lundi, juillet 31, 2006

 

Landes of the dead.

La nuit, la route est craquante comme du pain chaud, la Lune puis les éclairs puis la pluie, puis la Lune, juste en face de la route, et des arbres beaucoup d’arbres… Surtout pas de panne…. Merde envie de faire pipi (j’ai pas besoin de ça bordel…) C’est fou les idées qui passent par la tête quand on traverse les Landes la nuit, seul et sous un orage et même avec Kokomo sur les oreilles j’ai maudit ma culture de films d’horreur… "Les Landes" c’est curieux ce nom, en Angleterre c’est la Lande, et c’est pas des arbres, des arbustes tout au plus…Et à chaque fois dans les films y a toujours un gars du coin pour sortir une phrase à la con du genre "ne vous aventurez jamais sur la Lande en pleine nuit" et vous repensez à toutes ces belles légendes urbaines narrant des histoires de psychos évadés qui galopent gaiement dans cette belle contrée obscure…Non, ne pas penser non plus à Blair witch ni à cette saloperie de dame blanche qui apparaît sur la banquette arrière et que l’on voit dans le rétro et encore moins au vieux travelo qui fait du stop (brr que je l’aime pas celle là…)…Allez arrête de penser à ces conneries et merde la radio est en panne et les portables ? Même pas la peine d’y penser. Bancal city 73km ? Ah la merde…je vais me pisser dessus…Pense à autre chose…. Captain Biceps ah il est rigolo Captain Biceps…Je l’aime bien…Putain de vessie…Pense à Nibbler comme il est mignon…Hop un petit coup d’œil dans le rétro juste comme ça au cas où…Rien à faire, ils étaient tous après moi de Leatherface en passant par Michael Myers sans compter ces cohortes de zombies baveux et ces vampires blafards prêts à me bouloter tout cru…Bancal city 5km Allez Damoon vas y, fait hurler la chiotte…. A fond les ballons direction maison, un dernier petit coup d’œil sur la banquette arrière…RAS…Le pont de Bancal city arrêt "frein à m’", façon Colin Mc Ray. Pisser sous la lune en regardant les étoiles le tout dans un frisson quasi orgasmique c’est quand même quelque chose d’indescriptible… Je me soulage dans un "rhaaaaaaggh" de plaisir en regardant les caravanes au loin (tout à coup les scrogneugneu de mémaure du trou de dieu ressemblaient à Quick&Flupke) essorage de gougoutte et c’est le cœur et le bas ventre légers, bras accoudé à la fenêtre que je regagne paisiblement mes pénates…La loutre me demande "alors le trajet ? Pas galère ?" "Qui ? moi ? Tranquille".

 

Jacyes.

Ces temps ci, j'écoute son intégrale en boucle..."Jacques DUTRONC, Le play-boy du quartier de la Trinité, à l'ironie douce-amère, a réalisé avec "Il est cinq heures, Paris s'éveille", l'une des chansons majeures de ces cinquante dernières années. Son interprétation de Vincent Van Gogh au cinéma lui a valu le César du meilleur acteur. Vrai paresseux, Jacques Dutronc mène une carrière tranquille marquée par des retours triomphaux. L'homme au cigare et aux lunettes noires naît le 28 avril 1943 à Paris. Son père, ingénieur, est un grand amateur de musique et très jeune, Jacques apprend le piano avant de se consacrer plutôt à la guitare. Adolescent peu motivé par l'école, il quitte le lycée Condorcet à seize ans pour intégrer une école de dessin industriel. Mais sa véritable passion est la musique qu'il pratique avec ses copains du quartier de la Trinité dans le IXème arrondissement de Paris, dont son ami Hadi Kalafate et un certain Jean-Philippe Smet alias Johnny Hallyday. C'est le début des années 60 et le rock'n'roll envahit doucement le pays. Jacques Dutronc n'échappe pas à la vague des groupes rock qui fleurissent dans la capitale et avec quelques copains, il crée El Toro et les Cyclones qui connaît vers 1962 une petite notoriété. Deux 45 tours de quatre titres chacun sortent même au printemps 1962. Après son service militaire en Allemagne, il devient le guitariste d'Eddy Mitchell, ex-chanteur des Chaussettes Noires. De plus en plus intégré au milieu musical, il obtient un poste de directeur artistique chez Vogue. Il commence alors à écrire quelques titres pour des jeunes chanteuses. Puis Jacques Wolfsohn, également directeur artistique dans cette maison de disques, lui demande d'écrire quelques titres pour Françoise Hardy, vedette montante de la vague yéyé. Pour celle qui deviendra sa compagne quelques années plus tard, Jacques Dutronc compose donc "Va pas prendre un tambour" et surtout "C'est le temps de l'amour", adapté d'un instrumental de son ex-groupe El Toro et les Cyclones, "Fort Chabrol". Rencontre avec Jacques Lanzmann C'est en 1965 que Jacques Dutronc rencontre l'écrivain et journaliste Jacques Lanzmann. De cette amitié, va naître une longue et fructueuse collaboration auteur/compositeur de près de dix ans. Et surtout, dans la foulée, Jacques Dutronc va enfin se mettre à chanter. 1966 est une année majeure dans la carrière du jeune chanteur. Dès la sortie de son premier 45 tours, "Et moi et moi et moi", Jacques Dutronc est sacré star du jour au lendemain. Le succès est immédiat pour ce titre signé Dutronc/Lanzmann. La personnalité ironique et nonchalante du chanteur et son humour insolent et parfois provocateur font de lui un artiste singulier que le public remarque et apprécie très vite. Loin de la vogue contestataire de l'époque et du mouvement hippie, Jacques Dutronc développe une élégante image hors mode caractérisée par sa tenue vestimentaire, costume-cravate, fort décalée des courants du moment. Peu de temps après, sort un second titre, "Les Play boys". Nouveau succès pour Jacques Dutronc qui reçoit moins d'un an après ses débuts le prestigieux Prix de l'Académie Charles Cros pour la qualité des compositions. A la fin de l'année, sort un premier album, "Les Cactus", qui en un an s'écoule à un million d'exemplaires. Jacques Dutronc enchaîne alors les concerts et dès 66, il en donne près de 200 dans l'année. Comme dans ses chansons, Jacques Dutronc développe sur scène un style unique où se mêlent provocation et dérision. Toujours accompagné d'accessoires allant du balai au rouleau de papier hygiénique, le chanteur et son groupe (dont le futur Alain Chamfort aux claviers) mènent à un rythme effréné des concerts toujours plus nombreux. C'est la même année que Françoise Hardy, elle même au sommet de la gloire, devient la compagne de Jacques Dutronc. En 1967, les tubes s'enchaînent avec "J'aime les filles", puis "Il est cinq heures Paris s'éveille", titre classé récemment comme le meilleur de ces cinquante dernières années. Ce dernier titre, emblème du répertoire de Dutronc, est signé pour les textes par Jacques Lanzmann et son épouse Anne Segalen qui travaillera également souvent avec le duo. Lors des événements de mai 1968, Dutronc se contente d'écrire "L'Opportuniste", allusion ironique à la situation politique. Puis suivent en 1969, "L'Hôtesse de l'air" ou "L'Aventurier", dans lesquelles le chanteur joue avec son image de séducteur. Au début des années 1970, le rythme de travail du chanteur s'allège. Jacques Dutronc se lance avec le dessinateur de bandes dessinées Fred dans une initiative en direction des enfants. Outre quelques chansons, il écrit la musique de deux contes d'une vingtaine de minutes chacun, "Le Sceptre" et "La Voiture du clair de lune". Fred se charge des textes. Cependant, malgré la poésie du projet, le succès n'est cette fois pas au rendez-vous. En 1971, celui que la presse de l'époque qualifie de "gai luron", revient sur scène en septembre pour la première fois depuis deux ans dans un cabaret de l'avenue de l'Opéra à Paris. L'année suivante, on remarque le magnifique "Le petit Jardin", titre écologiste avant l'heure, ainsi qu'un 45 tours dans lequel Jacques Dutronc reprend deux titres de Serge Gainsbourg, "Elle est si" et "L'âge d'or". Les deux hommes, très amis, travailleront ensemble à plusieurs reprises au cours des années suivantes. L'année 1973 marque un changement de direction dans la carrière de Jacques Dutronc. En dépit de quelques tubes dont "Gentleman Cambrioleur", titre générique d'une série TV, Dutronc cesse en partie son travail de chanteur pour entamer une brillante carrière de comédien. Il fait ses débuts dans le film "Antoine et Sébastien" de son ami le photographe Jean-Marie Périer. Les critiques sont élogieuses et désormais, Jacques Dutronc partage son temps entre chanson et cinéma, consacrant cependant une large place au 7ème Art.
Enfin le 16 juin 1973, naît son fils Thomas, raison supplémentaire de ralentir son rythme professionnel. Musicalement, on retrouve Jacques Dutronc en février 1975, à travers son album "L'Ile enchanteresse" qui compte quatre titres signés Gainsbourg. L'album réunit en outre des titres de 73, 74 et 75, et sont signés pour les textes Jacques Lanzmann (pour la dernière fois), Jean-Loup Dabadie et Jean-Pierre Bourtayre. Cette même année, Jacques Dutronc interprète l'un de ses rôles les plus marquants au cinéma dans "L'important c'est d'aimer" du polonais Andrzej Zulawski. Il y démontre l'étendue de son talent d'acteur dans un rôle à fleur de peau qui révèle une sensibilité indéniable que l'artiste avait toujours tenté de camoufler derrière son insolence et son humour. La fin des années 970 se passe plutôt devant les caméras où le chanteur s'est fait un nom aussi vite que dans la chanson. Ses principaux films à cette époque sont "Les bons et les méchants" de Claude Lelouch en 1977, "L'état sauvage" de Francis Girod en 1978 et "Sauve qui peut (la vie)" de Jean-Luc Godard en 1980. En 1978, Jacques Dutronc chante un duo, "Brouillard dans la rue Corvisart" avec Françoise Hardy, mais c'est en 1980 qu'il fait son grand retour à la chanson avec l'album "Guerres et pets" dont six titres sur neuf sont écrits avec Serge Gainsbourg. L'album ne connaît pas les records de vente de ses débuts mais cependant, chaque retour de Jacques Dutronc est désormais un événement musical. Le titre qui en ressort est "L'Hymne à l'amour (moi l'nœud)", manifeste anti-raciste présenté sous un angle à la fois impertinent et désinvolte qui reflète les tempéraments communs des deux auteurs. Jacques Dutronc reprend également "Le temps de l'amour" qu'il avait composé près de vingt ans plus tôt pour sa compagne. Justement, le 30 mars 1981, Françoise Hardy et Jacques Dutronc se marient en Corse, dans leur fief de Monticello où le couple possède une maison depuis de nombreuses années déjà. La Corse est pour Dutronc une terre d'adoption où il passe désormais une grande partie de son temps. En 1982, sort un nouvel album, "C'est pas du bronze", cette fois en partie co-signé avec Anne Segalen. Puis deux ans plus tard en 84, Jacques Dutronc renoue avec le succès lors de la parution du 45 tours "Merde in France" dont le seul titre fait couler beaucoup d'encre. Le disque se vend très bien, et l'humour acerbe et un rien scatologique du chanteur n'a rien perdu de sa vigueur. Enfin, en 1987 c'est au tour de l'album "CQFDutronc" d'envahir les bacs des disquaires mais avec un succès mitigé. Entouré d'un ancien guitariste de David Bowie et de Jean-Jacques Burnel des Stranglers, Jacques Dutronc concocte un album aux accents rock. Il collabore pour la première fois avec Etienne Daho sur le titre "Mais qui se soucie de nous" et partage un duo avec Bambou, la dernière compagne de Serge Gainsbourg ("Opium"). En outre, il célèbre la terre de Corse dans "Corsica", titre écrit et interprété avec le groupe I Muvrini. En 1989, Jacques Dutronc retrouve Andrzej Zulawski "Mes nuits sont plus belles que vos jours", mais le résultat n'est pas à la hauteur de leur première collaboration 15 ans plus tôt. En revanche, lorsqu'il décide de tourner avec le réalisateur Maurice Pialat en 1991, Jacques Dutronc se lance dans un des principaux rôles de sa carrière cinématographique. En mai 91 débute le tournage de "Van Gogh", film qui raconte les derniers mois du peintre dans le village d'Auvers-sur-Oise au nord de Paris. Le film sort avec succès en 1992, et la performance d'acteur de Dutronc lui vaut d'obtenir le César du meilleur acteur cette même année. Musicalement, l'année 1992 marque le retour sur scène du chanteur. Des spots de publicité signés Jean-Marie Périer annoncent l'événement à la télévision. Les concerts ont lieu au Casino de Paris pendant quatre semaines à partir du 3 novembre. Le succès est énorme, et la popularité de Jacques Dutronc est confirmée chaque soir devant un public enthousiaste et ravi de retrouver un Dutronc au meilleur de sa forme. Ses tubes des années 60 sont applaudis à tout rompre et devant ce triomphe, le spectacle obtient quelques mois plus tard, en février 1993, la Victoire de la Musique du meilleur spectacle de l'année. L'enregistrement du concert qui sort la même année se vend à plus de 600.000 exemplaires. Dans la foulée, sortent de nombreuses compilations de son répertoire, dont une intégrale de son travail chez Vogue entre 1966 et 1976 présentée dans une boîte de conserve. A partir de mars 1993, Jacques Dutronc part en tournée et s'arrête en avril au festival de Bourges et en juillet aux Francofolies de La Rochelle ainsi qu'au festival rock de Leysin en Suisse. Entre temps, il fait une escale au Casino de Paris pour une nouvelle série de concerts. Il y intègre la venue d'un journaliste différent chaque soir qu'il fait monter sur scène au milieu du spectacle afin de répondre à ses questions. L'exercice est fort périlleux pour les journalistes mais le succès de l'idée est indéniable auprès du public. Après quelques films avec entre autres Michel Deville ou Patrick Grandperret, Jacques Dutronc sort un album le 4 octobre 1995, "Brèves rencontres". En dépit d'une large promotion, le chanteur reste en retrait des médias et quand il reçoit les journalistes, c'est souvent dans sa maison de Corse. Album au son rock sobre et élégant, "Brèves rencontres" donne lieu à une plus grande diversité d'écriture que les précédents disques. Jacques Dutronc s'est entouré de la jeune écrivain Linda Lê ("L'âme sœur"), David Mc Neil ("La pianiste dans la boîte à Gand"), Jean Fauque, auteur pour Alain Bashung ("Elle m'a rien dit m'a tout dit") ainsi que Thomas Dutronc et Arnaud Garoux ("A part ça"). Il partage également un duo avec Etienne Daho sur "Tous les goûts sont dans ma nature". En fin d'année, il part au Maroc tourner "Les Victimes" de Patrick Grandperret qui sort un an plus tard le 11 septembre 1996. Peu de nouvelles du fumeur de cigares à la fin des années 1990 à part sa participation dans le film de Nicole Garcia, "Place Vendôme" en 1998 et dans le nouveau Claude Chabrol, "Merci pour le chocolat" en 2000. Retour sur la musique en début de siècle via un duo inattendu avec le rappeur Stomy Bugsy, "Une tombe à la place du cœur". Alors que des bruits courent sur un nouvel album, c'est sur celui de Françoise Hardy qu'il apparaît en mai 2000 en partageant avec elle un magnifique duo écrit par Jean Nohain et immortalisé par Mireille en 1935, "Puisque vous partez en voyage". En 2001, Jacques Dutronc fait encore une interprétation remarquée d'un homme malade, en fin de vie, dans "C'est la vie" de Jean-Pierre Améris aux côtés de Sandrine Bonnaire. Il apparait également dans "Embrassez qui vous voudrez" de Michel Blanc. Mais plus qu'au cinéma, c'est dans la chanson que chacune de ses apparitions sont un événement. Ainsi, lorsque est annoncé un nouvel album dès 2002, chacun se prend à rêver d'un retour sur scène. L'album paraît enfin mais en 2003, le 19 mai. Nommé "Madame l'Existence", ce CD fut en grande partie créé et enregistré dans sa maison corse, à Monticello. On y retrouve David Mc Neil mais surtout Jacques Lanzmann avec lequel il n'avait pas collaboré depuis la fin des années 1970. Dans ce disque qui devait à l'origine êrte un album de reprises, Jacques Dutronc interprète également un titre de Mouloudji, "Un jour tu verras". Sous un air désinvolte, Jacques Dutronc reste un des artistes français les plus populaires. Nombre de ses chansons sont aujourd'hui des titres majeurs du répertoire national et souvent repris par d'autres artistes dont Vanessa Paradis ("Les Cactus") ou le groupe anglais, les Dutronc."

 

Jacno & le jouet qui schlingue.

Un nom de plus sur le grand dictionnaire du punk. "Denis Quilliard, dit Jacno. Musicien français, né le 3 juillet 1957 à Paris. Il doit son surnom à son importante consommation de cigarettes de la marque Gauloises (dont le logo, un casque gaulois, fut dessiné par le graphiste Jacno). Fondateur du premier groupe punk français, Stinky Toys, avec Elli Medeiros en 1976 (En 1977, ils participent au premier festival punk londonien au 100 Club et Elli fait la une du journal Melody Maker. Malgré un certain soutien de la presse rock de l'époque, les Stinky Toys vendront peu et se sépareront en 1979, après deux albums. Elli Medeiros et Jacno deviennent alors le duo Elli et Jacno. Les Stinky Toys se différencient du punk-rock par un rock plus nonchalant, dandy et un look sage et coloré proche des sixties. Anecdote : Jacno affirme avoir demandé à sa maison de disques d'être payé en bière Valstar). Il connaît le succès en solo avec un morceau instrumental joué au synthétiseur, Rectangle, qui impose le son Jacno, moderne et cristallin, dont la clarté et la simplicité font mouche au début des années 1980. Il lance ensuite le duo Elli et Jacno qui participe à la BO des Nuits de la pleine lune de Éric Rohmer. Il poursuit sa carrière en solo dès 1985 avec la chanson Tant de baisers perdus — sur un texte de Françoise Hardy — et devient également un producteur en vogue en produisant des singles et des albums pour Pauline Lafont, Lio (Amoureux solitaires), Mathématiques Modernes, Étienne Daho (Mythomane), Daniel Darc, ex-chanteur de Taxi Girl et Jacques Higelin (Tombé du ciel). Il a notamment écrit des paroles de chansons pour Nino Ferrer et Paul Personne et chanté en duo avec Romane Bohringer (D'une rive à l'autre, 1994) et Héléna Noguerra (Désamour, 2002). ,Jacno. Celluloid, 1979. T'es loin, t'es près. Barclay, 1988. Une idée derrière la tête. Barclay, 1991. Faux témoin. Polygram, 1995. La Part des anges. Mélodie/Sony Music, 1999. French paradoxe. Emma/Wagram, 2002. Tant de temps. Warner Music, 2006. Filmographie 1989, J’aurais jamais dû croiser son regard, de Jean-Marc Longval. 2002, L’Auberge espagnole, de Cédric Klapisch. 2003, Variété française, de Frédéric Videau. Présenté à la Mostra de Venise 2003, dans le cadre de la semaine internationale de la critique. 2003, Les Lionceaux, de Claire Doyon. Présenté au Festival de Cannes 2003, à la Quinzaine des réalisateurs. 2004, Code 68, de Jean-Henri Roger. Bibliographie Jacno, itinéraire du dandy pop. Entretiens avec la collaboration d’Albert Algoud, collection SL, Éditions du Rocher, 2006"

jeudi, juillet 27, 2006

 

Icare was right.

A toute chose malheur est bon. "Comme on a pu le constater l'an passé avec Batman, Warner Home Video bichonne comme personne ses super héros. Et comme 2006 c'est un peu l'année Superman (mais juste un peu), l'éditeur s'élance comme un rouleau compresseur pour rendre hommage à la saga ayant porté Christopher Reeves sur le devant de la scène. Au choix : cinq films, deux montages, une édition 4 DVD, six éditions confondues ou bien encore un gros coffret huit disques devant lequel on pourra encore faire la fine bouche puisqu'il n'est pas "intégral"… Petite visite guidée des produits Superman à venir de l'autre côté de l'atlantique le 28 novembre prochain, quelques jours plus tôt chez nous. Parmi eux s'imposent deux incontournables : Superman The Movie édition 4 DVD, et Superman 2, The Richard Donner's Cut.

Superman The Movie : édition 4 DVD
Quatre disques chargés comme des mules au service du premier film de Richard Donner, dont deux au contenu identique au DVD 18 mis sur le marché en 2000 qui proposait sur une face le film dans sa version rallongée de 8 minutes et remixée dans un Dolby Digital 5.1 convaincant. Les deux autres proposeront le film dans son montage d'origine avec la version française et des sous-titres, ainsi que de nouveaux suppléments : DVD 1 : Le montage cinéma de 1978 - Commentaire audio des producteurs -Spots TV DVD 2 : La version longue de 2000 - Commentaire de Richard donner et Tom Mankiewicz - Bande originale intégrale isolée DVD 3 : L'envol : le développement de Superman - Filmer la légende - La magie derrière la cape - Scènes restaurées - Screen Tests - Musiques additionnelles DVD 4 : Emission TV spéciale : Le making of Superman - Superman et l'homme taupe : Film de 1951 avec George Reeves - 9 Cartoons Superman restaurés

Superman 2 : Richard donner Cut
Les différents ayant opposé Richard Donner et la production de l'époque ont fait que la quasi intégralité des rushes tournés par le réalisateur ont été oubliés pour aboutir au film que nous connaissons tous aujourd'hui. 30 ans plus tard, le réalisateur avec l'aide du département vidéo est parvenu à remonter le film qu'il souhaitait. Au programme : le retour de Marlon Brando et une toute nouvelle intrigue autour de Loïs Lane, démasquant la véritable identité de Superman. Un bonheur ne venant jamais seul, des sous-titres français sont annoncés. Les bonus proposeront : Une nouvelle introduction de Richard Donner - Commentaire de Richard donner et Tom Mankiewicz -Scènes additionnelles - Un documentaire sur la restauration et le "nouveau" montage du film

Superman 2 Edition spéciale 2 DVD
Le film de Richard Lester dans sa version cinéma proposera une piste Dolby Digital 5.1 anglais, une piste française d'origine ainsi que des sous-titres dans les mêmes langues. Les bonus comprendront : DVD 1 : Commentaire audio des producteurs - La bande annonce DVD 2 : Emission TV spéciale : Le making of Superman 2 - Emission TV spéciale : Les 50 ans de Superman - Documentaire sur la création des dessins animés - 8 Cartoons Superman restaurés et différents de ceux proposés sur le coffret 4 DVD du premier film

Superman 3 Edition Deluxe :
Le troisième film proposera les pistes anglaise et française d'origine, accompagnées de sous-titres dans les mêmes langues. Les bonus seront regroupés sur le même disque : Commentaire audio des producteurs - Emission TV spéciale : Le making of Superman 3 - Scènes coupées - Bandes annonces

Superman 4 :
Le quatrième film proposera également les pistes anglaise et française d'origine, accompagnées de sous-titres dans les mêmes langues. Les bonus seront aussi regroupés sur le même disque : Commentaire audio du scénariste - Scènes coupées - Bandes annonces

Supergirl :
A considérer comme un bonus, SuperGirl avec Helen Slater dans le rôle titre et Faye Dunaway en vilaine sorcière, ne propose aucune information sur son contenu technique si ce n'est que nous retrouverons une bande annonce et un commentaire audio de Jeannot Swarc comme bonus.

Ceux qui préféreront bouder ce Spin off (on peut comprendre) ainsi que le nouveau montage de Richard Donner sur le second film (là on comprend moins), pourront enfin se retourner vers le coffret The Christopher Reeves Superman Collection proposant donc les 8 disques attribués aux quatre films. Le coffret Superman Français proposera le même contenu, et prendra également soin d'y ajouter un 9ème DVD : le documentaire "Look up in the Sky", retraçant la carrière de Superman à la télévision et au cinéma depuis ses débuts jusqu'à aujourd'hui."

Sortie France le 8 novembre 2006. Sortie USA le 28 novembre 2006

mercredi, juillet 26, 2006

 

L'humeur du jour.


 

Bancal city étage 26 (rayon canard wc).

Bancal city pue. Ca sent un peu comme un grève des poubelles, comme quelqu’un qui ne s’est pas douché depuis plusieurs jours. Cette saloperie de canicule exalte les éthers (comme dirait Stark-Mondino) ça schlingue grave dans les rues. La moindre déjection canine renifle à un kilomètre. Au cœur des maisons de monsieur tout le monde ça renâcle le pied confiné, l’aisselle pas fraîche et les parties intimes fromagées bref tout ce qui peut filer envie de gerber en moins de quatre secondes. Je suis fatigué j’ai un putain de bilan comptable sur le cul, les remplacements à la queue leu leu parce que des collègues se cassent sans remords se dorer la raie sur la côte pendant que nous baignons dans la douce chaleur de la pisse et autres matières fécales. J’ai comme des envies de meurtre sur ces petits cons en scooters qui font rien que faire des tours en bas de chez moi. L’hiver rien à battre mais l’été quand on cherche une once d’air frais et quand on est au dénouement d’un polar c’est là qu’ils surgissent ces petits Mad Max des quartiers, 16ans au compteur, pied au plancher : la horde des puceaux sauvages. Je suis assez content d’avoir trouvé ces deux coffrets "Batman animated serie", une édition belge copie conforme du zone 1 (bonus itou). Mauvaise nouvelle pour ma pomme : mon prof de Jujitsu se casse et sera remplacé à la rentrée prochaine. Qu’est qu’il ma foutu sur la gueule (toujours voir le côté positif des choses c'est une bonne occasion pour mieux situer mes reins et mes cervicales), mais je l’aime bien Bruno…Personne n’étrangle comme lui…Et puis on aura toujours la prépa physique ensemble…Par rapport au tremplin de la rentrée, ça commence à bombarder sévère en démos et autres autoprods. Le casting du Jury est quasi définitif et les séances de pré écoute sont calées pour fin septembre. Nous devons rencontrer le Pacha début Août avec le Vizir pour qu’il bouge son cul pour nous trouver un nouveau local, enfin quelque chose de salubre avec fenêtres de préférence…. Les quelques interviews de l’été : Tcheky Karyo, Sébastien Schuller et My ruin. Le 29 je pense que je vais aller à l'anniversaire de Mag puis dans la foulée taper l’incruste au spectacle de Pierre Richard (mis en scène par Christophe Duthuron). Vu à la chaîne : "Over the hedge" (bien rigolé), revu "Silent Hill" (toujours mouaisbof), "Sheitan" (adoré la réalisation couillue mais le phrasé caillera-crevard façon l’esquive est saoulant), "Superman" (gerbeus), "Hills have eyes" (aglagla expéditif), "Doom" (mdr belle crotte mais bien dans ta gueule) et "V for Vendetta" (aurait tellement pu mieux être mieux). Faut vraiment arrêter de crier au génie lorsque l’on parle de George Romero la trilogie des morts vivants est quand même une grosse série Z (certes novatrice et plus aboutie que le meilleur Bruno Mattei mais ça reste des gros nanards) et le dernier "Land of the dead" est vraiment à chier, rien n’est bon, zéro intrigues (le coup de la révolte foireuse des MV est bidon même les jeu des acteurs est naze (A.Argento sort la tête de l’eau et D.Hopper coule à pic). Reste "Martin" & "the season of the Witch" pour rafraîchir tout ça. Non vraiment "les premières aventures de Mic Mac Adam" sont formidables et remplies de références aux classiques de l’horreur (J.Warren, W.Friedkin etc…), "Kogaratsu" est pour moi la meilleure bd de chambara (loin devant "l’habitant de l’infini" et même "LW&C") et puis "Captain Biceps" pour faire de beaux rêves…Reçu le dernier cd des "Hellboys" (vraiment bien fichu) et quelques nouveautés venant d’un petit label anglais pas trop dégueulasse (notamment les étonnants "Mobsters"). Je bataille pour finaliser un partenariat avec Labels mais ils sont coriaces les bougres…J’ai l’impression que mon barbare de voisin de bureau (2.80m &320kg) part à la plage (tongs & crème solaire)…Mon royaume pour un short…

vendredi, juillet 21, 2006

 

L'humeur du jour.


 

C'est quoi ce truc ?

Ils ont craqués chez Marvel ou bien ? Si quelqu'un sait ce que c'est que ce truc ?

jeudi, juillet 20, 2006

 

Stereo/Crimes of the future.

Stereo est le premier film de sa filmographie que David Cronenberg considère comme réellement acceptable, réellement achevé. En effet, avant ce moyen-métrage, il a déjà dirigé deux courts aux ambiances fantastiques, en 16mm : Transfer en 1966, puis From the drain l'année suivante, dans la foulée de ses études. Toutefois, David Cronenberg, s'il était bien étudiant, avait appris le cinéma sur le tas, se documentant sur la technique en lisant des revues professionnelles telles que American Cinematographer. En effet, à Toronto, aucune école n'enseignait comment pratiquer cette activité... A l'université, David Cronenberg commence par étudier les sciences, un domaine l'ayant toujours fasciné. Mais il abandonne ce cursus au bout d'une année, déçu par la manière désincarnée dont elles sont enseignées. Il se tourne alors vers les lettres anglaises, où il s'avère un excellent élève. En parallèle, il tourne ses deux premiers courts-métrages, lesquels lui ouvrent les portes de l'univers du cinéma expérimental... Au cours des dernières années de son cursus littéraire, il écrit et dirige le moyen métrage nommé Stereo, dans des conditions plus professionnelles. Toutefois, il s'agit avant tout d'un film expérimental, tourné sans réelle volonté de le rentabiliser sur un circuit commercial. A cette époque, il n'y pas d'aide financière prévue pour les films au Canada. Pour obtenir des fonds publics d'aide aux artistes, Cronenberg prétend alors en avoir besoin pour rédiger un roman ! Stereo est donc filmé en pellicule 35mm, en noir et blanc, dans un bâtiment universitaire déserté, durant l'été, avec l'aide de sept jeunes acteurs qui n'étaient alors pas des comédiens professionnels... Sept jeunes gens, hommes et femmes, sont enfermés dans un bâtiment isolé afin de servir de cobayes à des expériences. Ils ont subi une opération les empêchant de parler, mais démultipliant leur capacité à communiquer par télépathie. Un réseau de caméras permet à des scientifiques d'étudier leurs comportements et leurs relations... Déjà, Cronenberg s'intéresse à un sujet de science-fiction, en mettant en scène le quotidien de jeunes mutants enfermés dans un centre où se déroulent toutes sortes d'expériences psychologiques, télépathiques et sexuelles. Stereo se distingue toutefois en optant pour la forme d'un pseudo documentaire, d'un pastiche de film scientifique à la mise en scène parfaitement "objective". Ainsi, les images sont présentées comme des relevés et ne sont accompagnées d'aucune bande-son. Par moment, le silence est brisé par les commentaires détachés d'étudiants, visionnant le film et émettant des remarques. Ils confrontent les théories d'un scientifique, le professeur Stringfellow, au comportement des cobayes… Stereo est donc un pastiche, voire une parodie de film scientifique. Ses commentaires se perdent dans un verbiage hermétique, supposé illustrer les difficultés des scientifiques à rationaliser et classifier des phénomènes et des réactions humaines, psychologiques, qui, en fait, leur échappent totalement du fait de leur approche désincarnée. Cronenberg disait alors réagir aux limites des sciences étudiant les comportements humains, tels que la psychologie et la sociologie. Mais on peut aussi y voir une résurgence de son année d'études scientifiques, un règlement de compte vis-à-vis de cette mauvaise expérience qui le laissa assez frustré... Ce qui frappe en découvrant Stereo aujourd'hui, c'est que, déjà, beaucoup du cinéma de Cronenberg, de sa manière d'approcher la science-fiction, s'avère présente. La perfection de la forme, la rigueur de la mise en scène nous renvoient déjà à l’oeil de Cronenberg, à son regard à la fois détaché, entomologique. Les thèmes des films plus connus de Cronenberg (Frissons, Rage, Scanners..) sont eux aussi présents. Mutations, drogues et sexualités expérimentales s'y mêlent déjà... Maintenant, ne trompons pas le consommateur sur la marchandise. S'il est visuellement et cinématographiquement satisfaisant, Stereo n’est pas une totale réussite. On se demande souvent où Cronenberg veut en venir tandis que, en fin de compte, le dénouement laisse sur une impression de frustration, d'expérience un peu vaine... Bien qu'inégal et assez déconcertant, Stereo n'en reste pas moins une curiosité intéressante, un véritable film de Cronenberg, déjà porteur de la marque visuelle et de son univers si singulier. Par la suite, Cronenberg tournera un second film dans des conditions assez semblables : Crimes of the future achevé en 1970... Aux Etats-Unis (Zone1), Stereo et Crimes of the futures sont offerts en supplément du disque de Fast company chez BlueUnderground, de dernier titre étant un des rares longs métrages de David Cronenberg ne flirtant pas avec l'horreur ou le fantastique : il traite en effet de l'univers de la course automobile. En Zone 2, l'éditeur néerlandais Reel23 propose un disque réunissant Stereo et Crimes of the future, disque destiné à une diffusion européenne et distribué notamment en France. La copie de Stereo proposée ici nous montre ce film cadré au format panoramique 1.66, en 16/9, dans un bon télécinéma. Nous apprécions notamment la jolie définition, un agréable dégradé de gris et une restitution naturelle de la profondeur de champs. Pour un film expérimental, resté longtemps assez rare, la copie s'avère dans un état satisfaisant, bien que certains passages laissent paraître des tâches ou des rayures, ponctuelles et discrètes. La bande-son est dans sa version originale anglaise, en mono d'origine codée sur deux canaux. Elle s'avère satisfaisante par sa propreté et sa clarté, mais rappelons qu'elle se limite essentiellement à du silence et des commentaires en voix off ! Nous trouvons aussi une batterie de sous-titres européens optionnels, parmi lesquels un sous-titrage français. Le disque lui-même ne comprend pas de suppléments en tant que tel, mais rappelons tout de même que ce disque contient deux films : Stereo et Crimes of the future! Par ailleurs son boîtier propose un feuillet plié (déplié, il s'agit d'une feuille au format A3) réunissant des notes d'intention de Cronenberg sur ces deux films, ainsi qu'une biographie lui étant consacré. Bref, pour les passionnés de Cronenberg qui comptent découvrir Stereo, cette édition européenne s'avère un achat de bonne qualité, à effectuer sans arrière-pensée... Après avoir tourné Stereo en 1969, David Cronenberg rempile dès l'été suivant, pour son nouveau long métrage. Il adopte un modus operandi très semblable. Il loue du matériel 35mm (en couleur, cette fois-ci), et, pour interpréter les personnages, il réunit des amis, acteurs non professionnels, dont certains jouaient déjà dans Stereo. Pour la technique, Cronenberg fait office d'homme à tout faire : il est réalisateur, opérateur, monteur, scénariste et producteur simultanément ! A nouveau, il n'y aura pas de bande-son traditionnelle, et, en particulier, pas de prise de son direct. Cronenberg veut en effet éviter la gène constituée alors par le bruit émis par la caméra qu'il utilisait. Un nommé Adrian Tripod enquête sur Antoine Rouge, un dermatologue qui serait associé à une terrible épidémie ayant provoqué la disparition de toutes les femmes sexuellement matures... Cette maladie mortelle trouverait sa source dans un étrange produit de beauté... Crimes of the future reprend non seulement des méthodes techniques héritées de, Stereo mais il en retrouve aussi l'atmosphère et certains principes de narration. A nouveau, l'action est commentée par une "voix off", augmentée pour l'occasion de bruitages abstraits. A nouveau, des personnages énigmatiques déambulent dans des décors modernes, stériles, sans s'adresser la parole, mais en se livrant à des gestuelles parfois abstraites, toujours insolites. Comme Stereo, Crimes of the future contient de nombreux éléments annonçant nettement les futurs films du metteur en scène. Cette fois-ci, sa narration s'avère plus traditionnelle. Nous n'avons pas affaire à un faux documentaire, mais bien à un long métrage relativement classique, racontant une histoire développée progressivement. Nous y trouvons des épidémies (comme dans Rage), des mutations psychiques (comme dans Scanners) ou physiques (comme dans Chromosome 3), des sociétés secrètes (comme dans Videodrome)... Bref, tout Cronenberg paraît déjà bien en place dans cette étrange intrigue de science-fiction, encore plus précisément que dans Stereo. Mais, si Crimes of the future s'avère plus "construit" que Stereo, il n'en reste pas moins un long métrage expérimental, appelé à rester déconcertant pour une bonne part du public. Les explications passent beaucoup plus par la voix off que par l'image, le spectateur ayant du mal à reconnaître les personnages, à démêler leurs actions, à comprendre leurs déplacements dans divers bâtiments. Un peu moins élégant visuellement que Stereo, Crimes of the future reste donc un coup d'essai qui, s'il annonce de façon intéressante la carrière de son metteur en scène, reste assez aride et confus. Il s'agit donc d'une curiosité, qui intéressera surtout les fans de David Cronenberg. Par la suite, ce metteur en scène cesse de tourner des films de façon aussi totalement indépendante. Il commence à travailler abondamment pour la télévision canadienne. Jusqu'à ce que son destin rebondisse en 1974, avec le tournage de son premier vrai long métrage professionnel : Frissons... Comme nous l'avons déjà écrit dans le test de Stereo, Crimes of the future sort en France sur un DVD contenant aussi Stereo. Sur ce disque, Crimes of the future se voit proposé dans un cadrage 1.66 (en vidéo 16/9) et en couleurs. Le cadrage nous a parfois semblé un peu serré vers le haut, dans quelques plans ponctuels... A priori, la copie est un peu plus propre que celle de Stereo, et les couleurs sont plutôt réussies. Restent, par endroit, quelques soucis de granulation et de fixité, sans doute dus aux conditions de fabrication du film. En bande-son, nous trouvons la version originale anglaise mono (encodée sur deux canaux), livrée avec plusieurs sous-titrages Zone 2 optionnels, dont le français. Une bande-son plutôt propre, très acceptable pour un film expérimental indépendant... Enfin, le disque ne propose pas de supplément particulier, mais rappelons, à nouveau, qu'il contient tout de même deux films à la fois. De plus un feuillet propose des notes d'intention de David Cronenberg sur ces métrages, ainsi que sa biographie. Bref, ce disque est une opportunité très satisfaisantes de découvrir Stereo et Crimes of the future dans des conditions satisfaisantes..."

 

Roucas 4ever.


 

J'ai dix dents.


 

Marylin + Caroll = A.E.S.D

Quand le bourriquet mégalo-opportuniste fait son cinéma façon Rob Zombie ça donne ça : "Dans son premier long métrage Phantasmagoria - The Visions of Lewis Carroll, Marilyn Manson incarne Lewis Carroll et désire revenir à l'horreur traditionnelle. Le genre de projet ambitieux sur le papier qui pourrait se muer à l'écran en uppercut. Ce n'est pas une nouvelle: Marilyn Manson aime et a toujours aimé le cinéma. Cela se voit jusque dans ses influences artistiques. Pour la première fois, il passe à l'acte et sera devant et derrière la caméra en incarnant le rôle-titre de Lewis Carroll. Cette première fiction co-écrite avec Anthony Silva et produite par Geoffrey Cox se situera aux croisements du biopic (la vie de l'auteur, ses obsessions...) et d'un poème écrit par Marilyn Manson baptisé Phantasmagoria. Comme Terry Gilliam qui, récemment avec Tideland a proposé un mélange curieux entre Psychose et Alice aux pays des merveilles, Marilyn Manson conte revisiter l'histoire en adoptant un ton personnel cinquante ans après Disney. Le mésestimé dessin animé était un hymne au songe qui de manière souterraine parlait de la beauté cachée du monde, de la folie ordinaire, du sentiment d'exclusion comme de perte et flirtait élégamment avec le cauchemar éveillé. Les images étaient tellement puissantes qu'avec un regard enfantin, il pouvait laisser un souvenir tenace et malaisant et se transformer en film d'horreur. Quand on le regarde au second degré, l'humour barge prend le dessus que ce soit dans les dialogues de sourds, les allusions, les personnages irrationnels et l'intrigue alinéaire et irracontable. En somme, un délice d'inventivité, de drôlerie et d'angoisse sourde qui demeure une source d'inspiration inépuisable pour tous les cinéastes ès-horreur. Cette influence, Michele Soavi l'a revendiquée sur tous ses films, même sur son dernier Arrivederci amore ciao, polar ténébreux qui emprunte la même structure narrative où la grandeur et la décadence se cherchent joliment des noises: "D’une certaine façon, lorsqu’ils enchaînent les films, tous les réalisateurs répètent inconsciemment ou non le même film. Fellini a fait une myriade de films mais quand on regarde bien, ils reposent quasiment tous sur les mêmes fondations. Alice aux pays des merveilles a toujours été l’une de mes principales inspirations pour tous mes films, parce que j’aime cette histoire depuis que je suis tout petit. En réalité, c’est la seule qui offre l’opportunité à un enfant de développer son imaginaire et sa folie. Comme beaucoup d’enfants à cet âge (je devais avoir sept ans), je n’avais qu’une envie, c’était de me réfugier dans un monde parallèle. C’est toujours un moyen de s’échapper d’une réalité ennuyeuse ainsi qu’une invitation au rêve. Le fait que le personnage principal soit une petite fille est intéressant parce que cela renforce sa fragilité et sa peur d’un monde profane. Que ce soit dans Bloody Bird ou Arrivederci, amore, ciao, je me suis inspiré de ce personnage.". Manson aurait certainement acquiescé aux propos du maître transalpin."

 

J'ai dix ans.


 

Zorro Smalto.

"Après le sanglant "Sin City", Frank Miller adapte la célèbre bande-dessinée "The Spirit", ou l'histoire d'un détective masqué prêt à tous les outrages pour rétablir l'ordre et la justice dans la ville de Central City. Alors qu'il avait traumatisé le public avec le très sombre Sin City, Frank Miller récidive en adaptant à l'écran une célèbre bande-dessinée intitulée The Spirit. Tirée d'une oeuvre renommée du dessinateur Will Eisner, The Spirit s'attarde sur l'histoire d'un détective masqué, publiquement considéré comme mort, qui profite de son identitée cachée pour traquer avec sadisme et ingéniosité les criminels dans la terrible ville de Central City. Datée des années 40, la bande-dessinée avait déjà été adaptée pour la télévision en 1987 par Michael Schultz, mais Frank Miller compte bien rendre cette histoire encore plus horrible si l'on en croit ses propos : "Je compte être très fidèle à l'esprit de la bande-dessinée, mais ça ne sera pas nostalgique. Ca sera beaucoup plus effrayant que ce que les gens attendent." Le tournage de The Spirit devrait débuter en printemps 2007. Le casting n'est pas encore connu"

 

Armor inc.


 

Raymond Burr was right.

"Les choses se précisent pour Iron Man… Après de nombreux brouillons, David Hayter, qui avait déjà pondu les scenarii des X-Men et du Roi Scorpion, s'est vu valider sa dernière ébauche de scénario pour l'homme d'acier. Tant mieux, voilà qui permet désormais aux pontes de Paramount de filer fièrement un gros coup de tampon sur le contrat et faire ce que tous bons producteurs, directeurs du marketing, présidents de compagnie et autres grattes papiers ravis d'avoir flairé l'affaire juteuse : Faire briller le miroir aux alouettes ! Tant qu'on gagne, on joue et même si le premier coup de manivelle n'est pas encore prêt d'être tourné, ou que les acteurs ne sont pas choisis, la date de sortie elle, existe bel et bien. Iron Man fera donc reigner la justice sur les écrans américains dès le 2 mai 2008. Le Iron Man de Jon Favreau ne sera pas alcoolique, contrairement au personnage du comic book de Stan Lee. Le réalisateur confie en effet dans une récente interview vouloir s'axer sur les origines du super héros, ses problèmes d'alcool ne venant que plus tard. Une chose semble à peu près sûre le scénario du film s'articulera autour des relations difficiles entre Tony Stark (alias Iron Man) et son père Howard à la tête de Stark Industries (puissante entreprise vendant des armes au gouvernement). Côté casting, toujours rien de précis, les pistes de Tom Cruise – un moment intéressé par le rôle – et Nicolas Cage n'étant plus d'actualité Favreau confirme d’ailleurs lors d’une récente interview son intention d'embaucher un acteur inconnu du grand public pour interpréter le golden boy Tony Stark. Et ce même si les producteurs préféreraient une pointure à la Tom Cruise. "http://groups.myspace.com/index.cfm?fuseaction=groups.groupProfile&groupID=102795074&Mytoken=14163BC9-106F-151F-3BFD9F612905D15537917924

 

Allez le bleu !

Deux heures et trente minutes à regarder un gars en just’au corps et moule bite se dandiner dans la stratosphère ca fout grave la gerbe….Autrefois c’était assez mal fait mais avec les technologie d’aujourd’hui et les prises de vue dans tous les sens j’étais limite faire un raoul (ça m’avait fait pareil pour l’attaque des clones et King Kong) Sinon le film est cucul la praline à souhait, mais on a perdu cette idée d’amour platonique, non consommé puisque Audrey "Lois" Tautou se traîne un niare qui à tout du Graal (ben c’est bien ce qui recueille le sang du christ non ?) Je mélange les films ? pas tout à fait…Grosse influence d’Alex Ross, je trouve Superman un tantinet jeune, l'auréole il la porte plus souvent sous le bras que sur la tête à mon gout et son alter égo tire quand même plus vers Rivers Cuomo que vers Clark Kent. Ils sont arrivés à nous caser "c’est un avion ? c’est un oiseau ?" et le temps qu’il faisait à Gotham city. Je suis pas super objectif, parce que j’adore les blockbusters et comme dirait le grand Jacques (paix à son ame) : "Plus c’est gros et mieux ça passe" Quand à Superman j’ai trouvé qu’il avait une pointe d’accent Marseillais ? non ?

 

Il pue Depp ?

Je pense que ce gars là restera l'acteur le plus culte de sa génération, et de loin..."Johnny Depp, né le 9 juin 1963 à Owensboro, Kentucky, de son vrai nom John Christopher Depp II est un acteur et réalisateur américain. Fils d'un ingénieur et d'une ménagère, Johnny Depp prend goût pour la musique en assistant à un spectacle de gospel. Il rejoint alors le groupe The Flame, qui devient The Kids et fait la première partie de la tournée d'Iggy Pop. Deux ans plus tard, ils se rendent à Los Angeles, mais le groupe ne décolle pas et ils doivent travailler en plus de leur activité artistique. Durant cette période, Depp est brièvement marié à la maquilleuse Lori Allison, qui lui présente Nicolas Cage. Ce dernier organise une rencontre avec son agent, ce qui débouche sur un petit rôle dans Les Griffes de la nuit de Wes Craven. Il accède à la célébrité en 1987 avec la série 21 Jump Street. Acteur fétiche de Tim Burton, il a joué une grande variété de rôles : de la comédie (Pirates des Caraïbes) au drame (Donnie Brasco), en passant par l'action (Il était une fois au Mexique), le thriller (From Hell), le fantastique (La Neuvième porte) ou le film d'auteur (Dead Man de Jim Jarmusch) ; ses personnages ont en commun une certaine naïveté et une originalité, un certain décalage avec les gens ordinaires. Il reçoit en 1999, un César d'honneur pour l'ensemble de son travail. En 2004, Il a joué dans Rochester, le dernier des libertins (The Libertine), un film noir parlant d'un homme pris dans l'alcool, la drogue et la luxure. Johnny Depp décide ensuite de s'inscrire au Loft Studio de Los Angeles. Une fois sorti de l'école, il obtient de nombreux rôles secondaires, ce qui lui permet de vivre correctement. Arrive 21 Jump Street, série dont le succès lance sa carrière. Après trois saisons à interpréter Tom Hanson, il veut rompre avec son image vehiculée par la télévision, et se tourne vers le cinéma.Il débute dans le satirique Cry-Baby de John Waters. La carrière cinématographique qui suit ce premier essai se révélera brillante. Il travaille avec de nombreux réalisateurs talentueux et atypiques, tels que Tim Burton (Edward aux mains d'argent, 1991, Ed Wood, 1994, et Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête en 1999), Jim Jarmusch (Dead Man,1995) ou encore Emir Kusturica (Arizona Dream, 1992). Il passe à la réalisation en 1997, avec The Brave qui ne remportera pas le succès escompté.Après quelques compositions remarquées dans Las Vegas Parano de Terry Gilliam ou dans Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête de Tim Burton, qu'il retrouve en 1999, Johnny Depp participe à l'aventure de Avant la nuit de Julian Schnabel et à celle, beaucoup plus chaotique, de L'homme qui tua Don Quichotte que Gilliam ne parvient pas à terminer et dont l'échec donne naissance à un documentaire, Lost in la mancha, réalisé par Keith Fulton et Keith Fulton. Il est sorti auparavant avec Kate Moss et Winona Ryder. Il est le compagnon de Vanessa Paradis, ils ont deux enfants, Lily Rose et Jack. Ils vivent entre la France et Los Angeles. Filmographie sélective (acteur)1984 : Les Griffes de la nuit (A Nightmare On Elm Street), de Wes Craven 1986 : Platoon, d'Oliver Stone 1990 : Cry-Baby, de John Waters 1990 : Edward aux mains d'argent (Edward Scissorhands), de Tim Burton 1993 : Arizona Dream, d'Emir Kusturica 1993 : Benny & Joon, de Jeremiah S. Chechik 1993 : Gilbert Grape (What's Eating Gilbert Grape), de Lasse Hallström 1994 : Ed Wood, de Tim Burton 1995 : Don Juan DeMarco, de Jeremy Leven 1995 : Dead Man, de Jim Jarmusch 1995 : Meurtre en suspens (Nick of Time), de John Badham 1997 : Donnie Brasco, de Mike Newell 1997 : The Brave, de Johnny Depp 1998 : Las Vegas Parano (Fear and Loathing in Las Vegas), de Terry Gilliam 1999 : La Neuvième porte (The Ninth Gate), de Roman Polanski 1999 : Intrusion (The Astronaut's Wife), de Rand Ravich 1999 : Sleepy Hollow, de Tim Burton 2000 : Le Chocolat, de Lasse Hallström 2001 : Blow, de Ted Demme 2001 : From Hell, d'Albert Hughes et Allen Hughes 2003 : Pirates des Caraïbes : La malédiction du Black Pearl (Pirates of the Caribbean: The Curse of the Black Pearl), de Gore Verbinski 2003 : Il était une fois au Mexique (Once Upon a Time in Mexico), de Robert Rodriguez 2003 : Lost in la Mancha de Keith Fulton et Louis Pepe 2004 : Fenêtre secrète (Secret Window), de David Koepp 2004 : Neverland (Finding Neverland), de Marc Forster 2004 : Rochester, le dernier des libertins (The Libertine), de Laurence Dunmore 2005 : Charlie et la chocolaterie (Charlie and the Chocolate Factory), de Tim Burton 2005 : Les Noces funèbres (Corpse Bride), de Tim Burton (voix) 2006 : Pirates des Caraïbes : Le secret du coffre maudit (Pirates of the Caribbean: Dead Man's Chest), de Gore Verbinski 2007 : Pirates des Caraïbes 3 (Pirates of the Caribbean 3), de Gore Verbinski Filmographie (réalisateur) 1997 : The Brave avec Marlon Brando et lui-même."

mercredi, juillet 19, 2006

 

Morto ? Comme la saucisse ?

Je suis un branleur, okay. Dimanche soir grosse flème de prendre ma voiture jusqu’à Angoulème pour cette putain d’interview et rentrer à pas d’heure, non rien que d'y penser ça j’ai préféré retourner me coucher…Dommage, avec du recul je me dis que c’est con... mais bon je me fais une raison, j’attendrais une date sur Bx ou Toulouse… Alos, que dire sur ce concert à Arcachon ? C’est toujours une joie d’aller voir un concert là-bas pour plusieurs raisons. D’abord c’est l’occasion de prendre la route des vacances, ensuite parce que c’est une ville très agréable et enfin rien ne vaut une bonne ballade sous les pins. Mais avec cette putain de chaleur les choses deviennent rapidement beaucoup moins glamour. Toutes vitres fermées nous avançons sur l’autoroute et 17 litres de transpiration plus tard nous arrivons prés du vélodrome. Le public des concerts du bord de mer me fait délirer à chaque fois, je pense qu’il est persuadé d’aller à une soirée mousse à la disco du coin tellement c’est à celui qui viendra avec le moins de fringues sur le dos tout le monde est en maillot torse-poil. Hummm, ça prend des tournures de gigantesque partouze ça…moi aimer ça. Et toujours cette chaleur étouffante, écrasante…Deux bouteilles d’eau (des Abatilles, merci la pub) en main, nous nous écroulons sur l’herbe un peu agacé d’être à quelques mètres de la mer sans pouvoir y faire un plouf. Tout le monde s’agglutine devant la scène, les roadies arrosent la foule mais les premiers malaises pointent le bout de leurs nez…La traditionnelle jeune fille prépubère (version je-suis-ultra-fan-il-est-trop-beau-je-t’aime-Brian) est sortie 5mn avant la première partie. Tiens, parlons en de la 1ere partie : Emilie Simon, que dire sinon que c’est chiant, long, nombriliste et donneur de leçons. J’aimais bien "fleur de saison", ayé !! je l’ai entendu même pas remué du pied…Suivaaant !! Arrive Placebo, le nain priapique semble avoir stabilisé sa calvitie, le géant Stephan en plein coming out arrive dans une tenue de motard punk et prend des poses plus lascives que jamais. Oups ! j'oubliais, un rapide retour sur la carrière du power trio. "Les tout premiers balbutiements du groupe se font entendre en 1994 à Depford en Angleterre où Brian Molko et Steve Hewitt se réunissent pour jouer par intermittence dans les pubs et partager leurs infortunes. Brian ayant rencontré Stefan Olsdal, ancien camarade de classe au Luxembourg, il lui propose d'assister à une des représentations et conquis, Stefan s'associe à Brian sous le nom d'Ashtray Heart pour composer tandis que Steve partage son activité entre Ashtray Heart, Breed et les Boo Radleys et n'est donc pas un membre permanent. C'est pourquoi en octobre 1994 Robert Schultzberg, ami d'enfance de Stefan, comble la place vacante et le trio se rebaptise Placebo. Le groupe enregistre ses premières démos en 1994, et en 1995 gagne sa place sur une compilation après un concours et y présente son "Bruise Pristine". A l'occasion du premier contrat signé chez Hut Recordings, sous label de Virgin, et de la création de son propre label Elevator Music, le groupe enregistre son premier album éponyme avec Brad Wood qui sort le 17 Juillet 1996. L'album connaît un succès d'autant plus rapide que la presse à scandale britannique s'empare des paroles subversives et provocantes ainsi que de la personnalité de Brian Molko qui ne cache pas sa bisexualité. Dans la foulée, Stefan Olsdal déclare, lui, être homosexuel sous la pression médiatique. Sex, Drugs & Rock'n'roll, un cocktail efficace qui associé à un rock incisif et pressant, conquis le public. Mais les différentes attaques de la presse, le caractère haut en couleur du leader Brian Molko et ses relations difficiles avec Robert Schultzberg poussent ce dernier à quitter le groupe, très vite remplacé par Steve Hewitt qui reprend du service à l'aube de la première tournée le 13 octobre 1996. Steve est plus qu'une bouffée d'air frais, il est la force tranquille. La composition du groupe restera dès lors inchangée et en 1998 sort l'album Without You I'm Nothing produit par Steve Osborne. Contrairement à son prédécesseur qui faisait la part belle aux provocations et à l'exhubérance, Without you I'm nothing met l'accent sur les frasques relationnels du leader Brian Molko qui trouve un malin plaisir à explorer les sentiments les plus sombres de l'Homme ainsi que le Spleen et à les exprimer avec brio. Pour la nouvelle tournée qui s'annonce, Bill Lloyd véritable ami et auparavant ingénieur du son et "tour manager" prend sa guitare et sa basse pour monter sur scène et donner de l'ampleur aux nouvelles compositions. Apparaissant comme un lendemain de fête le second album est l'occasion pour placebo de compter les pots cassés et de dévoiler toutes ses qualités musicales et artistiques notamment avec le morceau Pure Morning qui deviendra un énorme succès. "Les plus grandes oeuvres naissent des plus grands maux" cela pourrait bien se vérifier chez Placebo qui prouve tout simplement ici qu'il n'a rien d'un leurre. En 2000, avec Black Market Music produit par Paul Corkett , le groupe évolue dans un univers différent avec des morceaux comme Special K ou encore Taste in Men. A travers ce troisième opus, Placebo oublie un instant son nombril pour jeter un regard sur la société qui l'entoure et se découvre un goût plus prononcé pour l'électronique et l'expérimentation. Les ventes explosent et le groupe creuse son trou. En 2003 le groupe revient avec Sleeping With Ghosts produit par Jim Abiss et continue sur la voix de l'éclectronique pour certains titres et renoue avec ses aspirations du début avec des morceaux comme The Bitter End, This picture ou Protège-moi. Ces singles tournent en boucle sur les radio européennes, continent sur lequel Placebo devient l'un des acteurs majeurs de la scène rock et ambigüe avec une augmentation exponentielle de ses ventes et du nombre de ses fans. Afin d'exploiter au mieux les nouveaux aspects de sa musique, Placebo fait appel à Xavior Roide membre du groupe Dexdexter pour le clavier, les effets et les samplers. L'année 2004 est l'occasion pour le groupe de sortir une collection de single intitulée Once More with Feeling accompagnée de deux nouveaux titres après avoir fait paraître son premier concert en DVD dans le courant de 2003. Le cinquième album Meds annoncé comme un réel retour aux sources se veut ce coup-ci plus accessible et universel. Sorti le 13 mars 2006 il est produit par Dimitri Tikovoi avec qui le groupe avait déjà enregistré différentes "faces B" et qui a produit Trash Palace sur lequel album Brian Molko était apparu. Fini la provocation et les "gimmicky", la drogue et le sexe: changement d'orientation ou de stratégie donc, le groupe veut faire oublier son image de "travestis". A la surprise générale Xavior Roide quitte le groupe et est remplacé par Alex Lee musicien notamment de Suede en apportant ses qualités de guitariste. 2005 et 2006 ont été des années très riches en collaborations puisque Brian a pu apparaître aux côtés de Jane Birkin, Timo Maas et Indochine et que Stefan a apporté son soutient à un certain nombre de groupes Suèdois. Placebo a également participé à une compilation en souvenir de Serge Gainsbourg." Bon, le concert bat son plein, les anciennes chansons cotoient les plus recentes l’occasion de voir ce que peut donner le dernier album sur scène, "meds" est formidable puis le show à l’américaine, la machine bizness se déroule froidement, sans un seul mot sans un regard pour le public. Le spectacle est carré à l'extrème. Aucune place pour l’impro, aucun grain de folie qui faisait jadis le charme du groupe, rien n’est laissé au hasard. Le public attend un mot en français venant de la part du petit chauve mais non, que dalle, pas de dialogue avec le public, le moins de contact possible (remarquez, il nous aura épargné un "comment ça va Arcachon ?" de bien triste figure) "36 degree" version lente est pas géniale, je préferais la version rock, et puis les interprétations changent et même "every you every me" est méconnaissable, arrive "Nancy boy" (mon morceau préféré) et arrive par la même occasion "le grand con" (oui, vous le connaissez surement c’est celui qui baille tout le temps, qui mesure quand même facilement 1.85m et qui trouve toujours le moyen de se foutre devant toi au cinéma, pendant les concerts etc…Vous voyez qui je veux dire ? et ben il se fout pile poil devant moi ce con pendant cette putain de chanson pas trop moyen de bouger sans faire chier les personnes derrière moi et après 14 menaces, 5 jets de gobelets et 17 "ton père il est pas vitrier" (oui ça va c'est bon "shame on me" il m’arrive de l’utiliser encore celle-là en effet je suis un peu tatasse-vieille-France) il m’avait bel et bien flingué mon petit moment frisson, le con…Sa mission accomplie (et je jure que c’est vrai) la chanson terminé, il s’est barré comme si de rien n’était…Pour terminer je dirais que c’était un concert en demi-teinte d’un groupe qui enchaîne les dates d’une tournée gargantuesque et qui n’en avait mais alors rien à foutre de passer dans une petite ville de bord de mer Arca quoi ? laisse tomber coco j’ai le Paleo et les vieilles charrues juste derrière…Il est bien loin le temps où nous les attendions près des loges, le temps où ils parlaient aux fans et où ils signaient des autographes "Brian Morto ?" "Non c’est Molko.." "Ah oui pardon. Mais on dirait un t quand même…"

mardi, juillet 18, 2006

 

O.S.T 117 (rayon caped crusaders)


 

L'hallu du jour.


 

Octopussy.

Document d'origine AFP "Une pieuvre géante de 13 tonnes et de 12,40 m de long a été découverte fin juin 2003 morte ,échouée sur une plage du sud du Chili, a annoncé le Centre de Conservation des Cétacés de Santiago (CCC). Le poulpe ou pieuvre est un céphalopode (ou poulpoïde) de la famille des octopodidae. Cet animal se caractérise par ses huit bras (non pas des tentacules), équipés chacun de 240 ventouses, et sa relative intelligence, la seconde du monde aquatique après les dauphins. Son corps est entièrement mou hormis un bec comparable à celui du perroquet. Certaines espèces ne vivent que six mois. La pieuvre géante peut vivre cinq ans si elle ne se reproduit pas.Les monstres marins, d'énormes calmars de plus de 10 mètres de long existent bien. Un spécimen de 8 m de long et de 150 kg a été pris au chalut par des pêcheurs. Jamais on n'avait capturé un animal de cette taille. La réalité rejoint la légende ! En janvier 2003, Didier Ragot, à la barre du Géronimo, le voilier de 23 tonnes d'Olivier de Kersauzon, est un des rares marins a avoir vu un morceau d'un calmar géant. L'animal a ramené en quelques secondes la vitesse du bateau de 20 à 10 noeuds! Cette fois ce sont des pêcheurs néo-zélandais qui ont capturé dans l'Antarctique un spécimen de calmar géant (Mesonychoteuthis) de 8 m de long et 150 kg. Il semble qu'il s'agisse d'un jeune car la bête peut atteindre 13 m et 300 kg! N'empêche que cet animal avait des tentacules longs de 7 mètres, couverts de ventouses de 24 mm de diamètre (l'équivalent d'une pièce de 2 euros), des yeux de 25 cm (le diamètre d'une assiette)."

 

Raymond Devos

"Raymond Devos, humoriste français, né le 9 novembre 1922 à Mouscron en Belgique et mort le 15 juin 2006 à son domicile de Saint-Rémy-lès-Chevreuse dans les Yvelines, en France, des suites d'une crise d'œdème aiguë du poumon consécutive à une attaque cérébrale survenue en décembre 2005. Il fut célèbre pour ses jeux de mots, ses qualités de mime, et surtout son goût pour les paradoxes cocasses, le non-sens et la quête de sens. Avec son père, Louis, expert-comptable, travailleur frontalier, originaire de Tourcoing et sa mère Agnès, il quitte à l'âge de deux ans la Belgique pour la France, située à cinq kilomètres de sa ville natale. Il découvre très tôt son don pour raconter des histoires et surtout pour captiver son auditoire. Élève du collège du Sacré-Cœur de Tourcoing, il doit arrêter ses études à 13 ans, sans pouvoir assouvir sa soif de connaissances. Cela restera comme son plus grand regret et lui donnera cette posture d'éternel étudiant, fasciné par le savoir. C'est donc par lui-même qu'il parfait sa culture et sa maîtrise de la langue française et de la musique. Son univers familial le prédispose à jongler avec la mélodie. Son père joue de l'orgue et du piano, sa mère du violon et de la mandoline, son oncle de la clarinette. Il apprendra lui-même des instruments aussi divers que la clarinette, le piano, la harpe, la guitare, le bandonéon, la trompette, la scie musicale... La faillite de l'entreprise de son père les contraint d'aller en banlieue parisienne, où sa famille vivra dans des conditions difficiles. Avec toute sa volonté et son acharnement à devenir artiste, il observe avec ravissement les spectacles de rue, comme ceux des forains, place de la Bastille : "Ils retiraient le cadenas qui enchaînait leur matériel à longueur d'année et ils sortaient le tapis, le poids, les instruments pour haranguer la foule : Attention mesdames et messieurs, le spectacle va commencer." En attendant d'être artiste, il exerce différents métiers, notamment : coursier en triporteur, libraire, crémier aux Halles, où il doit mirer les œufs... Mais la guerre arrive à grand pas et Raymond Devos est requis par le Service du travail obligatoire (STO). Il garde le moral en proposant des spectacles à ses compagnons (d'infortune) grâce aux instruments (de fortune) qu'il a pu emporter avec lui. "Lorsque j’ai été déporté du travail en Allemagne, je côtoyais quotidiennement des hommes de nationalités différentes. Avec des rudiments de langue allemande, on tentait de se faire comprendre. Mais il y avait aussi les gestes, une attitude, un regard qui ajoutaient aux efforts relationnels." Il enrichit ainsi son bagage d'une nouvelle expérience, celle de mime, qu'il va parfaire à l'école d'Étienne Decroux, où il rencontre Marcel Marceau. Il prend ensuite des cours de théâtre auprès de Tania Balachova et d’Henri Rollan, dont le cours d’art dramatique se tient au Théâtre du Vieux-Colombier. Il joue dans Le Médecin malgré lui et Knock. Pensionnaire de la compagnie Jacques Fabbri, on le voit dans La vertu en danger, Les hussards, Les fantômes, La famille d’Arlequin. En 1948, il monte un numéro burlesque "les trois cousins", avec André Gille et Georges Denis. Les trois partenaires se produisent au club du Vieux-Colombier et à la Rose Rouge. Un duo avec Roger Verbecke succède ensuite au trio : "Les pinsons" se produisent à l'ABC et aux Trois-Baudets en chantant des parodies comiques de chansons de cow-boy. Mais c'est au hasard d'une tournée théâtrale des villes casinos avec la compagnie Jacques Fabbri, à Biarritz, qu’il découvre l'absurde et le comique de situation. Interrogeant un maître d'hôtel, "Je voudrais voir la mer", il se voit répondre "Vous n'y pensez pas, elle est démontée". "Quand la remontera-t-on ?" insiste-t-il. "C'est une question de temps"... Ces quatre répliques lui donnent la matière à un sketch, La mer, puis bientôt à un autre, Le car pour Caen, et finalement à un style devenu inimitable. C’est au cabaret "Le cheval d’or", d’abord, puis à "L’écluse" et aux "Trois-baudets" qu'il teste ses premiers sketches et le personnage qui allait, au fil du temps, impressionner le public. Remarqué par Maurice Chevalier, il passera en première partie de son spectacle à l’Alhambra et y gagne la consécration. Son sketch Sens interdits le rend célèbre : "Mais dis-moi laitier, ton lait va tourner !", apostrophe auquel le laitier en question, pris sur un rond-point ne donnant que sur des sens interdits, répond par "T'en fais pas, je fais mon beurre". Acompagné de son fidèle pianiste et partenaire, Hervé Guido, il multiplie dès lors les apparitions dans les salles de spectacles et bientôt les plus grandes (Bobino, l'Olympia) se l'arrachent. Son spectacle s'enrichit sans cesse : mime, comédien, musicien, jongleur, équilibriste sur monocycle, prestidigitateur... Il jongle aussi bien avec des petites balles qu'avec des boules de cinq kilogrammes. Ses prouesses physiques sur scène suscitent l'étonnement puis le rire, en regard de sa silhouette rebondie, avec son pantalon retenu sous le ventre par des bretelles. Et ses mimiques ponctuent admirablement une gestuelle exceptionnelle. Raymond Devos triomphera par la suite sur le petit écran, régulièrement invité par Jacques Chancel dans son Grand Échiquier. Très différent d'un Coluche malgré une référence commune au clown, contemporain de Fernand Raynaud, qui partage avec lui sa passion du mime, l'humour de Raymond Devos frise souvent la métaphysique (Friedrich Nietzsche), voire la mathématique fondamentale, comme lorsqu'il explique que "trois fois rien, c'est déjà quelque chose". Beaucoup le considèrent comme un génie des mots, un poète hurluberlu et étonnant. Ses références littéraires sont Gaston Bachelard et Marcel Aymé. Ses inspirateurs et modèles sont Tristan Bernard, Alphonse Allais, Alfred Jarry, Boris Vian avec lequel Devos a travaillé, Raymond Queneau. Sans oublier Charlie Chaplin, Jacques Tati, Pierre Etaix et les grands clowns comme les légendaires Footit et Chocolat, Grock, les Fratellini ou Pipo. Il s'est marié le 30 avril 1959 avec Simone Beguin. Le couple n'a pas eu d'enfants. Victime d'une attaque cérébrale en décembre 2005, de nouveau hospitalisé début février 2006 pour la même raison à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, il meurt chez lui, à 7h50, le 15 juin 2006 des suites d'une crise d'œdème pulmonaire aiguë, entouré de sa sœur, de ses deux neveux, Jean-Louis et Stéphane, et de son secrétaire particulier Pierre Herran. Ses funérailles ont eu lieu le 19 juin à 14 h 30 en l'église de Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Son nom en Flamand signifie "le renard". Mais pourtant, pas de doute : son père, né à Tourcoing en 1887, son grand-père, né à Bousbecque, en 1841, sa mère, bretonne de Vitré sont Français. À sa naissance à Mouscron, en Belgique, à deux pas de la frontière avec la France, son père le déclara à la maison communale de cette ville, où ses parents avaient alors une propriété, le château de Tourelles. Mais il omit de l’inscrire également au consulat de France. Malgré des papiers d'identité en bonne et due forme, sa situation de fond ne fut jamais régularisée. En 2002, interrogeant à ce sujet le service chargé des Français nés à l'étranger, à Nantes, il se vit répondre : "Il n’y a pas de M. Devos sur nos tablettes...". Raymond Devos traduira cette ambiguïté avec humour : "je suis né avec un pied en Belgique et un pied en France, c'est pour cela que je marche les pieds écartés." "Le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter." "La raison du plus fou est toujours la meilleure." (Extrait du spectacle Sens dessus dessous) "Même avec Dieu, il ne faut pas tenter le Diable !" (La chute ascensionnelle) "Il m’est arrivé de prêter l’oreille à un sourd... Il n’entendait pas mieux !" "Rien, ce n’est pas rien ! La preuve, c’est que l’on peut le soustraire. Exemple : rien moins rien égale moins que rien !" (Parler pour ne rien dire) "Une fois rien, c’est rien ; deux fois rien, ce n’est pas beaucoup ; mais pour trois fois rien, on peut déjà s’acheter quelque chose, et pour pas cher." "Moi, lorsque je n’ai rien à dire, je veux qu’on le sache. » (Parler pour ne rien dire) "Remarquez, si on fait l’amour, c’est pour satisfaire les sens. Et c’est pour l’essence qu’on fait la guerre ! — Les gens préfèrent glisser leur peau sous les draps pour le plaisir des sens que de la risquer sous les drapeaux pour le prix de l’essence." (Faîtes l’amour, pas la guerre) "Mon pied droit est jaloux de mon pied gauche. Quand l’un avance, l’autre veut le dépasser. Et moi, comme un imbécile, je marche !" "Mais pourquoi courent-ils si vite ? — Pour gagner du temps ! Comme le temps, c’est de l’argent... Plus ils courent vite, plus ils en gagnent !" (Où courent-ils ?) "Monsieur, ce que j’admire en vous, c’est que vous avez le courage d’être vous-même ; avec tout ce que cela comporte de ridicule !" (Le sens du ridicule) "Quand j’ai tort, j’ai mes raisons, que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes torts !" (À tort ou à raison) "On a toujours tort d’essayer d’avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu’ils n’ont pas tort !" (À tort ou à raison) "Est-ce que les histoires que vous racontez ne vous empêchent pas de dormir ? — Si, mais comme ce sont des histoires à dormir debout, je récupère !" (Le vent de la révolte) "J’ai un ami qui est xénophobe. Il déteste à tel point les étrangers que lorsqu’il va dans leur pays, il ne peut pas se supporter !" (Xénophobie) "Si ma femme doit être veuve un jour, j’aimerais mieux que ce soit de mon vivant" (Extrait du spectacle Sens dessus dessous) "Je crois à l’immortalité, et pourtant je crains bien de mourir avant de la connaître." "Quand on s'est connus, ma femme et moi, on était tellement timides tous les deux qu'on n'osait pas se regarder. Maintenant, on ne peut plus se voir. " (Ma femme)

 

Post 747 pour Sidney.

Repeat after me : "Lance Amstrong is an asshole like all the american people" T'as vu Lance ? moi aussi je sais plaisanter. Ah ben, pourquoi tu rigoles pas ?

lundi, juillet 17, 2006

 

Bancal turn to grey

Ici on joue au "baské", les "jessski" sur la garonne font des "jets d’eau d’eau" et laissent le soleil s’engouffrer par les "trou-trou" des canisses. Ici à sept heures on est à "taple". Ici on aime pas être enfermé, la "coscrophobie" on appelle ça. Ici on porte des "zzlips" et des "maillots de corps" (ou "tricots de peau" voire et l'hiver des "rovils"), et quand ça "monte noir", on prend un "pébrok"…Plus tard, quand les gamins sont un peu plus grand on leur achête un "roubit", et quand ils sortent ils se badigeonnent de "sens-bon". A la Suma, les gens parlent de "daisteraite raousouaifeu" de ce soir sur la six. Pas de doute on est dans le Sud fatal et c’est pas facile de courir avec le diable à ses trousses dans une ville infestée de zombies…

 

Blacksad II


 

Lafontaine was right.

Je suis plus trop branché BD mais j'aime beaucoup celle-là : "Blacksad est une série de bande dessinée policière en cinq albums mettant en scène des animaux anthropomorphes. Scénario : Juan Diaz Canales : Dessin : Juanjo Guarnido : Couleurs : Juanjo Guarnido Les histoires prennent place dans une atmosphère de film noir, dans le New York des années 1950. Tous les personnages sont des animaux anthropomorphes dont l'espèce reflète le caractère ainsi que le rôle dans l'histoire. Le héros, John Blacksad est un chat noir à museau blanc exerçant comme détective privé. L'atmosphère sombre de polar est autant rendue par un jeu de voix off, de répliques mesurées et de silences expressifs que par le graphisme particulièrement soigné. Le coloriage à l'aquarelle ainsi que l'influence du travail de Juanjo Guarnido dans l'animation aux studios Disney donnent une impression de mouvement sans pareil. Synopsis : Dans le New York anthropomorphe des années 1950, lorsqu'il faut éclaircir une sombre affaire on peut toujours compter sur l'efficacité et la discrétion du chat détective privé John Blacksad. Les personnages : Hormis les personnages principaux, de nombreux autres protagonistes apparaissent au cours des albums (et certains meurent à la fin de l'album dans lequel ils sont apparus). Personnages principaux John Blacksad, un chat détective privé. C'est l'archétype du héros solitaire, sombre et désabusé, ancien gamin des rues qui a bien tourné, comme il le dit a son ami Otto Liebber : "Avant je courais devant la police, maintenant c'est moi qui cours après les méchants." Il semble n'avoir aucune famille vivante et n'a eu qu'un seul vrai amour : l'actrice Natalia Wilford. Smirnov, un berger allemand commissaire de police. Droit et intègre, il entretient une rivalité amicale avec John, et l'apprécie à sa juste valeur. Weekly, une fouine journaliste. (apparue au cours du deuxième album) Il travaille pour le What's news un journal à scandales. John le sauva d'un lynchage en règle par les membres de l'Artic Nation. Ce curieux est toujours au courant de tout. Personnages secondaires Natalia Wilford, une chatte comédienne qui fut la première cliente de John ainsi que sa première maîtresse. (morte au début du premier album) Jake Ostiombe, un gorille boxeur ancien garde du corps de Natalia et ami de John. Ivo Statoc, un crapaud homme d'affaires très puissant et sans scrupules. (mort à la fin du premier album) Kayleigh, une petite chienne noire. (apparue au cours du deuxième album) Hans Karup, un ours polaire commissaire de police. (apparu au début du deuxième album) Huk, un renard polaire bras droit de Hans. (apparu et mort à la fin du deuxième album) Oldsmill, un tigre blanc de Sibérie très influent. (apparu au cours du deuxième album) Dinah, la mère de Kayleigh. (apparue au cours du deuxième album) Jézabel, la sœur de Dinah et épouse de Hans. (apparue au cours du deuxième album) Otto Liebber, un hibou professeur de physique nucléaire ami de John et réfugié ouest-allemand. Il fait tout de suite penser à Albert Einstein, mais son parcourt et plus proche de celui d'Oppenheimer. Il a travaillé à Los Alamos sur la bombe atomique. (disparu à la fin du troisième album) Alma Mayer, une chatte écrivain. Ayant une forte personalité, un début de romance s'installe entre elle et Blacksad, mais les circonstances y mettront vite fin.(apparue au début du troisième album) Samuel Gotfield, un dalmatien excentrique. (apparu au cours du troisième album) Gallo, un coq sénateur débordant de patriotisme, leader d'une lutte anti-communiste, qui n'est pas sans rappeler Joseph MacCarthy(apparu au cours du troisième album) Dorothy, une chienne cocker épouse de Smirnov. (apparue au cours du troisième album) La plupart des enquêtes s'inscrivent dans le contexte politique et social des États-Unis à la fin des années 1950. Tome 1 : Quelque part entre les ombres Ce premier volume raconte les débuts de John Blacksad. Scénario/ Natalia Wilford, une chatte actrice, est retrouvée morte assassinée. John décide alors de retrouver l'assassin pour le réduire au silence et ainsi venger celle-qui a été non seulement sa première cliente, mais aussi sa première maîtresse.Tome 2 : Arctic-Nation Ce deuxième volume des aventures de John Blacksad met en scène les tensions inter-communautaires. Scénario/ Dans un quartier où s'affrontent les "Artics", membres d'une organisation extrémiste affirmant que « les animaux polaires sont supérieurs à tous les autres » (lors de leurs réunions secrètes ils portent une robe blanche et une cagoule assortie à la manière du Ku Klux Klan, sauf que le symbole entouré d'un cercle qui orne leur robe est un flocon de neige) et les "Black Claws", gang d'animaux noirs, John enquête sur la disparition de la petite Kayleigh. Tome 3 : Âme rouge Ce troisième volume des aventures de John Blacksad est une forte critique de l'arme nucléaire et de l'ultra-nationalisme. Scénario John se plie à des impératifs financiers et sert de garde du corps à un riche particulier. Il ne se doute alors pas que cela va l'entraîner dans une aventure qui changera radicalement sa vie. Tome 4 : A paraître. Tome 5 : A paraître. Tome hors-série : Les dessous de l'enquête Tome hors-série : Blacksad L'histoire des aquarelles Tome hors-série : L'atelier de Juanjo Guardino (en espagnol) Genèse En octobre 1990, Juan Diaz Canales et Juanjo Guarnido, passionnés de dessin et d'animation se rencontrent dans les studios d'animation Lapiz Azul. Juan Diaz Canales montre à Juanjo Guarnido un projet de polar en noir et blanc mettant en scène un chat noir détective dans un monde d'animaux anthropomorphiques. Sous l'insistance de Juanjo Guarnido, Juan Diaz Canales accepte sa collaboration et ils commencent alors à travailler sur ce projet de bande dessinée, Blacksad. Éloignés l'un de l'autre, ils continuent à correspondre et n'oublient pas leur projet. En 1996 Juan Diaz Canales écrit à Juanjo Guarnido dans une de ses lettres : "Blacksad ne dort pas". Le scénario étant parfaitement ficelé, Juanjo Guarnido peut se consacrer au dessin. Leur dossier convainc les éditeurs Casterman, Delcourt et Dargaud et c'est Dargaud qui emporte l'accord. Deux ans et demi plus tard, l'album est prêt à être édité. Il aura fallu sept ans de production pour "Quelque part entre les ombres". Le succès du premier album sorti en France en novembre 2000 est immédiat. Il est rapidement en rupture de stock et les critiques sont unanimement très positives que ce soit dans les médias, auprès du public ou dans le monde de la bande dessinée. Ce succès est tel que les deux auteurs publient un livre sur la création de cet album (making of), intitulé "Les dessous de l'enquête" En mars 2003, le second volume "Arctic-Nation" est publié et emporte lui aussi un franc succès. Le troisième volume, "Âme rouge" est sorti en novembre 2005."

 

Chappy-Chappo.

Mon prochain achat : "Un Chappy est un cyclomoteur à moteur deux temps de 50 ou 72cc. Il a été commercialisé de 1973 à 1996 dans diverses versions. Il y a eu des modèles avec ou sans pédales, avec transmission automatique (2 vitesses avec ou sans manette de présélection), semi-automatique (3 vitesses) ou manuelle (4 vitesses). Il est encore produit dans certains pays, mais il devient rare au fil du temps. Il fut apprécié pour ses gros pneus, son graissage séparé (très rare à l'époque sur des modèles de cette cylindrée), ses clignotants et son gabarit. C'est quand même la classe un Chappy chromé rien à voir avec tous ces scooters de merde...

 

Hercule bordé de nouilles.


 

Les Travaux d'Hercule

La collection Peplum de chez Fbbri est à nouveau dispo en kiosques et c'est une bonne nouvelle. "Hercule a été invité par le roi de Thessalie pour parfaire l'éducation de son fils, Iphitos. Mais le roi Pélias est, en réalité, un usurpateur qui a fait assassiner son frère Eson, le roi légitime. Ce jour-là Chiron, un officier fidèle, disparut mystérieusement en emmenant le jeune prince Jason et la Toison d'Or, emblème de la puissance royale. Iole, la fille de Pélias, ne tarde pas à tomber amoureuse du Fils de Zeus, mais sa sympathie est loin d'être partagée par l'arrogant Iphitos, son frère. Hercule ne peut empêcher Iphitos de se faire tuer par le Lion de Némée. En punition, Pélias envoie le héros tuer le Taureau de Crète. Hercule le retrouve au moment précis où le bison furieux encorne son vieil ami Chiron, qui se cachait-là avec Jason. Hercule apprend de sa bouche la vérité sur les crimes de Pélias. Il décide de restaurer le jeune prince sur son trône en l'aidant, avec les Argonautes, à reconquérir la fameuse Toison d'Or, sans laquelle un roi de Thessalie ne peut régner. La première escale de leur voyage est dans l'île de Lemnos, où vivent les Amazones de la reine Antéa... Le film s'inspire librement du poème d'Apollonios de Rhodes, les Argonautiques, et des Douze Travaux d'Hercule (ici réduits à trois : le Lion de Némée, le Taureau de Crète et la Reine des Amazones). Ennio de Concini, scénariste encensé par les uns (Jean-Marie Sabatier), honni par les autres (Sergio Leone), s'efforce de superposer le méchant Pélias de d'épopée de Jason, et celui du cycle d'Hercule, le roi de Tirynthe Eurysthée, l'ordonnateur des Douze Travaux. Eurysthée deviendra donc, ici, l'homme de main de Pélias ! De même remplace-t-il Iolas - le neveu et l'écuyer d'Hercule qui, dans le mythe, était son inséparable compagnon - par Ulysse, plus connu du public. Quand à Iole et Iphitos, fille et fils d'Eurytos roi d'Œchalie, ils deviennent ici les rejetons de Pélias, etc. En dépit de ces chipotages et d'autres (le re-centrement de l'intrigue est inévitable au cinéma !), I Fatiche di Ercole n'en restera pas moins une réussite, qui permettra aux Etats-Unis, d'ordinaire frileux, une spectaculaire percée du cinéma italien, et, en France - porté à bout de bras par les jeunes critiques macmahoniens qui découvrent Freda et Cottafavi -, une véritable révolution culturelle ! Si toutefois nombre d'amateurs inclineront à préférer, sans doute à cause du glissement de celui-ci du mythologique vers le fantastique, le second volet de la saga concoctée par Pietro Francisci, Hercule et la Reine de Lydie, Les Travaux d'Hercule resteront dans les mémoires comme le premier "muscle opera", projetant ainsi au firmament des stars populaires le body builder américain Steve Reeves figure éminemment noble et sympathique, en attendant l'arrivée à Cinecittà de Mark Forest, Reg Park, Kirk Morris et autres Dan Vadis appelés à la rescousse. Ce sera également le premier péplum franco-italien tourné en Dyaliscope pour la Lux Film (1) (deux ans plus tôt, les mêmes producteurs avaient tourné encore en format standard, Ulysse (2), avec Kirk Douglas). Steve Reeves - l'inoubliable Hercule - est né le 21 janvier 1926, à Glasgow (Montana) (10), et nous a quitté le 1er mai 2000, jour de la fête du travail. «Fini les Travaux, Hercule», comme disait en substance Philippe Hersent dans La vengeance d'Hercule, le troisième volet de la saga qu'en son temps Steve refusa de tourner, en partie parce que P. Francisci n'en assurait pas la réalisation, en partie aussi parce que, comme comédien, il ne voulait pas rester catalogué dans le rôle du fils de Zeus. D'où que son troisième film italien ait été plus «habillé» : Agi Mourad il Diavolo Bianco, de Riccardo Freda. A l'époque de son décès, voici quatre ans, je m'apprêtais à faire mes débuts sur le Net, dans l'équipe de feue Françoise De Paepe et de «Cinérivage», et n'ai pas eu l'occasion de lui consacrer une notice nécrologique. Ce courrier m'offre l'opportunité de réparer cette lacune et d'évoquer celui qui, après un faux départ en 1946 avec Ed Wood, «le meilleur réalisateur de mauvais films», fut en 1947 pressenti par C.B. DeMille pour incarner Samson (mais comme il refusa de perdre dix kilos, Victor Mature lui fut préféré), pour finalement interpréter le fils de Zeus et celui de Spartacus (non, Zeus et Spartacus ne couchaient pas ensemble ! ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit), ensuite le Troyen Enée dont Virgile chanta les exploits, le pirate Morgan et, enfin, Sandokan, le héros d'Emilio Salgari. Ce que le public sait moins c'est que les Britanniques trouvèrent cet Américain suffisamment anglais pour lui proposer le rôle de James Bond (qui échut finalement à Sean Connery) et que Sergio Leone - qui l'avait dirigé dans Les derniers jours de Pompéi, reliftant le profil de l'aimable esthète athénien-bulwerlyttonien Glaucus pour l'adapter à l'attente d'un public fan d'Hercule - lui offrit le rôle principal de Pour une poignée de dollars. Clint Eastwood lui est redevable d'une fière chandelle de l'avoir refusé. Mais Steve estima - avec raison - que des Italiens ne pouvaient sérieusement tourner des westerns ! Ce qui n'empêcha point le «western-spaghetti», comme on le nomme fort vilainement, de crever l'écran au point d'inspirer les Américains eux-mêmes (Sam Peckinpah, e.a.)..."

jeudi, juillet 13, 2006

 

Louise & Véronica.

Une bio sur Madonna parce que c'est rare qu'une femme de plus de quarante cinq ans me fasse encore bander. "Madonna Louise Veronica Ciccone, plus connue sous le seul nom de Madonna, est une chanteuse de musique pop. Sa carrière est marquée par le succès et la controverse. Madonna est née le 16 août 1958 à Bay City (Michigan, États-Unis). Élevée dans une famille italo-américaine catholique de six enfants, Madonna perd sa mère Madonna Louise Fortin (d'origine québécoise : voir famille Fortin) quand elle est encore enfant. Dans un concert à Montréal, Ma­donna révélera que sa mère, décédée, était québécoise. On apprend aussi qu'elle aurait un lien de parenté avec le chef patriote Louis-Joseph Papineau. Contrairement à ce qui se disait dans les années 1980, son père Silvio Tony P. Ciccone (d'origine italienne), n'était pas un simple ouvrier et elle n'a pas été élevée dans un ghetto noir : son père était ingénieur chez Chrysler et elle vivait dans un pavillon coquet de Detroit. Très jeune, elle prend des cours de piano et de ballet. Sa belle-mère l'inscrit dans une école catholique, au sein de laquelle elle participe activement aux activités artistiques. Ses grandes facilités intellectuelles lui permettent des succès scolaires et l'accès à l'université. Mais elle quitte l'université, suscitant la colère de son père qui lui ôte toute ressource financière, quand elle va s'installer à New York à 20 ans en rêvant de devenir danseuse. Arrivée avec à peine 36 $ en poche, elle vit de petits boulots dans une grande précarité : danseuse ou modèle de nu. Ses premiers pas vers la chanson ont lieu lorsqu'elle devient batteuse dans son premier groupe, "Breakfast Club". C'est son nouveau but. En 1979, Patrick Hernandez la remarque et veut lui faire tenter sa chance en France. Contrairement à ce que dit la rumeur (que le chanteur s'est toujours évertué à démentir), elle n'a jamais été choriste sur Born to be Alive. Elle vivra un an entre Paris et Lille, enchaînant les contrats mal payés, mais gagnant en expérience et repart aux Etats-Unis. Elle revient aux USA, déniche un DJ qui défend ses premières compositions auprès d'une maison de disques. Elle signe avec le label Sire, qui permet la sortie de son premier disque Everybody, qui connaît un certain succès dans les discothèques. Vient ensuite Burning up qui fera également sensation dans les clubs. Cependant, le vrai succès viendra avec Holiday, qui devient un hit planétaire, ainsi que son premier album Madonna en 1983. Les deux singles suivants, Borderline et Lucky star, font un tabac aux USA. L'album sera ré-intitulé The First Album en 1985 et se vendra à 9 millions d'exemplaires dans le monde. Avec son second album, Like a Virgin (1984), elle connaît la gloire, soutenue par la polémique sur son association entre le sexe et la religion dans son image, son look et ses concerts. Ceci lui vaudra des records de ventes aux États-Unis, où l'album se vend à 10 millions d'exemplaires et à 9 millions dans le reste du monde. En 1985, elle se marie avec l'acteur Sean Penn. La même année, elle participe au Live Aid. Elle y interprète Holiday, Into the Groove et Love Makes the World Go round. Alors que tout le monde s'attendait à ce qu'elle disparaisse, Madonna refait surface en 1986 avec l'album True Blue, dont presque tous les titres deviendront des tubes internationaux. Madonna subit sa première re-invention. Grâce à cet album, elle devient la plus grande star féminine de son époque. On peut retrouver sur cet album des titres comme : Papa Don't Preach, Live To Tell, Open Your Heart ou encore La Isla Bonita. À cette époque, Madonna est connue dans le monde entier pour son attitude et ses tenues extravagantes, voire provocantes. D'ailleurs, le clip de Like a Prayer (1989) fait un scandale auprès des rassemblements catholiques ; en effet, le clip représente Jésus sous les traits d'un homme noir qu'elle embrasse. L'album Like a Prayer (1989) est un nouveau succès à son palmarès. En 1990, elle joue Breathless Mahoney aux côtés de Warren Beatty dans Dick Tracy. Elle sort l'album I'm Breathless, inspiré du film. Fin 1990, son premier « best of », The Immaculate Collection, paraît et Madonna est alors au sommet de sa carrière ; elle bat tous les records de vente (23 millions d'exemplaires !). La vidéo du titre Justify my love fait scandale et sera interdite de diffusion sur MTV. Elle crée l'événement en 1991 avec la sortie de son sulfureux documentaire Truth or Dare : In Bed with Madonna, qui montre les coulisses de sa tournée Blond Ambition tour. La provocation va crescendo, et en 1992 son album Erotica et son livre S.E.X. font encore scandale. Le livre est un succès immédiat ; quant à l'album, co-produit par Shep Pettibone, il est un échec commercial. Les provocations incessantes de la star lassent de plus en plus ses fans qui la boudent. Erotica se vend beaucoup moins bien que ses albums précédents et la célébrité de Madonna ternit. Cependant, elle crée en 1992 son propre label, Maverick Records. Après Erotica, Madonna persiste dans le pseudo-rap et signe un album très personnel avec, notament, la collaboration de Björk. "Bedtime Stories" révèle encore une nouvelle Madonna, presque "underground". "Something to Remember", sorti peu de temps après, est une compilation de ses plus belles ballades. En 1996, alors qu'elle entame sa 1ere grossesse, Madonna incarne le rôle d'Eva Peron, célèbre épouse du président Argentin et connaitra le succès à travers certains titres de la comédie musicale d'Alan Parker. Le film ne rencontrera pas le succès espéré. "Don't cry for me Argentina" sera même dansé sur une rythmique plus soutenue aux quatre coins du globe. 1er album post-conversion kabbaliste, "Ray of light" est enregistré avec le producteur William Orbit, et est toujours considéré par les medias et bon nombre de fans comme l'un des meilleurs albums de Madonna. La Madonna-mystique de l'année 98 raflera tous les prix et renouera pour de bon avec le succès commercial tout en gagnant le respect des critiques, avec des titres comme "Frozen" ou "Ray of light". American Life montre la position de Madonna face à la politique de George W. Bush. Encore une fois, elle choque avec le clip de la chanson American life (où elle lance une grenade sur Bush) elle se fait plus violente, quitte à contrarier le public. American life ne s'est pas bien vendu malgré les ballades à la guitare et les chansons électroniques qui le composent. Pour l'image qu'elle se donne, c'est très militaire : t-shirt camouflage, casquette de l'armée. Ce look contraste avec la Madonna dansante à laquelle le public américain est habitué. Remixed & Revisited Comme son nom l'indique, c'est un CD de remixes pour la plupart d'American Life et de versions spéciales de chansons déjà éditées auparavant. A noter la présence de Your Honesty, titre inédit issu de la session d'enregistrement de Bedtime Stories Concert du Confessions Tour de Madonna le 22 juin 2006 à Montréal, CanadaConfessions on a Dance Floor est le dixième album studio de Madonna, sorti en France le 14 novembre 2005 et le 15 novembre dans le monde. L'album se caractérise par un son néo-disco, une sorte de revival des années 70-80 assaisonné de sauce pop/électro. Tous ses titres s'enchainent les uns à la suite des autre sans aucune interruption, ce qui donne un effet homogène à cet album. Ensuite, les morceaux se succèdent de façon assez logique et les tempos lents (Forbidden Love, Future lovers) se marient bien avec les rythmes un peu plus rapides (I Love New York, Sorry...)"

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