mercredi, avril 04, 2007

 

Comme elle vient.

Keith Richard qui se fait engueuler par Chuck Berry dans une répetition "si tu veux faire les choses, il faut les faire bien…", ce même Keith qui mélange les cendres de son père à de la coke pour "sniffer son père". En parlant de drogues, c'est un cliché de dire que les icones des sixties carburaient à l'héro, ils tournaient aux pills (lsd & autres acids) l'héroine étant à l'époque la drogue du jazz. Le cas de Charlie Parker, mort usé par l'héroïne et l'alcool à 34 ans, est assez connu grâce au film Bird de Clint Eastwood. C'est aussi à cause de sa dépendence à l'héroïne, que John Coltrane se fait virer du premier quintet de Miles Davis... lequel avait interrompu sa carrière pendant quelques mois pour la même raison en 1955. Dans ce domaine, pas de discrimination : la drogue touche évidemment aussi les musiciens Blancs. Pour ne citer qu'un exemple, le trompettiste Chet Baker est accro à l'héroïne dès les années 50, purgera plusieurs peines de prison pour détention de stupéfiants (surtout en Europe dans les années 60) et se fait littéralement casser la gueule par des dealers en 1966. Les RHCP qui reprennent "I get around" dans un tribute des beach boys. Et une fatigue générale qui s’installe.

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