mardi, juillet 31, 2007

 

XV dedans.

"Le baby c’est collectif et le flipper aussi t’y connais rien toi…. Bon les fourchettes sont un peu plus lentes mais bon tu sais pas ce que c’est toi une fourchette : Ka pa-pam ! Le tour c’est chaud du réchaud ceux qui se dopent pas, ils doivent se demander ce qu’ils foutent sur le tour. Rétrograder le tour c’est faire le tour d’auvergne ou quoi ? C’est le tour des enfoirés, ils chantent pas ils nous font croire qu’ils sont à l’eau claire. Iban Mayo c’est un taulier ça fait combien de temps qu’il se dope ? Ils sont tous contre le dopage mais ils nous prennent pour des buzes. M’enfin on s’en branle c’est l’été les enfants et la courroie dans la poulie ça attire toujours un peu de monde, si c’est tempête de grand bleu, je vais mettre mon maillot poutre apparente. Tous dans le car, chauffeur pied au plafond on doit être à Bayonne dans deux heures. Le grrrrratin dauphinois ça aime se lever tôt et se coucher tard. Sinon attention sois pas une truffe : tu crois qu'il sera à la finale ? " Radio Moscato sur RMC A écouter de toute urgence.
http://viphttp.yacast.net/V4/rmc/rmc_main_V4.html?id=rmc

 

Du "aie" et du "brrr"

http://www.dailymotion.com/video/x1gpr2_fall-from-antenna_extreme
http://www.dailymotion.com/video/x9804_fat-guy-owned_fun
http://www.dailymotion.com/video/x2nnhn_tapeworm-removal_animals

 

L'humeur du jour.


 

Bcity E.P.K (v. saison de l'amour vs saison 3)

Vu Transformers hier soir. Perso ceux qui me connaissent savent que je ne rate jamais les gros blockbuster bien gras au cinéma, les gros trucs qui pêtent à 300 à l’heure mais alors si en plus vous me dites qu’il y a des robots géants qui foutent le dawa un peu partout chez les ricains c’est Byzance. Ben j’ai adoré. C’est vraiment le film qui doit ravir les fans de Pearl Harbor et de Fast & Furious. Et qui décomplexe ceux qui ont aimé tout ces films téléchargés sous le manteau mais qui n’oseront jamais le dire. Des GI qui courent dans le sable, Optimus prime et sa grosse épée, des autobots plus agiles que moi (j’en vient à regretter la raideur cadavérique des films de robots des années 1980) Et puis un t-shirt des Strokes qui débarque comme un t-shirt Public Enemy dans T2. Une intrigue qui tiendrait sur une feuille de PQ mais sommes nous vraiment là pour ça ? Six personnes dans la salle, que des mecs à part une jeune motarde qui fait des bonds de trois mètres à chaque fois que la camaro fait un virage. Qu’est ce que vous voulez que je vous dise ? J’ai aimé oui. Si je me sens coupable ? Pas une seule seconde. Rien compris à cette histoire de cube, je ne vois toujours pas pourquoi Optimus prime cherche à le récupérer avant Megatron. Ca veux rien dire mais ça fait faire des "Ouaahh" et des "Ohhhh" le tout sur une OST bien métal. Cool. Vendredi c’est les vacances. Trois semaines à glander. Sur France Inter aussi c’est les vacances et donc la periode des stagiaires, la semaine dernière une pauvre fille à dû passer les cinq minutes les plus longues de sa vie. Se trompant à chaque mot, savonnant sur chaque phrase, en pleine crise de panique, perdue sous ses fiches. Curieuse sensation qui fait qu’une minute dure une heure. Hier soir autre flash info, autre stagiaire transition vers Serge le vaillan de l'émission "sous les étoiles exactement" : "il est 1h00 du matin, tout de suite nous retrouvons... [Long silence] Heuuu j’ai oublié votre nom, c’est quoi déjà ?" "Appelez moi Simone". Hier j’ai acheté le dernier Hors série Technikart sur les séries et putain j’arrive pas à tourner une page sans tomber sur un spoiler. Fait chier je me suis déjà pourri au moins quatre séries….Et merde. Vous connaissez Spoilerman ? C’est quand même con que Charlie il se noie à la fin de la saison 3, qui c’est qui va s’occuper de la gamine ? Vous voulez que je vous dise ?

lundi, juillet 30, 2007

 

Radio Vincent.

"Contador et Rasmussen même les motos elles avaient du mal à suivre dans les cols, ils appartiennent pas à l’équipe de l’abbé pierre non plus donc les suspicions elles sont claires quand même…" "Les joueurs du XV, ils doivent ruminer à l’heure actuelle ça fait cinq semaines qu’ils sont au mastic ils ont toujours pas touché une gonfle, Laporte il le sort un peu du panier il le replonge aussitôt c'est ça qui est frustrant". "Je l’ai pas vu à l’entraînement tu crois qu’il sera à la finale ? Qui ça ? Mon cul ! Bim pris par la patrouille." Radio Moscato. RMC info. 16h 18h A écouter de toute urgences.

 

What happened to Chris Conty ?

"Chris Conty est un chanteur pop belge des années 1970 fictif, créé de toutes pièces par Jean-Jacques Nyssen. C’est Jean-Jacques Nyssen qui enregistre les chansons datées des années 1970 du chanteur, afin de pouvoir sortir un disque qui soit reçu au premier degré, avec le contexte de l’époque. Il fait le sujet du documentaire "Que reste-t-il de Chris Conty ?", produit par Canal+. Il y est présenté comme un personnage réel dont on suit sa carrière. Pour rendre plus crédible ce personnage, plusieurs supports ont été crée comme de fausses pochettes de 45-tours, des témoignages de vraies stars, sites internet de fans. Sa biographie imaginaire : Christian Gillebert, alias Chris Conty, serait né en 1946 à Bastogne. Il aurait perdu son père à l'âge de 11 ans. Il aurait débuté sa carrière par quelques reprises sur des scènes locales et aurait enregistré en 1966 un premier 45 tours en gagnant à un radiocrochet. En octobre 1969, Chris Conty sort son premier 33 tours mais en février 1970, suite à un violent désaccord entre l’artiste et le producteur, le disque est retiré de la vente et tout le stock est pilonné. Il s’exile en France et devient Chris Conty. En 1973, il est backliner de l’opéra rock "La Révolution française" ; il aurait alors rencontré plusieurs stars dont Michel Fugain qui lui propose, en vain, d’intégrer le Big Bazar. Il y rencontre Alain Bashung, Dany, les Martin Circus, les frères Balavoine, Tony Marshall, Hervé Christiani... Février 1976 : dans un accès opportuniste, Chris Conty écrit et enregistre avec les "Naked Singers" (chorale pacifiste nue) : "Nous soussignés". Mais leur collaboration fait long feu. Novembre 1976 : le 45 tours : "l’enfer c’est toi" écrit encore avec Emile Bag, révèle une face d’ombre de Chris Conty. Février 1977 : L’autostoppeur. En duo avec une de ses choristes (Angie), Chris affiche une légèreté qui ne laisse rien apparaître de la dépression qui le ronge. Juin 1977 : Chris Conty chante en première partie de Adamo à Tokyo. Il est remarqué par Tatsuji Nagataki qui voit en lui un possible concurrent de Michel Polnareff. Novembre 1977 : Chris Conty fait une tournée furtive (5 dates) au Japon. Désappointé par le mode de réaction du public japonais, pudique et réservé, il avorte la fin de la tournée. Mars 1978 : Chris Conty tente de mettre fin à ses jours par défenestration du haut de sa chambre d’hôtel. Sa tentative de suicide défraie la presse à scandale. Divers motifs sont invoqués. Interné en clinique privée pendant plusieurs mois, il se lie d’amitié avec Hervé Dietrich, un pensionnaire de longue date, musicien paraplégique, qui l’initie aux nouveaux courants électroniques allemands. Chris Conty disparaît de la scène médiatique pendant deux ans et demi. Lâché par sa maison de disque, sans le sou, il retourne à Bruxelles où il retrouve Fabienne, dans une relation épisodique et torturée. Janvier 1980, Christian Gillebert reçoit son relevé de droits d’auteurs et n’en croit pas ses yeux : c’est le pactole. Sa chanson "Pas la peine", face B de son quatrième 45 tours est un énorme succès au Japon. Fort de cette nouvelle arme, il multiplie les voyages à Berlin ou il crée de nouvelles collaborations artistiques et décide d’auto-produire son prochain opus. Octobre 1980 : l’album s’appelle "Partance" mais ne trouve pas de distribution. Chris Conty refait quelques apparitions dans des salles alternatives, à Berlin, à Liège, à Paris. 1981 : Son album n’est toujours pas réellement distribué. Dans le creux de la vague, Chris Conty cherche d’autres voies, donne de moins en moins de nouvelles. On perd sa trace dans la banlieue de Berlin en octobre 1981. On l’a vu demander son chemin, puis s’engouffrer dans le métro, puis plus rien. Dans la chambre d’hôtel qu’il louait à la journée depuis 17 jours, il n’a laissé qu’un sac de sport avec des chaussures, un rasoir mécanique et un petit ours en verre emballé dans du papier… "

 

What happened to Alain Z.Kan ?

Merçi Supermercado. "Dans son livre, Alain Pacadis le remercie "pour sa bonne humeur" et raconte régulièrement les soirées terminées chez lui. Marie-France, la complice de l'Alcazar, pose sur la pochette d'un de ses disques. Fred Chichin joue avec lui, lui propose "Marcia Baïla", est recalé ("trop commercial"). Il enregistre chez Manset, flashe sur Bowie, est le beau-frère de Christophe et disparaît après avoir été meneur de revue, chanteur de variétés, de groupe punk ou de travelo-rock. Ses disques ont été interdits d'antenne et de promotion, aujourd'hui il est occulté systématiquement de toutes les rétrospectives. Si le personnage vous intrigue, voici le trajet de la comète. 10 juin 1987, Paris, au Rex Club. Nous sommes venues voir un concert de Daniel Darc et Laurent Sinclair, l'ex-chanteur et l'ex-claviers du groupe mythique Taxi Girl. On annonce un invité : Alain Kan. La lumière s'éteint. Lentement, très lentement, une élégante silhouette toute vêtue et bottée de noir, entre en scène. Une totale fascination commence. Allure androgyne, visage intense, Alain Kan a des gestes inimitables pour prendre le micro, qui fait un horrible sifflement, le reposer et lui faire calmement signe de la main de s'apaiser, puis le reprendre, se retourner et lancer un rire glacial, plein de fière et douloureuse amertume. Et il commence d'une voix froide comme le métal : "Le serviteur était allemand. Trop bien mis des bottes aux gants. Dans le charter de la folie, le ticket était un rubis". Et la voix déclame, la chanson enfle, le délire monte, c'est l'explosion. Sur la scène, Daniel Darc est resté pour écouter et regarder chaque mot, chaque geste, penchant la tête, en extase. En extase, nous le sommes aussi. C'est un de ces moments de la vie dont on voudrait qu'ils durent bien plus longtemps et dont on sait, déjà, qu'ils seront de magnifiques souvenirs. Et puis c'est la descente, le charter est cassé. "La réalité frappe trop fort, chante Alain Kan, J'entends la voix d'un Morrisson... Et qu'est-ce qu'il crie ? THE END !!!" Il rit encore, et repart, toujours très lentement, majestueusement. On a presque l'impression d'avoir rêvé. Nous ne l'avons jamais revu, et nous savons que depuis 1990 il a réellement disparu. Dead or Alive, nul ne le sait, mais exceptionnel, ça c'est sûr. Nous avons eu envie de vous parler de lui. Alain Kan est né le 14 septembre 1944 à Paris, vierge ascendant lion. Kan est le nom de son beau-père, le nouveau mari de sa mère, son père ayant plus ou moins disparu, déjà... Il est élevé avec la fille de son beau-père, Véronique, de sept ans plus âgée que lui. Au printemps 1963, il sort son premier 45 tours chez Pathé-Marconi, "Si l'amour" de Bob du Pac et Jean-Louis Chauby, et "Quand tu reviendras" de Michel Jourdan et Danyel Gérard. C'est le début de la première partie de sa carrière, son "époque variétés". A ce moment là, les variétés, ça concernait un trio : l'interprète, l'auteur (des paroles) et le compositeur (de la musique). L'interprète annônait des textes que d'autres lui écrivaient, comme c'est le cas maintenant pour les hommes politiques. Alain Kan a alors dix-neuf ans, il est souriant et bien coiffé comme un collégien bien sage. En 1964, trois autres 45tours vont suivre, de la même veine, avec des adaptations françaises de chansons anglo-saxonnes, comme c'était la mode (de Paul Anka, par exemple), dans le style "oui, c'est toi que j'aime...". En 1968, année charnière pour tant de choses, s'ouvre à Paris, 62 rue Mazarine, dans le quartier latin, le fameux "Alcazar" de Jean-Marie Rivière. C'est un lieu mythique. Comme le veut l'époque, l'Alcazar est un complet bouleversement dans le cabaret et le music hall, avec un jaillissement d'idées nouvelles. On y trouve Régine, Marie-France, Dani, et Alain Kan sous le nom d'Amédée Junior. C'est aussi à cette époque qu'il commence à écrire ses textes et sa musique lui-même, habitude qu'il ne perdra plus et qui va lui permettre de s'affirmer et de s'éclater bien davantage, et cela de plus en plus. Amédée Junior sort un 45 tours, "Mes stars et moi", paroles et musique d'Alain Kan, chansons créées à l'Alcazar de Paris. Sur scène, il porte canotier, veston, collant à paillettes ou bas résilles et maquillage flashant. Plus tard il confiera à Gai Pied "L'Alcazar m'a marqué. J'étais tout timide, c'est une bonne éducation de tomber là-dedans". Sur les programmes de l'Alcazar, on lira bientôt "Textes, tableaux et musiques : Serge Gainsbourg, Jean-Jacques Debout, Betton et Alain Kan". Dans la salle, on remarque des gens comme Brigitte Bardot, Marlène Dietrich, Fellini, Jacques Chazot... Il écrit aussi les textes et la musique des chansons de Dani, et les reprend lui-même pour un 45 tours sous le nom de groupe Les Pingouins, avec le titre "Mon homme à moi, c'est toi". Parallèlement à cette vie nocturne, Alain Kan garde son nom pour continuer le jour sa carrière dans la variété, en enregistrant chez Motors, la maison de disques de Christophe, son beau-frère (le mari de Véronique), qui fera les arrangements de "Pauv' Pomme", début d'une collaboration fructueuse. Carrière qui promettait, puisqu'il gagnera même la Rose d'Or d'Antibes en 1974 pour la chanson "55-60, dès que vient le samedi soir", sortie en 1973. Alain Kan s'envole aussi pour Londres, et là il craque sur Lou Reed, T-Rex et surtout Bowie, qui l'influencera énormément, ainsi que Marie-France, qui en 1972 faisait un strip-tease sur "Rock'n'Roll Suicide", alors qu'à l'époque seuls quelques initiés connaissaient déjà Bowie en France. De retour à Paris, Alain Kan quitte l'Alcazar, et parallèlement à sa carrière variétés chez Vogue, fait coup sur coup deux albums retentissants chez Motors, aux titres charmants : le premier, c'est Et Gary Cooper s'éloigna dans le désert, enregistré chez Manset, le second Heureusement en France on ne se drogue pas, enregistré au studio d'Hérouville. Commentaire sur Hérouville d'Alain Kan : "A Hérouville, j'ai rencontré Bowie, qui m'a enlevé dix jours dans sa Mercedes noire. Depuis je ne rate plus mes décolorations." Il nous dit aussi : "J'allais au Sept avec Bowie. Il y a eu plein de photos dans la presse et depuis il y a une espèce de respect vis à vis de moi". Quoi qu'il en soit, ces 33 tours seront jugés scandaleux, et interdits d'antenne et de promotion. On avait le droit de les vendre, mais pas d'en faire de la publicité. Le second finira même par être ensuite retiré des bacs pour incitation à la drogue, le titre "Speed my speed" étant constitué exclusivement de noms de médicaments, cachets, drogues diverses, chantés sur tous les tons. Dès lors sa carrière devient confidentielle. Clin d'œil à son ancien boulot, une reprise énergique de "Falling in love again", avec la participation exceptionnelle du chien Dingo, est dédiée à l'Alcazar de Jean-Marie Rivière. On arrive au milieu des années 1970. Marie-France interprète le personnage de Marylin, à présent sur la scène de l'Olympia. Patrick Eudeline, attendri, la salue dans Best de février 1975. A la même époque, on la voit faire un numéro musical dans Barocco, le film d'André Techiné (elle en fera au moins un autre pour lui dans Les Innocents). Cette époque pré-punk puis punk est décrite au jour le jour par le journaliste Alain Pacadis dans son livre Un Jeune homme chic. Voici ce qu'il écrit par exemple le dimanche 20 février 1977 : "Le soir, c'est la remise des césars aux stars du cinéma français. Vu le nombre de cons qu'il va y avoir, mieux vaut regarder ça à la télé. Le césar est une compression du sculpteur qui peut décorer une cheminée ou servir de presse-livres, de casse-noisettes ou de verre à dents. Le césar de la meilleure musique est attribué à Philippe Sarde pour la bande son de Barocco de Techiné. Dans le film, Marie-France chante un texte poétique et sentimental sur cette musique. Elle monte sur scène et commence un show dans la plus pure tradition de l'Alcazar, en robe de voile rose, mais ceci n'est pas du goût du réalisateur de l'émission qui demande à des videurs de la pousser vers les coulisses. Malheureusement, c'est en direct et on n'a pas le temps de déplacer la caméra. Pas d'explosion de délire spontané dans un spectacle pour les straights. La télé n'est pas encore punk". En 48 heures, Alain Kan forme le groupe punk Gazoline, du nom de la troupe d'homos-choc de l'époque, ceux qui par exemple manifestaient contre les représentations de La Cage aux folles. Il le forme avec Pierre-Jean Cayatte, neveu du réalisateur André Cayatte, Olivier Burger et Didier Laffont. Plus tard, Pierre-Jean Cayatte, le bassiste, se retrouvera dans Asphalt Jungle, le groupe de Patrick Eudeline, puis dans Les Desperados. A cette époque, les groupes se font et se défont à profusion, les musiciens jouent dans plusieurs à la fois ou passent de l'un à l'autre. La dope tape dur et les rockers tombent : Gazoline, comme d'autres, aura un destin tragique. En pensant à Gazoline, à Pierre Wolfsohn, le batteur de Taxi-Girl, et à leurs vies si courtes, Daniel Darc dédiera ainsi un titre, au cours d'un concert de 1985 à Bruxelles : "Pour Pierre-Jean / Pour Pierre / Pour tous les autres junks qui sont morts sans savoir pourquoi / Et pour 1977 et pour la fontaine des innocents / Et pour tous les autres groupes qui se plantent tous les jours". Gazoline a sorti deux 45 tours chez Barclay : le premier, comprenant "Sally" et "Electric Injection", a sur la pochette une photo de Marie-France, égérie des gazolines comme du groupe Gazoline. Le second, avec "Killer Man", et "Radio Flic" est bien devenu du punk pur et dur, et Alain en arbore résolument le physique. A notre connaissance, le morceau "Radio Flic" est le seul titre d'Alain Kan ou de Gazoline disponible : il figure sur la compilation Les 30 plus grands succès du punk réalisée pour Skydog par Bruno Blum et Marc Zermati. Quant à Marie-France, à l'époque, elle joue avec Orla la pièce La Barre au Nashville, inspire à Bijou le titre "Marie-France" (elle rendra plus tard la politesse avec le morceau "Dynamite") et enregistre son propre 45 en octobre 1977 à Bruxelles : "Daisy", l'histoire du travesti de Polynésie, "oiseau des îles rêvant devant l'Alcazar" et "Déréglée" : "Ta petite chérie ne veut pas ce soir parce qu'elle est réglée, alors tu viens me voir, tu sais que je ne suis qu'une déréglée...", premier de toute une série, souvent avec Bijou. Elle prépare aussi un tour de chant au cabaret gay Le Petit Robert à Montmartre. Gazoline passe au Gibus au printemps 1978, quelquefois avec Fred Chichin, futur Rita Mitsouko, à la guitare. Le groupe ne rate pas non plus les soirées organisées par Gai Pied. Et nous voici arrivés en 1979. Alain Kan présente son nouveau 33tr en avant-première au Paradis Latin de Jean-Marie Rivière et écrit un roman, L'Enfant Veuf, qui devait sortir chez Laffont mais n'a, hélas, jamais vu le jour. Le nouvel album s'appelle What happened to Alain Z. Kan, en référence à What happened to Baby Jane, le fameux film qui imprègne toute la chanson "Le Charter" sur laquelle se ferme le disque. On trouve aussi une adaptation du "Suffragette City" de David Bowie, jamais oublié, une "Philo-Dodo" qui sera une fois de plus interdite de radio, et "La Diva", chanson démesurée. C'est avec cet album qu'apparaît le "Z" avant son nom. Z comme Ziza, sans trop se rappeler pourquoi, obscure réminiscence sans doute de vieux récits de sa mère, Ziza étant en fait le nom de son père biologique, comme il le redécouvrira plus tard. Le disque sort en septembre 1979 pour les 35 ans du chanteur. On y retrouve Olivier Burger, Pierre-Jean Cayatte et Didier Laffont. Le 25 décembre 1979, au Bataclan, gala de Noël de Gai Pied, qui publie une interview d'Alain Z. Kan dans son numéro de janvier 1980, sous le titre "Péril rose et rock pédé, la France n'est plus épargnée". On croirait un titre d'album d'Alain. Qui déclare dans l'interview : "Je crois que tout le monde est homo, c'est le mot qui terrorise, pas l'acte". Puis Alain arrête la scène et écrit : en 1980, la plupart des paroles de l'album de Christophe Pas vu, pas pris et les faces b des 45 tours qui en sont tirés sont signées Alain Kan; par une sorte de mimétisme et parce qu'ils ont réalisé ces chansons ensemble, Christophe chante exactement comme Alain sur ce disque, il en a pris toutes les intonations. Par la suite, Alain reprendra des passages de la chanson "Agitation" (Christophe) ainsi que des paroles d' "Electric Injection" (Gazoline), dans son prochain et dernier disque, ¨Parfums de Nuit. En 1981, c'est un maxi-45 de Jennifer, "Radio Stress" - "Scarface", qu'il signe. "Radio Stress" est une chanson bien de son année, avec plein de claviers rappelant Taxi-Girl ou Kraftwerk. La même année, Marie-France sort un album accompagnée de Bijou et tourne dans les boîtes parisiennes. (Pour la suite de sa carrière, voir la rubrique qui lui est consacrée). En 1982-1983, Alain Kan remonte sur scène pour la première fois depuis deux ans. Il joue seul avec ses bandes et son revox, et tourne notamment en Haute Savoie, en Isère et en Suisse. Les affiches annoncent un "spectacle travelo-rock". Parfois, il débute le concert assis sur une chaise chromée, les menottes aux poings. Dans une interview de l'époque, il dit "J'ai eu plein d'aventures avec des mecs, et des fois j'ai envie d'en raconter une; mais c'est un obstacle parce que les gens des radios ne les passent pas. Je n'ai pas envie de mettre "elle s'appelait Caroline", s'il s'appelait "Hector". On lui sait gré de cette franchise qui a sans doute contribué à l'époque à ruiner sa carrière commerciale. Si tant d'autres s'étaient montré aussi naturels, que de temps de gagné... Alain commence à préparer, avec Laurent Sinclair ex-claviers de Taxi-Girl, son prochain disque. Il est son invité pour un concert à Cluses en janvier 84 où il chantera "Le Charter" et d'autres concerts dans pas mal de clubs. L'album ne sortira qu'en 1986, chez New Rose. Il s'appelle Parfums de nuit. Y ont participé Laurent Sinclair, bien sûr, Plume, ex-Lili Drop, Wham Dam, ex musicien d'Iggy Pop et de Bowie, Boris et Tuxedo, musiciens de Sappho, et son ami Hubert "Love" Desachy. En 1988 ou 1989, en Suisse, Alain découvre sa grand-mère paternelle, Ziza, apprend la mort de son père et tombe complètement fou de sa grand-mère. Après quoi il devient VRP pour des produits en informatique. Puis, pendant l'été 1990, il prend le métro et... personne ne l'en a jamais vu ressortir. Christophe lance un appel à la télévision, en vain. Le 12 mars 1992, pendant un concert, Daniel Darc impose une minute de silence pour Alain Z. Kan.
"Qu'avons-nous donc à redouter ? Vince "Ziggy Stardust" Taylor est mort, Johnny Thunders a quitté son corps, quant à Alain Z. Kan, punk historique, fondateur de Gazoline, groupe mythique s'il en fût, il a disparu depuis bientôt une année, un peu trop longtemps pour qu'on puisse espérer quelque chose. Alain Z. Kan, qui baisa Bowie, rêva Bardot, écrit les plus/seuls ?/ beaux (convulsifs) textes français depuis Gainsbourg. "La réalité frappe trop fort !" Eh oui ! La dernière vision qui nous restera de lui sera celle d'un ange sur le quai d'une station de métro au nom idiot : rue de la Pompe ! Never born, never dead, son esprit veille sur nous, kids. Lui aussi faisait partie de cette chevalerie de cuir et de sang. Calice sacré. Il est parfois bien difficile de briser sa vie gratuitement." (Daniel Darc, 13-09-91. Prémonition n°9, automne 91)."

vendredi, juillet 27, 2007

 

Isolation.



 

Coco & Bobo, les chiens narco.


 

Bcity E.P.K (v. J-7)

Je sais pas ce que j’ai mais j’ai l’impression d’avoir une dizaine d’ouvriers portugais dans le bide. Dû bouffer un truc passablement bleuté et qui traînait dans le frigo… Vraiment impressionnant ce chat qui détecte les gens qui vont mourir, doit pas être rassurant de le voir se frotter contre votre genoux. Impressionnant mais pas autant que ce chien narcoleptique qui à chaque fois qu’il arrive à s’évader des bras de sa maîtresse est tellement content qu’il fait deux mètres et fini par s’écrouler raide endormi. Trouvé un dvd concert de Therapy? à 5€ qui me rappelle que c'est un sacré bon groupe. Ce week end à Bancal city ils fêtent la tomate, allez savoir pourquoi...

 

Burns inc.



jeudi, juillet 26, 2007

 

Duff inc.

Créez votre avatar Simpsons, perso le mien il a une sale gueule... Mais c'est rigolo... http://www.simpsonsmovie.com/

 


 

Bcity E.P.K ( (v.Digger Barnes)

Bon okay j’en avais pas besoin de celui là…Mais j’en avais une sacrée envie…. Et honnêtement ce coffret est vraiment très beau, 9 dvd avec packaging au format maxi 45 tours, trois bouquins d’atworks, des planches sur papier dessin, pléthore de bonus, un son et une image remasterisés, non sans déconner c’est vraiment du bon boulot qu’ils font chez Dybex, déjà j’avais été bluffé par les éditions collectors de Samouraï Shamploo mais là je dois dire qu’il frappent très fort… Et puis parfois on passe dans le rayon soldes et on prend des trucs sans trop savoir pourquoi (c’est pathologique vous croyez ?) bon alors forçement c’est comme ça qu’on se retrouve à passer en caisses avec "Hitcher", "Rambo" (oh c’est bon hein : le premier j’ai le droit !) et "Insomnie" dans le panier, bon ça c’était il y a quelque jours ben là j'ai eu une nouvelle crise, j’ai pris le "13eme guerrier" qu’est quand même un bon film quoi qu’on en dise et qui est pour moi trés loin devant le "Desperado" de Rodriguez que j’ai toujours trouvé très mauvais et sans surprise (pour le côté je cache mes sulfateuses dans un étui guitare je trouve que Corbucci avait quand même fait plus malin -voir le formidable Django-) non "13eme guerrier" est un très bon film (même s’il paraît qu’un director’s cut de la mort qui tue reste dans les tiroirs de Mc Tiernan). Et puis j’aime pas acheter des dvd de comiques, je sais pas pourquoi d’ailleurs, sans doute parce que je trouve pas vraiment de comiques qui valent le coup d’être acheté en DVD (à part les nuls et les intégrules) mais là et pour moins de 10€ j’ai acheté "l’anthotologie" des Kad & Olivier en souvenir de toutes les conneries sur Comédie au temps où il y avait encore un peu de l’esprit Canal. Hier soir, coup de téléphone de Nico : la conférence de presse de Manu Chao est à 17h00 lundi, ce qui fait tôt, très tôt et finalement trop tôt. La flemme l’emporte sur l’envie de rencontrer l’artiste. Dommage j’aurais bien aimé voir le concert depuis les coulisses j’ai déjà vu le Radio Bemba en concert et j’avoue que Manu chao live c’est à chaque fois exceptionnel, mais là, pas envie de me faire chier à rouler toute la soirée. Dallas est vraiment une série fascinante, on n’y voit jamais d’hivers et pourtant ce premier épisode commence en plein hiver, on y retrouve dés le départ tous les ingrédients de la tragédie Shakespearienne. Un vent glacial ramène un cabriolet rouge. A l’intérieur : des jeunes mariés. Point de départ d’une fresque qui durera pas loin de 15 ans. Enregistré un doc sur Balavoine, quand j’avais 14 ans je trouvais que ce type était mort super vieux alors que putain il avait que 34 ans ça me fait flipper tout ça… Fallait quand même avoir des couilles pour envoyer pêter le candidat Mitterand au 13 heures et pour dire "j’emmerde les anciens combattants" en direct à 7/7 sur TF1.

mercredi, juillet 25, 2007

 


 

Bcity E.P.K (v. the pursuit of happiness)

Vous savez pourquoi le requin n’arrête jamais de bouger ? Parce que s’il s’arrête il ne peut plus respirer et meurt. Il existe une condition psychologique connue sous le nom d’Alexithymie et commune chez certaines personnalités. L’individu à un besoin maladif et presque incessant d’être en action ce qui lui permet de pouvoir éviter de reconnaître les choses répugnantes qu’il à faites. Ce sont pour la plupart des personnalités antisociales. Elles ont un sentiment de vide et dégoût d’eux-mêmes qui les hantent depuis leur enfance puis ils s’effondrent. Ca ne vous rappelle personne ? Mon petit doigt me dit que la nana qui a fait un bisou sur un monochrome avignonnais est soit complètement bidon soit va considérablement charger. Parait que l’auteur de la toile est terrassé par la douleur. Ca se comprend. Non ? Quand à moi je le suis également à chaque fois que j’entends le porte parole du chef de l’état parler d’"analysation". Il parle mieux anglais que burgonde ce con là. Lu "la mort en direct" sur l’histoire du snuff. Passionnant.

mardi, juillet 24, 2007

 

oh chic alors !

Le premier long d’Aja FURIA : bouse ou chef d’œuvre, la Saison 4 de Lost, la saison 3 de Prisonbreak, Warlords, les Sarah Connors chronicles, la série Star wars, Hiro comme Illyana Raspoutine ? le film Walkyrie ou Tom est-il crédible en gentil nazi ? la nouvelle trilogie Indiana Jones, le talent vient-il du nord ? (parole de normand ?) On parle de tout ça chez Hunch ? No flippin'.

 

Donuts inc.


lundi, juillet 23, 2007

 

Cot cot Orgazmo.

Il me fait marrer le Captain Brackmard. La route aura été longue depuis le petit Kader Jazouli de Seconde B....

 

Bcity. E.P.K (v. total recall).

Ce week end c’était la garden nef party. Le cadre est bucolique, le public est moins jeune que dans les autres festivals. La programmation inrock doit sans doute y être pour quelque chose. Ca fait plaisir de pouvoir s’allonger dans l’herbe sans avoir à craindre trois arrachés hyper lourds qui essaient de me taper mon larfeuille ou qui bataillent pour que j’achète trois extas. Ici la Converse se porte presque propre et le t-shirt est plutôt de bon goût. Nous arrivons donc le samedi un peu avant 17h00, l’occasion de faire un bout de chemin avec Laurent fraîchement revenu de Big apple (nice cap Gino !). Nous récupérons nos accréditations direction le VIP. L’espace est classe et décoré avec goût. Appel du label, le tourneur Corida doit passer nous récupérer jusqu’à la loge des Klaxons. En attendant nous taillons le bout de gras avec Pea.k et sa compagne qui viennent d’arriver. Francis d’allez les filles (et programmateur à la nef) se greffe à notre discussion. Mais il est déjà l’heure du set des Klaxons, j’appelle David/Christel, l’entretien se fera dès la sortie de scène. Comme la dernière fois le set du groupe est brouillon mais jouissif, le son est sale et le public bouge moyen. Mais ça fait toujours plaisir d’entendre ce boulevard de titres qui sont presque déjà des classiques. 45 mn plus tard le trio sort de scène et nous partons direction la caravane. Sur le chemin, le manager nous précise que le chanteur s’est cassé la jambe en sortant de scène il n'y a pas 5 mn et je croise le véhicule de SAMU qui l’emmène jusqu’à l’hôpital le plus proche. Quand j’arrive, je tombe sur Jamie (ou James enfin je sais jamais c’est un peu comme Starsky ou Hutch) serviette autour de la tête, assis sur un mobilier de jardin, devant son mobil home à siroter une Heineken. Il me fait penser à quelqu’un qui gardait le camping de Bancal city dans les années 90. Nous commençons l’entretien et la batterie de mon MD me lâche après 15 sec de blabla. Merde. "Heu ça dérange quelqu’un si on continue tout ça juste à côté de la prise qui est là ?" Tout le monde rigole. Simon arrive. L’interview se passe très bien jusqu’à ce que Fab commence à parler de Fluokids en jouant la provoc "Arrêtez : vous etes des fashion victims…." Et il enfonce le clou avec un "en tous les cas votre album c’est quand même du bon boulot de producteurs". Je pense à ce moment là que les deux artistes vont se barrer alors je rattrape à chaque fois avec des petits " Et sinon vos albums favoris ? Vos films préférés ?" enfin comme d’habitude quoi…. Simon fait la gueule à Fabien et ne parle plus qu’à moi. Il parle de ses influences sort Philip K.Dick comme référence puis regarde Fab en lui disant : "et là je suis fashion ?" Puis la discussion se poursuit sur les séries, le Portugal, Bjork, les Chemical Brothers, Alan Moore (que finalement ils ne connaissent pas du tout, ni l’univers des comics d’ailleurs) l’occasion de faire mon Gonzo en faisant un peu de namedropping pour les aider à faire leur marché. Meilleur moment pire-galère ? Meilleur moment ? à chaque fois qu’on monte sur scène et la pire galère c’est ce soir avec la fracture de notre chanteur. Les sourires reviennent, je prie tout le monde d’excuser mon accent anglais pourave et mon vocabulaire de vache espagnole. Du coup ils se mettent à parler français histoire d’être au même niveau. Nous restons avec eux encore quelques temps puis nous filons voir Animal collective dans un délire tribo-ethno-techno-futuriste, pas mal mais j’accroche quand même moyen enfin toujours plus qu’à "Clap your hands say yeah" que je n’aime pas du tout (mais bon j’aimais déjà pas sur disque alors sans surprises…) Nous retournons boire un verre en loges. La nuit tombe sur Angoulême. "Cocorosie" est insupportable, nous préférons attendre Arcade fire en bougeant sur les mix rock de Luz formidable entertainer qui nous fera patienter jusqu’à l’arrivée de la tête d’affiche. Je dois dire là aussi que je suis moyen fan d’Arcade fire sur CD je trouvais d’ailleurs tout ce buzz autour d’eux il y a quelques temps un petit peu too much à entendre leurs prestations de gospel fanfare sortie d’église. Mais je dois reconnaître que sur scène ça le fait quand même vraiment pas mal même si j’ai toujours autant envie de gifler le nain au tambour (version les deux doigts dans la prise) j’aime les titres et le son mais le côté préchi-precha sur le respect tout ça me gonfle quand même pas mal les rognons. Nous devons nous respecter gnagna tout ça va falloir qu’il arrêtent de fréquenter Bono ça leur réussit pas je crois… Bref un bon groupe live mais qui sent un peu trop le savon et pas assez la foufoune (comme dirait ce chez André). Le groupe sort de scène. Nous attendons LCD ? Bof flemme. Allez on s’casse. Chemin du retour jusqu’aux véhicules dans le silence (comme l’aller) comme des zombies que j’vous dis…

jeudi, juillet 19, 2007

 

Gimme shelter.



mercredi, juillet 18, 2007

 

Bcity E.P.K (v. d'ou vient le danger ?)

J’espère que vous avez bien profités de la diffusion de Gimme Shelter hier soir parce qu’à part une pauvre zone 1 pas grand-chose à l’horizon et c’est dommage parce que ce documentaire est vraiment fascinant. On voit pas le drame l’Altamont sous le même angle. Jagger qui regarde les rushes dans la salle de montage. Son visage et ses mots quand il se lève sont saisissants. Il capte vraiment la machine qui le dépasse. Flippant. Au début j’y croyais à cette ouverture à gauche je me disais putain il cherche les meilleurs dans chaque camps mais depuis qu’il à recruté Lang j’y crois plus La bonne blague….Ben si Lang était parmi les meilleurs ça se saurait non ? Et puis un mec de gauche qui part à droite c’est pas un mec de gauche je me gourre ? C’est un bon test remarquez, un vérificateur d’idées….Et un excellent purificateur de parti c’est comme un aimant : toutes les particules de métal restent collées et ben là c’est pareil tout le dépôt de droite camouflé à gauche se décolle pour venir renifler le trou de balle de Nico et du coup aide à nettoyer un parti qui je l’espère grâce à ça sera tout beau tout neuf. Je fais un appel à la jeunesse saoulé par la politique politicienne des professionnels engraissés par la chose publique : C’est le moment mes amis, Sarko est en train de nous faire à tous le plus grand bien il nous débarrasse enfin des vieux cons de morpions qui s’agrippaient au parti. La gauche doit redevenir le vrai parti de la jeunesse et du changement et non plus des vieux cons (ou jeunes cons à mèches et chemises Ralph Lau) avides de pouvoir incapables de sortir une idée autre que pour accéder au pouvoir, se rapprocher de l’Elysée et payer l’essence de la Ferrari de service…. la France est elle prête à avoir un Président homo ? Parce que la France n’a pas souhaité d’une femme au pouvoir suprême ? Non je crois que la France n’a juste pas souhaité une autre Jeanne d’arc avec le charisme de Miss chabichou….Une quiche en vitrine avec rien derrière ne sert strictement à rien même s’il y a un supplément cheese (ratiches refaites au burin siou plat…) Et puis de toute façon c’était trop lourd à digérer comme menu vous ne trouvez pas ? Et puis c’est vrai, une année sans Jujitsu et je suis vraiment casse couille…Vivement que je reprenne tout ça dès Septembre…Ah et j’oubliais Sidd à un blog et ça déchire : http://asidbimbo.canalblog.com/

mardi, juillet 17, 2007

 

Live.



 

Bcity E.P.K (rayon justice en T-shirt)

Curieux. Ca doit être ça que je suis : curieux. Et puis naïf et niais voila ce que je suis. Bizarre. En tous les cas j’ai 32 ans mais je ne sais toujours pas qui je suis ni ce que j’ai envie d’être. En revanche, pour l’instant et depuis peu je sais ce que je ne veux pas être. Hier soir je mangeais devant (appelons le) Robert. Robert à 57 ans, profession libérale, patron de grosse boite, une grande mèche que couvre sa calvitie et une chemise qui ferme mal au niveau du ventre. Robert il a suivi l’option Fabius mais juste la voie capillaire parce qu’en politique il serait plutôt Nicolas voyez… Il est toujours en bout de table parce qu’il aime bien présider. Il parle fort Robert en se servant un autre Whisky. Il a pour habitude de couper le poulet pour les autres et demande un couteau comme un neurochirurgien réclame un scalpel. A en oublier de dire "s'il vous plait" et "merçi" vu la lourdeur de la tâche, la tension dramatique et la concentration extrème que nécéssite cette intervention. La suffisance et l’ennui. Keros, le temps élastique, qui fait qu’un repas dure huit ans. Je me demande encore comment c’est possible qu’il y ait une centaine de connections sur ce blog alors que j’arrive à peine à articuler trois mots sans aucune pensée derrière. Je sais à peine lire alors écrire vous pensez… C'est loin d'être scoop mais l’info officielle vient de tomber : Laurent Gerra est un con. Un con certes doué pour faire mumuse avec sa glotte mais un con quand même. C’est dommage parce que quelques grammes de finesse au milieu de cet océan de lourdeur aurait sans doute suffit à faire de lui autre chose qu’un dindon qui glougloute. "Harry Potter 7 et les cadavres de la mort qui tue" sort vendredi à minuit partout aux états Unis. Moi j’en ai un peu rien à foutre si ce n’est que je trouve les livres quand même vraiment très beaux et si je m’appelais Kevin, fourteen, dans le Wisconsin je crois que j’aurais tanné ma mère pour avoir la collection complète de l’aut' balai volant dans le cul. Je trouve en revanche qu’à partir de Cuaron le virage cinéma est formidablement bien abordé. Le jeune héros acnéique à moustache sub-labiale et érections nocturnes trop à l’étroit dans son costume de premier de la classe commence à lutter contre les affres de la puberté et les odeurs de foufounes qui commencent à lui parvenir jusqu’aux narines. Je pense que ces deux dernières années peuvent réserver pas mal de surprises… Le film qui m’excite ces temps ci c’est "Transformers" et pourtant c’est du Michael Bay et dieu sait si je ne suis pas un fan d’"actioner man". Pourtant celui là il me fait grave envie. Remarque Michael c’est pas le mauvais bougre, dès qu’il peux rendre service il le fait, il produit les experts (Las Vegas je parle pas les deux copies à frics), produit Marcus Nispels pour la formidable ressucée épileptique de TCM. Non sans déconner même s’il à pas tous les fagots à l’abris, qu’il aime les score gluants et les couchers de soleil avec des marines qui courent au ralenti. Je l’aime bien Michael Bay. Et "Transformers" m’excite. C'est comme ça. Un autre gars que j’aime bien et c’est tout récent c’est Mc Solaar. D’abord parce si ça tenait qu’à lui il y a longtemps qu’il aurait viré le MC pour ne garder que Solaar. J’aime bien ce gars pour plein de raisons. D’abord parce que je trouve qu’il y a un univers cohérent dans son œuvre, ensuite parce qu’il prouve qu’on peu faire du rap malin sans être dyslexique (Booba) sans références politiques saoulantes (la rumeur), ni humanistes (tous les autres) et surtout sans ce putain d’accent marseillais gerbant. Solaar à les mêmes références que nous et ça : ça fait un bien vous pouvez pas savoir. "Chapitre Sept" vient de sortir et si vous décortiquez l’ensemble de sa discographie ça parle Strange, Magnus, couleurs étranges, matières nouvelles, peintures bizarres, pièces sombles & tableaux surréalistes et tout ça avec une diction clairement tranchante, il lâche des "muchas gracias" à l’antenne, assume son ignorance de la chanson française supposée intelligente (voire de gauche), anti star ac par excellence il vient sur les plateaux quand on l’invite, trouve une gastro hypercool parce que c’est dit-il "le seul truc que l’hiver nous sommes des millions à partager", parce que les virus rassemblent les français. Son dernier opus penche d’ailleurs sur ça (mais non pas la gastro : la théorie du complot) Si les français n’avaient plus la grippe pour les calmer que feraient ils ? la grève ? Pire : la révolution ? Est-ce pour cela que ces putains de vaccins ne servent à rien ? Ahh Elle nous est bien utile la théorie du complot. Alors Solaar : rap de droite ? Nooon Solaar à l’ego trip le plus classe. Et ça : ça change. Trouvé dans le bac à soldes quelques petites pépites pour ces longues soirées d’octobre car nous avons tout de même un bel automne vous ne trouvez pas ? Passage en caisse avec "Blow out" sur les conseils de Hunch (j’avais jamais vu ce film, vous avez aimé vous ?), "Simetierre 2" parce qu’après avoir acheté le premier je me suis, du coup, senti un peu obligé d'acheter le second et puis parce que Edward Furlong était vachement beau avant qu’il ne se Hamsterise. Vraiment inquiétante cette propension à se transformer en Hamster dès qu'attaque la 27eme année… Et enfin "Cow-boy Bebop, ed.spéciale" alors que jusqu’ici j’étais pas grand fan de l’œuvre de Watanabe (j’avais pourtant adoré les deux volumes de Samourai Champloo édité par Dybex) et ben j’ai craqué pour une édition coll avec un sketchbook des plus intéressants et je dois dire que je vais de ce pas investir une certaine somme (voire une somme certaine) pour acquérir l’intégrale. On est vraiment addict dès les premières minutes. Passionnant et graphiquement formidable. Autre coup de cœur alors que je ne suis pourtant plus du tout passionné par les mangas, à part quelques rares exceptions, comme ce "Death note" qui mériterait, à mon sens, un peu plus de buzz qu’un simple article dans technikart…

vendredi, juillet 13, 2007

 

Neimo.


 

Bcity E.P.K (V. dodo saison 3)

Comme chaque Vendredi 13 : Bonne fête à tous les Jason. Ligne droite, une vielle décapotable crados, la route qui danse au milieu d'une plaine déserte et la chaleur. "Sweet Home Alabama" à fond les ballons dans la radio qui craquouille et j’arrive à El Paso. Je longe Santa Fe street jusqu’à la frontière. Cette nuit j’ai encore rêvé à cette putain de route 66, depuis quelques années assez fréquemment je fais ce rêve, je pense qu’il va falloir que je me lance, suivre cette fichue route jusqu’au nouveau Mexique. Curieux. J’ai énormément de travail ces temps ci, je sais pas si c’est l’activité qui augmente ou si c’est mon organisation qu’il faut revoir mais toujours est-il que j’ai pas une seconde à moi pour glander sur ce blog. Hier soir je regardais la météo sur M6 et c’était la veuve de Grégory Lemarchal (encore en deuil) qui présentait les cartes. J’ose pas dire qu’il y a des gens qui spéculent sur la mort des autres, j’ose pas le dire… Allez si j’ose le dire, vous la connaissiez vous cette nenette avant qu'il claque ? Bon vous allez me dire qu’elle à posé enlacée sur une plage avec le défunt ? So what ? Le défunt qui entre nous soit dit avait l’air de tout sauf d’un hétéro mais bon…Enfin ça avait quand même tout l’air d’une grosse amourette arrangée pour la presse/vieille à caniche. Multicasquettes, elle à donc beaucoup pleuré en tant que veuve inconsolable, puis elle à plus rien mangé (normal pour une pro-ana) et elle porte du noir de la tête aux orteils pour bien faire comprendre qu’elle souffre encore (bon en même temps ils étaient pas ensemble depuis trente ans non plus) et désormais elle se sera enfin fait un nom. Celle qui à (soit-disant) dépucelé le petit prince. Voila, voila. Tout ça m’écoeure un peu mais bon on à connu pire. Bon j’ai rechuté sur les sites de vente en ligne et la note est plutôt salée. Deux saisons de X files en promo (4&5), mais c’est les cinq premières saisons de Dallas où j’ai déconné…J’ai glissé là... mon doigt à validé et puf : dans le panier du damoon dis donc. Et puis j’ai trouvé (pour 5€ le volume) l’intégrale en deux parties des Walt Disney cartoons consacrés à Mickey dans les cadre des Treasures, du coup j’ai aussi acheté l’intégrale Donald. La toute première partie des Mickey en noir et blanc muets reste introuvable, DVD édité à 125000 pièces et l’intégrale Goofy n’est pour l’instant sorti qu’en Z1. Hunch me posait une bonne question hier à l’apéro : les HD et les Blue ray sont-ils multizones ou Z2 ? Sais pas. Après le rendez vous manqué de Bordeaux et nos annulations de phoners c’est finalement samedi prochain que je pars au festival d'Angoulême pour enfin interviewer les Klaxons m’enfin je me demande comment je vais diffuser le truc vu que ben plus de radio, ça sera donc un tête à tête avec le groupe et non une conférence de presse comme initialement prévu . Tant que j’y suis j’ai négocié le pass pour la soirée pour voir Arcade fire et le reste (ça, ça veux dire que je sais même pas les autres trucs qui passent oh le naze...) le vendredi ç’était pas très intéressant vu que Muse et reste de la prog j’avais déjà vu en concert et que bof. Nous verrons donc tout ça vendredi, enfin j’ai no stress limite rien à foutre, juste pas passer pour un con dans les questions mais bon avec les comics un petit peu de SF on s’en sort toujours (comme avec les Bellrays) par contre je suis très moyen niveau Magick je vais donc pas m’embarquer là-dedans et sinon vous connaissez Alan Moore ? C’est vraiment paradoxal : il faut que j’arrête Lullaby pour que Nico se retrouve propulsé people et qu’on ait plein d’opportunités de rencontres et pourtant j’ai une putain d’envie de pionçer. Le pire c’est faire cette route pourrie jusqu’à Angoulême. J’avais déjà eu la flemme de faire Placebo (conférence de presse à la con…) alors là... On verra. Autre plan, autre lieu le 30 juillet, contacté par Nico pour faire Manu chao à Vic fezansac, itw et concert un lundi soir ? Merde je vais rater Lost et si on restait à la maison ?

 

My favourite game.


mardi, juillet 10, 2007

 

Bcity E.P.K (rayon de Guy se moque t'on ?)

Okay, Okay, Okay, Pluto c'est l'ami de Mickey, c'est pas le chien de Mickey plutôt Pluto ? Ah ben si. Alors la question c'est plutôt : Et Dingo dans tout ça ? Dingo c'est l'ami de Mickey et pourtant Mickey c'est une souris alors comment pourrait-il avoir un chien ? Et puis Dingo c'est un quoi à votre avis ? Un dingo me direz vous… Ah ben oui. Et Mickey, lui, à un pantalon et des gants blancs à quatre doigts. Logique. Dingo une salopette rouge et un bob Bleu. Alors c'est qui Pluto alors ? Un Dingo qu’aurait pas évolué ? Parce que je sais pas si vous avez remarqués mais niveau morphologie, figurez vous que ces deux-là pourraient bien être un petit peu cousin consanguin sur les bords si vous voyez ce que je veux dire. Alors là je vous le demande Emile : qui est ce fichu Goofy ? C'est pas un chien aussi ça peut-être ? "Ben je crois pas" me direz vous et vous avez bien raison… Remarquez pour avoir un nom comme ça "Goofy !" "au pied Goofy!", ça sonne plutôt bien... Je crois que Goofy c'est le nom anglais de Dingo oui mais un dingo, c'est comme un chien. Ah ben ça doit être ça alors... Donc Goofy, c'est le nom de Dingo le pote de Mickey mais aussi le pote de Pluto ? Ah merde ça on sait pas. Pluto c'est le clebs dans ce cas le chien sur deux pattes qui doivent être des jambes ça doit être autre chose remarquez Goofy/Dingo... Ca se tient. Ce que je comprends pas, c'est la distinction entre les espèces, l’évolution de la race, Prenons le cas de Dingo, lui, est super avancé genre il parle, conduit une cinquecento rouge décapotable, se sert d’un flingue (donc doit avoir un port d'arme), s’habille tout seul, fait ses lacets tout seul etc et c'est quand même une "sorte" de chien alors que Pluto qui, lui, est un vrai chien articule à peine un "waf", dort à poil dans une niche et est même pas foutu de mettre un string alors je veux bien qu’il soit naturiste et que ça soit cela son secret mais c’est cette hiérarchie qui n'est pas respectée qui m’intrigue… Et Dingo il conduit... parlons en de sa conduite, ça veux aussi dire qu’il à eu un permis et donc qu’il à la parole donc qu'il a eu accès à une certaine éducation de là à dire qu'il à fait ses études dans un lycée privé y à pas loin vu son langage pour le moins chatié. Alors que Pluto, même race-même sang je vous le rappelle, il tient quand même plus de l’enfant sauvage de Truffaut que du Détective anthropomorphe à tête de panthère... voyez c’est même à se demander s’il à déja été scolarisé un jour ce gamin alors que pourtant il comprend tout et c’est ça qui est paradoxal et qui fait râler, encore s’il était crétin on dirait rien mais il pourrait tirer la bourre à Rintintin ou Lassie fastoche finger in the nose… Et puis si Pluto c’est un clébard, comment ça se fait alors qu'il n’ait pas encore bouffé les miches de Mickey ? Parce que quand même au cas où personne ne l’aurait remarqué c’est une souris, bon alors même si elle ne fait pas de roue et qu’elle ne bouffe pas du fromage à longueur de journées (ce qui réduirait considérablement les intrigues) ça reste quand même une souris, coquin de sort. Alors je veux bien que dans le merveilleux monde de Walt Disney tout le monde aime tout le monde mais quand même, faudrait voir à pas trop nous prendre pour des cons non plus… Je serais le président du syndicat des chiens, je monterais au créneau et je te foutrais un de ces baroufs "Ouiiiiiii vous compreneeeeeez c'est dégueulaaaaaaaaaase mon client dort dans une niiiiiiche avec juste un waf pour se défeeeeeeendre" c'est plutôt l’escroc canin qui dort dans un lit qui devrait virer... Pendant ce temps, Dingo, lui, au lieu de faire amende honorable et profil bas, ce salopard trouve rien de mieux à faire qu'à ramèner sa fraise un peu partout, fier comme Artaban et que je fais équipe avec le héros et que je dors dans un lit douillet et que je solutionne des enquètes à tour de bras (digne d'un enfant de huit ans je vous l’accorde mais tout de même), d’ailleurs faudrait revoir les peines plancher des Rapetou parce que je veux pas dire mais ils ont une facheuse tendance à se faire pas mal la malle et ces allers-retours incessants sont un peu pénibles à la longue surtout qu’à part faucher le sou fétiche de l'onc' Picsou (le canard sans slip mais ça c’est un autre problème) ils font pas grand chose... Et puis de mon point de vue je trouve ça honteux que des chiens américains se mettent à résoudre des enquêtes alors que le mien un épagneul français, il pissait à peine sur les lampadaires non mais... Aucune considération sans déconner. C'est comme l'escargot domestique de Bob, l'éponge carrée en costume, va falloir me donner quelques explications. Ben, ce pauvre Garry, à part faire "miaou", y fait pas grand-chose. Bon un escargot qui fait "miaou soit", (ben oui c’est un dessin animé) mais à part ronquer sur la carpète du héros il sert pas à grand-chose. Il "miaule" enfin il "miaule" c'est un bien grand mot… Un chat doit miauler, lui doit "miaouter" tout au plus, comme dirait ce cher Marcel. Alors dans ce cas-là, Pluto (s'il n'était pas honteusement exploité par la charte des souris ) ne fait que "warfer" voire "japoter" à la limite et ça c'est vraiment pas juste comme dirait Calimero le gnafron asocial sous tutelle, vous voyez pas ? Celui avec le reste d'œuf collé sur le crâne… Bravo l’albumine… Enfin passons. Un poussin noir….Vous allez voir que ses papiers, il les a même pas…ça' s'trouve…

lundi, juillet 09, 2007

 

I love UFO.


 

Lullaby dit : Merçi !

Selfish cunt, the Agency, Dombrance, Brooklyn, Sourya, Nelson, le Industry of cool, Neonbirds, Body double du Funeral Party, Justice, Asyl, Les Hyènes, Carabine, Les Suspects, Mongol Rodéo, Thierry Tuborg, Stuck in the sound, les Shades, Mary's child, Jerkey Turkey, Mush, Deche d'en façe, the linkers, Ecole du crime, Killdahype, Sindrome, Kitsuné, Foxn’wolf, Gossip, Digitalism, Shit robot, Viking Moses!, Darko Fitzerald, Pierre Mathieu, Patrice Maktav, Dead Air, Maximilien, Sorel, Viking Moses, Marion Dumas, Alex Frequence 3, Jay-Jay Johansson, Lol (NPA), Jérome Soligny, Philippe Manœuvre, Tekilatex, Michal, Christophe Aleveque, Lio, Fred Gimenez, Calogero, BasTet, Champion, le nombre, Porcelain, Balbec, The laughing, the Agency, Noid, Metronomy, Hitchkock go home!, Frigo, Landscape, Seb Tellier, Tcheky Karyo, Sébastien Schuller, My ruin, Rockin Squat (Mathieu Cassel), Radiosofa, Autour d’elle, Damfortune, Anatomie Bousculaire, Katel, Alice the Goon, Howlin' poetry, Mura Hachigu, Dirge, Melodicalmess, Microfilm, Hitch, Moon reapers, Semyorka, David Hallyday, les Plastiqueurs, les Yves, Cactus farmers, Paganella, Daniel Darc, Nicola Sirkis, La grande Sophie, Robin Guthrie, Jay Jay Johansson, Jérome Soligny, Hellboys, Datarock, DjZebra, Does it offend you, yeah ?, El Perro del mar, Tender forever, Polar, the Sunshine underground, Twelve monkeys, Metronomy, Neimo, le Popklub arsenal, Zebra, Ginger ale, Elista, Asyl, Melino (Négresses vertes), Michal, Armande Altai, les Parisians, Arthur H, Dyonisos, Mathias et Babet, Pierre Guimard, Pleymo, Lofofora, Ghinzu, Elista, M83, Dimitri Tikovoî, Goose, Travis, Cazals, Dead disco, Enter Shivari, Freeform five, Little man tate, MSTRKRFT, Simian, the radio dept, These new puritans, Tom Wek, White rose movement, CSS, Monster hospital, Oh no oh my, Faithless, The lovely feathers, The world domination, Tokyo police club, Vhs or Beta, Sylvain Vanot, Pierre Mathieu, Joey Starr, Olivia Ruiz, Sanseverino, Adam Kesher, TTC, klub des loosers, Tara king TH, the Electrokution, the Bishop invaders, Tcharlz, Sourya, los Cavaleras, Time Factory, Madame de C***, Motel, Rock’n roll, Luis Francesco Arena, Troy bruno von Balthazar, Arnold Turboust, Laurent Petitguillaume, Charles Baptiste, Mickey 3d, Didier Wampas, Les têtes raides, Manu Chao, les Rita Mitsouko, Nosfell, !!! (Chikchikchik), Vive la fête, Young gods, Kid Loco, Mass Hysteria, Kill the young, Experience, Programme, Howlin’ poetry, En suivant, Rodeo massacre, Klaxons, Mansfield Tya, Neimo, Popklub arsenal, Charles Baptiste, Coming soon, TV guests, The longcut, Kavinsky, Peppermoon, Porcelain, Fred Jimenez, Daria, Lucid Ann, That fucking tank, Pilot to gunner, I hate your freedom, Last letters, Drive like Jehu, the wardens, God fires man, Lug-na,, Interpol, Thomas Fersen, Assassin, Cali, Nosfell, les Yves, Cactus farmers, Lojay, la rue Ketanou, Luke, Deportivo, Klub des loosers, TTC, Kourtrajme, Alain Souchon, the Faint, Serge le Vaillan, Denis Botek (Jad Wio), Mura Hachigu, Coming soon, Bunker palace Hôtel, TV guests, Peppermoon, Porcelain, Fred Jimenez, Daria, a singer must die, Lucid Ann, That fucking tank, Pilot to gunner, I hate your freedom, Last letters, Drive like Jehu, the Wardens, God fires man, Lug-na. Overcome, Forty Winks, the Jersey line, Vanilla sky, Idlewild, Editors, the Rapture, Black strobe, Test Icicles, Keith, the Lunachicks, President Chirac, Rocket, Babies on the 80’, Something corporate, the Agency, Saibu, Stuck in the sound, Snow patrol, How to be dead, On reflection, Appleseed cast, Christophe Mourthie, Damien, Patrick Eudeline, Phoenix, Rhinocérose, Extra Extra, Pierre Mikailoff, Robot in disguise, Aria, Coralie Trinh thi, Pierre Francois Martin Laval (Malgré tout), Sorel, Pascal Mono, Supernana, Anais, Killdahype, Sindrome, Phil Barney, Pierre Jacometti, Alice the Goon, Maarten, Ana, virago, Bubblejon, Valérie Lelliot, Your happy end, Corinne (telephone), Bunker palace hotel, Lucid Ann, Para one, Alysson Paradis, Elli Medeiros, Magloire, Dominique Dalcan, Dedo, Alex Brasseur, Arnaud Binard, Maurice (radio libre), the Comateens, Patrick Vidal, William Reed (the Jesus & Mary chains), Dj Medhi, I love UFO, the provincials, Boys noise, London Sofa, Seppuku paradigm, Loading data, Vegastar, Embrace, Nine black alp, Chevreuil, I love you but I chosen darkness, Digitalism (go for it !) Darkle, Kavinsky, the long blondes, Lake of Dracula, Recordmaker, Belle park, Leon the band, Kuriaki, Cockpit, Kasper velts, Kaligare, Euphrate, Stiff slacks, 88’s, last days, Electric press kit, Sun records, the Fratellis, Overcome records, Piloft records, Fake prod, Alan Mc Gee, Glassvegas, Birdy Nam Nam, Once a thief, Plasticines, Second Sex, Kim novak, TV guests, Tokyo Overtones, Katel, Julien Ribot, Reza, Vaseline, Tahiti 80, Coming soon records, Od records, Crash records, Old day old, la bulle sonore, Bouns track, Rude Awakening, Greed records, Discograph, Novosonic, A singer must die, Tanake, Mirthkon, Grimwild, Heliogable, Grace records, Labels, Polar, the energy, Dead end, Inner sea, rude records, John John Maman (JJM), Magma, Darking, Louis Bertignac, Bastet, Lili Cros, Serge Teyssot Gay, Emmanuel Moire, Mugshot, Fill in the blank, Jeremy Michalak, Radio Passé Present, Supermercado, Tycho, Gonzales, Nico Humberjean. This et Al, les Pernice brothers, Grizzly bear, Jean Louis Murat, Miossec, Subtle, Espers, Ratatat, I’m from Barcelona, Nicolas Bacchus, Luxembourg, Monsieur, The Shopping, Discoloured, Mathieu Laville, les flying Padovani’s, the Basement, Kimberley Clark, Beta project, Modeselektor, Sons of heaven, Ramon Z, the Maybe?, The icons, Sebastian Russel, de la daube, Multivitamin, Cuiziner, Vitalic, Holiday with Maggie, Turzi Made under authority, the Very, Eoghan Colgan, Year of no light, Radar swarm, Hypnolove, Mark Gardener (ride), Attci lights Evell, Crevecoeur, Billy Mahonie, Passe montagne, Pink riot, Thirtysixside, Monochrome, Paranoid records, les Cortez, Gantz, Metronome charisma, Nexus sun, Dick Voodoo, Heko, Orphan boy, Amplified People, Moonwest, Dipleg, Tyala, Utarid, Borock, Gojira, The Bellrays, Washington dead cats, Strange silence, Sukoi fever. Siggi Eggertsson, Ed banger, Kavinsky, iLLuminati, Akroe et tout le label Institubes, A track, les mixtapes d’Orgasmic, Mirage, Zephir, Dr Revolt, RedNose Distrikt, Lyrical Tie, Punks jump up, Phones, Revolver, Sixpack, Unshi, Rub n tug, Effervescence (Nantes), DatA, Terry Poison, El-P, Leonard de Leonard, Xerak, Don Rimini, Ekler o’Shock, Boys Noize, Sebastian et Ra.

 

Neonbirbs - By so many.


 

Bcity E.P.K (Le bruit de la pluie).

Un week-end curieux où j’arrête pas de penser à plein de trucs. A tout et à rien. C’est toujours comme ça dès que j’ai fini de manger. La digestion me fait entrer dans de vastes considérations métaphysiques sur vous, sur moi, sur le bordel ambiant, sur ma place dans tout ce merdier, sur le poulet que je viens de manger, sur la grippe espagnole (également d’origine aviaire), sur ces nouveaux slips qui me compriment les rognons, sur plein de trucs qui me collent le bourdon. Ca doit être le temps qui fait ça. Attention ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : je reste très content qu’il pleuve mais c’est tout ce gris enfin voila ça doit porter au moral quoi… Vendredi soir c’était la dernière de Lullaby bon je vais pas en faire des caisses dans le pathos mais je dois dire que là ça me faisait un p'tit quelque chose de quitter ce studio radio. Mine de rien ça fait plus de sept ans que j’y traînes mes Converse. Alors pour la dernière, j’ai eu droit à la plus belle panne de ma courte carrière radiophonique… Aucun micros pendant la première demi heure, du coup j’ai dû faire sauter les premiers phoners (que nous retrouverons sans doute ailleurs dans une autre vie), Pea.k & Sonia, Alexia & Seb (un peu bourré) m’aident à boucler cette der des der. Je repense à tous ces invités, toutes ces soirées n’importe quoi et ça me fait bizarre de quitter tout ça. Beaucoup de trucs se sont passés en deux mois et j’ai du annuler une dizaine d’artistes. J’ai tout expliqué aux auditeurs, la raison du départ tout ça et j’ai pas envie de reprendre tout ici, chaque chose à la fois, je reviendrais plus tard sur les futures destinations. The longcut, Selfish cunt, the Agency, Dombrance, Brooklyn, Sourya et Nelson du Industry of cool, Neonbirds, Body double du Funeral Party et Justice qui à aussi commence tout petit…Parce qu’il faut bien commencer un jour…Tout ça me fait rigoler, c’est vrai que la vie c’est vachement plus rigolo en travers. Un coucou en direct à Arnold Turboust et à Laurent Petitguillaume (qu’on adore à Lullaby) et c’est déjà le moment de partir. On range une caisse de CD, la direction (sans doute déjà en vacances) n’a même pas pris la peine de nous laisser un mot. Nous non plus. Tout le monde se dit une parole gentille. Je pars le dernier. Je me retourne une dernière fois. J’éteins la lumière et je pose les clefs dans la boite aux lettres. Je tourne la page. Changement de tableau. Acte I. Samedi je me réveille avec une envie folle de claquer de la thune alors sitôt debout, j’enfile un marcel, mon plus beau short camouflage et mes Ipanema jaunes pour descendre direction mon dealer préféré pour grappiller quelques galettes en soldes : bilan de la crise : Isolation (huis clos rural, faut aimer les vaches, les parasites entre the thing/aliens, la pluie, les fermes et la campagne irlandaise. Pour ma part j’ai bien aimé) Horribilis (slither) (du Z assumé de bout en bout dans le trip du météore rempli jusqu’à la gueule de piments d’espellettes baveux qu’aiment franchement pas les humains. Le Labyrinthe de Pan (mais pas dans version ultime M’sieur Hunch) juste l’édition collector. Le film est effectivement magnifique, super compromis entre le film historique et le conte moi qui n’aime ni l’un ni l’autre, je l’ai trouvé beau à pleurer. Soleil vert parce que je me souvenais plus du tout de la fin, Black rain parce que j’ai toujours raté le début et même si je suis pas fan du cinéma de Ridley Scott je trouve que c'est son meilleur polar et le rôle le plus réussi de Michael Douglas (qu’est aussi loin d’être mon copain pour la vie) mais bon que voulez vous : j’aime le noir et les yakusas donc yapluka… La course contre l’enfer un obscur film datant tout de même de 1976 et pourtant inconnu au bataillon dans lequel des touristes crétins à souhait sont témoins d’un messe satanique avec sacrifice humain le reste part en sucette pas humm mais miam miam…Simetierre obligatoire pour tous ceux qui, comme moi, n'aiment pas les gamins et puis surtout parce que donner un scalpel à un enfant de 7 ans est une trés mauvaise idée... C'est aussi le film qui m’a fait découvrir les Ramones (et oui faut bien un début à tout) graçe à "Pet cemetery" au générique de fin. Le quatrième volume en collector des aventures d’Harry Potter parce que le troisième volet m’avait agréablement surpris et enfin une petite promo sur le Week end de terreur du bon slasher movie classicos (mais efficaços). Encore un week end de répit avant une nouvelle semaine, déferlante de séries… Après les Sei, je trouve qu’il n’y a pas plus beau qu’un colt pacificateur. Qu’est ce qu’on se fait chier cet été vous ne trouvez pas ? Je dois vous laisser je vais changer l’eau des olives. Pas super chic mais j'adore cette expression.

 

Nelson - Seasons.


vendredi, juillet 06, 2007

 

Bcity E.P.K (sur dix mètres ?)

Une semaine mouvementée puisque je remplaçais la remplaçante de la remplaçante de la nana de l’accueil. Au bout de quatre jours je suis en mesure de dire que ce style de boulot ce n’est absolument pas fait pour moi. Comme vous le savez sans doute, je suis quand même quelqu'un de relativement aimable voire même de soupe au lait et je déteste qu’on entre dans une pièce sans dire un petit "bonjour" quand c’est la première fois qu’on y rentre de la journée, d’où quelques conflits. Ba oui chassez le naturel... Une semaine de bilans sur ma gorge, sur mes sinus & mes bronches enfin tout le saint frusquin, tout ça à base de caméras dans le pif qui descendent jusqu’à l’entrée des poumons enfin que des trucs pas super agréables mais terriblement rock n’roll. Un peu moins rock'n roll, une semaine à bloquer devant la télé because planning chargé en série : Dimanche soir "the Nine", Lundi soir troisième saison de "Lost", Mardi soir un petit break "Sopranos", Mercredi soir "the Shield" et hier soir avec la saison quatre de "Nip/Tuck" (et des guests de plus en plus intéressants, ce cher Jr qui parle de ses couilles et un R.Chamberlain en plein coming out). Ce soir c’est la dernière émission de l’année avant un nouveau départ en Septembre… Sous quelle forme ? Sur quelle radio ? Quels horaires ? Tout cela est encore trop tôt pour le dire ici, mais je pense que la rentrée réservera son lot de surprises. Tous ces groupes en train de se reformer et du coup je crois que j’aurais bien aimé dépenser quelques poignées d’euros pour aller les voir en concert, tous ces Police, Genesis, Stooges, Roxy music et autres OMD etc… Toujours pas eu le temps d’utiliser ma lampe frontale ni mon podomètre (en raison de mon blocage de dos de la semaine dernière) ni trouvé dix minutes pour le programmer, oui parce que je savais pas çà mais ça se programme un podomètre, déjà à utiliser c’est pas simple mais si en plus faut rentrer tous les calculs c’est pas gagné. Va falloir que je trouve la longueur de ma foulée et de mon pas à la marche à voir ce week end si je trouve une heure après avoir repeint le balcon de ma mère. Hier soir acheté tout le matériel chez M’sieur Bricolage (un endroit étrange et mystérieux pour moi…) l’occasion de revoir Seb Pika à l’aise comme un gardon avec des supérieurs de son âge qui acceptent assez facilement des employés tatoués de la tête aux pieds. Il est cool ce Seb, toujours d’humeur égale, c’est vraiment très agréable. Il fait quand même chier Sarko sans déconner, au nom de tous les joggeurs de gauches : M’sieur le hongrois vous discréditez cette pratique et puis enlevez ces t-shirts NYPD parce j’ose plus mettre les miens... du coup….

lundi, juillet 02, 2007

 

White riot.



 

Bcity E.P.K (v.gros power)

"Une seconde papa, Dis chéri, veux-tu que je demande à mes parents de nous prêter du scotch pour réparer la voiture ?". Elle me fera toujours rire Eve Angeli…. Tiens je ne savais pas quoi foutre ce matin j’ai rangé quelques affaires qui traînaient ici et là et j’ai retrouvé mon journal, oui j’ai tenu un journal pendant 5 ans.... il s’appelait Bib du nom du tube de colle au délicieux goût de noisette qui se trouvait sur mon bureau, c’était aussi à cette époque presque la seule personne féminine à qui je parlais. Ben j’ai relu quelques passages de ces cahiers et à part baiser ma petite copine de l’époque et me laisser pousser les cheveux je pensais pas à grand chose… Marrant ces étoiles qui brillent encore alors qu’elle sont mortes au temps des pharaons. Quand viendra le signal serons-nous encore là ? Et eux quand ils le recevront existeront t’ils encore ? En fait, tout est une question de rendez vous. J’écoutais la dernière de "la bande à Bonnaud" sur Inter (excellente émission qui s’arrête, encore une…) et un gars sorti de je ne sais quel pays totalitaire disait "Vous devriez goûter un peu de dictature pour savourer votre liberté de n'avoir personne dans votre tête ou dans votre slip", c’est extrême mais c'est sans doute vrai… Ca doit être aussi vrai que c’est à Eclair-au-chocolat qu’on mange les meilleurs éclairs au chocolat (vive Claude Benichou). Je suis vraiment sur le cul que la fédération française de cyclisme prenne si peu soins de ses sportifs pourtant c’est pas faute de leurs donner des médicaments. "Secret story est vraiment à gerber et la preuve qu’à TF1 on ne jette rien et que tout se récupère : les anciens candidats de "confessions intimes" (autre bouse infâme) on les fourgues tous dans un loft et en voiture Simone. Je suis une trichotillomane naturiste nynphomane de 21 ans, je suis une mannequin suédoise docile, je suis une escort girl paranoïaque à tendance dépressive et je parle sans arrêt de mon père mort… Je suis le fils d’Henri Leconte enfin bref toutes les pathologies sont exposées là sous l’œil lubrique de cette salope (comme dirait ce cher Devedjian) de ménagère de plus de cinquante ans… A part faire ma tortue à l’envers à cause d’un dos bloqué, mon week end s’est résumé à faire des allers-retours entre mon chiropracteur et le centre culturel de ma rue pour faire le plein de séries à la con… Du nouveau dans la radioblog, le featuring de Klaxons sur le dernier Chemical brothers, un petit titre des Stuck in the sound, L’electronic de Teki Latex, un titre de l’OST de "21 grams", Justice avec "DVNO", "Nora Luca" du Gadjo Dilo de Tony Gatlif, Priestbird avec "Mandog", Mickey 3d en solo avec "allez", Client "Price of love", Chunking "Following", Polaroid "so damn beautiful", Queen of the stone age "Sick Sick Sick", Syntax "Pride", the Horrors "Excellent choice" et puis John Lennon "Nobody loves you".Voili Voilou c'est tout pour aujourd'hui et pas mal de surprises en perspectives….

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