mardi, avril 29, 2008

 

Cowardcounty, des cliques et des cloaques.

Beaucoup aimé la fiction de hier soir sur TF1 (Oh ça va hein, ne me regardez pas comme ça tout de travers, je ne suis point devenu foldingo), il est certain qu’on hésite toujours à regarder un prime time de TF1 plutôt habitué aux sempiternelles séries où on se coltine des fausses blondes/anges gardiens, des gendarmettes sexy et des vieux flics pieds noirs (les pires) se dandinant dans d'improbables ruelles parisiennes. Je dois dire que pour une fois le thriller intitulé "le papillon noir" était vraiment très réussi si j’osais j’irais même jusqu’à rajouter un "très" très réussi. Film noir assez oppressant, le jeu d’acteur toujours un peu approximatif de Canto(na) (l’accent marseillais n’aidant pas forcement à la composition dramatique) se révèlant plutôt très convaincant sur la fin. Le twist final n’est, pour une fois, pas trop téléphoné, le spectateur partant à chaque fois sur plusieurs pistes, la première : celle du tueur bête et méchant qui s’introduit chez un gentil petit écrivain noyé dans le bourbon. La seconde, celle des deux tueurs qui cherchent respectivement à se faire porter le chapeau (genre un épisode des Masters of horror) et enfin celle du retournement de situation, un peu comme un film qui commencerait juste à la fin du film "fenêtre secrète"... La photo est sombre, la caméra glisse pas vraiment de fausses notes et cela malgré une Hélène de Fougerolles qui en fait des tonnes comme à chaque fois (Fougerolles étant Vincent Pérez en fille vous ne trouvez pas ?) les deux principaux interprètes sont excellent, les dialogues sont travaillés, les persos charismatiques. Non ça fait du bien de voir qu'il reste encore une once d’humanité sur la chaîne d’état. J’ose espérer une sortie DVD. Vu également "l’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford" où comment la hype et le buzz peuvent tuer le film qu'il fallait aimer. Trop porté. Trop de critiques dithyrambiques pour être honnête. Ouaip. Belle photo. Bien chiant sur la longueur. Dimanche soir vu "Ennemi intime" le 3eme long de F.E.Siri, le réal le plus américain des français dans son remake des centurions. Légère inquiétude sur les dix premières minutes because dialogues qui font plouf et un scénario carrément casse-gueule puis comme pour les deux premiers je finis par me faire cueillir au bout du quart d’heure suivant. Mouvements de caméra toujours aussi malins, rythme lourd du duo Dupontel/Magimel (moi qui suis pourtant pas fan des deux). Un bon film. Vu en diagonale le film du dimanche soir (encore sur TF1, décidément) "Jean Philippe". La diagonale est suffisante pour ce film au scénar' fin comme du papier à cigarette et qui aurait tellement pu être mieux. Pourtant il y avait tout : des dimensions, des mondes parallèles, un Johnny qui n’existe pas et Fabrice perdu entre ces deux mondes. Seule la fin est assez intéressante (non pas la fin américaine version je chante allumez le feu au stade de France à la place du chanteur national de terre 2 non la toute fin où glissant à nouveau dans un monde parallèle le Fabrice du bureau d’en façe devient Fabrice Lucchini l’acteur à succès). Ca reste tout de même un peu maigre pour sauver le film du naufrage…Profité d’une promo bac à solde pour me refaire l’intégrale Lynch à coup de DVD Studio Canal : "une histoire vraie" (exceptionnel) et "Elephant man" (toujours aussi mauvais à mon goût) et "Inland Empire" que j’apprend à aimer petit à petit… Il y a toujours quelque chose à piocher dans la filmo de Lynch. Il y a deux semaines je me faisais une petite session Corneau (Police Python, Le choix des armes et Série noire) mais je n’avais pas encore regardé les bonus DVD à savoir les quelques entretiens avec le réalisateur. Ces éditions sont assez bien fichues et ce qu’il a de bien avec Corneau c’est que c’est (comme il le dit lui-même) un cinéphile avant d’être un cinéaste. Ses références sont ultra maîtrisées : le type sait de quoi il parle. Il à l’œil qui frise dès qu'il parle de Jim Thompson et de son "Hell of a woman", des origines du film noir qui viennent selon lui d’un mix de gothique anglais et de style allemand/Viennois expatriés, de Peckinpah, de Corman etc…Trois docus de 30 mn chacun où le Alain revient sur ses fictions, sales, noires et mal peignées, trois docus qui passent comme une lettre à la poste. Putain Darko Fitzgerald à sorti des Tee-shirts ? Passez moi je téléphone que je l’appelle...

Comments:
a straight storie... Le Chef-d'Oeuvre de toute l'histoire du cinéma! Un film que j'ai vu deux fois au ciné moi qui n'y vais jamais d'habitude...
Le film parfait!
 
On adore ou on pionçe....

Les deux n'étant pas forcement incompatibles...
 
C'est pour ça qu'il faut, dans la mesure du possible, voir les films en salle avant le buzz, la hype ! Mais bon même avec un pre-buzz ou un retour de hype, "Jesse James" est un grand film, western aux héros fatigués (Brad est bien utilisé et du coup pas mauvais), la plus belle attaque de train depuis les freres lumiere. On dirait du bon Mallick et l'un des freres Affleck est un très bon acteur (talent confirmé dans le pas mauvais premier film de son frangin Gone baby Gone).
 
c'est pas plutôt the straight story ????
 
je vois qu'il y en qui connaissent au moins l'orthographe...
 
Oli : c'est clair que l'attaque du train est la plus belle attaque de train depuis.....enfin c'est la plus belle... Mais encore une fois le syndrome "Little miss sunshine/Into the wild/" strikes again

40mn de moins et j'adorais.

Anarveg : c'est l'anarchie dans ton blog ?

Anonyme : U're right.
 
Au fait les gars (Oli, Alec, Gino, Mika, Toto, Fabien, Fabrice etc) vous venez à la garden nef party cette année ?
 
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