mercredi, mai 31, 2006

 

Cette année.








 

Les violons de l'automne.



 

Bancal city étage 22 (rayon Tartines blocks).

Retour de quelques jours passés en Normandie avec des vaches blanches et noirs sur lesquelles tombe la pluie et de la pluie, encore de la pluie, toujours de la pluie, du vent et des contacts pris sur la scène pop rock indé rouennaise avec notamment les sympathiques Tokyo Overtones (merci Juliette), Anâ, Maarten (émission de radio à mourir de rire en écoute sur le site), Côme et Dirge…La Normandie est très influencée par la musique anglo-saxonne post rock façon Mogwai et très peu par les musiques festives de mes fesses….Sur un site dédié à la scène normande et au label mélodie Massacre, j’ai trouvé un disque d’un groupe Marmandais appelé Electrochoc qui sévissait en 1978, et le pire c’est que c’est même pas ridicule…. Merci aux habitants de tous ces bleds à la con que l’on traverse pour arriver à Lillebonne (j’ai tout noté). Merci donc aux mairies de Doeuil-sur-le-mignon, La boissière-en-Gatine, St Aubin-le-Cloud, St Gineroux, Les trois Moutiers, La-Coudray-macquard, Coulon (et ses bronzes), Les deux sèvres (et ses fromages), Cizay-la-madame, St Lambert des levées, Longué-les-Cossonnières, Pruillé-le-chétif, Mortagne-au-perche, Beuzeville, Bourg-Achard, Bourgtheroulde, Risle-et-Charentonne, Boisy Lambertville, St Samson-de-la-Rocques, Quilleboeuf, St Opportune-la-mare, St Romain-de-Colbosc, Gonfreville l’orcher, Notre Dame-de-Gravenchon, Gruchet-le-Valasse, Caudebec-en-Caux, Canteleu, St Martin-de-Locherville, Maulevrier-Ste-Gertrude, Toufreville-la-cable, Appeville-dit-Hanneton, Le bec Hellouin, Le Plessis-bourré, St Paul-Vivy. A vous tous : Merci vous m’avez bien fait marrer et partez dans le Sud ! Le festival de Cannes est terminé, tous ces riches qui regardent des pauvres jouer finalement c’est l’inverse du foot… « Le cynisme c’est connaître le prix de tout et la valeur de rien »J’ai oublié les formules secrètes des serments d’un soir et les promesses d’éternité prononcées à voix basse au bord d’un lac, sous un ciel étoilé un beau soir de juillet. Alméria….

 

Omaha un soir d'été.

Un des deux cimetières américain.




Utah beach
Omaha beach
Le Pegasus bridge du jour le plus long.

mercredi, mai 24, 2006

 

L'humeur de ma nuit. Irma, la tigresse du goulag.


 

L'humeur de la semaine. C'est qui Raoul ?


 

Rushes de la black session.


 

Glop.

La prochaine vague de Gialli de chez Neo est pour Octobre et comprendra : "Bloody bird" de Michele Soavi, "Le Tueur à l'orchidée" d'Umberto Lenzi et "Mais qu'avez-vous fait de Solange ?" de Massimo Dallamano. En voila une bonne nouvelle, enfin moi j'ai envie de faire de petits bonds...

 

Female Convict Scorpion Jailhouse 41

"Nami - dite Scorpion (Sasori en japonais) – est une détenue inflexible et violente, figure rebelle exemplaire pour ses codétenues et que le directeur du pénitencier voudrait humilier et briser par tous les moyens. Scorpion et six prisonnières parviennent à s'échapper. Elles prennent en otage un car de touristes, alors que les matons et policiers qui les traquent sont loin de vouloir les capturer dans les règles. Mais rien n'arrêtera Scorpion et sa soif de vengeance… Le film de prison de femmes (dit en anglais WIP, acronyme de Women in prison) est un sous-genre apparu dans les années 70, qui dans le meilleur des cas, procure des plaisirs d'humour ne durant qu'un instant (ses femmes en prison, ses scènes de douche, ses bagarres de prisonnières, ses maton(ne)s sadiques…). Ayons ainsi une pensée émue pour des œuvres aussi risibles et hilarantes que Les Anges du Mal ou Pénitencier de femmes. Mais Elle s'appelait Scorpion – même en comportant une part de titillation du genre – est un film en marge de la marge, perle nippone visuelle, ultra-violente et splendide, barrée et baroque et dont la portée anarcho-féministe le fait sortir des portes du pénitencier. Le cinéma d'exploitation n'étant pas une ligne droite, mais une forêt de genres dans les sous-genres, on note que Elle s'appelait Scorpion rejoint un genre japonais spécifique, le Roman Porno (Pink Eiga), soit des films érotiques peu coûteux mais visuellement soignés et surtout très rentables pour un grand studio comme la Nikkatsu, qui en produisit à la chaîne à partir de 1971, dans un contexte difficile pour l'industrie cinématographique japonaise, concurrencée par la télévision. Star montante de la Nikkatsu grâce à ses rôles de jeune délinquante dans des films de sauvageons rock'n'roll (la série des Alleycat Rock), Meiko Kaji rejoint le studio concurrent Toei qui s'engouffre dans la brèche en décidant d'adapter un manga érotique et violent de Tooru Shinohara, Joshuu Sasori. L'actrice est imposée au réalisateur Shunya Ito (jusqu'ici assistant réalisateur sur des films de genre pour la Toei), qui avec cette première adaptation, signait son premier film, Female Convict Scorpion 701. Cette première œuvre raconte comment Nami/Sasori/Scorpion est emprisonnée après s'être vengée de la trahison de son amant policier. Le film joue la carte exploitation mais est déjà marqué par l'expérimentation visuelle et un sous-texte contestataire, à l'image du sang d'une femme tout juste déflorée, figurant le soleil rouge du drapeau nippon sur un drap immaculé (Ito avouera y avoir été bridé par les producteurs). Elle s'appelait Scorpion (Female Convict Scorpion Jailhouse 41 – co-écrit par Hiro Matsuda, scénariste régulier de Kinji Fukasaku) est la suite de ce premier succès d'une série qui comportera 9 séquelles jusqu'en 1998 (après une interruption entre 1977 et 1991), mais apparemment envisagé d'abord comme un triptyque à en juger la cohérence des trois premiers films, tous réalisés par Shunya Ito avec Meiko Kaji dans le rôle titre. Elle s'appelait Scorpion radicalise les partis pris ébauchés par le premier volet. La partie exploitation/prison de femmes est réduite puisque Sasori/Scorpion s'évade très vite, transformant le film en road movie tragique. Meiko Kaji, justement très peu à l'aise avec l'aspect érotique du genre, échappera aux intermèdes saphiques. Dans le premier volet, son personnage était déjà peu bavard, l'actrice n'aimant guère le langage ordurier original de l'héroïne de papier. Dans Elle s'appelait Scorpion, ses dialogues sont plus que minimaux, se réduisant à deux répliques. Mais la belle actrice, d'un charisme sublime, n'a nul besoin de longs discours pour imposer son personnage sauvage rongé par la vengeance et dont les regards enflammés suffisent à faire taire toute contestation (Meiko Kaji traumatisera suffisamment Quentin Tarantino, qui lui rend des hommages plus qu'appuyés dans les 2 volumes de son Kill Bill). L'actrice s'imposera aussi en 1973 dans un autre rôle mémorable de vengeresse radicale - pendant féminin au samouraï Ogami Itto de la série Baby Cart – dans Lady Snowblood. Un corps jeté dans une cascade qui dès lors, se teinte d'un impossible rouge ; le drame d'une mère évoqué comme un roman-photo ; un plan "déchiré" par l'héroïne, renvoyant à la bande dessinée… le film cumule les tours de force maniéristes, sans pour autant exclure l'urgence dans l'action (notamment dans les scènes tournées caméra à l'épaule dans le bus). On pense à Mario Bava pour la photographie flamboyante, un sens opératique et diabolique des couleurs et de l'éclairage. Les cadres travaillés, les ralentis, le sens du sordide ou l'échappée des prisonnières dans un décor désertique (de fin du monde, celui d'une ville apparemment enfouie sous une éruption volcanique) renvoient au western-spaghetti. Pourtant, le film conserve une identité toute nippone : si le premier volet comportait une scène où une prisonnière se transformait littéralement en actrice de théâtre kabuki (l'une des formes de théâtre classique japonais), Scorpion va encore plus loin en comportant un segment sous haute influence théâtrale, digression qui peut poser un problème de rythme au film pour les plus cartésiens, mais qui fait état de la distanciation du réalisateur. Les prisonnières sont autour du feu, l'obscurité se fait alors fond noir pour une scène, alors qu'un personnage bientôt mort conte et chante les crimes commis par chacune des évadées. On note que l'influence théâtrale est assez générique, les actrices n'étant pas maquillées ou masquées tandis que l'expression tourmentée d'une morte renvoie à celle d'un masque de théâtre Noh. On comprend d'autant mieux le jeu grimaçant – un peu crispant selon la sensibilité - d'une des actrices (la plus hostile à Scorpion) qu'il est en fait théâtral. Grec ou nippon, le théâtre à ses débuts a toujours suspendu le cours du récit pour mieux le commenter et légitimer l'action. Ici, l'effet est le même qu'un coryphée s'invitant dans une scène de douche avec Sybil Danning et Linda Blair pour leur passer un savon. Et c'est ainsi qu'un film de prison de femmes semble revenir aux sources du cinéma japonais, composé à ses débuts de représentations théâtrales filmées. Le fantastique et les légendes nourrissant le kabuki, on ne s'étonnera pas que le film bifurque parfois vers l'histoire de fantômes, lourde de sens : dans un décor automnal totalement artificiel, une vieille femme, porteuse d'un noir secret, meurt auprès de Scorpion en lui léguant un couteau. Scorpion devient alors dépositaire de tout un legs de violence et de haine féminine, alors que le corps de la vieille disparaît et que l'hiver (ses couleurs, le vent, la mort) fait littéralement irruption dans le cadre. Ces digressions fantastiques nippones jettent aussi un pont vers des rêveries bunuéliennes (influence revendiquée par le réalisateur) lorsque les ténèbres d'un tunnel permettent à l'héroïne mutique de "voir" ses compagnes comme elles sont. Le surréalisme du film ne le détache pas d'une certaine réalité. Le film dépasse la simple opposition prisonnières/matons (il évacue d'ailleurs les matonnes aperçues dans le premier volet) pour dépeindre un monde absurdement hostile, où la violence du dehors n'a rien à envier à celle de la prison. Le film met en scène des hommes systématiquement odieux et lâches. Les premiers mâles – des touristes en voyage organisé - que rencontrent les évadées ne pensent qu'à violer ces dernières, et évoquent au cours d'une conversation, le "bon vieux temps" pendant la Guerre quand ils s'en prenaient à des Chinoises. C'est une guerre à l'œuvre contre les hommes que le film évoque, la prison (de femmes) étant associée ici à une société de répression masculine, n'hésitant pas à s'en prendre à des enfants et personnes âgées. Et en face, malgré leur violence, il n'y a que des évadées cherchant à redevenir femmes, cherchant un semblant de normalité : on se bat pour un miroir ; une mère veut retrouver son enfant; une femme veut un homme ; une scène onirique dépeint les évadées comme les victimes de l'ostracisme d'un village de pêcheurs, qui ont les traits de leurs otages… la fin est ainsi sans équivoque, la victoire de Scorpion étant celle de toutes les femmes. Dans ses trois films pour la série, Shunya Ito fera de Scorpion une figure quasi-christique (le motif de la croix est ici très clair) souffrant injustement, souffrant pour toutes les femmes. Si l'influence théâtrale confère une dimension tragique aux crimes de ces femmes (pour la plupart, victimes des hommes), le film ne les excuse pas pour autant puisque ingrates, elles sont capables d'agresser ou trahir l'héroïne. Une héroïne en marge de ces marginales, toujours en retrait du groupe, insaisissable au point que le narrateur lors de l'intermède théâtral ne peut décrire son crime. Le combat de Scorpion pour les femmes semble être ainsi presque par défaut, la belle ayant d'abord une vengeance à assouvir envers la société entière… société hypocrite au système carcéral hypocrite, à l'image de cette scène où un fonctionnaire condescendant parle aux prisonnières comme à des enfants ("payez vos crimes et vous sortirez"). Scorpion est donc une figure d'insoumission poussée à son paroxysme, seule contre toutes et tous. Cette charge quasi nihiliste où les policiers sont associés dans le film à des jouets robotisés, où la Femme est présentée comme ayant des dispositions pour la haine et le ressentiment, n'a rien de déplacé dans le Japon de 1972. Le film semble être ainsi traversé par les dernières convulsions de la contestation soixante-huitarde, qui n'a pas oublié les étudiants nippons au point que l'année universitaire 1968-1969 ait été suspendue. Le terrorisme d'extrême gauche (La Faction Armée Rouge japonaise) fait la une des journaux. L'émancipation féminine au Japon est au point mort, alors qu'un débat fait rage depuis les années 60 sur la nécessité de limiter l'éducation supérieure des femmes (au point que la matière "économie du foyer" est imposée aux écolières en 1973). Surréaliste ou non, le film semble bien puiser dans ce creuset bouillonnant. Flamboyant et excessif - on pourrait lui reprocher des transitions faciles et un manque de moyens parfois flagrant - ce Scorpion est un bijou impur d'exploitation. L'auteur de ces lignes avoue une légère préférence pour le dernier volet (Female Prisoner Scorpion : Beast Stable, 1973) mis en scène par Ito, contre-pied certes moins coloré mais encore plus radical, organique et poisseux. Image : Studio Canal a accompli un très bon travail pour un film tout de même confidentiel : scope, image équilibrée et sans grand défaut (peut-être un peu voilée), restituant très bien les couleurs et la photographie flamboyante du film. On note néanmoins une légère déperdition des contrastes (l'image se charge de grain) dans une séquence (celle où une Scorpion omnisciente visualise la fuite d'une de ses compagnes), dû d'abord à un défaut de la pellicule originelle. Son : le mono original japonais – clair - est proposé ainsi qu'un mono français du même acabit comportant un doublage – passable - spécialement conçu pour l'édition. Rien d'exceptionnel donc, mais suffisant pour profiter de Meiko Kaji très bonne chanteuse, quand elle entonne les deux chansons mélancoliques et de colère souterraine du film, en particulier le très beau Urami Bushi. On doit féliciter l'éditeur pour les efforts accomplis quand aux bonus de mise en perspective du film, et qui proposent trois intervenants pour une édition très réussi. Une très bonne présentation de Jean-Pierre Dionnet en dépit du name dropping qui pourrait rebuter le spectateur non initié, Dionnet évoque clairement le film, la série et sa place dans le cinéma de genre nippon. Interview de Shunya Ito : interrogé spécialement pour le dvd, le réalisateur évoque la genèse des films, son travail avec Meiko Kaji (dont le secret de son charisme réside, selon lui, dans son côté "garçon manqué") et ses intentions qui dépassaient largement le cadre du féminisme, son idée étant de mettre en scène le rebelle ultime. Il y a un décalage amusant entre son discours posé d'aujourd'hui et la violence du film, et on sent le réalisateur modeste. Rien dans son parcours officiel ne semblait prédestiner Shunya Ito à la radicalité des Scorpions et seule la révélation de son engagement syndical à l'époque est un début d'explication. Reste un moment agréable en compagnie d'un cinéaste europhile (Fellini, Bunuel, Bergman) dont le moteur principal au cinéma dans les années 70 était de créer "un univers fantastique". Interview de Romain Slocombe : le romancier et photographe, érotomane nippophile notoire, apporte sa connaissance du Japon pour mettre le film en perspective : sadomasochisme et érotisme japonais, message social du film sont décortiqués clairement. Slocombe évoque aussi plus largement le cinéma de genre et rapproche curieusement Shunya Ito d'un cinéaste anarchiste français bien connu, mais nous vous laissons la surprise de la découverte. »

mardi, mai 23, 2006

 

Denis & Kbye II by Pea.K


 

Rencontre avec Jad Wio by Pea.K


lundi, mai 22, 2006

 

Denis & Kbye by Pea.K.


 

Bancal city étage 21 (rayon Milton Greene le veinard).

Petit bilan du week end, vendredi soir j’avais rendez-vous au Florida vers 19h00 pour interviewer Jad Wio. L’avantage d’un partenariat c’est que tu es accueilli en grandes pompes. La charmante Charlotte s’occupe de nous et nous amène jusqu'à Denis Bortek avec qui nous restons pendant un bon moment. Nous parlons de ses rencontres, je vois que sur l’album c’est pierre Lebourgeois qui est au violoncelle et c’est marrant on l’avait fait dans cette même loge avec son comparse Nosfell il y a quelques mois de cela…Enfin le gars ça le fait pas trop rire, il est claqué, on nous sert à boire, il commence à se dérider un peu. Un entretien assez intérressant où nous parlons du glam, de l’indus, de BDSM, des années glauques, des clips, des années 1980-1990, de freaks, de Takashi Miike, le gars est gros fan de ciné asiatique, ça tombe bien… Nous parlons de Joy Division, de Cure, de Kbye et de son départ en 1994, de son retour aujourd’hui et plein d’autres choses dont j’ai la flème de parler. Nous sortons et allons manger avec la Présidente (fort charmante). Pea K et ses quatre estomacs font honneur aux arts de la table et jette un bien triste sort aux saumons présents ce jour là…Le coté casse couille du partenariat c’est que tout le monde se sent obligé de te faire visiter toute la structure alors que tu voulais juste te poser trois minutes pour boire une bière histoire de digérer ton poisson, j’ai le régisseur qui nous propose de nous montrer la régie et les studios, ça va être long ? non ? bon okay alors… Ayé ? On a tout vu !! Allez le concert va commencer, on va s’asseoir juste le temps que Pea k se soulage de quelques problèmes gastriques et c’est la première partie Human toys, bof deux nanas indus goth pas de quoi se lever la nuit circulez ! Au tour de Jad Wio. Denis arrive en corset et porte jarettelles…Très la classe. Kbye est complètement bourré comme d'hab mais putain quelle claque…Ca fait quand même bizarre de les voir ensemble, le tandem d’origine, ces deux là se sont aimés puis détestés puis aimés et aujourd’hui tout ça les fait marrer… Un set de 2 heures plein d’originalité, de lumière noire et d’écrans géants. C’est les vacances alors je la fais courte. Samedi soir j’ai regardé des orques gagner l’eurovision (welcome in bancalcity). Ce soir j’ai vu Ophélie Winter et Clothile Coureau monter les marches à Cannes On sait pas trop pourquoi. J’ai enfin compris l’origine de la black session, un hommage à Zelda Zonk qui danse toujours trop près du gouffre.

samedi, mai 20, 2006

 

Jad Wio (d.Bortek) & Damoon.


vendredi, mai 19, 2006

 

Ce soir.

http://damoonindamoon.blogspot.com/2005_12_11_damoonindamoon_archive.html

 

RPR Punk's.


 

Le mec à vélo.

Ca va faire quinze ans que je croise sans arrêt un gars que j’ai fini par appeler "le gars à vélo", que je sois à Bordeaux ou dans les bleds avoisinants, j’arrête pas de le croiser. La dernière fois je mangeais avec Fab et jl2000 au Blarney stone justement nous parlions de lui, et bien qui est ce qui est passé à ce moment précis ? L'homme au vélo. Je suis en vacances et je viens de rentrer des courses et qui était derrière moi à la caisse ? L'homme au vélo. Je ne sais ni son prénom ni son nom encore moins ce qu’il peut bien foutre dans la vie mais toujours est-il qu’il est sans cesse sur mon chemin, hiver comme été, jour comme nuit sur son putain de vélo… Il est comme ça l’homme au vélo…

 

L'humeur du jour.


jeudi, mai 18, 2006

 

Toi t'as le cash, nous la Kalash.

On aspire tous à la fame & fortune, tous ces rêves de gloire nous font oublier le bonheur des choses simples. On souhaite tout en même temps la campagne quand on à la ville, le froid quand on à le chaud, la solitude quand on vit en couple et la douceur d'une caresse dans un grand lit trop froid... Pourquoi attendre d'avoir la retraite pour se poser là où l'herbe est plus verte, pourquoi vouloir les paillettes et les feux de la rampe à 30 ans quand on sait que l'on crevera seul et dans le noir. Pour son égo ? pour la caillasse ? pour la vità bella ? pour elle ?

mercredi, mai 17, 2006

 

Bancal city étage 20 (Puisqu'il n'y a que ça que vous lisez).

15 jours de vacances avec au programme : tâter le cul des vaches normandes, revoir "le cercle rouge" et "peur sur la ville" en boucle jusqu'à ce que mort s’en suive, courir un peu, dormir beaucoup, lire des biographies à la con à l’ombre d’un arbre, voir des concerts, faire quelques interviews, écouter des trucs, ne pas entendre cette putain de sonnerie de portable, ne pas voir le chiffre 700 sur mon réveil, oublier à quoi ressemble mes collègues et surtout leurs rires qui sont autant de craies que l’on griffe contre un tableau, 15 jours pour paufiner mon bronzage (enfin ça, ça attendra mon retour de Normandie), me laisser porter par une vague d’eau salée sur la côte landaise ou basque peu m’importe et sentir le sel dévorer ma peau, manger les dernières fraises et les premières pêches, boire des coups en reniflant le printemps qui passe et qui s’engouffre sous les jupons d’une blonde qui se tortille devant moi, marcher pied nus sur un gazon fraîchement coupé et lécher son parfum d’été, la chaleur qui remonte vers 14h00, transpirer sur mon footing de 17h00 et me laisser bercer par le grondement du tonnerre… et arrêter d’écrire toutes ces conneries qui ne servent à rien sinon à me prouver que j’existe, penser à Juliette qui n’en peut plus d’un automne Parisien, 15 jours pour préparer notre départ vers l'île de beauté, 15 jours pour se frotter contre ma loutre, 15 jours à faire et à défaire 15 jours pour penser à mille autres choses, tellement de choses que je ne raconterai pas ici ou peut-être sous un soleil noir…

 

Cékiki test. Alors cékiki ?


 

Ce soir c'est vacances.


 

Hanzo the Razor.

Hanzo the Razor 2 : L'enfer des supplices
Hanzo the Razor est, après Zatoichi et Baby Cart, une autre grande saga issue de la maison de production de Shintaro Katsu. Si le seul rapport unissant Zatoichi et Hanzo est que tous deux sont incarnés par Shintaro Katsu, les liens entre qu’il entretient avec Itto Ogami sont plus nombreux. Bien sûr on retrouve à l’origine des deux sagas l’auteur de manga Kazuo Koike, des idées scénaristiques qui se répondent (les multiples pièges qu’Ogami cache dans son landau et dont Hanzo parsème son repaire), les mêmes institutions corrompues… Mais les deux personnages s’ils se ressemblent par bien des points, chacun naviguant sur le fil ténu du bien et du mal, se différencient profondément par le fait qu’Itto poursuit la voie (certes de manière très personnelle) du Bushido tandis qu’Hanzo ne sert que sa propre loi et ses propres règles. Si Itto trace sa route sanglante dans le seul but de se venger, Hanzo, lui, est animé par le désir sincère et profond de rendre la justice, de protéger le peuple contre les riches et les abus de l’autorité, se rapprochant par là du personnage d’Ichi. Hanzo a l’autorité en horreur et se situe dans la droite lignée de ces héros incorruptibles que le pouvoir dégoûte. Dès le début, lorsque Okubo accepte de pardonner Hanzo, il lui explique que si tout le monde se comportait comme lui, le Shogun courrait à sa perte. Et l’inspecteur de lui répliquer : « Je me fous de la hiérarchie quand elle gêne mon boulot. Je lui pisse dessus ! ». Le ton est donné lorsqu’il renchérit : « Si c’était le Shogun lui-même qui c’était mis en travers de la route, il aurait tout cassé ! ». Hanzo the Razor surfe directement sur la vague des polars nerveux, insolents. L’inspecteur Itami est un Harry Callahan de l’ère Edo. Le fait même de prendre la capitale Edo comme cadre, tranche avec le décor habituel du Chambara qui fait parcourir à ses héros les petits villages du Japon. Contemporains des films de Jack Hill (Coffy, la panthère noire de Harlem sort en 1973, Foxy Brown en 1974), réalisés dans la foulée des œuvres de Gordon Parks (Shaft, les nuits rouge de Harlem en 1971, Les Nouveaux exploits de Shaft et Superfly en 1972), les films de la série Hanzo puisent dans la violence sèche du mythique polar urbain de Don Siegel et dans la décontraction et la sexualité affichée des films de blaxploitation. Le tout bien entendu mâtiné de Chambara ! La musique funky et pop appuie ces évidentes références et crée un décalage ironique et judicieux avec son genre de référence. L’Enfer des supplices est une véritable enquête policière qui va mener Hanzo d’un temple où se déroulent des avortements illégaux à un réseau de prostitution tenue par une moine bouddhiste qui cache de secrètes intrigues où les plus hauts responsables sont impliqués. Dans la plus pure tradition du genre, l’inspecteur remonte la filière, abattant toutes les murailles qui se dressent entre lui et la vérité. De fait, la série des Hanzo est un goyokiki-eiga, un genre prenant pour cadre la période Tokugawa et consistant en des enquêtes policières se situant dans la capitale Edo. C’est une histoire de torimonocho, une intrigue judiciaire au temps de samouraïs. Mais Shintaro Katsu entend briser une certaine tradition du genre, en faisant voler en éclat les codes en usage. De grands acteurs y ont trouvé de grands rôles, mais Katsu ne veut pas se placer dans leur lignée et préfère se poser en icône du cinéma d’exploitation. Le film est étrangement ambivalent dans sa vision des femmes. D’un côté Hanzo ne coffre pas la prêtresse du sanctuaire des anges qui provoque illégalement des avortements. Il reprendra même plus tard ses paroles lorsqu’il sera confronté à membre du conseil des anciens : « la faute au gouvernement. Pour s’enrichir il dévalue la monnaie (…) les pauvres crèvent de faim, ils ne peuvent nourrir leurs enfants ». Alors qu’il assiste à la cérémonie où celle-ci se déshabille et dans une scène saphique s’approche de sa « cliente », l’inspecteur est révulsé. Mais il écoute l’explication de la prêtresse qui lui explique qu’elle se met à nu pour atténuer la honte de ses patientes. D’un autre côté, le machisme du héros est évident et Katsu s’en délecte. Il se plaît à faire mugir les femmes de plaisir, sûr de la puissance de son phallus et du désir des femmes d’assouvir leurs pulsions. Hanzo est la plus évidente illustration du sabre (ou du revolver en d’autres temps) comme substitut viril. Hanzo se bat contre toute forme d’autorité. Il rejette autant la religion que le pouvoir. Dès le générique (qui apparaît au bout de neuf minutes), l’inspecteur est entouré de figures de Bouddha qu’il pourfend de son poing rageur, avant d’entraîner son sexe. Il n’a que faire de l’interdiction faite aux hommes de franchir le seuil du sanctuaire des anges, élément par ailleurs évocateur de son désir de pénétrer les interdits. Hanzo multiplie les irruptions dans des lieux interdits, brise nombre de tabous qu’ils soient sociaux ou sexuels. Le temple Kaizan où officie Nyokaini, supérieure issue de la noblesse, associe ces deux approches. Hanzo y pénètre illégalement, et y découvrant un réseau de prostitution, kidnappe Nyokaini, la torture, puis la viole. « Il torture la bonzesse pour s’attirer les foudres de Bouddha » expliquent Onibi et Manushi ses deux compères. The Razor se décrira lui-même comme « surgissant de l’enfer ». Personnage irrévérencieux, choquant, brutal, Hanzo se réclame de l’enfer, mais également du paradis. Lorsqu’il soumet Nyokaini au « supplice » de la toupie (il l’emballe dans un filet tenu par ses deux complices qui la font s’empaler sur son sexe) il s’exclame : « Tu as supporté l’enfer, maintenant je t’envoie au paradis ». Hanzo respecte encore moins la bourgeoisie. Aux riches marchands qui se rendent dans le réseau de prostitution du temple Kaizan, il hurle : « vous êtes la gangrène du monde ». Et que dire de l’autorité ! A chaque enquête il remonte la hiérarchie jusqu’à faire tomber les têtes les plus hautes. Il laisse libres les maillons de la chaîne du crime, cherchant le coupable à l’origine de cette chaîne. Il se moque constamment de son chef, le commissaire Magobei, qu’il surnomme Le Serpent, qu’il aime rouler dans la fange et couvrir de ridicule. Le scénario, signé par Masumura lui-même suite au souhait de Koike de ne pas participer aux autres épisodes de la série, joue habilement sur différentes ambiances. Violence et cruauté sont incarnées par Hamajima Shobei, qui viole, tue sans pitié femmes et enfants, véritable sadique, version du psychopathe chère au cinéma d’exploitation américain et du polar urbain. La partie comique d’Hanzo est d’abord le fait des deux side-kicks de l’inspecteur, Onibi et Manushi, des okapikki, anciens prisonniers libérés par l’inspecteur qui ils doivent allégeance. Lâches, peureux, mais dévoués jusqu’à la mort, ils multiplient les mimiques anxieuses et offrent quelques moments assez drôles. Katsu quant à lui, s’amuse visiblement de son personnage vocifèrent et roublard, accentuant jusqu’à la caricature ses expressions, rugissant, hurlant jusqu’à plus soif. Il mêle à la posture digne de l’inspecteur des éléments comiques qu’il a déjà explorés avec brio avec le personnage d’Ichi. L’histoire est complexe à souhait, imbriquant plusieurs intrigues avec un certain panache, accumulant les situations scabreuses (sado-masochisme, torture…) et les scènes de violence avec geysers de sang à tout va. Ce deuxième épisode se révèle être plus « libéré » que le premier signé Misumi. Plus d’exposition, on entre de plain pied dans une intrigue farfelue et outrancière. Shintaro Katsu s’entoure de Kazuo Miyagama à la photo (Baby Cart 4, six épisodes de Zatoichi, collaborateur attitré de Mizoguchi qui a également travaillé avec Masumura sur Tatouage en 1966), le directeur artistique Seiichi Oota (Zatoichi toujours) et du monteur Toshio Taniguchi (tous les Baby Cart, six épisodes de Zatoichi), assurant au film une certaine unité graphique avec Baby Cart et les épisodes les plus colorés d’Ichi. Yasuzo Masumura signe ce second épisode, après un premier opus signé Kenji Misumi. Masumura et Katsu ont déjà travaillé plusieurs fois ensembles, notamment sur le premier « soldatYakuza » (Heitai yakuza, 1965). L’enfer des supplices se situe du côté des œuvres d’exploitation du cinéaste, mais on y trouve parfois une véritable recherche esthétique qui n’est pas sans rappeler ces films qui lui ont donner une aura d’auteur en occident, tel Tatouage ou encore La Femme de Seisaku (Seisaku no Tsuma, 1965). Mais force est de constater que ces innovations formelles sont plutôt accidentelles et que dans l’ensemble la mise en scène de Masumura est plate et illustrative. Hanzo 2 semble réalisé à la va-vite, Masumura multipliant les faux raccords, abusant des zooms et des cadrages approximatifs. Ceci peut s’expliquer par la volonté de Masumura de contrôler chaque cadrage, ne laissant pas l’opportunité à Kazuo Miyagama d’exercer son immense talent. Ce deuxième épisode d’Hanzo se situe un cran au dessus d’un premier opus timoré, en décalage avec son propos provocateur et outrancier. Plus excessif et surtout servi par un scénario inventif, il demeure pourtant loin du délire souvent vanté. Le résultat final demeure bien sage par rapport à la volonté manifeste de choquer le spectateur.

Hanzo the Razor 3 : La chair et l'or
Personnage clé de ce troisième épisode, Sugino Genan est un médecin qui prédit la fin du Japon s’il refuse de s’ouvrir à l’Occident. En cette période clé de l’ère Edo, des groupes antagonistes se déchirent au sein du Shogun. Les partisans d’un Japon fort et fidèle à ses traditions (« Le Japon est le Japon, il doit rester tel qu’il est » déclame le conseiller Hotta) s’opposent à ceux qui pensent que l’influence de l’Occident est inévitable et qu’il faut apprendre leurs sciences et leurs techniques. Genan est de ceux-là, il aimerait voir le gouvernement apprendre à utiliser les machines à vapeur ou encore à prendre modèle sur leur artillerie. Initié à la médecine occidentale (à l’époque incarnée par Hollande), il est vu comme un traître à sa nation et condamné pour dissidence. Il convainc Hanzo du bien fondé de sa démarche et l’inspecteur accepte de le cacher pendant un mois, le temps qu’il mette au point un canon sur le modèle occidental, plus rapide et puissant, qui devrait prouver une fois pour toute aux décideurs que sans ouverture le Japon est condamné à être envahi. Autre personnage important, Heisuke représente une autre mutation à l’œuvre dans la société des Tokugawa. Les samouraïs sont petit à petit écartés de leur importance d’origine. Un nouveau système hiérarchique se met en place, nombre de fiefs sont démantelés, la paix règne, bref les illustres guerriers n’ont plus leur place dans la société d’Edo. Heisaku est ainsi passé de Samouraï à fabriquant de parapluie. Acculés à la pauvreté, les samouraïs se reconvertissent, souvent deviennent ronin. Ils ont normalement l’interdiction de devenir marchand ou paysan, Heisuke représente donc la plus misérable des chutes. L’usurier Ishiyama profite de cet état de feu en poussant les samouraïs à lui emprunter de fortes sommes. Il pousse même le conseiller Hotta à faire fructifier l’or du Shogun en l’utilisant pour endetter les samouraïs. Hanzo se trouve confronté également à Ishiyama, homme au plus haut de la hiérarchie des grands maître aveugles. Sa duplicité est le principal adversaire de l’inspecteur. Alors que le conseiller Hotta est une cible facile pour Hanzo (il est juste corruptible), Ishiyama est plus insaisissable et The Razor doit user de mille stratagèmes pour défaire cette crapule. Il découvre que des fêtes sont organisées pour ses élèves de koto. Des fêtes où elles donnent libre cours à leurs désirs sexuels. L’occasion de montrer le carcan social dans lesquelles les femmes sont enfermées dans cette société. Alors que les hommes batifolent à droite et à gauche, les femmes sont abandonnées de leurs maris et le moindre écart les condamne à l’opprobre public voire la mort. La saga Hanzo trouve avec son personnage d’éternel insoumis et ces allusions historiques, un fort écho dans la jeunesse japonaise de ce début des années 70. Une forme de cinéma contestataire qui répond aux révoltes étudiantes, au mécontentement qui secoue le pays, mais sans entrer dans le courant du cinéma social. Une sorte de contestation fun en somme, où le plaisir de transgression tient lieu de programme politique. Chishi Makiura prend la relève de Kazuo Miyagawa au poste de chef opérateur. Avec huit Zatoichi et quatre Baby Cart à son actif, le directeur de la photo est l’une des figures incontournables de l’écurie Katsu. C’est Hideaki Sakurai qui signe la bande originale, déjà auteur de celle de cinq épisodes de la saga Baby Cart. Son travail sur Hanzo s’inscrit pleinement dans ce qu’il compose pour Baby Cart, une musique pop entraînante et rythmée, haute en couleur et en passages psychédéliques. Chapeautant le tout, Yoshio Inoue, cinéaste recommandé par Masumura, brille par des scènes de combat intelligemment découpées, mais ne parvient pas à donner un réel rythme au film, ni à imbriquer de manière satisfaisante les différents thèmes qui se côtoient. Heisuke et Genan ne sont pas assez exploités, leur portée historique reste bien trop en retrait par rapport à l’intérêt qu’ils auraient pu apporter au film. Plus grave, Inoue se contente de répéter les formules établies dès le premier opus, épuisant une série qui ne parvient pas à se renouveler et ce dès le début. Le scénario aurait pu être prétexte à de nouveaux horizons, mais Katsu et ses collaborateurs se reposent trop sur leur lauriers, et noient dans l’œuf la franchise. Au final le constat à la vision de cette mythique saga est assez mitigé. D’un côté, les films sont loin d’être aussi délirants et outranciers que la légende ne le laissait supposer. Trop sages par rapport à ce que l’on attendait, et surtout trop répétitifs. De l’autre, les trois épisodes d’Hanzo the Razor demeurent de bonnes séries B d’exploitation, filmées sans génie mais avec efficacité, et surtout dotées de scénarios bien construits aux intrigues multiples qui maintiennent intact l’intérêt du spectateur. Le tout est porté par un Shintaro Katsu qui s’en donne à cœur joie et dont l’interprétation, naviguant entre fureur et burlesque, est constamment jouissive. Très loin d’égaler la splendeur des Baby Cart et la profondeur des Zatoichi, Hanzo reste une véritable curiosité à même de ravir les amateurs de films gentiment décalés.

 

L'humeur du jour.


 

Fangio.

On va pas mal parler du film "dans la peau de Jacques Chirac" dans les semaines à venir, l'occasion de revenir sur celui qui tâte le cul des vaches et serre la main des vieilles et après quelques ricards inverse un petit peu... "Là où certains ont perdus au merite moi j'ai gagné à l'usure..." "Plus c'est gros et mieux ça passe" "ça a fait Pshitt" "la berceuse tchetchène" "le bruit et l'odeur" (on voit clairement qu'il est bourré complet quand il dit ça...) autant de titres qui ont fait sa carrière, une carrière de Franck Drebin... L'image d'un jeune brun gominé qui court à fond tête la première et se mange un coup sur deux mais recommence à chaque fois les mêmes conneries, lui le pouvoir il en a rien à foutre tout ce qu'il voulait c'était gagner après il en avait rien à carrer... "Jacques René Chirac, né le 29 novembre 1932 à Paris, est un homme d'État français, qui exerce les fonctions de président de la République française depuis le 17 mai 1995. Il a été Premier ministre de 1974 à 1976 et de 1986 à 1988. Né le 29 novembre 1932 à la clinique Geoffroy Saint-Hilaire (cinquième arrondissement de Paris), Jacques René Chirac est le fils d'Abel François Chirac (1893-1968), administrateur de société, et de Marie-Louise Valette (1902-1973), femme au foyer. Tous deux proviennent de familles de paysans — même si ses deux grands-pères sont instituteurs — de Sainte-Féréole, en Corrèze. D'après Jacques Chirac, son nom « a pour origine la langue d'oc, celle des troubadours, donc celle de la poésie ». Le jeune Jacques, enfant unique (il avait une sœur aînée mais qui est décédée en bas âge avant sa naissance), étudie à Paris au lycée Carnot puis entre au lycée Louis-le-Grand. Après son baccalauréat, il fait une campagne de trois mois comme matelot sur un navire charbonnier. Il intègre en 1951 l'Institut d'études politiques de Paris dont il est diplômé en 1954. Durant cette période, brièvement, il milite dans la mouvance du Parti communiste avec notamment le futur éditeur Christian Bourgois. Il vend L'Humanité rue de Vaugirard, et participe au moins à une réunion de cellule communiste comme il l'a raconté[1]. Il signe en 1950 l'Appel de Stockholm, contre l'armement nucléaire, d'inspiration communiste[2] (cela lui vaudra d'être interrogé lorsqu'il demandera son premier visa pour les États-Unis, pays pour lequel il nourrit une réelle admiration) ; il suit durant l'été 1953 la « Summer school » de Harvard, à Boston. Ses fiançailles avec Bernadette Chodron de Courcel sont célébrées dans l'appartement des Chodron, boulevard Raspail, le 17 octobre 1953. À l'automne 1954, il est reçu à l'ENA, avant d'être classé premier à l'École de la Cavalerie (i.e. les blindés) de Saumur. On lui refuse cependant le grade d'officier en raison de son passé communisant et il faut l'intervention des relations de la famille de Bernadette (le général Kœnig) pour l'obtenir. Il en ressort sous-lieutenant de cavalerie. En 1954, il soutient une thèse de géographie économique à l'Institut d'études politiques de Paris, où il était entré trois ans auparavant, intitulée Le port de La Nouvelle-Orléans, dirigée par le professeur Jean Chardonnet. Le 16 mars 1956, il épouse Bernadette, malgré les doutes de la famille de celle-ci face au jeune homme issu d'une famille de paysans. Les parents de Bernadette refusent de consacrer le mariage dans la basilique Sainte-Clotilde, privilège des familles de la haute société du faubourg Saint-Germain. La cérémonie a lieu dans la chapelle Las Cases, simple annexe de ladite église, réservée alors au catéchisme et aux cérémonies à la va-vite. Il a avec elle deux filles, Laurence (1958) et Claude (1962). Juste après son mariage, de 1956 à 1957, il effectue son service militaire. En tant que jeune diplômé prometteur, il aurait pu éviter de faire la guerre d'Algérie (pendant 18 mois), mais il se porte volontaire et est affecté 2e Chasseur d'Afrique (il est en poste à Souk-el-Barba). Il est libéré de son service le 3 juin 1957. Jacques Chirac explique qu'il n'est devenu gaulliste qu'en 1958, et qu'en 1947, il a pris sa carte du Rassemblement du peuple français « sans savoir ce [qu'il] faisait ». Avec son mariage, il change complètement de milieu social. Il rejoint en 1957 l'École nationale d'administration dans la promotion Vauban, dont il sort dixième en 1959, celle-ci étant détachée en Algérie par Charles de Gaulle. Jacques Chirac est détaché en tant que « renfort administratif », auprès du directeur général de l'Agriculture en Algérie, Jacques Pélissier. À son retour en France métropolitaine, Jacques Chirac est nommé auditeur à la Cour des comptes et devient maître de conférences à l'Institut d'études politiques. En juin 1962, il devient chargé de mission (pour la « construction, les travaux publics, et les transports ») auprès du secrétariat général du gouvernement Pompidou, puis au cabinet du Premier ministre. Un an plus tard, il est conseiller référendaire à la Cour des comptes. En 1965, il est élu conseiller municipal de Sainte-Féréole, en Corrèze, berceau de la famille Chirac, sans qu'il se soit présenté. Un an plus tard, Georges Pompidou l'envoie en Corrèze arracher la circonscription d'Ussel (Corrèze) à l'opposition. Bénéficiant du soutien de Marcel Dassault et de son journal, menant une campagne acharnée, il bat son adversaire du Parti communiste français de justesse, dans un bastion du parti. Moins d'un mois plus tard le 8 mai 1967, Jacques Chirac — surnommé « mon bulldozer » par Georges Pompidou — est nommé secrétaire d'État à l'Emploi, dans le gouvernement Pompidou (et servira encore dans tous les gouvernements successifs, dirigés par Maurice Couve de Murville, Jacques Chaban-Delmas et Pierre Messmer jusqu'en 1974). L'une de ses premières réalisations est la création de l'Agence nationale pour l'emploi. Durant mai 1968, il joue un rôle capital lors des Accords de Grenelle et devient l'archétype du jeune énarque brillant, parodié dans Astérix. Aussitôt après mai 68, il est nommé secrétaire d'État à l'Économie et aux Finances, chapeauté par le jeune ministre Valéry Giscard d'Estaing. Les deux hommes se méfient l'un de l'autre tout en travaillant ensemble : Jacques Chirac n'est pas mis dans la confidence de la dévaluation du franc, en 1969. En 1971 il devient ministre chargé des relations avec le Parlement, puis, le 5 juillet 1972, il est nommé ministre de l'Agriculture et du Développement rural, dans le gouvernement Messmer, où il se fait remarquer en obtenant massivement les voix des agriculteurs. En novembre 1973, soutenu par le Président, il revient sur des décisions de Valéry Giscard d'Estaing, alors en voyage. En mars 1974, probablement à la suite de l'affaire des écoutes du Canard enchaîné, il « échange » son poste avec celui de Raymond Marcellin, jusque-là ministre de l'Intérieur. À la mort de Georges Pompidou, peu de temps après, il choisit de soutenir Pierre Messmer, un temps candidat, puis Valéry Giscard d'Estaing contre le candidat gaulliste Jacques Chaban-Delmas. Il rallie contre ce dernier 43 députés et contribue ainsi largement à la victoire de Valéry Giscard d'Estaing à l'élection présidentielle. Il bénéficie aussi d'une bonne connaissance du terrain et des élus locaux acquis en moins de deux ans au ministère de l'Agriculture, et surtout de sa position dans un ministère « stratégique » où il a la haute main sur les préfets, les Renseignements généraux, etc. Le 27 mai 1974, en raison de son rôle décisif dans son élection, Valéry Giscard d'Estaing nomme Jacques Chirac Premier ministre. Il conserve l'appui de l'Union pour la défense de la République (qui ne compte que cinq ministres) dont il devient le secrétaire général, sans même en avoir été membre. À Matignon, il instaure un style détendu et studieux, tout en débutant un bras de fer avec le Président. Tous deux désirent gouverner le pays et possèdent un caractère très différent : leur rivalité est la même depuis leurs tensions au ministère des Finances. De plus, Jacques Chirac se voit imposer par le président un grand nombre de ministres qu'il n'apprécie pas. C'est notamment le cas de Michel Poniatowski et Jean-Jacques Servan-Schreiber, tous deux fermement anti-gaullistes. Jacques Chirac se débarasse rapidement du co-fondateur de L'Express sur la question des essais nucléaires. Pour le remplacer, Valéry Giscard d'Estaing impose à Jacques Chirac le second co-fondateur de L'Express en la personne de Françoise Giroud, qui devient secrétaire d'État. Les réformes entreprises par Valéry Giscard d'Estaing surprennent puis agacent les gaullistes. Majorité à 18 ans, loi sur l'avortement, extension de la couverture de sécurité sociale, la « poignée de main » à des détenus en prison, tout cela n'est pas du goût de l'UDR et va à l'encontre des idéaux de l'électorat de droite. Les relations se tendent entre les deux têtes de l'exécutif. Les deux conseillers personnels de Jacques Chirac, Pierre Juillet et Marie-France Garaud, le poussent même à la rupture avec Valéry Giscard d'Estaing. Le 11 janvier 1976, le Président effectue un remaniement ministériel contre l'avis du Premier ministre, qui dénonce le pouvoir exercé par Valéry Giscard d'Estaing et demande une refonte complète de sa politique. Après une rencontre au fort de Brégançon, Jacques Chirac décide de démissionner de son poste, geste qu'il annonce le 25 août 1976. Il déclare à la télévision : « Je ne dispose plus des moyens que j’estime nécessaires pour assumer efficacement les fonctions de Premier ministre ». Jacques Chirac aurait affirmé à Valéry Giscard d'Estaing « qu'il voulait quitter la vie politique [...] et qu'il s'interrogeait sur sa vie, et qu'il parlait même de monter une galerie d'art ». Après avoir annoncé sa candidature au poste de Maire de Paris, il crée le Rassemblement pour la République. Ce parti gaulliste reprend les bases de l'UDR et Jacques Chirac en devient le président. Le 20 mars 1977, malgré l'opposition de Raymond Barre qui soutient Michel d’Ornano, il devient le premier maire de Paris depuis Jules Ferry. Le poste qu'il obtient, nouvellement créé, est très important : quinze milliards de francs de budget, 40 000 fonctionnaires. C'est aussi un tremplin électoral. En vue des élections présidentielles de 1981, Jacques Chirac fait du RPR une puissante machine politique : toujours dans la majorité et plus important, avec 150 députés, que l'Union pour la démocratie française (parti créé en 1978 pour soutenir l'action du Président), il est très critique vis-à-vis du gouvernement. Le 26 novembre 1978, Jacques Chirac est victime d'un accident sur une route de Corrèze et est transporté à l'hôpital Cochin à Paris. De là, il lance l'« Appel de Cochin » qui dénonce le « parti de l'étranger », c'est-à-dire l'UDF. En 1979, il échoue aux élections européennes, sa liste ne recueillant que 16,3 % des voix, derrière les 27,6 % de Simone Veil, tête de liste de l'UDF. Lors des élections présidentielles, il fait campagne sur le sujet de la réduction des impôts — suivant l'exemple de Ronald Reagan — et obtient 18 % des voix au 1er tour, et se retrouve largement distancé par Valéry Giscard d'Estaing (28 %) et François Mitterrand (26 %), qui remporte le second tour. Il annonce que « personnellement » il votera pour le chef de l'UDF. Ses militants, et surtout ses jeunes militants, retiennent le peu de conviction du message et votent massivement pour le candidat de l'opposition. Selon Valéry Giscard d'Estaing, Raymond Barre et Christian Bonnet, la permanence du RPR conseille de voter pour François Mitterrand entre les deux tours. La stratégie de Jacques Chirac est de faire élire François Mitterrand puis d'essayer d'obtenir une nouvelle fois la majorité au parlement, François Mitterrand étant obligé de dissoudre la chambre issue de 1978. La présence de ministres communistes créera chez les français, pense-t-il, un sentiment de peur comparable à celui de mai 1968, ce qui provoquerait un nouveau raz-de-marée gaulliste. Pierre Messmer confirme cette version des faits. Jacques Chirac rencontre François Mitterrand par l'intermédiaire d'Edith Cresson. Le candidat socialiste est élu. Affaibli par sa défaite, le RPR ne remporte que 83 sièges aux élections législatives. Jacques Chirac est l'un des rares de son camp à voter pour l'abrogation de la peine de mort (contre l'avis de la majorité des français). Il devient cependant de plus en plus populaire chez les électeurs de droite comme maire de Paris, notamment en développant une politique de transports en commun, en venant en aide aux personnes âgées, aux handicapés et aux mères célibataires, tout en incitant les entreprises à rester dans la ville mais en organisant la destruction des quartiers populaires . En 1983, il est réélu en remportant le « grand chelem » : la totalité des vingt arrondissements. Il devient le chef de l'opposition. En mars 1986, lors des élections législatives à la proportionnelle, l'union RPR-UDF obtient de justesse la majorité et survient ce que Raymond Barre baptise « cohabitation ». Jacques Chirac, chef de la majorité, devient Premier ministre. La cohabitation est l'occasion d'une guerre de tranchées entre le Premier ministre et le Président. François Mitterrand, critiquant ouvertement l'action de son Premier ministre, se pose en président impartial. Il refuse de signer des ordonnances et Jacques Chirac doit recourir à l'article 49 al 3. La stratégie du Président favorise la lassitude de l'opinion vis-à-vis de la méthode et des réformes du gouvernement, et le Premier ministre doit se résoudre à en abandonner certaines. Il réussit à freiner la progression du chômage, mais pas à la stopper. Il paye également la défiance de la jeunesse, à laquelle son ministre Alain Devaquet s'est heurté en novembre 1986 et l'image de son ministre Charles Pasqua, populaire à droite mais détesté à gauche. Ce dernier négocie en secret la libération des otages du Liban. La version officielle, commune dans les affaires de prise d'otages, est qu'il n'y a pas eu de rançon ; on accuse le Premier ministre d'avoir vendu la technologie nucléaire française à l'Iran et de vouloir manipuler l'opinion publique. Confronté à la remontée spectaculaire de François Mitterrand dans les sondages, Jacques Chirac se lance dans une tournée dans toute la France pour expliquer sa politique. Au premier tour, il obtient seulement 19,9 % et est talonné à droite par Raymond Barre qui en attire 16,5 %, et se trouve largement distancé par François Mitterrand et ses 34,1 %. Selon Éric Zemmour, il rencontre Jean-Marie Le Pen à deux reprises chez le général De Bénouville durant l'entre-tour, par l'entremise de Charles Pasqua. Jacques Chirac le nie ; depuis cette date, Jean-Marie Le Pen nourrit une rancune pour Jacques Chirac. Il affronte le Président sortant lors d'un débat télévisé rugueux, durant lequel François Mitterrand affirme « dans les yeux » qu'il n'était pas au courant des tractations pour libérer les otages. Jacques Chirac subit une défaite au second tour en n'obtenant que 45,98 % des voix. Son camp est démoralisé, et sa femme va jusqu'à affirmer : « les Français n'aiment pas mon mari ». De nouveau dans l'opposition, il reste maire de Paris, réélu triomphalement en 1989 et travaille à se maintenir en tête de l'opposition. En 1991, il déclare qu'il est « absolument hostile au plan Delors tendant à instituer en Europe une monnaie unique ». Passionné par les arts premiers tout comme par les Indiens d'Amérique, il écrit au roi d'Espagne pour expliquer son refus de participer aux commémorations en mémoire du génocide de ce peuple. Face aux grandes difficultés du gouvernement de gauche, il participe à la campagne législative de 1993 qui voit la victoire écrasante de la droite. Échaudé par l'expérience précédente, il préfère rester en retrait et laisse Édouard Balladur devenir Premier ministre, formant ainsi la seconde cohabitation. L'accord tacite entre les deux hommes est simple : à Édouard Balladur Matignon, à Jacques Chirac l'Élysée en 1995. Cependant Édouard Balladur, au vu de sa popularité, décide de se présenter aux élections présidentielles : les partisans du président du RPR crient à la trahison, d'autant que le Premier ministre entraîne avec lui une partie des élus dont Nicolas Sarkozy et Charles Pasqua. Philippe Seguin, un temps hésitant, se lance dans la bataille auprès du candidat « légitime » et devient avec Alain Juppé et Alain Madelin un des principaux soutiens de Jacques Chirac. Celui-ci entame une campagne dynamique et centrée sur le thème de la « fracture sociale ». Jacques Chirac réussit à devancer Édouard Balladur au premier tour, avant de remporter le second face à Lionel Jospin, candidat des socialistes, avec 52,64 % des voix : il devient président de la République. Premier mandat de président de la République (1995-2002) : Alain JuppéÀ son arrivée à l'Élysée, le 17 mai, il nomme Alain Juppé Premier ministre. Ce dernier met l'accent sur la lutte contre le déficit de l'État afin de respecter le pacte de stabilité de l'Union européenne et d'assurer l'arrivée de l'Euro. Dès juillet 1995, une de ses toutes premières décisions est d'effectuer une ultime campagne d'essais nucléaires avant la signature du TICE, afin de permettre au CEA de développer son programme Simulation. Cette décision provoque un tollé, en particulier en Nouvelle-Zélande, en Australie, au Japon, aux États-Unis et dans les milieux écologistes, sans qu'il cède : la campagne d'essais a lieu. De plus en plus impopulaire, le gouvernement d'Alain Juppé doit affronter des grèves massives durant l'hiver 1995-1996, dues à la réforme des retraites du privé et au gel du salaire des fonctionnaires. Devant l'essoufflement de sa majorité, il risque une dissolution, attendue par beaucoup et probablement conseillée par Dominique de Villepin, de l'Assemblée nationale le 21 avril 1997, soit onze mois avant la date prévue. Pris de court, ni son parti ni son électorat ne comprennent son geste tandis que l'opposition crie à la manœuvre. Les élections qui suivent voient la victoire de la gauche plurielle, menée par Lionel Jospin. Jacques Chirac nomme ce dernier Premier ministre. C'est à cette époque qu'éclatent les affaires politico-financières au sujet du RPR et de la mairie de Paris (dont l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris). Le 21 septembre 2000, est publié dans le journal Le Monde un aveu posthume de Jean-Claude Méry, promoteur et financier occulte du RPR, lequel accuse Jacques Chirac, alors maire de Paris, d'avoir été au cœur du système. Le RPR (tout comme l'UDF, le PS et le PC) est accusé d'avoir alimenté son budget à l'aide de commissions versées par des entreprises du bâtiment auxquelles la région Île-de-France a confié en contrepartie d'importants travaux publics. Jacques Chirac était alors le président du RPR. Il était également maire de Paris lors des faits de l'affaire des faux électeurs du Ve arrondissement. Une enquête a lieu dans le cadre du financement de voyages en avion à caractère privé de l'ancien maire. Bertrand Delanoë, nouveau maire de Paris, ignorant ces premières accusations, rend public durant la campagne présidentielle de 2002 un rapport détaillant les 2,13 millions d'euros (soit 700 euros par jour) dépensés en « frais de bouche » par Jacques Chirac et sa femme entre 1987 et 1995 ; un non-lieu pour prescription est prononcé par le juge d'instruction Philippe Courroye en 2003. À l'initiative d'un député socialiste, Arnaud Montebourg, trente députés (dix-neuf PS, quatre Verts, quatre radicaux, deux PCF et un MDC) déposent une motion demandant la traduction de Jacques Chirac devant la Haute cour. La motion est rejetée. Dans un arrêt, le Conseil constitutionnel, présidé alors par Roland Dumas, confirme au président son immunité telle qu'elle est définie dans la constitution. Le gouvernement de Lionel Jospin connaît une popularité importante, marquée par la loi des 35 heures, la baisse du chômage et la reprise économique mondiale de la fin du siècle. Partant favori, le Premier ministre décide de rétablir le calendrier initial des élections (la présidentielle avant les législatives) et surtout obtient du Président, d'abord très réticent, qu'il propose la modification de la Constitution pour transformer le septennat en quinquennat. Face à la pression de ses soutiens, les sondages lui étant peu favorables, il décide d'annoncer plus tôt que prévu sa candidature pour les élections de 2002, à Avignon, devançant ainsi Lionel Jospin. S'appuyant sur la jeune garde des députés RPR, il favorise la formation progressive d'un nouveau parti qui doit voir la fusion du RPR, de l'UDF et de Démocratie Libérale : l'Union pour une majorité présidentielle. Les futurs éléments de ce nouveau parti (que l'UDF, dirigée par François Bayrou, refuse de rejoindre) développent les thèmes de la sécurité et de la baisse des impôts. Après un début de campagne moyen, Jacques Chirac prend du poil de la bête suite aux erreurs de Lionel Jospin (la phrase « Un président vieilli et usé » choque). Fort de sa grande expérience des campagnes présidentielles, Jacques Chirac mène alors une campagne dynamique, notamment sur les thèmes de la baisse des impôts (promesse de baisse de 33 % de l'impôt sur le revenu) et de l'insécurité, très largement relayé et diffusé par les médias (les Guignols de l'info de Canal + accusent TF1 et son journal de 13h d'amplifier le mouvement ; la gauche parle de « sentiment d'insécurité ») qui multiplient le temps d'audience sur le sujet et celui de la violence urbaine. Lionel Jospin voit dans le même temps sa campagne s'essouffler. Le 21 avril, c'est la surprise, « comme un coup de tonnerre » : Lionel Jospin est battu dès le premier tour. Jacques Chirac, arrivé en tête avec 19,88 % (le plus faible score pour un président sortant) se voit opposé à Jean-Marie Le Pen. Souvent décrit comme un antiraciste viscéral, assuré de l'emporter, il décide de refuser de débattre avec son adversaire, déclarant que « face à l'intolérance et à la haine, il n'y a pas de transaction possible, pas de compromission possible, pas de débat possible ». Les deux hommes se détestent notoirement. Il laisse la gauche et la jeunesse manifester en appelant à voter pour lui (le slogan de ses opposants les plus farouches est « Votez escroc, pas facho »), et il est élu avec un score sans commune mesure : 82,21 %. Second mandat de président de la République (depuis 2002) : Lionel Jospin lui ayant aussitôt remis sa démission, il nomme un membre de Démocratie libérale, Jean-Pierre Raffarin comme Premier ministre, lequel gouverne par ordonnances pendant quelques semaines : l'UMP, alors créé, remporte largement les élections législatives suivantes. Jacques Chirac a de nouveau une majorité. Jean-Pierre Raffarin entame la mise en œuvre de certaines des promesses de la campagne : baisse de l'impôt sur le revenu et multiplication d'actions ciblées contre la délinquance, avec son très médiatique et populaire ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy et l'insécurité routière, avec le ministre des transports Gilles de Robien. Viendront ensuite l'assouplissement des 35 heures, la réforme des retraites et de la sécurité sociale, la décentralisation. La situation internationale, marquée par l'attentat du 11 septembre, voit l'intensification de la politique étrangère du président des États-Unis, George W. Bush, avec qui Jacques Chirac s'entend mal. S'il l'avait soutenu lors de l'intervention en Afghanistan, il se place, avec Gerhard Schröder, Vladimir Poutine et la Chine Populaire, comme l'opposant principal des États-Unis contre l'invasion de l'Irak. Épaulé par son ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, il obtient que les États-Unis passent par l'ONU avant toute intervention. Profitant d'un consensus national sur la question, Jacques Chirac se fait le chantre d'un « monde multipolaire ». Soutenu par l'opinion européenne et quelques dirigeants, à l'exception notoire des premiers ministres britannique, italien et espagnol et des dirigeants des pays de l'Europe de l'Est, il s'oppose aux États-Unis et laisse entendre qu'il utilisera son droit de veto au Conseil de sécurité des Nations unies. Cette annonce lui vaut une campagne hostile, notamment dans une partie des médias anglo-saxons (The Sun titre alors « Chirac est un ver »). Les relations avec les États-Unis deviennent exécrables, ne commençant à se normaliser qu'à partir de la commémoration du débarquement en Normandie, quinze mois plus tard. Au lendemain d'une défaite massive aux élections cantonales et régionales de 2004 (20 des 22 régions de France métropolitaine passent ou repassent à gauche), il nomme Nicolas Sarkozy ministre d'État, ministre de l'Économie, des finances et de l'industrie : la plupart des éditorialistes politiques (dont ceux du Canard enchaîné, du Nouvel observateur et de l'Express) y voient un moyen de contrer sa popularité toujours aussi forte (contrairement à celle du Premier ministre, au plus bas dans les sondages). Face aux ambitions présidentielles affichées par Nicolas Sarkozy, il le met en demeure, lors de son allocution du 14 juillet 2004, de choisir entre son fauteuil et le poste de président de l'UMP. En novembre, Nicolas Sarkozy est élu président du parti et quitte son ministère, alors confié à Hervé Gaymard. En février 2005, celui-ci est contraint à la démission suite à un scandale très médiatisé et est remplacé par Thierry Breton. Pour impliquer les Français dans la Constitution européenne, Jacques Chirac décide qu'un référendum sera organisé pour la ratification de celle-ci. Désormais favorable à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne (son « vœu le plus cher »), il voit une partie de sa majorité s'opposer à cette perspective, qui vient brouiller les cartes du référendum : le 17 décembre 2004, les vingt-cinq décident l'ouverture des négociations avec la Turquie. Le projet de directive Bolkestein détourne une partie de l'inquiétude sociale grandissante sur l'Europe, malgré les tentatives de désamorçage du président. Les sondages s'inversent trois fois, le débat enflamme les français et mobilise les médias jusqu'au jour du référendum. Dominique de VillepinLe 29 mai 2005, après une campagne marquée par l'implication personnelle du président, le « non » l'emporte avec 54,87 % des voix et avec une forte participation de 69,74 %. Le surlendemain, Jean-Pierre Raffarin démissionne ; Jacques Chirac annonce son remplacement par un duo formé par Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy : l'un comme Premier ministre, l'autre comme ministre d'État, rejoignant le ministère de l'Intérieur. La presse se déchaîne contre le peu de changement des membres du gouvernement mais est intriguée par la « cohabitation » des deux (on parle de « vice-premier Ministre »). Jacques Chirac entame alors un bras de fer avec Tony Blair (qui prend la présidence de l'Union), sur le budget de l'Union. Cette confrontation s'étend à la candidature de Paris et Londres pour les Jeux Olympiques d'été de 2012 où les deux hommes s'impliquent personnellement. Les Français partent favoris et espèrent contrer la morosité qui s'abat sur le pays, mais, le 6 juillet, Londres est choisie par le CIO. Le 4 octobre 2005, lors d'un sommet franco-italien, Jacques Chirac reproche à la Commission européenne de ne pas lutter contre des licenciements chez Hewlett-Packard, ce qui fait réagir le président de la Commission qui qualifie cette accusation de « démagogie », estimant que le sujet est du domaine national. Depuis le référendum, les sondages de popularité le concernant sont au plus bas et ne remontent que lentement. Le 2 septembre 2005, il est hospitalisé à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, pour un accident vasculaire cérébral (ou attaque cérébrale) ayant entraîné un léger trouble de la vision qui disparaît en quelques jours. Il en sort le 9 septembre 2005, mais ne doit pas prendre l'avion pendant quelques semaines. Le premier ministre Dominique de Villepin représente alors la France au sommet de l'ONU le 13 septembre 2005. Alors que la presse salue plutôt positivement la fin des « cent jours » que celui-ci s'était fixé, il peine à masquer la rivalité qui l'oppose à Nicolas Sarkozy, rendue plus aigüe depuis l'accident du président. Fin 2005, selon un sondage, 1 % des Français souhaitent que Jacques Chirac soit le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle de 2007. En outre, un Français sur trois déclare souhaiter que le chef de l'État démissionne de l'Élysée pour provoquer une présidentielle anticipée. La plupart des éditorialistes affirment que Jacques Chirac ne se représentera pas en 2007 ; Jacques Chirac demande au début de l'année 2006 à Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin, « de la retenue » en attendant que la question de sa succession vienne à l'ordre du jour. À partir de la fin du mois d'octobre 2005, suite à la mort de deux jeunes à Clichy-sous-Bois électrocutés en se réfugiant dans un transformateur EDF, puis à des déclarations du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, les actes de violence se multiplient les nuits suivantes, les médias finissant par parler d'émeutes, se propageant dans de nombreuses banlieues en France (des milliers de voitures brûlées, des entreprises et bâtiments publics détruits, etc.). Le 8 novembre, Jacques Chirac décrète en Conseil des ministres l'état d'urgence (qui sera levé environ 2 mois plus tard, le 4 janvier 2006), les préfets pouvant déclarer le couvre-feu dans toute ou partie du territoire. Jacques Chirac s'adresse pour la première fois sur ces émeutes en banlieues directement aux Français via la télévision et la radio le lundi 14 novembre, regardé par plus de vingt millions de télespectateurs. En visite le 19 janvier 2006 à l'Île Longue, base opérationnelle des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins français, Jacques Chirac y réaffirme les principes de la politique de dissuasion nucléaire française, marquant une inflexion de la doctrine nucléaire du pays : ne plus raisonner « du faible au fort » mais « du fort au fou », dans une période marquée par le terrorisme et les ambitions nucléaires de pays comme l'Iran et la Corée du Nord. Si les États-Unis et le Royaume-Uni réagissent positivement à cette annonce, la classe politique allemande s'inquiète de cette position, alors que l'Iran proteste.
Parcours :
1950, milite pour la paix dans un mouvement proche du Parti communiste français 1962, collaborateur de Georges Pompidou à partir de 1962. 1967, élu député de la Corrèze, entame sa carrière ministérielle. 1974, nommé Premier ministre par le Président Giscard d'Estaing. 1976, démissionnaire, il est remplacé par Raymond Barre et crée le RPR. 1977, élu maire de Paris ; il le restera 18 années (réélu en 1983 et 1989). 1978, le 6 décembre, il lance l'appel de Cochin (hôpital où l'a conduit un accident de voiture) et déclare « On prépare l'inféodation de la France, on prépare à l'idée de son abaissement ». Il dénonce alors « le parti de l'étranger » en s'adressant à l'UDF. 1981, il se présente pour la première fois à l'élection présidentielle contre Valéry Giscard d'Estaing. Il n'obtient que 18 % des suffrages. 1986, victoire du RPR et de l'UDF aux législatives. Il devient Premier ministre de la première cohabitation avec François Mitterrand. 1988, élection présidentielle, il est battu au second tour par François Mitterrand. Depuis les années 1990, le nom de Jacques Chirac est régulièrement évoqué dans huit affaires judiciaires impliquant notamment la Mairie de Paris. Sa fonction présidentielle le tient pour l'instant à l'abri des poursuites judiciaires. 1995, élection présidentielle, élu Président de la République face à Lionel Jospin avec 52,6% des voix. Alain Juppé est nommé Premier ministre. 1997, dissolution de l'Assemblée nationale. La gauche remporte les élections législatives. Il est contraint à une nouvelle cohabitation (1997-2002) et nomme Lionel Jospin (PS) comme Premier ministre. 2002, il est réélu Président de la République avec 19,88% des suffrages exprimés au premier tour (score le plus bas pour un président sortant) et 82,21% au second tour, score historique durant la Ve République et dû en grande partie à un consensus général des électeurs de tous bords politiques. Cette très large victoire exprime la volonté du peuple français de contrer massivement le candidat du Front national suite à l'appel de la plupart des partis politiques. Un sondage IPSOS réalisé à la sortie des urnes a montré qu'environ 82% des électeurs ayant voté pour les candidats de gauche ou du centre au premier tour ont voté pour Jacques Chirac au second tour. 2002, Jacques Chirac est présent au sommet de la Terre qui s'est tenu à Johannesburg du 26 août au 4 septembre. Il est accompagné par des représentants de quelques entreprises françaises des secteurs des services essentiels, et par des ONG. Il s'écrie : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». Cette formule reste gravée dans les mémoires. 2004, Jacques Chirac annonce que le projet de traité constitutionnel européen soit soumis à la ratification du peuple français. Le projet est rejeté en 2005 par le peuple français par 54 % des suffrages exprimés. Le projet de Charte de l'environnement voit le jour. Il a été voulu par le Président Chirac, conseillé par une commission d'experts. 2005 Le texte de la Charte de l'environnement est adopté le 28 février par le Parlement réuni en congrès, et promulgué officiellement par Jacques Chirac le 1er mars. Il figure désormais dans le préambule de la Constitution de la Ve République. C'est la Cour de cassation qui reprend maintenant les travaux d'adaptation juridique nécessaires. Le Premier ministre actuel est Dominique de Villepin, qui a remplacé le 31 mai 2005 Jean-Pierre Raffarin, nommé le 6 mai 2002.

Décorations : Grand-Croix de la Légion d'Honneur Grand-Croix de l'Ordre National du Mérite Croix de la Valeur Militaire Médaille de l'Aéronautique Chevalier du Mérite agricole, des Arts et des Lettres, de l'Étoile Noire, du Mérite Sportif Grand-croix du Mérite de l'Ordre Souverain de Malte Officier de l'Ordre national du Québec Codor de oro "Grand Condor" (la plus haute distinction de la fédération sportive de Bolivie)
Les réformes budgétaires de l'Etat ont conduit à faire assumer par le budget de fonctionnement de l'Elysée des crédits qui n'étaient pas de sa compétence. C'est le même principe que pour les budgets des collectivités territoriales avec la décentralisation. Les charges existaient auparavant mais l'Etat en transfère la responsabilité avec les moyens nécessaires pour l'assumer. Les modifications en question ont eu lieu pendant la présidence de Jacques Chirac. ParodiesPrix Ig Nobel de la Paix 1996 : « pour avoir commémoré le cinquantième anniversaire du bombardement de Hiroshima avec des essais nucléaires dans le Pacifique ». les Guignols de l'info parodient régulièrement Jacques Chirac qui est présenté comme un personnage franchouillard et débonnaire, suffisamment sympathique dans son genre pour qu'on ait dit que c'est aux Guignols de l'info que Jacques Chirac doit son succès contre Édouard Balladur en 1995 (mais pas en 2002 où ces mêmes Guignols le présentent sous le personnage peu flatteur de « Super-Menteur »). Dans le Bébête show (1982-1993), de Jean Roucas et de Stéphane Collaro, Jacques Chirac est Black Jacques, un aigle aux plumes bleues. Dans Obélix et compagnie, Jacques Chirac est caricaturé à travers le romain nommé « Caius Saugrenus ». De par sa fonction de président de la République française, Jacques Chirac est coprince d'Andorre depuis son élection, conformément à l'article 43.2 de la Constitution andorrane. Philatélie : la poste de l'Autorité palestinienne a émis un bloc de quatre timbres en hommage à Jacques Chirac en 2004 (Image). Jacques et Bernadette Chirac ont « adopté de cœur » une Vietnamienne : Anh Dao Traxel, à son arrivée en France en 1979. Jacques Chirac est passionné par les arts premiers, qui sont à la source de son amitié avec Jacques Kerchache, qu'il charge de monter le musée de l'Homme, des Civilisations et de l'art, au Trocadéro ; Il est passionné des Indiens Taïnos, Indiens d'Amérique centrale, et des peuples primitifs. Il est venu présenter sa passion dans l'émission le Cercle de Minuit de Michel Field en 1994 ; On lui doit une traduction de poèmes chinois datant de son époque estudiantine. Il parlerait couramment le chinois mandarin, et s'entretient volontiers dans cette langue avec l'actrice Gong Li. Sa décision de reprendre les essais nucléaires à son arrivée à la présidence de la République motive une compilation musicale en Allemagne : Stop Chirac, d'après une idée de Die Ärzte avec notamment Die Fantastischen Vier, Die Toten Hosen ou encore Fettes Brot. L'illustration de cet album compare implicitement la bombe nucléaire avec un pénis en érection. Il possède à Sarran en Corrèze le château de Bity, classé monument historique. Jacques Chirac est un grand amateur de sumo. C'est d'ailleurs plus généralement un grand amateur du Japon, pays dans lequel il s'est rendu près d'une cinquantaine de fois.

lundi, mai 15, 2006

 

Fab, Seb & damoon by Pea.k


 

L'humeur du jour.


 

Mais où est donc passée Stéphanie Renouvin.

Née le 2 Avril 1977 Originaire de Nice1986-1994 : Conservatoire d’Art Dramatique de NiceA fait partie du groupe Curl 1998 Hypokhâgne et khâgne Licence d'histoire (Sorbonne) Issue en 2001 du CFJ, Centre de Formation des Journalistes A travaillé à LCI comme rédactrice Commentratrice Depuis novembre 2001, journaliste à I Télé 2004 : Chroniqueuse musicale à Merci pour l'info Journaliste présentatrice de la matinale sur Canal +. A disparu des écrans depuis le 10 avril, sans laisser de traces...

dimanche, mai 14, 2006

 

Ecoutez Damien (et Harry ?)


 

Le Wanderer.

"Michalak, son prénom c'est Michal ?" Marie Lenhardt.2006. Je suis pas un gros fan de Karl Zero mais je suis curieux de voir son film qui sort le 30 mai "dans la peau de Jacques Chirac" Belle ballade en voiture avec la blonde sur fond de "Stand by me" et sur "My way" sinon j'ai reçu quelques mails assez rigolo notamment celui de Stephane Guillon...Et l'interview de Patrick Eudeline est décalée au 09 juin pour cause d'anniversaire (Happy Birthday Patrick !). A tous ceux qui ont participé au festival : Rendez-vous le 24 juin à 20h00 au parc des expositions pour la diffusion du doc-off sur le garo filmé par MCM et par COUAC pour la sortie du DVD... Quel déconneur ce Stéphane...

samedi, mai 13, 2006

 

Verdena.

Au même titre que Migala, ou Caramelos de cianuro, il faudra une ou deux dates essentielles dans la vie d'un groupe pour passer de l'ombre à la lumiere, vous pouvez être certains qu'après son passage aux "rendez vous de terres neuves" à Bègles les 25, 26 & 27 mai et son concert à la flèche d'or en suivant (le 30 mai je crois, Toto si tu sais pas quoi faire...) qu'une certaine presse prout prout branchouille va se ruer sur eux, alors foncez... "Véritable phénomène rock en Italie, Verdena joue depuis 1992. Leur premier album "Verdena" sorti en 1999 s’est vendu à plus de 50000 exemplaires et ils ont enchaînés des concerts dans les plus grands festivals (Imola Heineken Music Festival avec Marilyn Manson, Independant Day Festival avec les Deftones…) et ont ouvert le concert de U2 à Turin en juillet 2001. Verdena renouvelle le rock à l’italienne, se rapprochant plus du langage rock anglo-saxon et américain. Leurs chansons, qu’ils imaginent comme un dessin sur lequel on travaille d’une manière de plus en plus précise, proviennent généralement d’un riff de guitare, de basse ou encore d’un roulement de batterie. Elles sont ensuite retravaillées dans leur home-studio Le Poulailler",laboratoire du son dans lequel on retrouve guitares, amplis, Rhodes et synthés Korg : le numérique est interdit dans ce studio ! Leur troisième album "Il suicidio dei samurai" déjà paru en Italie, en Suisse, en Autriche et en Allemagne sort enfin en France chez Barclay.

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