jeudi, août 31, 2006

 

Alors on buzz ?

En trois semaines d’absence ma boite aux lettres croule sous les colis. En vrac pas tout écouté. Recu pas mal de trucs interessants : "Dilingergirl & babyface nelson" (ex chanteur des Little rabbits & H.Noguerra), le sampler du label Coming soon (J’en parlais avant de partir en congés) qui s’est bien démerdé puisqu’ils distribuaient cette compil pas trop dégueu pendant le festival Rock en seine avec notamment : les trés bons et adorables "The bishop invaders" http://www.myspace.com/thebishopinvaders, "Tcharlz", "Sourya", "Los cavaleras" (garage rock), "Rock&roll", "Time factory", "Madame de C***", "Mote"l… http://www.coming-soon.fr/ www.myspace.com/comingsoonpoprecords A noter le travail de "Lily Allen" en plein buzz, les "Sonics", "I love U.F.O" (formidable), le dernier "DJ Medhi" (un peu moins interessant que "saboteur" mais bien old school (peut-être l’influence Kourtrajme) et la suite des "illegal mixtapes, volume 2" de Rockin squat (qui sort maintenant chez livin astro et que nous aurons fin septembre), "the basement", La disco de "Rhinocérose" (pour l’interview à venir), "the very", "Kaligare" (que nous aurons au mois d'Octobre), le dernier album de "Mark Gardener" (l’ancien chanteur de Ride), "attci lights", avec de superbes packagings : "evell", "crevecoeur", "Billy Mahonie", "Passe montagne" (chez Euphrate records), "Pink riot" (chez Fake product) "Thirtysixside" (chez Overcome), "Monochrome" (chez Paranoid records), les Bordelais de "Year of no light (chez radar swarm) avec aussi "Cortez", "Gantz", "Metronome charisma" et "Nexus sun"), "Dick Voodoo", "Heko", "Orphan boy" (chez Grace records) et de magnifiques compos pour des visuals toujours trés réussis chez les petits gars d’Od records avec "Amplified People" et "Moonwest". Et puis encore et toujours (je ne cesserait jamais de le répéter) de la qualité avec http://membres.lycos.fr/maartenpopband/ http://www.tokyoovertones.net/ http://strangesilence.free.fr/ , "Polar" (le très sympa sosie de Hugh Grant) et surtout "Klaxons" (mon coup de cœur du moment) et puis le colis Japonais c’était Satire records un label d’Osaka qui m’envoyait ses artistes, quelques trucs garage assez réussi avec notamment "Dipleg", "Tyala" et "Utarid" de Tokyo et "Borock" d’Osaka.

 

Miam-Miam on Hertz.

Que du bon ce soir avec "la métamorphose des cloportes", "Prisonbreak" et surtout l'excellent "la grande menace"... La nouvelle fournée Neo publishing viens de sortir avec "the Asphix", "Le continent des hommes poissons", et "Alligator" en attendant la nouvelle vague giallo avec un "Bloody bird" tant attendu... Que du bon je vous dis...
Tiens je viens de recevoir un colis en provenance du Japon...

 

Bevilacqua.

J’aime bien ce mec, l’air sévère, le cheveu en arrière et la stache toujours impec, Paul Smith noir cintré qui cache un aigle old school façon Ed Hardy sur le haut du bras. Je crois qu’à cinquante balais j’aimerais bien lui ressembler. "Christophe, de son vrai nom Daniel Bevilacqua, est un chanteur français né le 13 octobre 1945 à Juvisy-sur-Orge, en banlieue parisienne. Il est le fils d'un entrepreneur en maçonnerie d'origine italienne. Très jeune, il est fasciné par l'"American way of life", tel qu'il est dépeint dans les films qu'il va souvent voir au cinéma. Vers ses 8 ans, Edith Piaf et Gilbert Bécaud sont ses premières idoles, bientôt supplantés par le blues, véritable révélation pour l'adolescent: il découvre Robert Johnson et surtout John Lee Hooker. A la fin des années 1950, comme bien des gens de sa génération (celle du baby-boom de l'après-guerre), il est alors marqué par Elvis Presley et James Dean, tout en développant une passion sincère pour le rock des pionniers de la maison Sun et le blues (il reconnaîtra avoir également été influencé par Georges Brassens). Ayant trouvé sa vocation (de son propre aveu, il ne sera qu'un médiocre écolier), il fonde un groupe amateur appellé Danny Baby et les Hooligans, où il chante le plus souvent en yaourt (du faux anglais) tout en s'accompagnant à la guitare. Après son service militaire, il entame une carrière de chanteur en solo. En 1963, il enregistre son premier 45 tours sur le label de la célèbre salle parisienne, Golf Drouot. "Reviens Sophie", inspirée par la musique noire américaine passe totalement inaperçu. En 1965, il devient une vedette avec la ballade "Aline", chronologiquement un des premiers slows de l'été en France avec le "J'entends siffler le train" de Richard Anthony. Le succès colossal de ce titre (il s'en vendra 1 million d'exemplaires) dont il a écrit paroles et musiques lui vaudra quelque temps plus tard un procès pour plagiat du chanteur Jacky Moulière, qu'il perdra mais gagnera en appel à la fin des années 1970. D'autres succès suivront à un rythme plus ou moins régulier: "Les marionnettes", "J'ai entendu la mer" ou "Excusez-moi, Monsieur le professeur".Grisé par sa réussite, il vit alors à 100 à l'heure, au propre et au figuré, ses démêlés avec la maréchaussée parisienne pour excès de vitesse au volant de ses Ferrari Testarossa et Lamborghini faisant partie intégrante de sa légende. Séducteur impénitent, il a une liaison avec la chanteuse Michèle Torr, qui aura de lui un fils appellé Romain né le 18 juin 1967 - quatre ans plus tard, il épousera Véronique, avec laquelle il aura une fille appellée Lucie. En 1967, il signe la bande originale du film "La route de Salina", de Georges Lautner, sa seule incursion dans le domaine cinématographique jusqu'à présent. Au début des années 1970, sa popularité fléchit pendant une courte période, durant laquelle il se laisse pousser une moustache qui, avec sa longue chevelure blonde, peaufinera son image de latin lover et représente accessoirement un hommage à l'industriel italien Enzo Ferrari. Le déclic se produit à nouveau pour Christophe lorsque son producteur Francis Dreyfus lui adjoint les services du jeune parolier Jean Michel Jarre, avec lequel il écrit l'album "Les paradis perdus", très influencé par le rock anglo-saxon de l'époque (Pink Floyd, Lou Reed). En 1973, il voulait mourir, comme le démontre cet extrait de l'album "Les Paradis Perdus": "À chaque pas la nuit tombe Sur mes cheveux collés Dans ces phares qui éclairent Ma guitare mouillée Même la mort Est trempée Je veux partir avant que vienne l'heure Je quitterai ce monde qui se meurt Je veux mourir avant longtemps Loin de ce bruit loin de ces gens Je n'ai pas eu le temps de vivre" Le succès est à nouveau au rendez-vous, la réussite de leur association étant concrétisée en 1975 par l'album et le 45-tours "Les mots bleus", un des sommets de la carrière de Christophe, qui lui permettra de renouveler son public. Il se produit alors à l'Olympia à guichets fermés. Christophe a délaissé son look de jeune homme "comme il faut" des années 60, pour revêtir la panoplie du dandy légèrement décadent chantant d'un air détaché "le Dernier des Bevilacqua" ou le tube "Señorita". Dans un moment de vide intérieur, de son propre aveu, il dérape alors et tombe dans la drogue. En 1978, il publie un de ses albums les plus audacieux, "Le beau bizarre"', qui n'aura pas le succès de ses prédécesseurs mais lui vaudra les louanges de la critique. Les textes sont alors signés Bob Decout. Il collaborera ensuite avec Boris Bergman pour "Samourai" et avec son beau-frère Alan Z Kan pour "Pas vu, pas pris". Entre-temps, à la demande de sa femme Véronique, Christophe ressort en 1980 le 45 tours "Aline" et aligne 3 millions et demi de ventes, à sa grande surprise. En 1983, son troisième plus gros succès en simple sera à nouveau une ballade, "Succès Fous", dont il vend quelques 600 000 copies et qui achèvera de le cataloguer (à tort) comme chanteur pour midinettes. Par la suite, son rythme de travail ne cessera de se ralentir: il publie un album d'adaptations de standards anglo-saxons des années 1940-1950 ("Clichés d'amour"), des 45-tours ("Ne raccroche pas", qui se veut un clin d'oeil a l'adresse de la jeune Stéphanie de Monaco) mais ne fait plus de scène. Il se consacre alors essentiellement à ses collections de juke-boxes, de disques rares et de grands films - sa cinéphilie était bien connue du directeur de la Cinémathèque Française, Henri Langlois, à qui il prêta une copie originale de "La Strada" de Federico Fellini. Mélomane averti, il se tient toujours au courant des dernières nouveautés, afin notamment d'actualiser sa propre musique. Perfectionniste jusqu'à la maniaquerie, il peut passer un an à travailler sur le son d'une simple partie de batterie! Après un 45 tours passé à peu près inaperçu "Chiqué chiqué" en 1988, Christophe change de maison de disques en 1995. De Motors, il passe chez Epic, une division de Sony. En 1996, il publie un album ambitieux mais qui ne fera guère parler de lui, "Bevilacqua", où on l'entend en duo avec son idole : Alan Vega du groupe américain Suicide. Véritable disque d'ambiance, "Bevilacqua" surprend par sa modernité: Christophe y est lui-même et ne ressemble plus au dandy crooner des années 1970. Très intéressé par la techno et les synthétiseurs, attiré par les nombreuses possibilités qu'offrent les ordinateurs, Christophe a pendant de longs mois bricolé et travaillé voix, sons et musique au studio situé dans sa résidence. Ses chansons ne sont pas écrites sur le modèle couplet-refrain-couplet, elles témoignent plutôt d'un esprit torturé, labyrinthique. Cinq ans plus tard, "Comme si la terre penchait" connaîtra un meilleur accueil, même si on est encore loin des scores de vente passés. Il annonce alors son retour sur scène (où il ne s'était pas produit depuis 26 ans) et donne une série de magnifiques concerts à l'Olympia, s'étant entouré d'un excellent groupe pour recréer ses titres les plus célèbres. Le disque "Christophe Live à l'Olympia" publié l'année suivante et le DVD témoignent parfaitement de cette magie retrouvée. En 2004, il chante en duo avec Bashung sur la scène de l'Elysée Montmartre "Les mots bleus" et "Amsterdam". En mars 2005, il apparaît sur la scène de l'Opéra comique pour offrir à Brigitte Fontaine une interprétation inoubliable de la chanson "Hollywood" (paroles de B. Fontaine, musique de Areski Belkacem). En 2006 Sebastien Tellier reprend "la dolce vita" et chante en duo avec lui sur l’émission Campus.

mardi, août 29, 2006

 

Bancal city étage 29 (rayon Omertà et Figatelle)

Siamo arrivati ! Basta les vacances (ça va pas moi je parle Italien maintenant ?), je suis triste et content à la fois, j’aime bien me balader mais j’aime bien cette ambiance qui sent le cartable neuf et la gomme parfumée. Vacances en deux temps : une période Béarnaise avec ma famille à jouer à la DS avec Solenne (je suis super calé en Nintendogs et autres animal crossing). Puis départ pour la Corse. Au passage : Quelle connerie cette Finul, quand deux crétins veulent se foutre sur la gueule ils attendent que le prof ait le dos tourné pour que ça reparte à la gifle…Ici c’est pareil ils peuvent pas se blairer, une bonne guerre vaut parfois peut-être mieux qu’une mauvaise paix…Enfin… Ayé !! Je suis rentré après ce tour de corse. Débarqué à Bastia ensuite fait le tour du cap corse pour arriver à Calvi puis toute la côte Ouest en descendant jusqu’à Bonifacio. Et ben, c’est très joli même magnifique dirais-je…Ils sont curieux les corses quand même, il y a toujours dix couillons cagoulés planqués dans un buisson et prêts à se faire péter la tronche pour l’independenza mais ils ne vivent essentiellement que du tourisme et arrivent pas à faire pousser trois malheureuses tomates…Quel paradoxe... Le 2A roule aussi vite que le 2B : c'est-à-dire à fond dans les virages, il faut savoir que là où nous roulions à 20km/h because route super étroite et ravin super profond et ben eux ils te doublent…Et puis ces fameux ravins, ils sont peuplés de voitures comme la tienne pas des super vielles toutes rouillées non, non, des bien récentes de toutes les couleurs… 200 € de bateau pour apprendre qu’on aurait pu les avoir gratos puisque Corsica ferries est partenaire de l’asso, j’aurais économisé de la nautamine enfin bon passons…Non par contre ils sont doués pour tout ce qui est sauciflards et fromages, la vache j’en ai jamais mangé d’aussi bons…En revanche mieux vaux ne pas essayer de les ramener à la maison, ça digère pas trop bien les voyages et vous êtes obligés à rouler les fenêtres ouvertes pendant 750 bornes parce que qu’est ce qu’ils coincent les salauds (je capte mieux l’Album d’Astérix…) Bon ils ont une fâcheuse tendance à tirer des coups de fusils sur les panneaux de signalisations pour ce qui est du le nord par contre à partir de Sartène (très chère au préfet Erignac) c’est carrément des bastos…A l'évidence ils ne nous aiment pas, vous faites pas trois mètres sans croiser un tag F.L.N.C, I.F.F (i franchesi fora-dehors les français-) mais vous croisez aussi beaucoup de I.A.F (je vous laisse deviner ce que ça veux dire) et I.D.F (basta la droga), après j’avais un peu l’impression de me balader dans une France des années 1980 avec des petites stations services un peu partout des petits troquets où les vieux discutent le soir et les places ombragées, le soir les gens viennent danser jusqu’à pas d’heure dans des bals de villages, on trinque en buvant une Pietra ou une Colomba, les gamins boivent du Corsica Cola (la boisson des fortes têtes dit la publicité montrant Pascal Olmeta avec le bandeau sur le front) ou dégustent des figatelles, hyper bon mais faudrait jamais savoir ce qu’il y a dedans (du foie, des tripes et du cœur) et pour faire passer tout ça partager un litre d’Orezza (Prononcer Oretz) Ah oui il disent jamais les dernières syllabes alors chez vous vous pouvez jouer à "Je parle Corse en 10 leçons" Prenez n’importe quel nom virez la fin du mot avec un accent italien un peu mafieux et le tour est joué…Moi j’ai pas arrêté pendant 10 jours et j’ai beaucoup ri mais je suis un grand enfant. L’autre avantage de la Corse c’est que t’es pas obligé de te taper deux heures de route et 1h de marche pour arriver à une plage (voir le Var). En Corse, des plages y en a partout et suffisamment espacées pour ne pas être les uns sur les autres. Ahhh la plage parlons en… Je sais pas si vous avez remarqués un truc sur la plage, on reproduit ce pourquoi on est programmé : On construit, on détruit, on ratisse on balaye, chacun fait ce qui est inscrit dans ses gènes, mais continue inconsciemment à travailler, reproduire des gestes mécaniques de souffrances volontaires... pour se rassurer sans doute…C’est marrant…Dès que l’on s’approche des côtes corses on a un peu l’impression d’arriver sur Skull Island, il y a quelque chose d’inquiétant à voir se dessiner ses sombres montagnes. Cette impression se confirme assez vite lorsque vous pénétrez dans le centre de l’île, on m’avait dit que les corses avaient réussi à préserver le paysage de la pollution visuelle mais alors à ce point…Manquait plus qu’un grand hippie blond en sloy débarque sur un Zebu pour se croire en terre sauvage… Bon par contre au niveau animaux sauvages rien de bien inquiétant si ce n’est des cochons sauvages et des mouflons (ne me demandez pas ce que c’est qu’un mouflon, je n’en sais rien , j’en ait pas vu la queue d’un, la seule chose que je sais c’est que ce n’est pas un mouton qu’à des moufles, ça non plus ça fait pas rire les corses…) Non sans déconner, "I muvrini" ça veux dire "les petits mouflons" en hommage à cette espèce très répandue sur l’île. Dans le dernier numéro de leur magazine (l’équivalent de Pays Basque magazine ou Loutre hebdo) ben eux ça s’appelle Corsica (tiens original) le dossier principal c’était sur les disparus de Corse, les mecs qui se sont levés la nuit pour pisser et qu’on a jamais revu, les filles parties chercher des clopes depuis dix ans etc.…Ben y a rien d’étonnant à ça avec les grappes de zozos rasés (oui le nationaliste aime bien la boule à Z mais rien à voir avec la mienne, je le précise au passage) qui se planquent un peu partout, des ravins glissants comme des peaux de bananes où tu flippes de poser un seul pied par terre et le maquis dans lequel un cochon sauvage n’y retrouverait pas ses petits et où dès que t’as fait trois mètres tu sais plus par ou t’es parti. Non c’est vrai le Corse est pas souriant, je dirais même que c’est un vrai con mais il me fait pisser de rire…Boire une Torres (une autre bière locale) en grignotant des beignets de Brucciu (prononcer Broutch) et en écoutant les gens du coin c’est quand même quelque chose de fascinant – ne me demandez pas ce que c’est que le "Brucciu", je crois que c’est du fromage pas trop frais qui supporte pas le bateau- Quand vous demandez à un local "Excusez moi, Qu’est ce que c’est du "brouchiou" ? Le Corse te répond "ben c’est de la Brucce" et tourne les talons (et si en plus il pouvait rajouter "connard" ça le soulagerait d’un poids). Petit conseil si vous êtes grave love ou si vous voulez déclarer votre flamme à votre chère et tendre emmenez la jusqu'à San Martino di Lotta dans le Cap corse et là, le soir, quand la nuit arrive on mange au flan des montagnes qui ne sont dessinées que par les lumières des petits villages nichées de ci de là comme si tout ça se mélangeait aux étoiles… Là, sur cette placette où les enfants jouent et où il n’y a aucune voiture, on aimerait se sentir propriétaires mais nous ne seront jamais que locataires et on te le fait bien sentir... Un autre petit conseil dans le même "trip love", vous pouvez aller sur la plage qui jouxte Porto (je peux rechercher le nom si ça intéresse qqun). Sur cette plage il existe deux paillotes (préférez celle de droite lorsque l’on est face à la mer, tenue par une baba du continent super sympa), il n'y a pas un chat, mais quand je dis "pas un chat" ça veux dire que si vous y allez à la tombée de la nuit vous pouvez manger face à la mer mais pas face à la mer façon "ArcachonBisca": la vue bouchée par 3000 crétins qui stagnent et une ribambelle de bateaux à la con, non... là il n’y a que la mer, vous et quelques polyphonies en fond sonore (bon ça c’est cliché mais y a pire…). Ronchon, toujours sur la défensive, façon "je me suis levé du pied gauche dans une journée sans fin", un peu genre le chat qu’a les poils du haut du dos hérissée en permanence lorsqu’il s’agit de droit et de contestation mais attention son droit et sa contestation. En fait je crois que c’est inscrit dans leurs racines, ils ont une culture de révolte. A la base le français moyen il l’a cet esprit contestataire alors que au contraire l’anglais et l’allemand seraient plutôt soumis et spectateurs. Cet esprit 1789 et ben les corses l’ont conservés intact comme figé dans du formol alors que par chez nous il y a belle lurette qu’il s’est évaporé. La voisine du 1er enguirlande des petits cons de touristes en train de jeter des papiers par terre là où chez nous il y a longtemps qu’on a lâché l’affaire…Le Corse continue à faire chier le monde alors que de continental à rangé les armes et s’est fait bouffer par le tourisme, résultat les villages meurent des résidences secondaires fermées 10 mois par ans. Le Corse lui est debout et nous fait un gros doigt. Les Corses se sont libérés de tout : du joug de l’oppression Génoise et furent les premiers à se libérer par leurs propres moyens pendant la seconde guerre…Il y a un truc dans l’air, quelque chose qui naît au cœur des montagnes, il y a quelque chose que ni toi ni moi on comprendra jamais. C’est peut-être ça la solidarité, la fierté l’avoir les pieds sur terre, droit face au gros caillou qu’on appelle continent, la famille et le clan. Autant de notions oubliées dans nos contrées métropolitaines… Alors oui c’est parfois mafieux (l’influence italienne) alors oui parfois c’est con alors oui ça bouscule nos égos surdimensionnés de bobo de merde mais putain qu’est ce que c’est fun. Un jour un mec qui s’appelle Pascal Paoli leur a donné l’indépendance, ratifié une constitution et frappé une monnaie puis c’est parti en couilles à coup de forces de l’ordre et de répression…C’est ce type qui à fait relever sur le front le bandeau qu’il avait sur les yeux, car "la corse doit voir loin devant" La bas on aime pas trop le français alors le français représentant de l’état ou de la loi….Chaque ferry de la S.N.C.M porte un nom alors quand le G.I.G.N pose le pied sur le Pascal Paoli ça devient épidermique et ça part très vite, on hisse très haut l’étendard à tête de Maure, résistance et maquis, la vendetta peut commencer...

Par contre en rentrant dans le Sud fatal j’avais la sensation d’entrer dans le Mordor tant le temps était pourri. J’ai raté le coffret 3DVD Superman the animated serie vendue 15€ chez le buraliste, j’ai raté LOST, j’ai toujours pas vu Miami vice mais par contre j’ai vu Pirates des Caraibes 2 et je capte toujours pas pourquoi tout le monde s’acharne à descendre ce film qui est loin d’être la bouse annoncée par les inrocks (tiens faudra que je réecoute cette chanson de Renaud qui à l’air d’avoir des textes assez sympas…) Non serieux, j’aime autant le second que le premier. Jack Sparrow en fait peut-être plus des caisses mais sur une trilogie ça colle là ou ça saoulerait sur une série…Et puis c’est les mêmes ingrédients que STAR WARS et dans ce second volet Sparrow c’est Han Solo.

mardi, août 08, 2006

 

Au 01/09 ou à jamais.


 

Brando ego trip 6.0


 

Mangane ego trip 5.0


 

Ganache ego trip 4.0


lundi, août 07, 2006

 

Bancal city étage 28 (rayon recharger les batteries)

Deux gars chargés de l’entretien des espaces verts (et oui il en reste encore) se croisent devinez ce qu’ils se disent (et je jure que c’est pas une blague : "Comment ça va ?" "Ca s’arrose…" Une femme me demande "Monsieur ? quelle heure est il ?" dans la rue je cherche mon portable au fond de ma poche et lui répond : 10h00 Madame "Merci" je passe mon chemin deux secondes après elle demande au gars derrière moi "Monsieur ? quelle heure est il ?" On nage en plein Lynch ou quoi ? Week end étrange c’était la semaine Normande où nous sommes chargés de faire découvrir notre belle contrée et les bois du ponant Vous allez me dire : "Y a rien a voir dans ce foutu bled !" "Que nenni" vous répondrais-je. Il y a vraiment des trucs sympas à faire à deux les week end d’été : Première étape, Condom (sympa pour le musée de la capote (pas trouvé) et les scènes de meurtres de "trois femmes un soir d’été" le giallo franchouille pas trop dégueu de l’an passé. A noter une formidable pizzeria où l’on sert un assortiment de charcuterie coppa-mortadelle-sauciflard à se taper le cul par terre… puis Lareseingle, Fources, Montreal et Poudenas petits bleds mignons comme tout, pour de belles ballades ombragées. Le lendemain direction Clairac, alors là vous allez me dire "Non, non ! tu vas pas nous la faire, je connais Clairac et y a que dalle !" Re-que nenni ! Allez à l’auberge de Clairac et vous y découvrirez des menus vraiment super zarbs et des expérimentations pour le moins farfelues : A noter des mousses tomate-piment au verre, des crèmes brûlées bacon, des mousses de courgettes avec de la chantilly aillée, des poissons au jus d’Achillée, des Sodas mélisse à la paille avec des frites sans pomme de terre et des assortiments de sorbets : Fenouil, Géranium, Hysope et framboise sur du caramel d’Armagnac. Enfin, des trucs super chelous qui font de drôles d’impressions dans la bouche…Bon, mais avec toutes ces conneries j’ai raté le festival de BD à Eauze avec 33 auteurs dont Cauvin, Mandryka (le concombre masquée quand même) et surtout JY Mitton…Grrrrr et merde…En attendant: ce soir, c’est les congés d’été, avec trois longues semaines à la cool. Demain direction Béarn, retrouver ma famille pour deux-trois jours avec au programme farniente au bord de la piscine et taper la game cube avec Solenne…Puis retour Jeudi soir pour un Labyrinthe de maÏs en nocturne (au flambeau) à Granges sur Lot avec le diptyque fabuleux Alec-Oli (Quoi ? Alec au lit ???) puis vendredi séance de rattrapage DVD sur Galactica season One et Miami vice Season two ainsi que sur toute une tripotée d'essentials (Tomb of Dracula, Werewolf by night et Monster of Frankenstein) et enfin relecture de la série Spiderwoman série bidon mais dont les 10 derniers épisodes sont formidables (scénario-dessins-persos) jusqu’au triste dénouement : sa mort (ses préparatifs et son enterrement). Je cale un phoner avec Polar et M83 pour la rentrée et je débranche mon PC (bye bye people on da moon !). La semaine prochaine départ pour la Corse jusqu’au 29 Août. Puis la rentrée sera déjà là avec un bref séjour à Paris courant Septembre (je tente de négocier le père Lachaise et le 5bis rue de Verneuil) il faudra déjà réfléchir à deux destinations pour Mars et Mai 2007 Mais chhhuut ceci est une autre histoire…

vendredi, août 04, 2006

 

Ha hup ?

Je suis content the Electrokution sera dispo pour la serie de concerts de la rentrée.Vraiment bien ces albums : The Bishop Invaders (mix entre weezer & Supergrass), Industry of cool et Klaxons.

 

Na-isse-tou-mite-iou.

Il a le cheveu blanc. Ca l’emmerde un peu quand il se regarde dans la glace parce que les petits jeunots de la rédac' poussent au cul pour envoyer papi en préretraite mais il se rassure aussi sec en se disant que ça fait "gars-qu’a-vécu", un vrai profil de baroudeur qu’aurait jamais quitté Boissy-le-Châtel et puis parait que ça plait aux femmes... Il aime bien ça : plaire aux femmes, d’ailleurs c’est la raison pour laquelle chaque semaine, il se fait faire ce brush ridicule qui lui coûte la peau des rustines. Et puis à quoi bon ? Il chasse ses idées noires. De toute façon, dans cinq minutes, il est à l’antenne et c’est ça le plus important. Il n’y a que pour ça qu’il reste. Il fronce un peu le sourcil, se redresse la lunette. C’est parti. Il aime avoir l’air sévère. Parle d’un ton grave sur des situations désespérées à l’autre coin du monde. Il est de tous les combats, de toutes les pandémies. Les pieds dans l’eau à chaque inondation, au cœur du cyclone chaque midi dans son costard qui le boudine. Le doigt dans l'info et le nez dans l'actu. Il est comme ça Christian Malar.

 

L'époque des noms à la con.


This page is powered by Blogger. Isn't yours?