mercredi, avril 30, 2008
Le fil vert sur le bouton vert.
"Bon t’as compris, tu cales le multi paires sur ton conjoncteur, sur les quatre tu n’en utilises que trois, bien entendu tu bascules la RJ11 et ton conjoncteur T sur la tête de réseau que tu dérives en catégorie 4 et le répartiteur en level 5, ensuite tu transvases ton UC sur ton RCTHA, ton RFU tu le bascules sur la SDSL où t’as le parasurtenseur et sur ton chemin de câble tu adaptes tes RRB et le tour est joué."
Le conjoncteur c’est le truc rouge ?
mardi, avril 29, 2008
Cowardcounty, des cliques et des cloaques.
Beaucoup aimé la fiction de hier soir sur TF1 (Oh ça va hein, ne me regardez pas comme ça tout de travers, je ne suis point devenu foldingo), il est certain qu’on hésite toujours à regarder un prime time de TF1 plutôt habitué aux sempiternelles séries où on se coltine des fausses blondes/anges gardiens, des gendarmettes sexy et des vieux flics pieds noirs (les pires) se dandinant dans d'improbables ruelles parisiennes. Je dois dire que pour une fois le thriller intitulé "le papillon noir" était vraiment très réussi si j’osais j’irais même jusqu’à rajouter un "très" très réussi. Film noir assez oppressant, le jeu d’acteur toujours un peu approximatif de Canto(na) (l’accent marseillais n’aidant pas forcement à la composition dramatique) se révèlant plutôt très convaincant sur la fin. Le twist final n’est, pour une fois, pas trop téléphoné, le spectateur partant à chaque fois sur plusieurs pistes, la première : celle du tueur bête et méchant qui s’introduit chez un gentil petit écrivain noyé dans le bourbon. La seconde, celle des deux tueurs qui cherchent respectivement à se faire porter le chapeau (genre un épisode des Masters of horror) et enfin celle du retournement de situation, un peu comme un film qui commencerait juste à la fin du film "fenêtre secrète"... La photo est sombre, la caméra glisse pas vraiment de fausses notes et cela malgré une Hélène de Fougerolles qui en fait des tonnes comme à chaque fois (Fougerolles étant Vincent Pérez en fille vous ne trouvez pas ?) les deux principaux interprètes sont excellent, les dialogues sont travaillés, les persos charismatiques. Non ça fait du bien de voir qu'il reste encore une once d’humanité sur la chaîne d’état. J’ose espérer une sortie DVD. Vu également "l’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford" où comment la hype et le buzz peuvent tuer le film qu'il fallait aimer. Trop porté. Trop de critiques dithyrambiques pour être honnête. Ouaip. Belle photo. Bien chiant sur la longueur. Dimanche soir vu "Ennemi intime" le 3eme long de F.E.Siri, le réal le plus américain des français dans son remake des centurions. Légère inquiétude sur les dix premières minutes because dialogues qui font plouf et un scénario carrément casse-gueule puis comme pour les deux premiers je finis par me faire cueillir au bout du quart d’heure suivant. Mouvements de caméra toujours aussi malins, rythme lourd du duo Dupontel/Magimel (moi qui suis pourtant pas fan des deux). Un bon film. Vu en diagonale le film du dimanche soir (encore sur TF1, décidément) "Jean Philippe". La diagonale est suffisante pour ce film au scénar' fin comme du papier à cigarette et qui aurait tellement pu être mieux. Pourtant il y avait tout : des dimensions, des mondes parallèles, un Johnny qui n’existe pas et Fabrice perdu entre ces deux mondes. Seule la fin est assez intéressante (non pas la fin américaine version je chante allumez le feu au stade de France à la place du chanteur national de terre 2 non la toute fin où glissant à nouveau dans un monde parallèle le Fabrice du bureau d’en façe devient Fabrice Lucchini l’acteur à succès). Ca reste tout de même un peu maigre pour sauver le film du naufrage…Profité d’une promo bac à solde pour me refaire l’intégrale Lynch à coup de DVD Studio Canal : "une histoire vraie" (exceptionnel) et "Elephant man" (toujours aussi mauvais à mon goût) et "Inland Empire" que j’apprend à aimer petit à petit… Il y a toujours quelque chose à piocher dans la filmo de Lynch. Il y a deux semaines je me faisais une petite session Corneau (Police Python, Le choix des armes et Série noire) mais je n’avais pas encore regardé les bonus DVD à savoir les quelques entretiens avec le réalisateur. Ces éditions sont assez bien fichues et ce qu’il a de bien avec Corneau c’est que c’est (comme il le dit lui-même) un cinéphile avant d’être un cinéaste. Ses références sont ultra maîtrisées : le type sait de quoi il parle. Il à l’œil qui frise dès qu'il parle de Jim Thompson et de son "Hell of a woman", des origines du film noir qui viennent selon lui d’un mix de gothique anglais et de style allemand/Viennois expatriés, de Peckinpah, de Corman etc…Trois docus de 30 mn chacun où le Alain revient sur ses fictions, sales, noires et mal peignées, trois docus qui passent comme une lettre à la poste. Putain Darko Fitzgerald à sorti des Tee-shirts ? Passez moi je téléphone que je l’appelle...
lundi, avril 28, 2008
Tire mon doigt.
"Le Grand Ménage", le livre qui appelle à libérer son corps de tous les tabous - Suer, roter, avoir des flatulences, bailler, uriner, jouir : tous ces comportements correspondent à des envies que notre société réprime ou cache. Frédéric Saldmann, après avoir publié le best-seller On s'en lave les mains, un rappel à l'ordre sur les règles d'hygiène, appelle chacun à "faire un nouveau mai 68 pour libérer son corps". Selon lui, les tabous "contraignent notre organisme à ne plus éliminer correctement les toxines ingérées et produites". Il est reconnu scientifiquement que réprimer ses envies peut entraîner des complications. Constipations non traitées ou sueur qui s'évacue mal "comportent des risques réels pour la santé" estime Frédéric Saldmann, spécialiste en hygiène alimentaire. Parmi les gestes simples et souvent oubliés "pour cause de pression des tabous sociaux", le simple fait d'uriner est certainement le plus courant. "Plus de 14 millions de Français reconnaissent qu'ils se retiennent souvent d'uriner dans la journée" indique l'auteur. Dans cet ouvrage est rappelée l'utilité de bailler, d'uriner souvent, de transpirer, de roter, de pleurer, ou même de renifler. L'auteur appelle également à "se faire plaisir", et rappelle que "21 éjaculations par mois diminuent les risques de cancer de la prostate". Le Grand Ménage, tout ce qu'il faut éliminer pour être en bonne santé, de Frédéric Saldmann, chez Flammarion."
vendredi, avril 25, 2008
A vous Cognacq-Jay.
Ayé. Ce soir c'est Lullaby en direct sur le http://cfm92.com/. Des itws, du live, des artistes, des relous, des fautes de français, des accents prononcés, des profils radiophoniques et moultes problèmes techniques, mais au fond on est des gentils. Alors viendez.
Cowardcounty, Water sports district.
Je ne rate jamais un passage télé de la quiche du vieux Smet. Ce soir elle passait chez le gros picard. "Quand un enfant meurt dans le monde le coupable c'est nous mais malheureusement on ne peut pas sauver l'humanité. Ils nous ont tellement donné enfin eux ils nous ont rien donné parce qu'ils n'ont pas d'argent à part me faire danser saga africa mais je dirais qu'ils ont réinventé ma vie non c'est ça ils ont donné un sens à ma vie. Ah si ils m'ont donné un bouc j'ai hurlé en sortant de ma suit... enfin je veux dire de ma tente... Et Johnny ? Oh lui il a réinventé ma vie, il a vraiment donné un sens à ma vie." Vous croyez que les incas qui roulaient le tabac il y a des millions d'années ils y pensaient au cancer du poumon ? Le bon est dangereux. Le bien est chiant. La france va t'elle mieux ou plus mal ? La société progresse ou régresse t'elle ? Assistez-vous, comme moi, au lent déclin de l'humanité ? Vous le voyez ? Le mal qui se profile lentement à pas feutré et qui se glisse dans chaque oreille. Je dois trop bloquer sur Alien nation ou alors ça doit être à cause de ce slip qui me comprime les rouleaux. Les français, les français... Quelle entité étrange vous ne trouvez pas ? L'autre jour on me posait la question Fudoshin ou Paul Chen ? Paul Chen définitivement. Pourquoi ? Mais la question ne se pose même pas jeune insolent. Sinon pendant la vaisselle, tout à l'heure, par deux fois j'ai fredonné "Papillon de lumière".
Je me dégoute.
Je me dégoute.
jeudi, avril 24, 2008
In the air.
Brialy, Marais, Montand, Ventura, Gabin, Cassel, Dewaere, Je nage au pays des morts. Dieu qu’ils sont beaux. Aujourd’hui il ne reste plus que les nains. On ne se souvient jamais de la dernière fois mais toujours de la première. Jusqu’à la fin j’aurais découvert la mort avec Mar-vell. La nuit s’achève. On lâche Ian Curtis et les autres fils de Piaf, on ressort les Machucambos. Vous la sentez ? Par delà les ruelles, à la lueur du soir, la douce rumeur de l’été qui s'avance… Si tout devait s'arrêter demain, il reste au moins ça pour faire pétiller mes lèvres.
lundi, avril 21, 2008
On est bien hein ?
"Pascal Sevran est mort... pendant 15 minutes. Europe 1 a annoncé sa mort, avant de présenter ses excuses. 19h17. Pour Europe 1.fr, pas de doute. L'animateur d'émissions musicales pour personnes âgées est mort. Il s'est éteint ce lundi à l'âge de 62 ans, "des suites d'une maladie". Et la radio de publier une petite biographie. Dans la foulée... Wikipédia reprend l'information, annonce sa mort puis dément. Dans l'historique de la page sur Pascal Sevran, on peut voir des dizaines de modifications en quelques minutes. L'information est reprise... par PurePeople.com, par 20minutes.fr, par le blog de Jean-Marc Morandini... puis démentie. La direction de France 2, qui a appelé la famille pour savoir s'il fallait préparer une nécrologie pour le 20 heures, selon 20minutes.fr, explique que Pascal Sevran "se repose en famille". Et d'affirmer: "Nous venons d'en avoir la confirmation par une source très proche et très sûre". 19h32. Europe 1 "présente ses plus plates excuses". En Une du site internet, la radio explique que le chanteur n'est pas mort." Les vrais breaking news qui feront trembler le monde n'arriveront qu'en 2013, ce qui nous laisse encore un peu de temps devant nous. Vous pouvez retourner baiser.
Over the hill.
IGGY & THE STOOGES, THE RACONTEURS, JUSTICE, THE HIVES, THE KILLS, THE BELLRAYS, THE DØ, MORIARTY, BRIAN JONESTOWNMASSACRE, NADA SURF, ARCHIE BRONSONOUTFIT, SIMIAN MOBILE DISCO, PATRICK WATSON, HUSHPUPPIES, ALELA DIANE... (a suivre) Enfin un vrai festival et pas cette parodie de concert de Cali... Tiens on retrouve Iggy et Justice qui devaient jouer au Garo... Heureusement qu'il existe Francis.... Vive la nef.
vendredi, avril 18, 2008
Mouloud risin'.
Mon vieux pote Fabien, à un blog ça s'appelle http://vomimovie. blogspot. com/ il est inutile de dire que je suis gros fan. Je dois vous laisser. Vacances. Je pars réécouter les Ned's.
jeudi, avril 17, 2008
Les voyages immobiles.
Les J.Olies colonies.
Toutes ces paroles en l'air autour d'une rondelle de plastique... "pour un monde meilleur" feraient mieux de fumer des splifs, à l'origine c'était pour y arriver plus vite... au monde meilleur... Tas de cons. Je ne comprends pas ce discours qui consiste à dire que la politique n'a rien à faire dans l'Olympisme et que l'on doit à tout prix dépolitiser le débat. Bordel, l'Olympisme c'est surtout de la politique : la pacification du monde par le sport, ça s'appelle comment ? Le message politique il est limpide... Maintenant, choisir Pekin comme point de chute.. C'est peut-être par là qu'il fallait se poser des questions avant de dégainer votre gros Douillet (curieux comme l'adjectif "gros" se colle tout seul sans qu'on fasse gaffe...) Enfin maintenant c'est un peu tard et puis c'est pas quand on à chié dans son froc qu'il faut serrer les miches... Non ? Alors assumez.
mercredi, avril 16, 2008
Woman of Steele.
mardi, avril 15, 2008
Cowardcounty, a butter world.
Si ça se trouve Sarko si on le déteste autant c’est peut-être parce qu’il nous ressemble… La vrai diff entre Jacquot et Nico c’est que Chichi lui il kiffait… juste du kiff… Sarko il joue… L’émotionnel ce n’est pas un sentiment, c’est une ambiance et clairement en 2008 c’est l’hystérie qui prévaut, nous devrons trés rapidement traverser cette vallée de larmes… Cette époque est déplaisante. A l'heure actuelle j'en arrive même à trouver certains intellectuels assez antipathiques dans leurs rôles de chevaliers de la haine, V.R.P du non… Eric Naullleau à une autre époque serait passé complètement inaperçu là ou il fallait juste se pencher pour ramasser un Polac… Mais je vous parle d'un temps... Au contraire le peuple, lui, à toujours envie de dire "oui". Sarko est complètement rentré dans ce "oui". Assez drôle le 3mn de Julie Ferrier intitulé Mademoiselle : "Quand je vois le tour de France j’ai envie de leur dire : Mais dopez vous bordel !" Sinon le paradoxe du jour : Plus vous parlez fort à un sourd et moins il comprends. Tiens j’aurais la réactivité des américains, c’est ce soir que je commercialiserait mon badge : "Pour un monde moins con". A 1€ le badge je me ferais pas mal de thune je crois…
Polar bear.
Je viens de (re)voir coup sur coup trois films de Corneau à savoir "le choix des armes", "Série noire" et "Police Python" et ce qui est vraiment frappant dans ces trois polars c’est l’extrême richesse des personnages. Le simple profil de Gérard Lanvin dans "le choix des armes" est cent fois plus riche que tous les protagonistes de l’intégrale Olivier Marchal. Alors c’est certain, ces films font parfois figure de films polonais voire roumains dans les dialogues, dans le choix des costumes, dans les poursuites en R16 mais quels scénarios… C’était un peu le credo à l’époque un diamant emballé dans du PQ mais sans vouloir faire mon "c’était mieux avant" (j’étais le premier à cracher sur le manque de classe et sur cette putain d’exception culturelle qui faisait que nos films ressemblaient à tout sauf à du cinéma américain) Reconnaissons qu’aujourd’hui les français sont tellement absorbés par la culture américaine qu’il sort chaque semaine au moins un film pathétiquement singé, une parodie de ramassis de clichés de ce qu’il se fait (ou se dit) de pire outre atlantique. Du diamant et du PQ ces réalisateurs n’auront finalement gardés que le torche fion… Le polar, un genre qui meurt et ce n’est malheureusement pas ce pauvre O.Marchal qui va secouer l’esprit de Melville… Remarquez à la vitesse où on copie les ricains d’ici quelques années on fera du western…Ca à plutôt pas mal fonctionné avec les italiens… D’ailleurs je voudrais bien savoir où il est ce projet qu’avait Valette de faire un Silverado aux prises avec des forces sataniques… Hier soir je regardais les films René Château sur mon étagère, les acteurs de l’époque ont tous versé dans le polar, un passage obligé en quelque sorte… Montand, Gabin, Bourvil, Ventura, Belmondo, Delon, plus récemment Lanvin, Anconina et même Galabru… Je me demandais quel était le dernier grand polar français ? Je n’ai pas réussi à trouver…
lundi, avril 14, 2008
Cowarcounty, la fonction du soleil froid.
Les cons c’est bien connu ça ose tout et moi je dis tout. Vous trouverez sans doute un rapport, forcement trés intéressant, de cause à conséquence. Je vous laisse en toute confiance vous occuper de cela. Je ne sais pas si c’est de l’impudeur ou si je me fous désormais royalement de tout mais ces choses n’ont plus aucune emprise sur moi. Les critiques glissent/ Le temps passe. Pourquoi j’écris ces quelques lignes je n’en sais foutre rien. Mettons ça sur le compte d'un lundi pluvieux ou plus vieux. La seule question que je me pose à l'heure actuelle c'est : Comment écrire tout ça sans tomber dans un navrant pathos Boccolinesque ? Je crains de ne malheureusement pas pouvoir y échapper. On verra bien. De toute façon vous n’etes ici que par hasard ou parce que j’ai glissé de çi de là le mot Pornhub ou Repetto dans quelques uns des mes titres. Le plus dur quand on se jette à l’eau c’est trés souvent de passer les roubignoles alors je me lance. Voila.
Je ne vois plus mon père. C’est comme ça. Après trente trois ans d’incompréhension, je pense que nous avons fait le bon choix. Je n’ai pas choisi cette coupure disons plutôt qu’elle est tombé au bon moment. Juste comme il faut. Un peu comme cette expression qui dit que la pomme tombe toujours très loin de l’arbre, je dois dire que j’ai toujours été très différent de mon père. C’est compliqué mais je ne voudrais surtout pas faire un post à charge, ce n’est pas du tout le but. En écrivant ces quelques lignes, je ne pars absolument pas en me disant que je vais me farçir ce vieux con prétentieux, non, juste en me disant que ça fait neuf mois que je ne l’ai pas vu, que neuf mois c'est un beau chiffre et que ça ne me manque finalement pas plus que ça. En comparaison, je dois reconnaître que j’ai trouvé mon second sevrage nicotinique bien plus difficile encore. Il faut se rendre à l’évidence, lui aussi préfère cette situation, nous n’avions de toute façon plus grand-chose à nous dire. Les concours incessants de Testostérone ayant pas mal compliqués l’ensemble. Comme à chaque fois et depuis trop longtemps. Alors si en plus vous placez une femme au beau milieu de tout ça, le mélange devient explosif. Elle. Ne voulant pas perdre sa place et menaçant de le quitter tous les matins du monde. Lui tenu par les couilles et les mégatonnes que pèsent ses baloches accentuant la lancinante rengaine qui lui demande de trancher le lien. Un bien curieux triangle. Des mots qui sonnent faux. Des discussions qui n’en sont pas. Des semaines qui passent et des bons mots pour épater un brushing. Le male au cri le plus strident récoltant la femelle la plus féconde. Les femmes ont toujours foutu la merde. Je sais pas si dès la naissance on les mets en rang d’oignons en leur répétant à longueur de journée : "les amitiés tu pourriras, les fistons tu éloigneras et les groupes pop tu splitteras". Curieux, je n’aurais pourtant jamais eu à me plaindre d’elle. Jamais un mot plus haut que l’autre, pas l’ombre d’une réflexion sarcastique. C’était un mal plus profond encore, la piqûre était sous l’ongle, là où la chair est tendre, là où on ne peux plus se frotter pour l’apaiser, là où c’est difficilement guérissable. Avec du recul je n’ai jamais correspondu vraiment à la commande, pas vraiment le profil du poste, dirons nous. Là où il aurait voulu que je triomphe sur les stades de rugby, je passais le plus clair de mon temps libre le cul en l’air sous la lumière étrange d’une cave hourdie, les mains dans des caisses poussiéreuses et extirpant d’un improbable maelstrom de papiers, le très collant Marvel Fanfare hs n°2. Deux mondes. Deux univers qui ne se rencontrent jamais. Une belle mécanique dont les deux roues ne tournent pas dans le même sens. Le mouvement pourtant idéal pour se rencontrer, pourtant le choc était à chaque fois plus brutal. Deux bouches énormes qui ne savent pas reconnaître d’odeur aigre du temps qui passe, l’ego confortablement assis dans un passé agricole qui ne conçoit pas le doute ni la remise en question. Autant de mots qui sonnent comme un échec, le roi ne reculant que d’une case à la fois. Le diagnostic est, je dois dire, assez effroyable : je ne suis pas médecin, aucun super pouvoirs, plus Doug Cypher que Barry Allen, pas de sacoche, pas de carotte, pas de cravate. J’ai trente trois ans et je n’ai jamais entendu les mots Merci, bravo, bien, aide jamais connu de journées sans cris, sans larmes, sans conflits, sans coups. J’ai donc toujours fait seul. Sans rien dire. Sans parler. Vivre, jouer, jouir et apprendre, sans lui. De tout façon il aurait été contre. Là où je vois les autres s’appuyer et s’inspirer des décisions je préfère à chaque fois faire le contraire pour ne pas devenir lui. Du modèle il devient le résultat à éviter. Le moindre mimique singée, la démarche, la façon de croiser les jambes et d’éternuer, les mots les accents et les cigarettes. A éviter. A ne pas reproduire. La violence à oublier. J’ai bien connu un… vous seriez le fils de ? Non moi mon père est mort. Alors pourquoi c’est si difficile de voir le fils d’une autre gambader allègrement dans le jardin où vous courriez gamin. Difficile de ne pas avoir cette peur panique à l’idée que je me suis toujours trompé sur son compte, à l’idée glaciale que je pourrais reproduire ce schéma. La peur est pour beaucoup dans l’attente de paternité. Vais-je avoir les mêmes tics ? Vais-je commettre les mêmes erreurs ? Et si c’était malgré moi ? La peur de mal faire est elle sans doute plus saine que l’envie de rien faire du tout. Finalement si j’ai toujours fait sans ce soutien tant attendu d’un père décédé et pourtant toujours bien vivant j’ai fait tout seul mon chemin en me disant "fais le ça servira bien un jour ou l’autre". "Fais et tu penseras après". Est-ce que c’est maintenant que ça doit servir ? Et si je ne pouvais pas changer tout ça ? Et s'il n’avait jamais existé. N’ayant finalement vécu qu’avec quelqu’un qui aime pour deux, je ne sais toujours pas ce que c’est que le (juste) rôle d’un père. Je n’attends plus rien de toute façon, toutes les séances d’analyse du monde ne me donneront finalement jamais ce qui m’a tant manqué à l’époque où j’en avais tant besoin, quand il fallait que je me construise. Des poignards plantés à regarder comment font les autres, des plaies guéries à coup d’humour, d’orgueil, d’amis, de dessins et de temps ont fait de moi un arbre mal né à l’écorce amère. L’édifice dans son ensemble semble pourtant être aujourd’hui relativement stable et plutôt en place sans trop connaître le poids des rafales qu’il peut supporter. J’ai consolidé certaines parties moi même, sans regrets, sans signes distincts et sans goût. C’est peut-être ça au fond être père. Bâtir quelque chose sans trop savoir ce que c’est ni à quoi ça ressemble et le laisser à la disposition des autres. Une étape pour pouvoir souffler. Du calme avant la tempête. Samedi soir, c’était le concert de Daho au Pin galant. J’ai déjà suffisamment parlé ici de ces concepts de concerts pour riches, filer de la thune à la jeune fille qui m’accompagne à ma place face à l’artiste, mon cul dans un gros fauteuil. Beau public. Belle salle. Il règne une douce et agréable odeur de Mandarine. Le concert commence à l’heure pile. Au bout d’une heure de concert juste après "sur mon cou", les lumières s’éteignent et l’artiste, costume lamé, contours dessiné par le projecteur, commence "le Boulevard des Capucines".
Je ne vois plus mon père. C’est comme ça. Après trente trois ans d’incompréhension, je pense que nous avons fait le bon choix. Je n’ai pas choisi cette coupure disons plutôt qu’elle est tombé au bon moment. Juste comme il faut. Un peu comme cette expression qui dit que la pomme tombe toujours très loin de l’arbre, je dois dire que j’ai toujours été très différent de mon père. C’est compliqué mais je ne voudrais surtout pas faire un post à charge, ce n’est pas du tout le but. En écrivant ces quelques lignes, je ne pars absolument pas en me disant que je vais me farçir ce vieux con prétentieux, non, juste en me disant que ça fait neuf mois que je ne l’ai pas vu, que neuf mois c'est un beau chiffre et que ça ne me manque finalement pas plus que ça. En comparaison, je dois reconnaître que j’ai trouvé mon second sevrage nicotinique bien plus difficile encore. Il faut se rendre à l’évidence, lui aussi préfère cette situation, nous n’avions de toute façon plus grand-chose à nous dire. Les concours incessants de Testostérone ayant pas mal compliqués l’ensemble. Comme à chaque fois et depuis trop longtemps. Alors si en plus vous placez une femme au beau milieu de tout ça, le mélange devient explosif. Elle. Ne voulant pas perdre sa place et menaçant de le quitter tous les matins du monde. Lui tenu par les couilles et les mégatonnes que pèsent ses baloches accentuant la lancinante rengaine qui lui demande de trancher le lien. Un bien curieux triangle. Des mots qui sonnent faux. Des discussions qui n’en sont pas. Des semaines qui passent et des bons mots pour épater un brushing. Le male au cri le plus strident récoltant la femelle la plus féconde. Les femmes ont toujours foutu la merde. Je sais pas si dès la naissance on les mets en rang d’oignons en leur répétant à longueur de journée : "les amitiés tu pourriras, les fistons tu éloigneras et les groupes pop tu splitteras". Curieux, je n’aurais pourtant jamais eu à me plaindre d’elle. Jamais un mot plus haut que l’autre, pas l’ombre d’une réflexion sarcastique. C’était un mal plus profond encore, la piqûre était sous l’ongle, là où la chair est tendre, là où on ne peux plus se frotter pour l’apaiser, là où c’est difficilement guérissable. Avec du recul je n’ai jamais correspondu vraiment à la commande, pas vraiment le profil du poste, dirons nous. Là où il aurait voulu que je triomphe sur les stades de rugby, je passais le plus clair de mon temps libre le cul en l’air sous la lumière étrange d’une cave hourdie, les mains dans des caisses poussiéreuses et extirpant d’un improbable maelstrom de papiers, le très collant Marvel Fanfare hs n°2. Deux mondes. Deux univers qui ne se rencontrent jamais. Une belle mécanique dont les deux roues ne tournent pas dans le même sens. Le mouvement pourtant idéal pour se rencontrer, pourtant le choc était à chaque fois plus brutal. Deux bouches énormes qui ne savent pas reconnaître d’odeur aigre du temps qui passe, l’ego confortablement assis dans un passé agricole qui ne conçoit pas le doute ni la remise en question. Autant de mots qui sonnent comme un échec, le roi ne reculant que d’une case à la fois. Le diagnostic est, je dois dire, assez effroyable : je ne suis pas médecin, aucun super pouvoirs, plus Doug Cypher que Barry Allen, pas de sacoche, pas de carotte, pas de cravate. J’ai trente trois ans et je n’ai jamais entendu les mots Merci, bravo, bien, aide jamais connu de journées sans cris, sans larmes, sans conflits, sans coups. J’ai donc toujours fait seul. Sans rien dire. Sans parler. Vivre, jouer, jouir et apprendre, sans lui. De tout façon il aurait été contre. Là où je vois les autres s’appuyer et s’inspirer des décisions je préfère à chaque fois faire le contraire pour ne pas devenir lui. Du modèle il devient le résultat à éviter. Le moindre mimique singée, la démarche, la façon de croiser les jambes et d’éternuer, les mots les accents et les cigarettes. A éviter. A ne pas reproduire. La violence à oublier. J’ai bien connu un… vous seriez le fils de ? Non moi mon père est mort. Alors pourquoi c’est si difficile de voir le fils d’une autre gambader allègrement dans le jardin où vous courriez gamin. Difficile de ne pas avoir cette peur panique à l’idée que je me suis toujours trompé sur son compte, à l’idée glaciale que je pourrais reproduire ce schéma. La peur est pour beaucoup dans l’attente de paternité. Vais-je avoir les mêmes tics ? Vais-je commettre les mêmes erreurs ? Et si c’était malgré moi ? La peur de mal faire est elle sans doute plus saine que l’envie de rien faire du tout. Finalement si j’ai toujours fait sans ce soutien tant attendu d’un père décédé et pourtant toujours bien vivant j’ai fait tout seul mon chemin en me disant "fais le ça servira bien un jour ou l’autre". "Fais et tu penseras après". Est-ce que c’est maintenant que ça doit servir ? Et si je ne pouvais pas changer tout ça ? Et s'il n’avait jamais existé. N’ayant finalement vécu qu’avec quelqu’un qui aime pour deux, je ne sais toujours pas ce que c’est que le (juste) rôle d’un père. Je n’attends plus rien de toute façon, toutes les séances d’analyse du monde ne me donneront finalement jamais ce qui m’a tant manqué à l’époque où j’en avais tant besoin, quand il fallait que je me construise. Des poignards plantés à regarder comment font les autres, des plaies guéries à coup d’humour, d’orgueil, d’amis, de dessins et de temps ont fait de moi un arbre mal né à l’écorce amère. L’édifice dans son ensemble semble pourtant être aujourd’hui relativement stable et plutôt en place sans trop connaître le poids des rafales qu’il peut supporter. J’ai consolidé certaines parties moi même, sans regrets, sans signes distincts et sans goût. C’est peut-être ça au fond être père. Bâtir quelque chose sans trop savoir ce que c’est ni à quoi ça ressemble et le laisser à la disposition des autres. Une étape pour pouvoir souffler. Du calme avant la tempête. Samedi soir, c’était le concert de Daho au Pin galant. J’ai déjà suffisamment parlé ici de ces concepts de concerts pour riches, filer de la thune à la jeune fille qui m’accompagne à ma place face à l’artiste, mon cul dans un gros fauteuil. Beau public. Belle salle. Il règne une douce et agréable odeur de Mandarine. Le concert commence à l’heure pile. Au bout d’une heure de concert juste après "sur mon cou", les lumières s’éteignent et l’artiste, costume lamé, contours dessiné par le projecteur, commence "le Boulevard des Capucines".
samedi, avril 12, 2008
vendredi, avril 11, 2008
Il é ché Gino.
Cowardcounty, Garage district.
Quand votre fournisseur officiel de DVD n’a pas grand-chose de follichon à vous proposer en rayon, allez donc vous acheter des clopes ou quelques timbres amendes et autres autocollants Panini j’en sais rien moi mais tant que vous y etes, jetez donc un coup d'œil sur le rayon DVD car comme très souvent, le bonheur est dans le kiosque, il arrive très souvent que des films phares du Bis et inconnus au bataillon se glissent dans des promo-packs sous des titres à la con et chez des éditeurs fantômes. Heureusement pour me remettre du très nul et très long la prophétie de l’ombre hier soir sur M6 où le pont s’effondre avant même de voir ce satané homme-papillon, je défouraille le très bon frisson d’horreur comme dvdmad du mois. Une caverne d'Ali Baba que j'vous dis, bon pas autant que chez Menégazzi en son temps (represent-big up-Kasdédi comme disent les jeunes) Il y à toujours des bonnes surprises chez votre tabac-journaux du coin de la rue, la collection Fabbri qui rééditait tous les péplums spaghetti étant terminée, je ne saurais trop vous conseiller de vous ruer avec votre meilleur mustang sur la collection western ricains qui déchire sa race et pour 11 € seulement et qui se poursuit avec les classiques Eldorado de Howard Hawks et L’homme qui tua liberty Valence de John Ford. Que du bon quoi. Ceci était un communiqué de l'association pour la défense des buralistes en milieux ruraux. Tiens ben je profite de ces quelques lignes pour vous parler du dernier album de Raphael, le chanteur chevrotant sponsorisé par Caravelair, qui est sorti depuis deux semaines déja et qui zfz #[****% alors chers amis pour faire un Mille-feuille de Parmigiano Reggiano, gambas et sauce vierge pour 6 personnes et en 30mn c’est très simple, il vous faut tout d’abord 24 Gambas, 1 poivron jaune ou rouge, 400g de tomates (ou tomates cerises), 2 échalotes, 1/2 persil plat. Décortiquez vos gambas en retirant le boyau et en gardant une partie de la queue. Epluchez et ciselez les échalotes en petits dés, les mettre dans un bol et mariner avec le vinaigre jusqu'à hauteur. Epépinez et coupez les tomates en petits dés ou coupez les tomates-cerises en 4. Epluchez et coupez en petits dés le poivron, ajouter le tout aux échalotes et saler généreusement. Couvrir d'huile d'olive. Hachez le persil plat et l'ajouter à la sauce. Faire préchauffer une poêle puis y verser un bon filet d'huile d'olive et ajouter les pignons de pins. Remuez constamment pour avoir une couleur homogène, les égoutter lorsqu'ils sont blonds, les saler et les ajouter En dessert je vous propose un Mille feuille aérien à la vanille, sauce caramel au beurre demi-sel qui déchire et en 30mn. Pour cela il vous faut : 400g de pâte feuilletée, 30g de sucre glace, 50cl de lait, 1 gousse de Vanille, 3 oeufs. Préchauffez un four à 200°C (thermostat 7), cuire la pâte feuilletée au four entre deux plaques de four pendant 20 min. Enlevez la plaque supérieure, saupoudrez la pâte de sucre glace et finir de cuire, tout en caramélisant le sucre sous le grill du four. Réserver. Portez le lait à ébullition, puis infusez la vanille ouverte en deux et grattée. Blanchir les oeufs avec 100g de sucre en fouettant vigoureusement. Ajoutez la farine puis le lait chaud, remettre dans la casserole, portez le tout à ébullition, puis cuire 3 min en remuant constamment. Verser la crème dans un film alimentaire et réserver au frais pendant 1 heure. Fouettez la crème pâtissière refroidie (jusqu'à ce qu'elle soit lisse) et monter 30 cl de crème liquide en chantilly. Incorporez délicatement la crème liquide à la crème pâtissière. Remplir une poche à douille avec le tout et réserver. Pour préparer le caramel c'est trés simple : Saupoudrez 200g de sucre semoule dans une poêle à fo&+8(4’4# oups pardon pour ce parasitage, je ne sais pas si vous captiez encore ce que je disais ? si ? c’est bon ? alors n’hésitez pas l’album s’appelle Je sais que la terre est plate. Sinon j’arrête pas de penser : quand on va mourir avons-nous conscience que nous sommes en train de mourir ? 283 visites sur ce blog hier alors là je dois dire que je comprends pas… Vous venez pour m’arrêter ?
jeudi, avril 10, 2008
10000 - 2008 = 421.
Ah mais ça, Ah mais ça j’arrête pas de le dire que le mammouth et l’homme sont de super vieux poteaux, z’ont bu des coups ensembles, fumés des pets sur les bancs du lycée, l’un à même prêté pas mal de thune à l’autre quand ce dernier était pas mal dans la merde, quand sa femme s’est barrée tout ça non sans dec ça soude vachement des trucs comme ça… Tiens Roland tu remets des caouètes…
Potala noix, Lhassa nous la grappe.
Le Tibet étant depuis quelques temps en très bonne place sur le marché des grandes causes comme disait Didier Porte hier midi, je tiens à rappeler à ceux qui pensent que le Dalai Lama à raison juste parce que Jane Birkin à dit qu’il était gentil que le Tibet reste une théocratie et les moines des grosses feignasses bonnes à roupiller toute la journée et à faire tourner des moulins à prières.
mercredi, avril 09, 2008
Clorofield poursuite.
C'est toi le comique ?
Les sorties DVD étant assez calmes ces temps-ci il y a bien Jesse James ou ces quelques promos sur les dernières saison de Buffy (à 20€) ou the Wire (17€) la quatrième saison de Oz ou l’intégrale de la série V (avec la seconde partie qui sort le mois prochain), il y a bien la saison 6b des Sopranos qui sort à la fin du mois (50€ tout de même) tout ça reste relativement calme… Du coup je me réfugie dans quelques BD notamment avec l’intégrale des Bidochons. Excellente idée de Fluide Glacial que de rééditer ses albums dans ce format mini à 5€. Je crois que je n’ai jamais été fan des Bidochons parce que je n’avais pas l’âge qu’il faut pour dire putain c’est tellement vrai… Et là du coup je suis en plein dedans dis donc… C’est un bon test remarquez, les vingt premières années de votre vie vous vous foutez de la gueule de radio Nostalgie puis d’un coup vous vous surprenez à fredonner ce qu’il passe sur les ondes et à dire mais bordel je l’ai acheté ce truc, c’est pas vieux…Ah quand même ? Ah ben je suis vieux alors… Les Bidochons c’est un peu pareil. Tout comme la sortie d’un Spider-man ou la sortie d’un film de Frank Miller permet la réédition de toute une série de bouquins qu’on croyait tombés dans les oubliettes des maisons d’éditions (les comics strips du maudit tisseur et 300 version Rackam) la sortie du film Iron Man n’échappe pas à la règle avec un tir groupé de bouquins dont la sortie de l’intégrale volume 1 soit les 20 premières histoires de la boite de conserve, jadis publiées de ci de là dans des Tales of Suspense. La jungle, des chintoques, un alcoolo en puissance, un contacteur cardiaque, (non ce n’est pas "la première compagnie" ni "I’m a celebrity get me out of here") du Don Heck, que du bon, 320 pages à dévorer. Sandman 8 et Conan 2 à la toute fin de ce mois d’avril qui ne s’avère pas si calme finalement…
lundi, avril 07, 2008
Captain Flam.
Ahh je savais bien que vous pouviez être de vrais cons quand vous voulez… Les irréductibles gaulois… Comment ? les anglais ils ont presque éteints la flamme ? Et ben nous on va faire mieuuuuux. Remarquez s’il y a bien un pays où l’on sait très bien éteindre toute flamme représentant l’espoir c’est bien en France. Alors la faire traverser Paris en Bus sans déconner pourquoi pas en avion aussi ? Putain mais qu’est ce que vous foutez encore devant ce blog, sortez de chez vous, habitants de Paname city et éteignez moi cette mascarade. Juste pour le débrief de Sarko demain : "Non mais sans déconner vous me faites passer quoi ? vous me faites passer pour un con moi j’ai l’air de quoi moi après je leur dis quoi au niakoués, zon des thunes j’vous frais dire…."
Cowardcounty, Diabolos & Clebards.
Je viens de télécharger "Bienvenu chez les ch’tis" (à 17 millions vous rigolez, aucun scrupules à avoir) ben sans vouloir faire mon normand chez Astérix qui voudrait qu’on lui montre ce que c’est que la peur, je voudrais bien qu’on m’explique ce qu’il y a de drôle dans ce film…Tout est mal joué, voire sur-joué, voiré trés mal joué. Kad en monsieur loyal (que j’aime bien d’habitude peine à faire juste sourire) sorry avec moi le buzz marche pas mais alors pas du tout. Sinon j’ai des nouvelles de mon homonyme Damien Teyssandier qui était autrefois au montage d’une "femme d’honneur" et bien il est aujourd’hui preneur de son à "faites entrer l’accusé"… Je reviens sur le badges des sportifs dit citoyens quand je vous disais qu’ils avaient du mal à faire les deux… Se sont enfermés pendant des plombes autour d’une table pour accoucher d’un badge avec écrit "pour un monde meilleur" ban je dirais qu’une phrase : Putain z’ont des couilles. Sinon vous mettez des lunettes à Chris Esquerre et c’est le sosie de Christophe Willem. Quand je repense à ces crétins de l’arche de Zoé, c’est certain ce sont des gougnafiers mais j’y peux rien je suis toujours content quand les gens sont libérés de prison sinon pour leur putain de dette : on peux diviser en cinq ? Je repense à Sarkozy, si sa femme reste encore 4 ans : la France va s’appeler Monaco non ? J’aime bien quand un Sex-shop ou une boite échangiste ouvre dans une petite ville. Tout le monde en parle, ça devient LE sujet de discussion dont tout le monde parle devant la machine à café (qui s'appelle en fait chez Dédé). Puis tout le monde passe devant en caressant l’espoir de s’arrêter mais personne ne s’arrête, ouh là malheureux trop à découvert. "Dis Jean Pierre, tu sais pas qui j’ai vu entrer dans le Sexeu Shopeu ? Bernard !" "Putain le Bernard il est PD ?" (oui dans le Sud Fatal ils confondent un peu tout). Tiens José Bové est né à Talence…le pauvre. Et puis je viens de percuter plein de trucs : En regardant la version série TV de Dune je viens de réaliser que le Duc Leito Atreides c’était le même gars que dans Das boot, ba vi Jurgen Prochnow. Pi j’ai acheté trois ou quatre BD dont le dernier Spider-man (oui je voulais avoir des nouvelles fraîches, les miennes datant tout de même de 2003) et je viens de me rendre compte que Spider-man a la même fonction que Bugs Bunny… Vendredi soir ç’était finalement la soirée la plus drôle de ce week end avec l’émission des sosies, comme je dis toujours : il faut regarder les émissions en direct, il peut toujours se passer des trucs marrants. Ben ça n’as pas loupé : Fin d’émission : appel chez une personne avec de la thune à la clé : "Allo ?" [petite voix]. "Bonjour vous vous appelez comment ?" Réponse de la voix fluette : "Albertine". "Ohhhh attention à votre cœur Albertine. Je sais que c’est impoli de demander ça mais avec vous il y a prescription, je peux vous demander votre âge Albertine ?" "Oui 48 ans". Sinon la bimbo blondasse, soi-disant sosie de Pamela Anderson, qui montre ses nichons c’était aussi très drôle, là-dessus vous invitez deux poissonnières torchés au whisky-coca (Bravo et Genest) en guise de jury et vous obtenez des phrases cultes : "Oh le sosie de Clooney ? Je croyais que c’était le sosie de Roland Magdane". Sinon plus pitoyable, qui dit sosie dit forçement toute une ribambelle de sosies de Claude François version Podium et des Rocky Rock pour faire Johnny Hallyday, ce qui aurait vraiment été classe : Que le vrai Johnny vienne faire le concours (je sais plus si c’est Elvis ou Morrissey qui avait participé à un concours de sosies d’Elvis (ou de Morrissey) et qui avait fini 5eme) quand on vient de regarder une émission sur les sosies et qu'on zappe sur une autre chaîne on continue à trouver des ressemblances aux gens : en ben je peux vous dire que sur le plateau d'"Esprit Libre" juste derrière Picouly il y avait le sosie de Steven Spielberg tirant sur Michel Fourniret. Et cette question qui tourne en boucle dans ma tête : "Peut-on encore être un héros quand on n’est pas mort à 30 ans ?"
jeudi, avril 03, 2008
KauerKinder, Tappert Stalag.
Allons mes frères ensemble prions Hideo Gosha, qui revient parmis nous, pauvres pêcheurs, avec sept bombes enfin disponibles chez Wild side dont le fameux "Hitokiri, le châtiment" en édition collector mais aussi avec "L’ombre du loup" et "la proie de l’homme". Sinon le collector de "99f" est très intéressant et reprend le visuel d’origine mais censuré chez Pathé (le cerveau sous blister). Je conseille le second commentaire audio Kounen/Dujardin/Beigbeder. Sinon le nouveau Brazil vient de sortir avec un dossier assez intéressant sur le mythe du Vampire. En bon collectionneur de numéro un j’ai pas pu m’empêcher d’acheter les trading cards Marvel avec Mr Fantastic en figurine ni le premier volume des incontournables Marvel (hardcover) avec un arc de JRJR sur Spider-man plutôt réussi, je savais même pas que Parker n’était plus avec MJ ni que Tante May (qui doit avoir 180 ans) était au jus rapport au gamin qui aurait genre des pouvoirs…Pendant quatre jours j’ai relu des Picsou géants et des Mickey parade et ben j’ai jamais aussi bien dormi qu’après ces quelques lectures. A conseiller à la place du Lexomil. Ne supportant pas ces pretentieux du "le club des cinq" et voulant faire mon original (comme d'habitude) toute mon enfance j’ai lu les TKKG sans même percuter que c’était des chleus. Putain déjà qu’ils occupent notre côte landaise dès les premiers rayons de soleil faut qu’en plus ils viennent squatter les tables de nuit des gamins. Bienvenu chez les chleus. Alors entrons en résistance, mes frêres : si toi aussi t’as eu un nom à la con du genre Nigel ou Andy pendant tes cours d’anglais Please say no to : La bibliothèque rose. Oui je sais : je raconte vraiment n'importe quoi. Vous vous attendiez à ce que je dise quoi ? Pourquoi vous le lisez ce putain de blog ? Au fond j’en sais foutre rien. Moi je passe mon temps à décrire ce qui se niche à l’intérieur de mon pif pour ne pas dire mon cul mais vous : vous etes qui en fait ? J’en sais rien à part trois quatre petits connards associatifs locaux je ne connais rien de vous. Bon. Continuons. Sinon c’est vrai que je suis dans une période où j’ai envie de rien, pas forcement envie de parler, pas spécialement envie de bosser et encore moins préparer des interviews. J’ai le "chais pas ce que j’ai". Retour dans le Sud fatal depuis hier avec toute sa cohorte de bleds à la con qu’il faut traverser pour regagner ses pénates, mais je dois dire que lorsque j’ai passé Courbepine j’ai tout de suite senti que j’arrivais dans le sud fatal. Mardi soir : c’est l’internationale des coiffeurs qui est en deuil : Joël est sorti de l’aventure Pekin Express. Aux dernières nouvelles et dans une récente interview Joël affirmait encore être hétéro. Ben oui comme Rotenberg quoi, non sans déconner vous voyez des homos partout vous, pourquoi pas Ruquier tant que vous y etes… Je souhaite un prompt rétablissement à cette pauvre fille qui à chanté du Piaf hier soir devant un par-terre de casters-rockers. Piaf sans déconner… l’aigle noirrrrr aussi tant que t'y es et puis très jolie jupe, trés belle ceinture et quelle belle épaisseur de cheveux (n’est ce pas Joel ?) Oup là Mademoiselle, Sevran c’est à Gauche, Baltard c’est à droite, la droite c’est le parti pour lequel tu votes... Bon c'est la main avec laquelle tu tiens ton micro…Pffff. Sinon ben ça peux pas être plus clair : le rock est dans l’air du temps marketing-ment parlant. Remarquez j’ai toujours préféré cette configuration là à une traque au survet’ Lacoste pour trouver le nouveau rappeur hexagonal. Enfin le rock en France c’est un peu comme un camembert en plein cœur de Détroit : ca n’a rien à foutre là. Les consignes de la prod étant claires : "Bon les gars vous vous démerdez comme vous voulez, lâchez vous, vous avez open bar sur les crétins en guenilles va falloir me mettre le paquet pour trouver un autre Julien Doré le seul qu’on ait, il veux rien sortir." Et la quatorze ans [Jaw de la molaire] de te répondre : "Ouais mais on s’en branle ; il à une barrette dans les cheveux, c’est trop génial." Finalement ça doit être elle qui a raison. C’est trop génial. De la merde en barre. Bien longtemps que je n’ai plus d’odorat. Trouve même pas le goût. Des injections cathodiques. Je ne sens plus rien. C’est à se demander quelle religion prier pour qu’on insuffle une once de rêve dans nos pitoyables vies, des bribes d’espoirs dans nos parcours de crétins. Barrons nous, cassons nous de là, qu’enfin on se fasse la belle….vie.