DAMOON IN DA MOON...

Voilà. La radio c’est fini pour cette saison, j’ai oublié d’en parler ici mais la der’ c’était hier. Si vous voulez écouter la rediff de notre dernier direct c’est par là : http://cfm92.com/

Je sais plus qui disait : "le football est un sport qui se joue à onze contre onze mais c’est les allemands qui gagnent à la fin". Doivent avoir du sang Lyonnais. Je ne suis pas un grand fan du ballon rond mais du plus profond de mes nuits je fomentais des plans sur la comète en fantasmant sur une meinshaft menant 2-0 contre la France et perdant 3-2 dans les arrêts de jeu mais aujourd’hui je me surprend à l’aimer cette équipe teutonne, certes j’aurais préféré voir l’équipe Turque l’emporter parce que j’aime bien les outsiders qui s’arrachent les tripes. Mais bon. Le réalisme l’a emporté sur le rêve. Non c’est vrai que je l’aime bien cette équipe allemande. Puissante quand tout le monde dit qu’elle est à la ramasse. Voila c’est ça je préfère voir une équipe allemande ne pas perdre plutôt qu’une équipe Italienne gagner. Ca doit se situer quelque part entre le triomphe modeste et les victoires humbles… Les latins gagnants m’exaspèrent, surtout quand on se trouve dans le camp des latins perdants. Un peu comme cette vieille bd que je lisais quand j’étais môme : Les rigolus & les tristus. Mon stagiaire à vingt ans. Ahhhh vingt ans… Le plus bel âge n’est-il pas ? Vous avez dit au revoir aux quolibets, aux railleries de vos petits camarades, aux crises d’acnés, aux érections nocturnes sans aucune nostalgie ? Tas de sans-cœurs. Mon stagiaire de vingt ans arrive à lire à l’envers et ça c’est intéressant. Faut-il l’inscrire à l’institut Xavier pour autant ? "Que nenni", me dit-il plein de foutre et d'hormones, "c’est à force de copier sur mes camarades de classe". Telle la madeleine de Proust je me prends pleine face un Backdraft d’heures et heures de strabismes divergents sur la copie de cette espèce de petite morue qui hurlait à la mort : "Madaaaaaame Damoon il fait rien que de copier !!!" Quelle petite garce… Dire que quinze ans après j’avais la main dans sa culotte… Les étranges paradoxes de la vie. Vous étiez comment vous dans la panne sèche de l’interrogation ? Quand vous avez préféré regarder le tout dernier épisode de Cobra qui passait sur la 2 au lieu de potasser cette stupide reproduction batracienne…. Ben moi je cultivais le "Pssst t’as mis quoi à la deux ?" et entre deux ou trois "je le sais mais je te le dirais pas" des premiers rangs bien pensants à chemises Vichy, je finissais par collaborer avec le dernier bureau proche du chauffage qui avait vraisemblablement également visionné le même programme que moi la veille au soir et qui me répondait un vague : "12". Quoi "12" ? "Dooz" ? Merde douze quoi ? "12" ou ça ? Lui-même avait péché ça de la table à côté grâce à son frétillant petit œil érectile mais tablait sur une fiabilité de 15 % Bon pas grave paumé pour paumé. On se la tente. Bon pour le reste des questions on va faire comme d’hab : La réponse à la première question est : La réponse à la seconde question est : Le volume d’eau dégagé par la masse de plomb est : Voila voila on va souligner le tout, pour faire plus joli, quelques frises et voila c’est tout beau. Huit jours plus tard à la remise des copies : "Bon les deux crétins du fond, je sais pas qui à copié sur qui mais c’est faux et en plus c’est ridicule. Du coup je vous ai mis deux un point chacun et puisque vous avez travaillés en binômes ben on continue à tout même en commun…Voila voila non vraiment vous êtes pénibles les classes littéraires… Vous pourriez faire un effort quand même... même si c’est facultatif à la fin de l’année. Vous avez 30 mn de mathématiques par semaine et vous pourriez au moins faire semblant d’écouter…" (Reproduction d’une véritable tirade de jeune prof remplaçant) Je maudissais les professeurs de sciences et d’arithmétiques j’en avait presque des éruptions cutanées, je les détestais et elles me le rendaient bien. Jamais compris un seul de leur cours, jamais utilisé une seule calculatrice programmable de ma vie, passé tout ma scolarité avec un truc où il y avait marqué + - X : Ah ça elles n’aimaient pas qu’on investissent pas la moitié d’un salaire dans l’action CASIO… "Regardez avec quoi travaille Monsieur Teyssandier !!!!! C’est une honte….". Oui une honte peut-être mais ce soir quand vous ferez joujou en tripotant vos Racines et vos Cosinus tas de crétins moi je serais peinard sur mon lit à lire les New Mutants….Question de point de vue. Le jour du bac, les A2 (la catégorie du baccalauréat que je passais) l’épreuve de Math était à l’oral… Etrange mais cofficient1 ça nous empêchait pas d’aller fumer des splifs vautrés comme des loutres sur la pelouse du Lycée. Mon pote de l’époque à qui je demandais "à quoi ça sert tout çe bordel ?" me répondait "à aller dans l’espace mec" ce qui me rassurait quand même un petit peu puisque moi je ne voulais pas y aller.. dans l’espace. Tiens ben justement c’est mon tour. J’entre dans la pièce. Un type avachi dans son fauteuil, visiblement fatigué par la horde d’incapables qui s’abat sur sa salle, se tourne vers moi et me dit : "Encore un cheveux longs... faites moi ceci" en me pointant une formule d’algèbre à compléter. Alors là, les fumées illicites y étant sans nul doute pour beaucoup, je pars dans une succession improbable de chiffres cabalistiques et dans des discours à n’en plus finir. Coup d’œil du brave gars, Diagnostic : "Ben c’est faux et puis c’est pas des maths. Bon faites moi un truc, n’importe quoi." Je fais. "Ben c’est faux". La question qu’il m’a posé à ce moment là résumait en fait toute l’histoire de ma vie : "Vous avez déjà fait des maths enfin je veux dire etes vous déjà assisté à un cours de math ?" Réponse embuée : "Bof". Bon ben je vais vous mettre 1. Merci Monsieur au revoir, le tout avait duré 15 mn et j’étais un des plus longs. Avec tout ça j’ai quand même obtenu ce qui reste mon seul diplôme à ce jour, la note de la philo ayant rattrapé cet étrange entretien. Toujours les paradoxes de la vie, aujourd’hui j’ai 34 ans et je manipule des chiffres en permanence et avec les félicitations de mes supérieurs. Quelle honte…

Voilà vous avez pu voir notre premier LABO pour TVNCO. Oui je sais c’est un coup d’essai, les interviews des artistes seront présentes dans la seconde partie du document. Long is the road dirait ce cher Jean Jacques. Ce week end était placé sous le signe du castor et accesssoirement de l’astreinte je n’ai donc pas pu faire mon premier plouf de l’année. J’ai, par conséquent, passé mes heures de repos à regarder des documentaires sur les Stones. Le cinéma gratuit ça vous fait parfois voir tout et n’importe quoi. Du coup je suis allé voir Shine a light. Ce film ne devrait et n'aurait jamais dû exister. Voir quatre momies se dandiner comme des électrocutés n’a franchement rien de glamour et Scorsese à bien des talents de visionnaire mais il n’est certainement pas magicien. C’est pas ce vieux grigou rital qu’ils auraient du embaucher pour redorer le blason à langue rouge passablement rouillé mais plutôt ILM ou Weta… Ridicule. Du choix des featurings jusqu’aux guests (Hillary et toute la sagrada famiglia). Ridicule comme cette vieille baba dans la salle qui se lève pour danser sur As tears go by. Seul le titre de Keith sauve le film du naufrage. Normal pour un pirate non ? Séance rattrapage avec deux bijoux le même jour vers 23h30 sur Arte avec la rediffusion de Gimme Shelter film qui revient sur la tragédie d’Altamont suivi juste derrière du Rolling Stones circus et du très bon titre des Who. Voici enfin venu le début de l’été et avec cette douce saison, comme chaque année, sa ribambelle de naufrages télévisuels. A commencer par l’émission qui devrait être interdite par l’ensemble des pôles tourisme du Sud Ouest, bannie des plans de développement des zones rurales. L’amour est dans le pré. Si vous vouliez compléter la définition de la campagne par Guy Marchand "La campagne ? la journée on se fait chier et la nuit on a peur". Cette émission à le chic d’y rajouter un petit soupçon de consanguinité. La petite touche en plus quoi. La première fille du nord qui a visité notre belle contrée m’a posé cette question au bout d'une heure tout en me regardant amoureusement : "C’est une tradition chez vous de coucher entre frères et sœurs ?" "Non sérieusement c’est vrai que vous sodomisez des vaches ?" Comment lui dire que certains de mes camarades de classe se faisaient têter le kiki par des veaux….Nous serions plus près de Tobe Hooper que de Chatillez. Hier soir nous avions droit à un Nathael à la lèvre molle et chevrotante (c’est le cas de le dire) qui fait dans le fromage de chèvre (pour le coup ça tombe plutôt pas mal) avec un léger petit quelque chose de Jake Gyllenhaal (mais très léger alors) dès qu’il croise le regard d’une jeune fille il ne trouve rien de mieux que de courber légèrement la tête et d’entrouvrir la bouche pour dire : "Ba c’est pas tout ça mais va falloir aller cailler le lait ? T’as déjà caillé du lait ?" Heuu non….. Et puis il y a Cécile qui visiblement en à gros sur la patate et une sacré molaire contre la gent masculine en un mot : faudrait voir à pas la faire chier la Cécile, si elle dit que ce ne sont pas des chèvres corses c’est que c’est pas de la chèvre corse et puis c’est tout. Remarquez ce ne sont pas ses deux fringants prétendants qui vont tenter de lui faire dire la contraire. Michel et Yves. Michel il a tout quitté pour Cécile, enfin tout quitté d’abord ses épaules et puis ensuite (et surtout) ses chèvres puisque c'est son unique passion (d'ailleurs il le dit lui même, sa vie c’est les chèvres). Ouaw, fascinant un gars dont la seule attraction dans la vie c’est de photographier des machines à fromages… Et puis il y a Yves. Yves n’est visiblement jamais sorti de sa période Larzac natal ni de son trip Francis Cabrel chez qui il à sans doute piqué cette surréaliste et improbable garniture sub-labiale qu'on appelle communément "moustache" mais ici ce n'est pas de la petite toute fine et toute discrète nonononon il s'agit de la bonne grosse banane poilue, celle qui avantage clairement l’homme. Pour sûr. Enfin Yves il est pas compliqué. "Yves, une pizza/micro ondes ça te va ?" "Une quoi ? Un quoi ?" le tout dans un sourire perché aux acides Jethro Tull (heuu non c’est cooool). J’aurais eu ces deux bons clients dès le départ de l’aventure je crois que j’aurais dit stop immédiatement. Elle non. Courageuse la fille. Ou droguée. Puis il à ce jeune candidat (enfin jeune c’est à croire qu’à partir du moment où vous travaillez la terre vous passez automatiquement en trois secondes montre en main du statut de "jeune" à celui de "vieux con ringard". Non sans déconner il à pas 33 ans ce type c’est pas possible ? le pull jacquard ? Oh ben c’est pas le pire hein… Ah il se passe quelque chose : son téléphone portable (oui moi aussi j’ai été surpris) vient de sonner. Il décroche. "Ah tu es arrivée Patricia" dit-il avec le faux air le plus naturel de l’acteur porno débutant dans sa scène actor studio de transition entre deux partouzes. Et puis le meilleur pour la fin : les deux frères du Lot & Garonne. Splendides à tel point qu’on aurait fait exprès avec du maquillage on aurait jamais sû faire aussi bien. Comment décrire ? Les mots me manquent. Gaulés comme des coqs (ici on dirait des fanchets) mais des coqs sur le retour quand même un petit peu. Dominique, au doux regard tirant sur le Anthony Perkins dans sa chaude période Psychose, à visiblement du mal à s’exprimer, c’est du temps perdu sur l’exploitation. Apparement il ne recherche pas une diplômée en histoire de l'art, mais plutôt une femme qui aime les bêtes, gentille et robuste, aux gros lolos et "qui aime le travail" La femme oui, c’est utile d’ailleurs son frère à finalement fini par trouver une jeune inconsciente pardon je voulais dire chaussure à son pied. Et quelle chaussure : 29 ans un corps de 60. Ah ben ils se sont pas foutu de vous la prod sur ce coup là. Une charmante jeune (enfin je crois) femme (là aussi j’ai quelques doutes) qui comme, elle le dit elle même, adore "donner à boire aux génisses" (ah) avec ses grands yeux expressifs et humides, les larmes glissants sur sa pilosité prononcée et dessinant les courbes de son doux profil porcin. Ah la campagne, il n’y a que ça de vrai n’est-il pas ? d’ailleurs ne dit-on pas un "esprit saint dans un porcin" ? Ahh ici pas de tournantes, les vaches et les poules ça ne parle pas. Et puis il y a l’alcool et puis l’accordéon, la chasse, le gibier, les tracteurs, la boue, le ciel bas, les fronts bas, les profil bas, des vases vidés sur des tables en fer blanc rouillées, octobre tiens voilà que je cite Saint Francis….Notre maître à tous… Je vous laisse il faut que j’aille violer ma sœur et tremper mes testicules dans du lait, ah ben écoutez nous essayons de garder nos traditions…C’est important des traditions. La seule phrase sensée dans ce vaste moment de n’importe quoi c’est la phrase du célibataire d’Orthez (ça tombe bien, c’est ma ville préférée) assis devant les collines en plein soleil, façe à une belle table et un verre de blanc dans la main. "Il ne faut jamais s’enflammer, il faut suivre les saisons et il y en a quatre…"

Les temps changent. En bien ou en mal : ils changent. Nous vivons une époque plus rapide, plus individualiste, plus technique, sans doute plus réaliste ou plus lucide mais en tout cas plus violente. Même la façon de s'amuser à changé. On ne fait plus la fête comme il y a dix, vingt ou même trente ans. Autrefois, dès les premiers rayons du printemps, les associations locales construisaient des gros chars en papiers crépons où on collait trois mômes autour de la miss du coin tout ça tirés par des tracteurs, juste derrière il y avait les quelques musiciens du dimanche, le plus souvent deux trompettes, une grosse caisse et une cymbale dirigés par un vieux monsieur avec des grosses lunettes, un gros chapeau et un grand bâton pour marquer la cadence, tous habillés avec des couleurs bizarres et les chaussures vernies. On n’appelait pas ça "bandas" ni même "batucadas", non on appelait ça : la fanfare. Juste derrière la fanfare c’était les majorettes, pour ceux qui ne connaitraient pas l’existence de cette bien curieuse corporation on dira que c’était une sorte de ligue de justice pour coiffeuses et caissières à petits culs accompagnées de celui "qui se cherche encore" et qui faisait du twirling baton uniquement pour "se donner un genre". Quand j’étais petit j’étais sur le bord de la route et je serrais fort la main de ma maman. Ca faisait bizarre. Mélange de peur et de fascination. Quelle était donc cette étrange cénémonie paienne ? Quel était cet obscur rituel qui faisait vibrer mon ventre au son des caisses claires ? J’aimais bien les majorettes, ces reines de Saba qui m'éveillaient lentement aux sexualités les plus sournoises et aux désirs les plus torves, sauf que je comprenais pas pourquoi il y en avait toujours une beaucoup plus vieille que les autres, d’ailleurs je comprends toujours pas aujourd’hui… Et puis dans les derniers temps des cavalcades (puisque c’est ainsi que ça s’appelait) je courrais en hurlant, en queue de cortège, pour vendre des confettis entassés dans une 4L coffre ouvert. Oui c’était juste avant que je fasse les lotos dominicaux du parti communiste pour boire plein de Panachés. C’était les restes des fêtes d’après-guerre. C’était cheap, on avait rien, ça sentait bon. Vraiment, je me déteste quand je fais mon "c’était mieux avant" alors on dira que c'était "pas pareil". Un jour il faudra raconter les "Réunions parents-profs'", "les lotos des collèges", les "feux de la St Jean", les "Sardinades" et autres "Cargolades"... Sinon, je vis avec quelqu’un qui est parfaitement bilingue "Comment tu dis "pelouse" en anglais ?" "Peloooos pourquoi ?"

La france qui perd, la culture de la défaite, la pluie, les routiers qui bloquent. La droite au pouvoir. Le moral des français encore plus bas. Seule consolation façe à la défaite des bleus : Un Sarko qui comptait sur une victoire pour surfer la vague et se hisser dans les sondages. C'est niqué Nico. On trouve du positif là où on peut parce que d'un point de vue purement sportif.... Hier c'était le terrain, l’heure, la chaleur, la taille des vestiaires. Ce soir c'est l’arbitre, les macaronis mythos, les martiens, l'équipe de la "transition", la malchance… On se cache encore. A chaque rentrée des classes mon professeur de Biologie faisait écrire à toute la classe sur la couverture de nos cahiers : "La chance aide parfois, le travail toujours" après il retournait picoler. Domenech et Henry préfèrent jouer la carte de la malchance. Bon. Son siège éjectable et sa ridicule demande en mariage d'après match ont fait du débat qui suivait un trés grand moment de malaise télévisuel avec des chroniqueurs osant à peine croiser le regard de "Madame Estelle" et ne sachant pas comment réclamer la tête du sélectionneur. Alors du coup, puisque le Raymond aime le théâtral et l’épique, je ne vois plus qu’un Lalanne ou un Huster pour le remplacer. Non je sais. Ne cherchez plus, jai trouvé ! il faut aller chercher au fin fond de l'univers, à des années et des années lumières de la Terre, veille celui que le gouvernement intersidéral du football appelle quand il n'est plus capable de trouver une solution à ses problèmes, quand il ne reste plus aucun espoir : Charles Villeneuve.

Oh putain c'est ce soir. Non sans déconner ce soir ça rigole pas, t’es gentil Raymond mais nous les bas salaires n’y voyons plus rien de théâtral dans le côté épique du truc nous ne voyons qu’une énième façon de nous faire récurer par des macaronis, à moins qu’ils ne soient plus nul que nous ce qui n’est pas encore prouvé. Alors ce soir il va falloir serrer tout ce que vous avez à serrer (plus tard on se vengera sur le cou de Thierry Henry, futur attaquant de l’ASPTT Chaumont si jamais ça ne suffit pas), ce soir les mains vont moiter, les pieds poiter, les lèvres vont saigner, les fesses vont se serrer : on va faire de l’huile. Alors comme d’habitude le Raymond va faire preuve d’un coaching à toute épreuve en faisant rentrer Govou à la 75eme comme à chaque fois depuis six ans, comme d'habitude on va vouloir faire partir Benzema (parce qu'il est trop nul) on va vouloir le faire revenir (parce qu’il est trop fort) et implorer Zidane, Michel Platini, Raymond Kopa et tous les Jean Pierre François de la terre si ça pouvait nous donner l’occasion de faire bouffer du gazon à tous les Iglesias peints en bleu et figurant sur une pelouse entre 21h et 23h. Ensemble mes frères prions. Oui vous tous, jeunes désoeuvrés, vieux séniles, précaires et futurs expulsés trop enfoncés dans vos petits egos embourgeoisés, mettez tous vos avis d’expropriation de côté au moins pour une soirée et priez Maradona, sortez tous les doigts des trous de balle et croisez les avec des pattes de lapin quitte à mettre un peu de sel dessus pour conjurer le sort, puis remuez vous enfin, rendez vous utile, j’en sais rien, retournez voir le singe qui prédit l’avenir histoire de voir si il les a pas dégobillés les escargots et vérifiez s’il a pas finalement bouffé la pizza, non c’est super sérieux cette histoire hein et puis la superstition ça porte malheur alors faudrait voir à pas déconner hein… Bon comme disait le gars de So foot ce midi, les roumains savent ce qu’ils nous doivent alors ils vont pas faire chier et ils vont bien gentiment se faire défoncer par l’équipe B des Coke/Orangers. Bon ben je crois que j’ai tout dit avec ça je pense que ça devrait passer… Ah ben si, le plus important, j’allais oublier, pour les joueurs n’oubliez pas de déposer votre cerveau juste à l'entrée du vestiaire et pour vous, chez téléspectateurs, c’est comme d’habitude, dans le verre à dent.

Fatigué par ce temps même si je trouve ça rassurant toute cette pluie. Pas encore Tatooine. Fatigué d'attendre ce fichu été. Trop envie de nager. Nager pour avoir la sensation de voler. Trop de trop et pas assez de pas assez du coup pas envie de faire des phrases correctes. Plein de sentiments. Plein d'interrogations. Pourquoi France 2 a t'elle embauché Tania Young ? Pourquoi le sigle de Bordeaux ressemble t'il autant à celui de Biohazard ? Pourquoi ne sommes nous pas turcs ? Pourquoi les garçons portent t'ils des Bensimon ? Des déceptions, le dernier MNight ShalalaSamazan est une pure daube malgré des falling men plutôt enthousiasmants. La fin du 100 eme numéro de Spider-man est plutôt intéressante de prime abord et puis en fait non c'est un énième départ à zero. Saoulé. La suprise, tout comme pour Cloverfield, le mal se cache dans l'affiche des proies. La joie de tripoter un sabre forgé est la même qu'avec le Nikon D50 que PeaK m'a vendu. L'etonnement devant le nouveau mag des Inrocks (Volume) plutôt pas mal fichu malgré l'absence totale de classe des mensuels de l'époque. L'orgeuil pour combler la luxure. Pavaner dans quelques recents bouts de tissus achetés de-ci de-là ce week end à commencer par ces T-shirts Clockwork Orange et Cthulhu. Beaucoup aimé cette histoire de croco pas trop conne et plutôt bien fichue, vendue ce mois-ci avec le Mad, bien aimé le western culte du mois (Nevada Smith) mais surtout passé pas mal de temps à me régaler devant la trilogie du Syndicat du crime dans l'édition fabuleuse de chez HK (comme quoi, ils peuvent faire aussi bien que Wild Side quand ils veulent). Fini la bio de Clapton et beaucoup écouté la compilation Patti Smith que je viens de reçevoir. Beaucoup de taff ces temps-ci, je livre donc des posts comme ils viennent. Le désir de brûler ma couenne au soleil. Le désir. Capter de nouvelles réalités. Si peu de matière pour développer tant d'énergie. Enfin acheté la fin des Sopranos. Je ne sais pas si je dois. Toujours est-il que les journées restent beaucoup trop longues mais tant que je marcherais sous la pluie...Tout ira bien.

Si je devais choisir un nom dans une hypothétique carrière X ? Je prendrais Jean Pierre Porno.

Ca y est les français sont entrés dans la compétition et faut voir comment ! Ah dis donc. C'était trop beau (malgré la chaleur écrasante) mais ah fallait les voir, ces Roumains, marcher dans tous les sens... Fou ya ya. Non c'était tellement passionnant qu'on aurait dit Derrick. Toujours. Ah ben oui. Ils sont contents d'eux, ben tu penses je comprends. Y a de quoi. C'est beau quand même. C'est quoi les prochains ? Les Goudas ? Ah bon. Je vais peut-être me reprendre un Flamby moi.

L’édition collector de We own the night est vraiment très réussie (très bon film, très bien construit, bonus riches et intéressant) idem pour cette version du film de Peckinpah Major Dundee à petit prix. Trouvé également la reine Margot et l’intégrale de the SHIELD pour pas trop cher je vais par conséquent pouvoir combler mes lacunes sur la saison 3. Je sais, j’ai trente quatre ans, c’est pas raisonnable tout ça, mais que voulez vous on ne se refait pas et depuis hier, il fallait que ça arrive, je suis l’heureux propriétaire d’un modèle Marui de la gamme Fudoshin/Maru. J’écoutais Guy Marchand chez Ruquier samedi soir, ça doit être déprimant de n’être connu que pour deux choses : Charles Villeneuve est un gros con. Une grosse connerie Destinée (l’été indien à l’envers) et "Le tiercé on joue comme on aime" et puis c’est un vrai plaisir d’écouter ce cher Guy, il raconte, à propos de sa passion pour le jazz et des ses tournées avec Claude Bolling "ça me rappelle cette blague que je raconte souvent : Deux filles se promènent dans les bois quand elles croisent une grenouille qui crie au secours, cette grenouille dit : Je suis musicien de jazz, un soir de gala j’étais bourré et j'ai traité un sorcier d’enculé du coup il m’a transformé en grenouille, si l’une d’entre vous m’embrasse je redeviendrais humain. La première fille prend la grenouille et la met dans sa poche. L’autre fille lui dit : ben pourquoi tu la mets dans ta poche au lieu de l’embrasser ? Parce qu’on va se faire plus de fric avec une grenouille qui parle qu’avec un musicien de jazz" Guy Marchand fait aussi partie d’un monde que les moins de trente ans n’ont pas connu. Celui des vieux téléfilms du vendredi soir à la Maigret et autres Nestor Burma. Un monde où il y avait encore le show avant le business. J’écoute l’interview de ce type qui semble sorti de la naphtaline, il parle longuement de ses théories sur la vie, les chevaux ("On peut trouver le bonheur dans les pages d’un livre, entre les jambes d’une femme ou sur le dos d’un cheval"), l’âge ("vieillir c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour vivre plus longtemps"), sur Bordeaux ("ville toujours nostalgique d’être occupée, Bordeaux toujours en train de trahir") sur la langue anglaise ("dès que je me laisse aller à parler anglais : Je dis : I hate french people") sur la campagne est de loin ma préférée : Charles Villeneuve est un gros con. ("A force de vivre à la campagne on devient un peu paranoïaque, vous savez la campagne : le jour on s’emmerde et la nuit on à peur donc quand j’arrive à la ville je me sens comme un belge au salon de l’auto"). Charles Villeneuve est un gros con. Ce type à le sens de la formule ces deux expressions me fascinent : "Un rasoir entre les mains d’un singe" et "comme la vieille anglaise qui se promène en Inde". J’écoute cette interview, j’écoute en buvant chaque mot. Etrange qu’on fasse l’apologie de Sagan militante en 1968 et qui défilait en Mazzerati, mauvaise mère, toujours défoncée à la coke, ne payant jamais ses impôts, je n’ai pour ma part jamais lu un seul livre de Sagan et je n’irais probablement pas voir ce biopic en salle Charles Villeneuve est un gros con. mais dire que Testud est parfaite dans ce rôle sans avoir recours au maquillage revient à dire qu’elle est laide non ? Je n’aime pas ce personnage. Je n’aimais pas Sagan de son vivant je ne vois pas pourquoi je l’aimerais morte, en revanche j’ai l’impression d’avoir grandi avec Jacques Chazot, j’ai un infini respect pour cet homme d’une culture proprement hallucinante et qui est mort dans une extrême pauvreté et oublié de tous. Nous sommes en pleine période d’Euro, du coup ça me rappelle la phrase de Jaures : "La nation est le seul bien des pauvres", j’y ajouterais le foot. Le vrai sport du peuple. La France va affronter la Roumanie cette après midi. Vous savez ce qu’ils on fait les joueurs Roumains dès leur arrivée en Suisse ? Ben ils sont allés au Supermarché. C’est cliché mais c’est vrai. D’ici qu’avant la rencontre de ce soir ils lavent les pare-brise du stade ou chinent de la taule dans la ferraille du coin… Charles Villeneuve est un gros con. Nous sommes bien dans le Sud fatal, ce weekend ma mère assistait à un repas débat où était Ségolène Royal du coup pour me dire qu'elle était toute petite elle me dit : "Il y a rien d'elle, y a piel". Et pour dire qu'elle n'est pas autaine : "Elle est pas fière". J'adore ces expressions. "Sinon maman son discours ?" "Elle à un sacré coup de fourchette et le rosé il était payant." Bon. Hier soir France 2 rediffusait un film de Costa Gavras intitulé la section spéciale, ce film datant de 1975 raconte comment une poignée de petits scribouillards/politicards peu scrupuleux du gouvernement de Vichy se retrouvent à jongler avec des vies innocentes en désignant au hasard six condamnations à mort afin de venger un crime politique dans lequel deux jeunes résistants (dont l'un n'était autre que le comédien et accessoirement frère de mon ancien directeur, Jacques Spiesser) avaient abattu un officier allemand. L’absurdité de rendre un jugement et non la justice. Pas le film le plus connu de Gavras mais édifiant. J'ai déjà dit que Charles Villeneuve était un gros con ?

Les mots qui m'excitent aujourd'hui : Ersatz, Sakuran, la fille de Monaco, Outlander (surtout) et même Hancock (oui, même W.S). Voila. Ce soir c'est l'émission (exceptionnellement à 21h00) comme d'hab pour les locaux c'est sur le 92. de la bande F.M et pour les autres c'est sur le http://cfm92.com/ ce soir pas d'invités, tonight is my night.

C’est quand même beau Romeo & Juliette, non sérieux c’est vachement romantique, à chaque fois on croit que ça va se finir bien mais en fait non il coule à la fin… Frank Ribery, il est vraiment curieux ce garçon, ça doit être le Tony Vairelles's spirit. Match amical contre la Colombie, dernier match de préparation pour les bleus, sortie de terrain, première impression recueillie par les journalistes : "Non je crois qu’on à fait un beau match, le principal ce soir c’est les trois points" En même temps quand on filme les bleus à Font Romeu ou un truc dans le genre, dès qu’il y a une sortie VTT le seul qui cabre c’est Ribery… Ces temps-ci j’avoue que j’écoute énormément l’album de Scarlett Johansson que je trouve particulièrement réussi, y a de la reprise de Tom Waits et des sonorités tirant vers Lush, Curve et les frères Reid mais pas seulement, ça sent les cowboys, les highways, la sierra, les collines, le vent dans les près d’herbes sèches, la vache c'est beau j’aurais du faire poète (dis camion). Et puis je réécoute beaucoup Finley Quaye ce jeune artiste écossais qui connu un temps la faveur des médias pour son titre Sunday shining et dont les trois derniers albums sont vraiment extraordinaires, cet artiste à une voix hors du commun et quand j’entend hier soir sur M6 un garçon comme Benjamin il ne faut pas chercher très loin dans la liste de ses influences musicales. Tiens ben justement pour clôturer le Nouvelle star d’hier soir c’était le premier live télévisuel de Julien Doré qui pour l’occasion avait recruté un bon big band de bras cassés, un batteur sosie de Jules Edouard Moustic en jogg' peau de pêche, une femme à barbe et puis Rémy Bricka qui passait au fond de l’écran… Un virage Jim Rose Circus assez intéressant. C’est Myriam Abel qui doit se retourner dans sa tombe.

Comme chaque année c’est la période de Roland Garros, splendide manifestation infestée de français la première semaine pour avoir comme chaque année depuis dix ans une finale Nadal/ Federer et vous savez qui gagne à la fin ? Lyon. L’émission de Taddei se posait hier la question : le tennis : c’était mieux avant ? Mais si, vous savez, avant quand des cheveux longs tapaient des raquettes en bois du fond de cours. Ce sport à changé. J'ignorais que la vraie renaissance de Roland Garros à été mai 68, avec le premier record d’affluence. Paradoxal pour un sport de mémères à caniches non ? La télévision débarque en 1973 et puis c’est le phénomène Borg qui captive les médias, le coaching, les sponsors, le tennis business commence. Je ne sais pas si vous avez eu la chance de voir ce grand moment de vide intersidéral qu’était "la main blanche" hier soir sur TF1 alors vous avez peut-être raté ceci : (Bon je passe la bonne douzaine de mains retrouvés raides comme des piquets dans les marais salants) L’action se situe à Guérande, charmante petite bourgade entourée de marais à perte de vue : Bruno Madinier, grand comédien devant l’éternel, en pleine enquête : "Comment ça ? un cadavre ? Il n’y a pas mieux qu’un cimetière pour planquer un cadavre !" C’est vrai c’est logique… Sinon il ne fallait pas fermer l’œil une seule seconde hier soir parce que l’intrigue tendue comme un string avec plein de nœuds familiaux ne pardonnait pas l’assoupissement : "Baptiste ? le fils de Gabrielle Creuzot ? Quoi le père de Paul ?" Merde j’ai dormi là…. Situation : Frank Merkeur (ouais je sais ils se sont pas cassés, après Marie Kermeur…) contemple le grand azur (limite en se frappant le poitrail et en déclamant du Ronsard) enfin bon il scrute la mer (comme si le danger allait à nouveau frapper (brrrrr) il est vite rejoint par Marion qui bondit de rochers en rochers pour se blottir dans ses bras, Marion porte une ravissante robe en laine qui lui arrive aux mollets avec un vertigineux (oh mon dieu qu'il est grand) décolleté pigeonnant qui frotte presque son nombril et c'est à ce moment trés précis qu'elle à cette phrase formidable : "Excuse moi je t’ai emprunté ce pull. 10 mn de la fin, Bruno est suspecté. Découverte de la photo de son ex-femme : elle à la même robe (enfin le pull comme ils disent sur TF1) on croit que c’est un indice ben non c’est juste qu’elle à le même pull… 5 mn du générique de fin, dernière séquence, Bruno Madinier (actor’s studio) tourne de l’œil (Bruno Madinier joue ça très très bien avec l’œil qui tourne et tout…) Marion hurle à la mort en chouinant. Générique de fin. Putain.

Bon ben voila revu "the Blair witch project" et à chaque fois j’ai une interprétation différente de la fin : Hypothèse 1 : la première cam s’écroule, la seconde est portée par la sorcière. Hypothèse 2 : les deux mecs sont barrés et butent la fille. Enfin ça reste LE film de flippe sur la peur du noir le plus réussi à ce jour.

Bravo les gars le premier Trailer/Spoiler.

Vu Indiana Jones hier soir. Je ne sais toujours pas quoi en penser. La trilogie est tellement passé dans l’inconscient collectif que cette séquelle ressemble à une parodie pour seniors du coup j’ai un peu l’impression de bosser. Pourtant y avait tout, l’aventure au coin de la rue, l'avion qui trace des lignes rouges sur des cartes, des chutes d’eau (même qu’il y en à trois) des méchants très méchants et des gentils très gentils, et des gentils qui sont méchants à la fin. Des indiens à sarbacanes (Françis represent), des beaux paysages version Tintin et le temple du soleil ou Indy fait le Pérou. Y avait tout que je vous dis... les effets spéciaux d’ILM en plus jusqu’à Indy, enfant de l’atome (un plan superbe à l’appui) C’était même intéressant de voir le dernier dinosaure face à l’extinction de sa race. Les derniers aventuriers à la papa old school. Mais seulement voila : J’ai plus dix ans et lui pas loin des soixante-dix. L’intrigue est complexe au possible tout ça pour fourguer du ruskov et du Roswell. Comme à chaque fois l’œil de l’idole fait basculer la poutre qui fait tomber le glaive qui fait pêter la gargouille qui ouvre la porte sacrée qui déclenche tout à la fin, mais aujourd’hui la paroi vieille de toujours ressemble vraiment à du carton-pâte. Indiana tout fripé devient très exigeant ("Donnez moi de la poudre", "donnez moi des balles", "donnez moi un stylo", "donnez moi une carte") et plutôt trés moyennement fortiche dans ses réparties (l'âge sans doute), du coup on ressort les privates jokes sur la phobie des serpents (ici ils servent même de branche) on case même le "j’ai comme un mauvais pressentiment" du copain George. On agite tout ça dans un frigo qui échappe à l’explosion nucléaire et on s’en sort par un bon vieux coup de brosse à chiotte sur les parties. Ya tout que je vous dis, mais puisque je vous dis que c’est pas eux c’est moi… Au milieu de tout ça y a même Fonzie, (il est comment Fonzie ? Heuu Cool ?) qui se trémousse en Perf' et boots Harley façon BRMC pour jouer du Swashbuckler…Y a tout que je vous dis... alors pourquoi je baille ?

Hier soir j'ai vu [rec], que j'ai trouvé trés mauvais et pas flippant pour deux sous. La théorie de la caméra chevrotante ça sert uniquement aux bons réalisateurs sur de bons scénarios sinon ça plombe grave. Je me retrouve à bailler en me souvenant qu'on m'avait vendu ça comme le film de peur primale de l'année (tiens je viens de sourire en baillant) tout juste un film de snobs qui hésite entre le rot et le pet. Plaza/Balaguero ne savent plus trop comment se sortir de ce bourbier de trois tonnes alors on dira que les zombies n'en sont pas (pour ne pas offenser Romero) on dira que les infectés n'en sont pas (pour ne pas avoir Boyle sur le cul) et puis allez Friedkin il dira rien alors ça serait peut-être de la possession enfin pas vraiment mais un genre de truc qui ressemble à ça avec la couleur du truc on colle le patin sur le couffin et ça tiendra ni vu ni connu je t'embrouille. Ben ça marche pas. Des faux plans du "je-me-rapproche-de-la-porte et-bouh-une-main-agrippe-la-malheureuse-victime-et-oh-mon-dieu-c'est-horrible!" façon Resident evil à la pelle, le bon vieux coup du "truc" planqué dans les combles avec effet de surprise à la Aliens à la clef, les visuels bien pompés sur les clippeurs (merci M'sieur Cunninghan) Tourné dans la même baraque qu'"à louer". Tiens ben parlons en de "A louer" (le moyen des "peliculas para non dormir", vendu en son temps avec le mad du mois) ben ç'était quand même bougrement mieux branlé et allez on dira cent fois plus flippant. Je vais me refaire un petit coup de Blair Witch moi tiens...