mercredi, juillet 19, 2006
Morto ? Comme la saucisse ?
Je suis un branleur, okay. Dimanche soir grosse flème de prendre ma voiture jusqu’à Angoulème pour cette putain d’interview et rentrer à pas d’heure, non rien que d'y penser ça j’ai préféré retourner me coucher…Dommage, avec du recul je me dis que c’est con... mais bon je me fais une raison, j’attendrais une date sur Bx ou Toulouse… Alos, que dire sur ce concert à Arcachon ? C’est toujours une joie d’aller voir un concert là-bas pour plusieurs raisons. D’abord c’est l’occasion de prendre la route des vacances, ensuite parce que c’est une ville très agréable et enfin rien ne vaut une bonne ballade sous les pins. Mais avec cette putain de chaleur les choses deviennent rapidement beaucoup moins glamour. Toutes vitres fermées nous avançons sur l’autoroute et 17 litres de transpiration plus tard nous arrivons prés du vélodrome. Le public des concerts du bord de mer me fait délirer à chaque fois, je pense qu’il est persuadé d’aller à une soirée mousse à la disco du coin tellement c’est à celui qui viendra avec le moins de fringues sur le dos tout le monde est en maillot torse-poil. Hummm, ça prend des tournures de gigantesque partouze ça…moi aimer ça. Et toujours cette chaleur étouffante, écrasante…Deux bouteilles d’eau (des Abatilles, merci la pub) en main, nous nous écroulons sur l’herbe un peu agacé d’être à quelques mètres de la mer sans pouvoir y faire un plouf. Tout le monde s’agglutine devant la scène, les roadies arrosent la foule mais les premiers malaises pointent le bout de leurs nez…La traditionnelle jeune fille prépubère (version je-suis-ultra-fan-il-est-trop-beau-je-t’aime-Brian) est sortie 5mn avant la première partie. Tiens, parlons en de la 1ere partie : Emilie Simon, que dire sinon que c’est chiant, long, nombriliste et donneur de leçons. J’aimais bien "fleur de saison", ayé !! je l’ai entendu même pas remué du pied…Suivaaant !! Arrive Placebo, le nain priapique semble avoir stabilisé sa calvitie, le géant Stephan en plein coming out arrive dans une tenue de motard punk et prend des poses plus lascives que jamais. Oups ! j'oubliais, un rapide retour sur la carrière du power trio. "Les tout premiers balbutiements du groupe se font entendre en 1994 à Depford en Angleterre où Brian Molko et Steve Hewitt se réunissent pour jouer par intermittence dans les pubs et partager leurs infortunes. Brian ayant rencontré Stefan Olsdal, ancien camarade de classe au Luxembourg, il lui propose d'assister à une des représentations et conquis, Stefan s'associe à Brian sous le nom d'Ashtray Heart pour composer tandis que Steve partage son activité entre Ashtray Heart, Breed et les Boo Radleys et n'est donc pas un membre permanent. C'est pourquoi en octobre 1994 Robert Schultzberg, ami d'enfance de Stefan, comble la place vacante et le trio se rebaptise Placebo. Le groupe enregistre ses premières démos en 1994, et en 1995 gagne sa place sur une compilation après un concours et y présente son "Bruise Pristine". A l'occasion du premier contrat signé chez Hut Recordings, sous label de Virgin, et de la création de son propre label Elevator Music, le groupe enregistre son premier album éponyme avec Brad Wood qui sort le 17 Juillet 1996. L'album connaît un succès d'autant plus rapide que la presse à scandale britannique s'empare des paroles subversives et provocantes ainsi que de la personnalité de Brian Molko qui ne cache pas sa bisexualité. Dans la foulée, Stefan Olsdal déclare, lui, être homosexuel sous la pression médiatique. Sex, Drugs & Rock'n'roll, un cocktail efficace qui associé à un rock incisif et pressant, conquis le public. Mais les différentes attaques de la presse, le caractère haut en couleur du leader Brian Molko et ses relations difficiles avec Robert Schultzberg poussent ce dernier à quitter le groupe, très vite remplacé par Steve Hewitt qui reprend du service à l'aube de la première tournée le 13 octobre 1996. Steve est plus qu'une bouffée d'air frais, il est la force tranquille. La composition du groupe restera dès lors inchangée et en 1998 sort l'album Without You I'm Nothing produit par Steve Osborne. Contrairement à son prédécesseur qui faisait la part belle aux provocations et à l'exhubérance, Without you I'm nothing met l'accent sur les frasques relationnels du leader Brian Molko qui trouve un malin plaisir à explorer les sentiments les plus sombres de l'Homme ainsi que le Spleen et à les exprimer avec brio. Pour la nouvelle tournée qui s'annonce, Bill Lloyd véritable ami et auparavant ingénieur du son et "tour manager" prend sa guitare et sa basse pour monter sur scène et donner de l'ampleur aux nouvelles compositions. Apparaissant comme un lendemain de fête le second album est l'occasion pour placebo de compter les pots cassés et de dévoiler toutes ses qualités musicales et artistiques notamment avec le morceau Pure Morning qui deviendra un énorme succès. "Les plus grandes oeuvres naissent des plus grands maux" cela pourrait bien se vérifier chez Placebo qui prouve tout simplement ici qu'il n'a rien d'un leurre. En 2000, avec Black Market Music produit par Paul Corkett , le groupe évolue dans un univers différent avec des morceaux comme Special K ou encore Taste in Men. A travers ce troisième opus, Placebo oublie un instant son nombril pour jeter un regard sur la société qui l'entoure et se découvre un goût plus prononcé pour l'électronique et l'expérimentation. Les ventes explosent et le groupe creuse son trou. En 2003 le groupe revient avec Sleeping With Ghosts produit par Jim Abiss et continue sur la voix de l'éclectronique pour certains titres et renoue avec ses aspirations du début avec des morceaux comme The Bitter End, This picture ou Protège-moi. Ces singles tournent en boucle sur les radio européennes, continent sur lequel Placebo devient l'un des acteurs majeurs de la scène rock et ambigüe avec une augmentation exponentielle de ses ventes et du nombre de ses fans. Afin d'exploiter au mieux les nouveaux aspects de sa musique, Placebo fait appel à Xavior Roide membre du groupe Dexdexter pour le clavier, les effets et les samplers. L'année 2004 est l'occasion pour le groupe de sortir une collection de single intitulée Once More with Feeling accompagnée de deux nouveaux titres après avoir fait paraître son premier concert en DVD dans le courant de 2003. Le cinquième album Meds annoncé comme un réel retour aux sources se veut ce coup-ci plus accessible et universel. Sorti le 13 mars 2006 il est produit par Dimitri Tikovoi avec qui le groupe avait déjà enregistré différentes "faces B" et qui a produit Trash Palace sur lequel album Brian Molko était apparu. Fini la provocation et les "gimmicky", la drogue et le sexe: changement d'orientation ou de stratégie donc, le groupe veut faire oublier son image de "travestis". A la surprise générale Xavior Roide quitte le groupe et est remplacé par Alex Lee musicien notamment de Suede en apportant ses qualités de guitariste. 2005 et 2006 ont été des années très riches en collaborations puisque Brian a pu apparaître aux côtés de Jane Birkin, Timo Maas et Indochine et que Stefan a apporté son soutient à un certain nombre de groupes Suèdois. Placebo a également participé à une compilation en souvenir de Serge Gainsbourg." Bon, le concert bat son plein, les anciennes chansons cotoient les plus recentes l’occasion de voir ce que peut donner le dernier album sur scène, "meds" est formidable puis le show à l’américaine, la machine bizness se déroule froidement, sans un seul mot sans un regard pour le public. Le spectacle est carré à l'extrème. Aucune place pour l’impro, aucun grain de folie qui faisait jadis le charme du groupe, rien n’est laissé au hasard. Le public attend un mot en français venant de la part du petit chauve mais non, que dalle, pas de dialogue avec le public, le moins de contact possible (remarquez, il nous aura épargné un "comment ça va Arcachon ?" de bien triste figure) "36 degree" version lente est pas géniale, je préferais la version rock, et puis les interprétations changent et même "every you every me" est méconnaissable, arrive "Nancy boy" (mon morceau préféré) et arrive par la même occasion "le grand con" (oui, vous le connaissez surement c’est celui qui baille tout le temps, qui mesure quand même facilement 1.85m et qui trouve toujours le moyen de se foutre devant toi au cinéma, pendant les concerts etc…Vous voyez qui je veux dire ? et ben il se fout pile poil devant moi ce con pendant cette putain de chanson pas trop moyen de bouger sans faire chier les personnes derrière moi et après 14 menaces, 5 jets de gobelets et 17 "ton père il est pas vitrier" (oui ça va c'est bon "shame on me" il m’arrive de l’utiliser encore celle-là en effet je suis un peu tatasse-vieille-France) il m’avait bel et bien flingué mon petit moment frisson, le con…Sa mission accomplie (et je jure que c’est vrai) la chanson terminé, il s’est barré comme si de rien n’était…Pour terminer je dirais que c’était un concert en demi-teinte d’un groupe qui enchaîne les dates d’une tournée gargantuesque et qui n’en avait mais alors rien à foutre de passer dans une petite ville de bord de mer Arca quoi ? laisse tomber coco j’ai le Paleo et les vieilles charrues juste derrière…Il est bien loin le temps où nous les attendions près des loges, le temps où ils parlaient aux fans et où ils signaient des autographes "Brian Morto ?" "Non c’est Molko.." "Ah oui pardon. Mais on dirait un t quand même…"
Comments:
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Ah mais attention ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit,jeune fille, j'aime bien Placebo quand même mais je regrette qu'ils tournent en rond. Placebo fait du Placebo: en studio et aussi en live, c'est limite parodique, pourtant le live c'était aussi leurs cours de récré, théatre d'expérimentations et pas deux heures à tirer, sans aucune émotion, à nous montrer aqueu comment je maitrise bien l'espace scénique et aqueu comment si je tiens mon micro comme ça, ça le fait grave auprès des filles (ou des mecs)
Dommage...
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