes dents poser leur sourire de loup.
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Ô viens mon beau soleil, ô viens ma nuit d'Espagne
Arrive dans mes yeux qui seront morts demain.
Arrive, ouvre ma porte, apporte-moi ta main
Mène-moi loin d'ici battre notre campagne.
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Le ciel peut s'éveiller, les étoiles fleurir,
Ni les fleurs soupirer, et des près l'herbe noire
Accueillir la rosée où le matin va boire,
Le clocher peut sonner : moi seul je vais mourir.

Ô viens mon ciel de rose, ô ma corbeille blonde
Visite dans sa nuit ton condamné à mort.
Arrache-toi la chair, tue, escalade, mords,
Mais viens ! Pose ta joue contre ma tête ronde.
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Nous n'avions pas fini de nous parler d'amour.
Nous n'avions pas fini de fumer nos gitanes.
On peut se demander pourquoi les Cours condamnent
Un assassin si beau qu'il fait pâlir le jour.
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Amour viens sur ma bouche, amour ouvre tes portes
Traverse les couloirs, descends, marche léger,
Vole dans l'escalier plus souple qu'un berger,
Plus soutenu par l'air qu'un vol de feuilles mortes.
.
Ô traverse les murs, s'il le faut marche au bord
Des toits, des océans, couvre-toi de lumière,
Use de la menace, use de la prière,
Mais viens, ô ma frégate, une heure avant ma mort."

jeudi, octobre 09, 2008

 


 

Fuckboroughts, 7th avenue.

Après "Papillon noir" voici "flics" une production également trés sombre (pour du TF1), plus mature readers, des persos un brin plus complexes mais pas vraiment une séquelle du 36, quai des orfèvres de Marchal (tant mieux j'avais pas du tout aimé ) juste une histoire de chiens fous qui se reniflent le schtroumpf. Enfin tant qu’il y a du barbu et qu’on gicle Julie Lescaut moi chuis content… Je cale progressivement ma rentrée et du coup bientôt plus une case de libre… C’est marrant ça, dès qu’on ouvre les vannes les gens s’engouffrent… (flemme de faire Cocoon et Hushpuppies déjà fait et refait). Pour l’instant les seules choses qui m’intéressent vraiment dans cette cataracte de contacts restent les dates des Slogan/dodoz et de Tricky… vivement… Pourquoi ? Ben parce que. Bon en revanche, il faudrait vraiment que j’arrive à m’adapter aux nenettes qui font dans la programmation artistique. Par exemple voyez dès qu’il y a un spectacle (comment dire) à caractère social, vous savez ces spectacles qui parlent d’Alzheimer, du deuil, que des trucs super gaies bon ben à chaque fois ils pensent à moi… Enfin ça fait du public pas cher, trois bus de vieux qui payent leurs places et en voiture Simone… Alors à chaque fois je devrais dire "oh mais oui nous vous attendons comme du pain béni", "nous adorons vos programmations qui puent du cul…" "Oh mais oui je me charge de tout", et "bien sûr je vais remplir votre salle vide à pleurer…" Et ben non. "Comment ça non ?" Ben non voila. Alors la nana forcement ça lui plait pas "Mais Damoon, je t’explique ça fonctionne pas comme ça" (oui bon déjà en rêgle générale, j'apprécie trés moyennement le tutoiement) alors si un jour vous savez pas quoi glander et que vous voulez sacrément me foutre en pétard, n’employez jamais au grand jamais cette expression à la con : "Ah mais je t’explique, ça fonctionne pas du tout comme ça". Never. Parce que si vous n'avez jamais vu un Damoon en rogne ben là, ça serait l’occaz' voyez… Elle a rien à m'expliquer du tout, c’est pas moi qui vient la chercher alors elle est gentille avec ses comédiens poils aux dents, elle prends ses cliques et ses claques et elle va vendre son spectacle à Avignon. Putain. Oh et puis arrêtez avec la familiarité, qui, sous prétexte qu’on échange trois phrases sur MSN vous fait croire qu’on est à la vie à la mort et qui vous fait terminer vos phrases par "ptit pédé" (ben paraît que c’est amical) et tout un tas de trucs qui fonctionnent ptet' dans la grande famille du showbiz mais dont j'ai rien à carrer et c’est surtout pas dans une période où il faut pas trop me peser sur la bite. Vraiment pas le moment de me faire chier, croyez moi. Sacré Fernand Gravey, il avait raison quand il disait "plus je connais les hommes et plus j’aime mon chien"

 


mardi, octobre 07, 2008

 

C'était vraiment bien en 2008.

http://www.lesfilmsdureel.com/musique-amplifiee/

 

C'était déja bien en 2007.

http://www.dailymotion.com/video/x63df2_garden-nef-party-2007_music

dimanche, octobre 05, 2008

 

Fuckboroughts, 6th avenue.

Ne pas écrire est pire qu'écrire. Finalement vous voyez je dis tout et son contraire. Et puis c'est peut-être ça que vous voulez, de toute façon je n'ai rien à cacher ou tellement... Je ne suis pas un gars fiable mais ça vous le saviez déja n'est ce pas ? Vu un faux Pharrel Williams se faire dégager d'une télévision poubelle. Essayé de comprendre les "caramel attentat", les "tu es magueu-nifique, tu es un' dolphin" de Raphael Amargo. La chaîne d'état à encore une fois prouvé qu'il était absolument vital de montrer à ce monde incrédule que les clebs ça pisse jaune, que les blondes sont tellement connes que Christine Bravo parle dans une bouteille de flotte. Vu en travers un doc sur Laura Smet ou Servat bavait sur le tragique et cruel destin de l'artiste écorchée. Svp arrêtez avec vos "c'est tellement difficile d'être la fille de..." Pas en ce moment... Parce que vous croyez qu'être le fils de Paul Teyssandier c'est façile ? Tas de cons. J'ai un de ces mals de casque. L'impression que l'équipe entière des 49ers s'est assise sur ma tête toute la nuit. Traîner n'est pas bon. Accoudé à un bar, j'observais de jeunes endives de vingt ans onduler sur de la musique mal découpée et je dois dire que ça ne me détend pas du tout, juste tenté d'esquisser un piètre sourire de bon aloi qui devait vouloir dire "moi aussi j'ai eu vingt ans et l'envie de m'allumer une clope". Vautré sur le zinc, je reluque mon voisin de tabouret et son alléchant petit paquet qui frôle discrètement et lascivement mon coude... Ca irait tellement bien avec ma bière. Jamais crétin n'a été aussi ridicule que moi à l'instant présent. Il est tard. Toujours froid. Je disparais pour quelques heures dans le trou du cul du monde. Au milieu de rien, sous les néons rouges d'une pub d'indiens à la con. La rue est grande et l'appart est loin. Je n'ai rien à faire dans ces endroits. On est déja demain. J'essaie de ne pas y penser. Arrivé. Enfin. Je pose mes clefs, j'allume la chaîne et j'ouvre le frigo. Je reste debout à écouter Nyc d'Interpol dans la douce pénombre de mon salon puis je tourne sur moi-même dès les premiers accords frénétiques du Waiting room de Fugazi. Je fini ma Suze. Ouaw quel punk. Je vous emmerde. Le monde est désesperement lent. Plus envie de faire le guignol, d'ailleurs pourquoi est-ce que je faisais tout ça ? Pour moi ? Pour elle ? J'en sais rien en fait. Elle ne m'a jamais vu luttant contre les dragons. Du temps perdu, j'aurais sans doute mieux fait de promener un chien. Demain je n'en saurais pas plus qu'aujourd"hui mais est-ce vraiment important. Ais-je vraiment envie de le savoir ? Ce soir j'ai du ravioli entre les oreilles et je me sers ma cinquième Suze. Je ne bois pratiquement jamais d'alcool d'ailleurs je le supporte trés mal et c'est pas ça non plus qui va arranger mon amical et délicat compagnon l'ulcère mais il se trouve que ce soir j'ai désespérement besoin d'avoir chaud quelque part. La vie m'emmerde et pourtant je n'ai pas peur. Je viens de finir le quatrième tome du "combat ordinaire" et ça me fait du bien. Ecouter ce "lundi-là" me fait du bien. Ne garder que ce qui fait du bien. La sortie toute proche du film de Antoine de Caunes me fait du bien, même si je n'aime pas particulièrement ce faux réalisateur ça me plait bien me souvenir d'une époque où j'aimais encore beaucoup ce pays. Une époque où Giscard d'Estaing était appelé le bijoutier, Alain Belon, l'huitre et le palais de Monaco tout juste un rocher aux putes. Retour sur terre. Quelque part. Just like heaven. Fermer les yeux trés fort et balancer ma tête en arrière. Baisser cette foutue lumière. Bip. Quoi bip ? Je reçois des messages de gens que je n'avais plus vu depuis tellement longtemps c'est peut-être ça qui me fait me sentir le plus bizarre. Où étaient-ils avant la cassure ? Où ? Plein d'appels, de messages à la con que j'oublie de rappeler. Option/Supprimer mais merci quand même. Veuillez repasser quand je serais reconstruit. "Tu sais, on est avec toi". Qu'est ce que je l'aime cette phrase débile. Ben non vous etes pas avec moi. De toute façon qu'est ce que ça peux foutre. Vous pensiez me connaître ? Ben balèze et ça tombe super bien parce que, même moi, je ne me connais pas. Je ne me reconnais plus. Des messages. Encore des messages. Il m'en manque pourtant un de message, même si ce connard m'a giclé de sa vie depuis deux ans j'aimerais parfois avoir son avis sur les choses. Ne serait-ce que pour faire le contraire, ce que j'ai toujours fait. Ca me manque. Dès demain, je vais à nouveau croiser des gens. Tant de gens, alors que je me sens toujours incroyablement seul. Jamais senti aussi seul. Trouver une issue dans ces jours déclinants ? Envie de prendre, avaler, gober de l'oubli et du calme. Plus de liens, plus de pressions. Le monde est tellement grand et je suis tellement petit. Chercher une sortie entre les cadavres, à se demander s'ils ont déja étés vivants un jour, peut-être verront-ils qu'ils n'ont jamais étés libres. Est-ce mieux ? Est-ce une dérive volontaire ? Est-ce logique à mon âge de relancer encore une fois les dés ? Allons Damoon, est-ce bien raisonnable ? Ne vaudrait-il pas mieux rentrer dans le rang et poser tes armes à l'entrée du saloon ? J'en sais foutre rien. Je baisse la tête, je pense à ses yeux et je monte le son. Mon verre est vide, je n'ai plus soif et je détend mes bras. Crucify de Tori Amos me soigne. Un peu. La nuit tombe. Déja. Espérer que demain sera chaud et qu'il prendra enfin et une bonne fois pour toutes la direction des sentiers et des corniches. Du vent, du rêve et du bleu. Sortir cette peur. Ce froid. Quoi qu'il en soit, je suis en train de changer. En quoi ? Je ne sais pas mais n'importe quelle espèce de freak sera toujours bien mieux que ce carcan insipide et pétri de bonnes intentions. Toujours voulu être... Vous savez... body & soul, as cool as you... De toutes façons, c'est la fin du monde tel que nous le connaissons, on l'a dans l'os mon pote. Il avait raison de ne pas avoir peur. Envie de tous leur foutre au cul... Ca serait tellement bien... J'y arriverais.

 

Ce lundi là.




 

Les quantités négligeables.

"C'est l'histoire d'un photographe fatigué, d'une fille patiente, d'horreurs banales et d'un chat pénible."
" C'est l'histoire d'un type convalescent, d'un génie médiocre, d'un cargo qui sombre et du cheval de Zorro."
" C'est l'histoire d'un homme en deuil, d'un atelier à ranger, de questions sans réponses et de Gugusse et son violon."
" C'est l'histoire d'un chantier qui ferme, d'une petite fille amoureuse, d'un soir d'élection et d'une nuit dehors."
Larcenet à raison, la vie est un combat ordinaire.

mercredi, octobre 01, 2008

 


 

II

Je suis con. C’est pas nouveau me direz vous. Je fais les choses sans réfléchir, comme ça, comme elles viennent. Sans penser à l’impact qu’elles peuvent avoir, sans penser aux conséquences. Envie de faire le vide dans ma tête. Pas envie de penser à cette foutue rentrée radio, pas envie de penser à l’interview de Chamfort, ni à celle de CSS en novembre et encore moins à Citizen records. J’écris ça peut-être parce qu’au fond de moi je ne vais pas bien. Parce que j’ai envie qu’on me foute la paix et qu’on me laisse seul. J’essaye de ne pas penser à mon cœur en bois et prendre du temps. Du temps pour moi. Juste un peu. Jamais eu autant envie d’en parler. Jamais eu autant besoin d’avis. Jamais eu si peu envie d’écrire. Une pause. Une pause dans ma vie. Par respect pour vous je vais faire une pause. Parce qu’à l’heure actuelle la position de mes mots serait indécente. Une parenthèse c’est quoi dans une vie me direz vous ? Peut-être la planche de salut. Pas le courage de continuer à parler ici (je posterais quand même quelques images et quelques sons parce qu’ils font du bien). Pour tous ceux et celles que je connais et qui me connaissent je vous prie de bien vouloir m’en excuser.

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