lundi, avril 30, 2007
4 all.
Bcity E.P.K (end is might)
Des coups de soleil après un week end à Guérande vous y croyez vous ? Ben pourtant. Le coin est joli bon c’est pas Ibiza tous les soirs non plus mais c’est une région quand même assez agréable. Une fin de semaine à base de Daurades, de Volley, de Salicormes, de bouteilles à bulles qui font 4 bar de pression et qui sont principales causes de cécité en France derrière le Glaucome, de fleur de sel, de marinières, de marais flippants, de Sego & Sarko, de "Justice" dans la tête (et bientôt dans les bacs), d’enfants qui jouent, d’apéros caouettes, de contrefaçons ramenés de Shangai, de Moati/ Mitterand face à la glace qui se demandent pourquoi ils sont là pour les vivants ou pour les morts ? de New balance "Joy Division" en série limité en attendant le biopic de Corbijn, de la saison 3 de Sliders, de dollars comme du monopoly, du Ed Sullivan Theater la semaine prochaine, de phoners avec Maurice en direct de son show Parisien, de Stuck in the sound, de Carabine, de the Normals et d’intellectuals, de Supernana, de Laurent Petitguillaume, de Gonzales, de Razorlight, de Daho, de Serge le vaillant et bien d’autres…
Ca sent la rose.
Il est 20h00.
jeudi, avril 26, 2007
Bcity E.P.K (Freiner non. Demi tour oui)
François à pris vachement d’assurance vous ne trouvez pas ? Non sans déconner regardez le diriger sa conférence de presse comme un petit chef d’orchestre.... marrant non ? La revanche du vilain petit canard qui est resté suffisamment longtemps près de la rivière pour voir flotter le corps de ses ennemis. Vous ne voyez pas ce qu’il est en train de se passer ? Les pays riches se droitisent (à part l'Espagne qui est une démocratie encore trop jeune pour transpirer autre chose que de la république) et tout le monde trouve ça normal. L’UDF devient "démocrate", le socialisme se réduit comme peau de chagrin en commençant par les bords pour finalement disparaître dans deux voire trois présidentielles. A moins d'un Electrochoc assez puissant, nous finirons trés certainement et dans trés peu de temps par nous retrouver dans le même schéma politique qu’aux Etats-Unis et en Grande Bretagne à savoir choisir entre une droite forte et une droite modérée. Mais si c’est ça que vous voulez… Vaux-il mieux avoir au pouvoir une gauche fourre tout et sans idées qui entasse les dossiers génants pour le prochain locataire ou de la droite gerbante, qui écoeure certes, mais qui vaccine contre le libéralisme à outrance, sort la momie sociale du coma et donnerait peut-être aux politiques dit de gauche l'envie de mener une vraie politique de service public, avec des gros morceaux de vrai social à l’intérieur... Parfois écoper ne sert à rien. Si le navire doit couler, laissons le couler et sauvons ce qui est encore sauvable. Enfin pour l'instant le power trio… à part se caler des "dates" et se renifler le trou de balle, ils font pas grand choses, les coincos… Le fameux débat du 02 mai…. Un peu rien à battre quand même, voir la Marie Chantal bandeau Hermès dans les cheveux se crêper le chignon avec le nain priapique avide de pouvoir et prêt à l’abordage le couteau déjà entre les dents… L’intérêt du "qui va gagner" reste très relatif. En revanche ce soir en deuxième partie de soirée France 2 rediffuse une émission sur les plus grands débats des Présidentielles, un régal…du Leone que j’vous dis…Et puis il y a pas si longtemps, au printemps 1937, la division Condor survole le Pays basque. L’enfer ressemble à ces bombes incendiaires qui ravagent les habitations des civils. Village martyr. J’ai vu cette toile maudite, symbole des républicains. Bien que cachée sous terre, à l’abri au fond d’un bunker elle fut tout de même victime de plusieurs attentats fascistes c’est la raison pour laquelle on ne peut pas s’arrêter devant le mur alors on ne fait que passer…C’était en 1989. Toujours ce frisson quand j’y pense. Avec ça en tête, les élections ont, à mon sens, un autre visage. De toutes façons, flipper pour le 06 mai ne sert strictement à rien. C'est pas quand on à chié dans son froc qu'il faut serrer les fesses. C'était bien avant qu'il fallait gueuler. Vous avez voulu cette situation. Vous l'avez. Démerdez vous. Moi je serai loin et c'est trés bien comme ça.
Der blaue Lamé.
Deux prénoms sur ma langue ce matin dès le réveil, Eva, jeune danseuse filiforme aux seins nus, étoilée de strass qui ondule sous une lumière blafarde et Cannelle la jeune éliminée de la nouvelle star hier soir qui déclarait vouloir arrêter la coiffure pour devenir chanteuse. Je l’encourage à aller dans ce sens, elle s’est d’ailleurs déjà fait un prénom qui cartonne pas mal au cœur des Pyrénées.
Cabaret Silencio.
mercredi, avril 25, 2007
Bcity E.P.K (v.En attendant l'Ange bleu)
Ca fait vraiment bizarre de voir Lalo Schifrin en concert avec 80 musiciens interpréter tant de compositions passés dans l’inconscient collectif : Mannix, Bullit, Mission Impossible, Dirty Harry, the Fox etc…. Les Monty Python et la symphonie des noix de coco (référence au chevalier sans cheval) sur un air de "Always look on the bright side of life". "Spamalot" à voir souvent… D’autres terres habitables notamment quelque chose de semblable à la notre à 20 années lumières d’ici, un climat tempéré, des températures de 0° à 40° et surtout la possibilité d’eau liquide. Vraiment plus que jamais "une infinité de mondes possibles". Un éléphant de mer sème la terreur sur le nord de la côte Californienne. Et pendant ce temps-là, à Paris, le PS fait la pute, à 10% la passe mais elle n’embrasse pas.
mardi, avril 24, 2007
Pop phone.
Zut mon portable "scuz’ moi Marcel", "Oui, Bonjour ? "Allo Damien ? c’est Arnold Turboust à l’appareil."
Etrange.
Etrange.
Pop culture.
lundi, avril 23, 2007
Bcity E.P.K (v.Marie Antoinette au 2nd tour)
"Monsieur Sarkozy une déclaration ?" Oui, bien sûr, je respecterais bien évidemment la démocratie des urnes quelque soit le résultat, c’est beaucoup de bonheur que me font les français mais c’est aussi une grande responsabilité cependant il reste avant tout 15 jours." "Merci Monsieur Sarkozy" "Merci à vous". (Petit speech formel qui prend quoi ? 1.30mn à tout casser ?) voila à gauche ce que ça donnait : "Madame Royal une déclaration ?" "Ah ben non hein ! J’ai déjà fait une déclaration tout à l’heure !" Voila. Tout est dit. Je suis content, le postier est le 5eme homme, il à fait un bonne campagne, une vraie campagne à gauche, enfin, ce qu’aurait dû faire le PS quoi… Bon ben voila je vais devoir voter pour cette conne… Enfin c’était quand même une bonne soirée hier soir on a pu voir des choses étonnantes surtout à une heure avancée de la nuit avec notamment un Hollande version Joe Cocker en chauffeur de salle (un vrai "boute-en-train" oserais-je dire surtout si on connaît la vraie signification de ce mot) un Tapie bourré dans le genre : "Allez viens Santini ! on va se finir chez Fogiel, c’est le seul troquet qu’est encore ouvert…" Bientôt la formidable série animée Delta State qui arrive sur France 4, bientôt la saison 4 de Lost où la déliquescence d’une série qui avait tout du chef d’œuvre, voila ce que c’est de vouloir trop surfer sur la vague... Enfin acheté le 21 volume de "20th century boys" mais aussi le tome 1 du "retour à la terre" de Larcenet je suis vraiment pas fan de ces formats Dargaud glacés ni des bédés françaises mais je lisais ce truc chaque semaine dans télé poche et j’étais mort de rire alors pour 10€ j’ai acheté le premier volume et je suis toujours autant mort de rire (T’as changée Mariette. Attention Mariette, je vais mâchouiller une feuille de Digitale). Sortie du tome 12 de l’intégrale Spider-man années 1974 (tiens donc !) avec pas forcement que du bon (Ross Andru) mais c’est surtout un tournant dans l’histoire de ce comics qui vit les heures douloureuses de l’après Gwen Stacy, Stan Lee n’est désormais plus aux commandes du titre et on note l’apparition de nouveaux personnages comme le chacal ou le Punisher. Et puis H&M s’est enfin mis à la mode Fluokids, j'ai donc trouvé quelques trucs sympas à me mettre sur les fesses, ne riez pas quand vous me croisez dans la rue…
vendredi, avril 20, 2007
Hotline de merde.
Bcity E.P.K (v.Françis"Dr Druid"Huster vs les living Dolmens)
Et voila la campagne est finie. Dimanche is the day. Ils ont raison des Guignols (plus forcement très drôles mais c’est vrai) depuis 24 h nous sommes en plein Sarkothon, hier soir rediffusion des documentaires sur "la loi de la rue" et "le commerce parallèle" en banlieue (pardon dans les quartiers populaires) genre on peut acheter des armes tout ça… Fait ma procuration pour le second tour. Demain c’est mon dernier week end de calme, puisque le suivant je serais à Guérande et celui d’après dans mon avion. Je suis content d’aller à Guérande, je connais pas du tout la Bretagne, j’écoutais Daran parler de cette région hier au soir, dans "sous les étoiles exactement", Ouessant, l'île du Ponant, l'île sentinelle, le bout du bout, Molène, les phares, ça fait rêver je trouve, un pays de rugueux qui chassent l’huître au fusil au fond du jardin. Miossec et les trépassés tout ces naufrageurs… Le seul soucis c’est que j’ai quand même pas le pied marin et à part gerber tout mon quatre heures sur un bateau je suis quand même un sale boulet. Et puis le chouchène c’est carrément dégueu… Hier j’ai reçu les deux derniers volumes des essentials "Tomb of Dracula" avec des one-shot, des numéros spéciaux, des annuals, des giant size et des mini séries dont certaines complètement foirées, des suites délicates au trait incertain enfin rien de bien indispensable. Rien de comparable en tous cas aux deux premiers volumes et à la classe du tandem Colan & Palmer. Et puis plus je vieilli plus j’aime tous les dessinateurs que je détestais quand j’étais jeune (un petit peu comme quand on aime pas les épinards et les champignons et puis qu’on mange plus que ça vingt ans plus tard) ben là je dois dire que j’aime tout particulièrement Carmine Infantino et Frank Springer.
jeudi, avril 19, 2007
Babet.
Le grand soir/Gitana mia.
"La dernière fois qu’on à vu une augmentation équivalente à 300 € c’est en 1968 alors vous savez ce qu’il vous reste à faire ?" Le postier. Si j’osais je dirais la L.C.R c’est le P.S canal historique. Pendant ce temps, François, descend le grand escalier sur un air de Santa Esmeralda. Et puis ces quelques sites dont tout le monde se fiche : cigogne-loutre.com, palombe.com, tartines-pelletier.fr, polident.fr, ernie-pub.fr, mangerbouger.fr, mycastor.com et scholl.fr.
Sushi for Columbine.
Sur Canal, vu Schivardi coupe de champ’ à la main et clope au bec confesser que son second prénom c’est Attila oh putain j’en pleure encore de rire… Quelle connerie le vote utile… utile à qui ? à quoi ? à repousser l’épouvantail le Pen ? utile pour faire élire une bourgeoise cul serrée qui ne connais strictement rien des vrais problèmes des français ? Et si je vote pour le postier je suis un paria ? un exclu ? un marginal ? Ce type là n’aura donc pas compté ? Son programme n’est pas bon ? Pas honnête ? On va valider une politique de centre mou ? On va amener au pouvoir du sous-Jospin ? Non, je sanctionnerais la gauche molle, marginal ou pas, 5 ans de Sarkozy ? So what ? on va en chier mais ça leur fera le cul. Il nous poussera pas de l'herbe au trou de balle parce que le nain est au pouvoir, on sort bien d'une décennie avec le grand con et puis la prochaine fois ils n'auront qu'à faire une vrai politique de gauche... Et puis je crois que je suis amoureux de Louise Bourgoin (Guillaume Canet j'aurais ta peau, immonde burne !). Pour finir : Nagasaki 0- Yakusa 1.
lundi, avril 16, 2007
Interview de Jérome Soligny.
Sous la neige.
Bcity E.P.K (v. bloody Mary).
Acheté le coffret "Shogun assassin" la trilogie avec Sonny Chiba. Trois films avec lesquels on reste constamment dans le même esprit que les Baby cart à savoir du chambara spaghetti avec une teinte un tout petit peu plus sombre encore le tout sous un verni disco étrange. Allez voir par vous-même. Acheté également "Wolf creek" qui reste à mes yeux le meilleur survival de ces dix dernières années (bon allez avec the descent quand même soyons honnêtes), trouvé aussi "le fantôme de l’opéra" de Dario Argento avec marqué Opéra en gros quel couillon je fais je croyais que c’était enfin l’édition française d’Opéra avec sa cultissime scène des aiguilles scotchées sous les yeux. Mais en fait non. Juste une récente bouse de my friend Dario (comme dirait Vitalic) qui ne vaut pas 1€. Et puis le Mad est sorti et je me gardais encore sous le coude "la culpa" (la faute) de la série "una pelicula para no dormir", vu le niveau des deux premiers ça semblait sûrement très difficile de faire mieux. Et c’est le cas, j’ai trouvé ce moyen métrage moins percutant que les autres, mais bénéficiant tout de même une réalisation extrêmement fluide. Egalement acheté "Le nouveau monde" qui est vraiment un film magnifique. Mais d’une lenteur… J’ai trouvé ça plus soporifique que l’histoire vraie de Lynch. Mais c’est vrai que c’est beau (allez on se casse) et puis j’ai acheté le DVD "Monster in live" de Dionysos. Je sais bien que ce groupe énerve mais pour avoir longuement rencontré les membres du groupe, j’ai trouvé façe à moi des artistes d’une patience extrême avec la même motivation que nous, les mêmes bases, le souhait de faire une musique honnête, claire, à mi chemin entre cure, John Spencer, Gang of Four et tout une ribambelle des références qui font d’eux un ovni sonore au milieu de la soupe actuelle. Mais surtout ce sont des artistes qui tiennent leurs promesses, qui sont fidèles en amitié, qui cherchent à développer une autre façon de faire de la musique, d’ouvrir les frontières et mettre en avant la scène indiepop française (Dirge, Maarten, Ana, etc…) et puis je crois qu’il faut voir ce groupe sur scène pour se faire une vraie idée. C’est la conception que je me fais d’un vrai groupe. Les mots de Mathias sont finement ciselés, le titre "Neige" me donne envie de chialer à chaque fois. Dionysos est un chic type.
vendredi, avril 13, 2007
GaroGorille vs GaroGlock.
Alors bon faisons un rapide débrief de ce festival. Tout ce que je vais dire ici n’engage bien sûr que moi. Nous sommes d’accord ? Vendredi : rien à foutre donc je propose que nous passions directement à la soirée du samedi : Samedi 7 avril avec les Deftones qui livrent un set impeccable de professionnalisme. Rien à dire. Le feu. Vitalic chiant comme la mort ça pête pas là où ça devrait. La vraie grosse déception du festival. Par contre Joey Staar, lui, a littéralement "retourné la salle" comme dirait Pierre Guimard. Une incroyable claque scénique. Digitalism également et c’est pour moi LA révélation de ce festival. Les ogres de Barback : rien à branler. Aucun intérêt. Babylon circus expérience : Dirty Babylon Breaker (Création Garorock 2007) : Naze. Le principe de la création c’est bien mais encore faut t’il qu’il y ait quelque chose à créer. The Penelopes et John Lord Fonda les petits protégés de Vitalic qui se la racontent énorme mais qui ne pissent finalement pas très loin. Center of the Earth: Puppetmastaz vs Maniacx (Création Garorock 2007) Une autre création complètement bidon sans aucun intérêt. C.S.S : Incroyables de classe, de sobriété. Un groupe désormais incontournable pour un set toujours trop un peu trop court. Bientôt les sets des festivals feront 15 minutes et 3 chansons à force de faire des programmations de plus en plus grosses (c’est pas un marathon les gars !). Bientôt 80 groupes mais comme les journées ne font que 24 heures les groupes ne joueront que 8 minutes chacun, pas mal non ? Continuons. La république sauvage Création Garorock 2007. Là, je suis de mauvaise foi cette création était très intéressante. Alec Empire sera toujours Alec Empire moi je n’aime pas mais je respecte à mort sa démarche artistique et le type est toujours aussi charismatique. New bomb turks ben moi j’ai bien aimé pour ce côté rock sale, pur red neck et sa groupie à poil. Will Haven bof vu et revu des milliers de fois. Next. Undirector : Mr le Directeur vs Undergang (Création Garorock 2007) : nul, mais alors complètement foiré au suivant (et puis je supporte pas ce connard prétentieux de Mr le Directeur). Hey Gravity : Terriblement créatif, incroyable prestation scénique, super interactivité avec le public, Fabien revient enchanté de l’interview, une excellente note donc pour ces joyeux drilles. Izia est également incroyable, sa voix cisaille la ferraille, Joey, au milieu du public, bloque comme le tout reste de la salle. The Lost Communists (la "Francis connection") déjà vu autour des Bellrays. Ben j’ai trouvé ça comme la première fois : sans grand intérêt avec en prime l’envie de gifler le Charlie Oleg au piano. Cosmik connection, Tilly & the Wally and the Wall, Darga, Spooky Jam : pas vu parce que pas envie et puis rien à foutre. Reste un groupe vraiment intéressant : Galaxie 500 qui, je pense, fera encore longtemps parler de lui. Passons si vous le voulez bien au dimanche. Laurent Garnier : ben c’était du Lolo Garnier… Comment ne pas aimer ? Comment critiquer un type aussi respectable que ce gars là ? Asian dub Foundation : Momo était tout content que l’ancien chanteur soit revenu, moi j’en ai un peu rien à foutre. Passé ma période Delhi royal & patchouli. Sorry. Arrive Public Enemy. Que dire ? Je ne suis pas un grand fan de rap mais là c’est bien plus que du rap c’est du rap-papa old school, je crois que c'est Fabien qui a trouvé le mot juste c'est "comme une vieille carte postale" qui fait toujours plaisir à voir. Et puis Chuck D et Flavor Flav ouah. San Severino : provoc avec le public, j’aime bien ce côté-là mais ça s’arrête là. Olivia Ruiz rien à foutre mais bon les nénettes qui étaient avec moi m’ont obligées à voir ses 5 titres live (quoi pas plus ?) ben non pas plus "Quand j’entend parler de Marmande je pense à un type avec un gros ventre" dira -t elle par la suite…Si elle savait... Et puis d'ailleurs elle raconte un peu n’importe quoi ("Je venais au Garorock il y a un peu plus de dix ans"), je ne suis pas vraiment convaincu qu’elle soit déjà venue en fait et je l’ai trouvée assez, comment dirais-je "acide" dans le studio de Ray Cokes ("L’organisation de ce festival laisse à désirer, le son est pourri, les conditions de concert sont très délicates, pas un restau ouvert à Marmande, il n’y a rien ici") tout ça pour dire qu’en fait non seulement j’aime pas ce qu’elle fait mais en plus elle se la pète quand même un peu trop la petite et puis entre nous c’était honnêtement pas terrible sur scène et ça n’avait, je crois, rien à voir avec la qualité du son. Hexstatic : Pas vu. Rhinocérose : Annulé (vraiment dommage car j’adore leurs productions), Q.Bert enterre le Vitalic de la veille. H Kayne pas ma came mais ils adorent les micros parfois même un peu trop (ils avaient squattés notre studio pendant tout la durée du festival l’année dernière). M.A.P : pas ma came. Boys noize : pas vu. Missill jolie. Bon set. Préféré l’année dernière. Babylon circus : Je ne supporte pas ce groupe. ZZZ : pas vu. Nevrotic explosion : pas vu. Nelson : pas vu, mais Momo à trouvé du Joy Division dans ce groupe ce qui à fait beaucoup rire Fabien. UHT° : Pas vu. Winston Mc Anuff & the homegrown band, la frange Réolaise venu pour ça était aux anges. Moi pas. Undergang : Pas du tout ma came mais le gars est vraiment sympa. I love UFO : j’adore ce groupe. Vraiment. I love carrément UFO. Incroyables sur disque. Formidables sur scène. Autre grosse claque. Standard : pas vu. Adam Kesher : les petits bordelais restent toujours intéressants. 0800 : du rap pénible pour prout-prout V.I.P. Mais rassurez vous, mes propos ne comptent pas… Regardez Hop ! Je ne suis déjà plus là.
Ah ben si.
Ah ben si.
jeudi, avril 12, 2007
Rire Tolhurst for Laughing Out Loud.
Nous sommes vraiment dans la société des petites passions, l'erreur c'est de croire que l'on peut en vivre. Et puis c'est vrai que pisser sans pêter c'est un peu comme aller à Biarritz sans voir la mer.
mardi, avril 10, 2007
Ready to run.
lundi, avril 09, 2007
Un week end d'Avril.
vendredi, avril 06, 2007
Live from le front.
Grand soleil sur le site. L'interview avec Pierre Guimard vient de se terminer. Charming. Classe. avec "Stephanie" en accoustique juste pour nous. Un peu flippant cet hélico de la Gendarmerie qui fait des cercles au dessus de Bancal city. Putain c'est pas Saigon !
Chef la recette.
No ball, no glory.
"Après avoir fait pleurer toutes les larmes de notre corps avec Six Feet Under et sa conclusion qui a laissé tout le monde en sanglots, Alan Ball compte bien remettre ça avec une nouvelle série, True Blood, toujours pour le compte de HBO. Alors qu'écrire le dernier épisode de Six Feet under, immense série sur la mort qui célèbre la vie, aurait littéralement pu l'achever, Alan Ball a fait son deuil : actuellement en post-production de son premier long métrage très prometteur où une jeune Irakienne de treize ans vivant au Texas découvre une attirance sexuelle pour son voisin (Aaron Eckhart), il s'attaque désormais à True Blood, une nouvelle série qui s'inscrit dans un registre a priori totalement différent et s'inspire des romans de Charlaine Harris. La relecture du mythe du vampire risque d'être passionnante puisqu'ici les vampires ont décidé de mettre fin à leur clandestinité après l'invention d'un sang synthétique qui leur assure une capacité à ne plus chasser les humains. On retrouvera une serveuse télépathe incarnée par Anna Paquin à qui il arrive une chose extraordinaire : un vampire tombe sous son charme. Connaissant la capacité de Ball à court-circuiter les lieux communs et à passer au hachoir les stéréotypes, il se pourrait fort que le résultat soit plus foisonnant que cette donnée lapidaire. Outre Paquin, on retrouvera Ryan Kwanten (Dead Silence) et Sam Trammell. Les américains pourront le découvrir sur HBO en septembre 2007. Prochainement en France, assurément. "
Le brief du 10.
jeudi, avril 05, 2007
En direct de Bancal city avec Ray Cokes.
"Le Festival Garorock c’est : trois jours de rencontres des cultures alternatives, d’éclectisme des genres et des origines. Au coeur du Sud-ouest, à Marmande. Après un dixième anniversaire en beauté avec plusieurs milliers de spectateurs par soir, la prochaine édition laisse présager encore une fois le meilleur du moment : têtes d’affiche internationales, scène française et jeunes talents réunis sur un même plateau. Retrouvez sur scène, M.A.P, Public Ennemy, Laurent Garnier, Babylon Circus Experience, Joeystarr …Pour les interviews exclusives et les bœufs, Ray accueillera dans sa caravane : Olivia Ruiz, Sanseverino, Adam Kesher, Pierre Guimard, !!! (Chik Chik Chik)… A ses côtés, Tania Bruna-Rosso sera nos yeux et nos oreilles en nous baladant dans les coulisses de la soirée"
France 4.fr
Crown of shit.
Bradycardie.
"Si les hommes avaient besoin d’avorter il y aurait de la bière dans les hôpitaux et la télévision par câble." Urgences. "ton rire ressemble à une partouze d’écureuils" Will & Grace. "L’ENA c’est un peu une castre" Steevy. Et puis ce soir tout un festival de crétins en direct du pavillon Bâtard et avec ribambelle de prénoms à la con et tout le monde trouve ça normal qu’un pauvre fille se prénomme Gaétane en revanche tout le monde se foutrait de ma gueule si j’appelais ma fille Gontranne. Et puis est arrivé le jeune Julien… Claque.
mercredi, avril 04, 2007
My empire of dirt.
Comme elle vient.
Keith Richard qui se fait engueuler par Chuck Berry dans une répetition "si tu veux faire les choses, il faut les faire bien…", ce même Keith qui mélange les cendres de son père à de la coke pour "sniffer son père". En parlant de drogues, c'est un cliché de dire que les icones des sixties carburaient à l'héro, ils tournaient aux pills (lsd & autres acids) l'héroine étant à l'époque la drogue du jazz. Le cas de Charlie Parker, mort usé par l'héroïne et l'alcool à 34 ans, est assez connu grâce au film Bird de Clint Eastwood. C'est aussi à cause de sa dépendence à l'héroïne, que John Coltrane se fait virer du premier quintet de Miles Davis... lequel avait interrompu sa carrière pendant quelques mois pour la même raison en 1955. Dans ce domaine, pas de discrimination : la drogue touche évidemment aussi les musiciens Blancs. Pour ne citer qu'un exemple, le trompettiste Chet Baker est accro à l'héroïne dès les années 50, purgera plusieurs peines de prison pour détention de stupéfiants (surtout en Europe dans les années 60) et se fait littéralement casser la gueule par des dealers en 1966. Les RHCP qui reprennent "I get around" dans un tribute des beach boys. Et une fatigue générale qui s’installe.
mardi, avril 03, 2007
Bcity (v.c'est un oiseau ? c'est un avion ?)
Hier soir j’ai vu "Inland Empire" et comme tous les Lynch je suis sorti sans rien comprendre mais cette fois en plus avec une grosse fatigue, les fesses endormies, un sacré mal de crâne et un petit sentiment de foutage de gueule. Que dire de ce film ? Comme à chaque fois avec Lynch, la direction d’acteur est exceptionnelle, le climat est toujours aussi intense, les dialogues surréalistes à souhait. Mais la complexité de la trame est telle qu’on reste sur le carreau au bout des vingts premières minutes pour rechoper la queue du récit toutes les 1/2 heures…Un enchevêtrement d’images et de sons…Un abysse de sensations, de sentiments et de mots. On flirte sans arrêt avec l’envie de chialer et l’envie de se barrer au lit… 3h. C’est plus qu’un film c’est un périple. Une experience physique. Et comme à chaque fois, le ciné de Bancal city me fait mal au derrière au bout d’un quart d’heure je vous laisse imaginer l'état de mon fondement au bout de trois heures de film. Il n’y a pas de vérité derrière ce film comme dans tous ses films. Chacun va y trouver sa vérité. On retrouve chacune des obsessions du réalisateur : la neige des téléviseurs, l’électricité, les rideaux rouges, les décors. Inland Empire est complexe. C’est un fait. Rentrer dans la tête de Lynch est encore plus complexe. Faut-il seulement ne pas chercher à comprendre ? Faut-il se laisser guider ? est-il normal de décrocher ? de rendre le train en marche ? Une actrice (sans doute la meilleure qui soit) habitée par un rôle (le plus fort qui soit) qui ne finit pas...jamais... et qui déborde sur la vie... tout le temps…De plus en plus fort et qui vous tire vers le bas. Là où Mulholland drive se limitait à un "simple", oserais-je dire, envers du décor, "Inland Empire" promène son personnage au bord de la corniche, devant le décor puis le fait passer derrière, puis à nouveau devant, puis derrière, tout ça sous le prisme du miroir. Une image en losange où l’on est (en empathie avec Laura Dern) tour à tour spectateur, acteur, spectateur, acteur. Mais l’histoire dans l’histoire du film dans le film dans le film dans le film qui se mord la queue et mords plus la mienne qu’il ne m’entraîne avec lui. Lynch pêcherait t-il par orgueil ? Un film pour les Inrocks-cahiers du cinéma, à revoir avec du café, en ayant pris ses précautions avant, après une bonne nuit de sommeil et quelques joints à portée de main. Sinon j’ai appris que lorsqu’on à les 500 signatures on bénéficie d’un budget de campagne de 800000€ qui couvre largement les frais, à moins qu’on se paye des sondages ou des boites de comm à tour de bras où alors là, dans ce cas il faut faire plus de 5% pour être remboursé…Et puis c’est con mais j’ai vibré tout seul devant ma télé quand le TGV à passé les 574 km/h plus de 350 miles/h alors que je suis sûr que le joujou dépasse allègrement les 600km/h mais bon pour bien le vendre aux ricains et aux japonais faut laisser le record aux acheteurs potentiels…T’achète le joujou et tu fais le record du monde en même temps…C’est le package cadeau promo. Mais putain que c’était impressionnant... ce compteur qui ne cessait de grimper, toutes ces caméras embarquées…. Jumpin’ someone else’s train.
lundi, avril 02, 2007
La buée sur le verre.
"Elle a pourtant fait tout ce qu'elle a pu et même ce qu'elle ne voulait pas, quand tu courrais la nuit la rue elle était toujours là, t'attendant à moitié nue, murmurant ne t'en fait pas, on va reprendre le dessus. Mais tu ne voyais même plus, les yeux qu'elle avait pour toi, quand tu lui gueulais dessus, en racontant n'importe quoi. Nous médisions entre nous, qu'elle ne méritait pas ça, que vous étiez si bon debout. Allez tu vois bien que tu ne tiens pas debout, tu devrais rentrer chez toi. C'est pas en t'allumant comme un fou, qu'elle te reviendra. Et comprends un peu qu'entre nous, on aurait tellement voulu être toi, que nous regrettions le temps où, combien t'es beau combien t'es belle."
Miossec. [Boire]. 1995La main glacée.
"Oh tu sais, j'ai parfois l'impression de gâcher ma vie, avec des nuits comme celle là, où tout ce qui se dit, jamais ne se fera, dis moi si tu es mon ami, ce que je fous encore là. Et même si demain mon haleine me trahit, mes yeux ne mentiront pas, quand je rejoindrais ma famille dans cet état. Je sais bien qu'on a qu'une vie et que la nuit compte double trois fois, on me l’a tellement appris qu'on ne connaît plus que ça. Mais qu'est ce qui nous manque ? Qu'est ce qui nous manque ? Dis le moi. Mais qu'est ce qu'on cherche ? Qu'est ce qu'on cherche dans ces moments là ? Oh tu sais, j'ai l'impression de gâcher ma vie avec des nuits comme celle là. A attendre une fille qui ne veut plus ce qu'elle a. Un homme, une voiture, une famille, etc…
Des moments de plaisir. Des moments de plaisir."
Des moments de plaisir. Des moments de plaisir."
Miossec. [Boire]. 1995
Bcity E.P.K (v.Lepers style)
L’émission de vendredi soir était bien. C’est rare quand j’arrive à trouver de la qualité dans ce que je fais mais là avec tout le recul et toute l’objectivité que je peux fourrer dans mes propos, sans déconner cette émission était bien. D’une part parce que nous avions Jérôme Soligny et quand on reçoit M’sieur Soligny cela ne peut que bien se passer. Et puis je sais pas parfois il se passe un truc, quelque chose qui fait que ça le fait, qu’on se sent bien. Et puis je trouve qu’Alexia se démerde de mieux en mieux, vraiment. Sa voix passe bien, les mécanismes radio encore un peu fébriles mais s'installent petit à petit et j’en suis très content. La fin de semaine s’annonce compliquée pour elle et longue et pénible pour nous mais ça c’est une autre histoire… C'est aussi la raison pour laquelle, ce week end, j’ai pas mal fait mon paresseux devant la lucarne magique. Samedi : j’ai revu "Lost Highway" (une petite cure de Lynch pour me préparer au Inland Empire de ce soir) avec Hunch. Bon, Dick Laurent est toujours mort mais je ne me souvenais plus vraiment du côté lent et glauque du film. Dimanche : vu "Ginger snaps releashed" comme j’ai pas vu le premier je peux pas trop juger la qualité de ce second opus par rapport à l’autre mais c’est quand même pas trop mal fichu dans l'ensemble quoique quand même un peu cheap dans la gestion des effets. L’animatronic figée de la bête est quand même bien foirée (juste une bonne grosse tête mono expressive de loup qu’on trimballe à tire-larigot…c’est quand même moyen moyen…), la semaine dernière j’avais regardé "la chambre du fils" (toujours rien à voir avec le film de Nani Moretti) de M’sieur de la Iglesia qui m’avait vraiment scotché, mais il faut reconnaître qu’avec "à louer" on place la barre encore un cran au dessus…Tout est bon dans ce film (qui ne fait, comme les autres, pas plus d’une heure) déjà le réalisateur : Jaume Balaguero (la secte sans nom), muni d'un pitch imparable, avec des acteurs crédibles, du rythme, un bon score, le tout filmé à l’épaule avec tout le tremblement et un résultat qui enterre un paquet de Masters of horrors. La révolution hispanique est en marche. Une movida horrifique. Et pour finir tout ça, je devais m’achever au cinéma avec "300". Bon que dire sur ce film sinon qu'il pouvait tout avoir du chef d’œuvre absolu de l’héroïc fantasy. Le résultat ? Oui mais. Comment ça "oui mais" direz vous ? Ben tout est bien sauf que pourquoi faire si compliqué ? On ne retrouve pas chez Snyder ce côté Milius, ce souffle épique qui fait que ça aurait vraiment pu être tourné à l’époque. Pourtant tout est graphique et visuellement parfait. La direction d’acteur est impeccable. Les postures sont plus comics que jamais. Mais il y a toujours un petit "mais" qui nous fait regretter ce côté digital synthèse qui pête la profondeur du récit et qui donne l’impression de baiser tout le long du film avec une magnifique poupée gonflable (mais la plus réussie qui soit). Sinon tout est stylisé à l’extrême (respect du matériel original), les spartiates sont ces fachos bodybuildés du bouquin de Miller, les perses sont toujours ces junks-punks piercés aux postures de drag Queens, "This is Sparta" claque plus que "Nous sommes des Spartiates", l'histoire de la femme de Leonidas rajoutée par la prod est aussi émouvante que l'oeil de Le pen (un esprit sain dans un porçin). Et puis horreur, enfer et damnation : Qu'est ce vient foutre ce titre de rap français au générique de fin ?!? Sans déconner, c’est Besson qui produit ou quoi ? Quelle honte ! tuer une aussi belle O.S.T avec une merde à la faf la rage…la vache y a des choses qui se font pas…c’est criminel coquin de sort ! Et puis au milieu de tout ça l’appel sourd et lancinant du bruit de l’eau, le souffle du vent d’autan et l’odeur du blé tout cela me fera toujours plus vibrer que ces avalanches de bruits et ce déversement de fureur…
Merci à vous !
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