vendredi, septembre 29, 2006
Arsefaçes.
Sur les rivages du fleuve, la colline a vraiment des yeux…Une famille originaire de bancal city me fascine…Consanguine depuis plusieurs générations, cette tribu avec un nom de marque de fringue à crocodile déambule à travers Bancal city en écumant les lotos des salles des fêtes du patelin on raconte un peu tout et n’importe quoi sur eux, le père sorte de Hulk Hogan du Dimanche traine un e poussette avec un enfant monté en kit. La fille vient d’accoucher du prêtre…Et les autres (comme dirait Abd al Malik) oh oui les autres… Preacher n’est jamais très loin…
Ghost in the sea.
Le son du canon.
"Julien Courbet, quelle insulte, et dire que ce con est Bordelais../.. Le concept de la "Guerre des voisins" est relativement simple : Vous prenez des pauvres qui vivent dans la promiscuité, vous les chauffez bien, vous diffusez le tout à l’antenne et vous montrez ça à des millions d’autres pauvres qui se disent « Qu’ils sont cons ces pauvres, heureusement qu’on est pas comme eux » au lieu de de se réunir à quelques milliers pour aller foutre le feu à cette putain de plaine saint Denis et se barrer avec les Ferrari des animateurs-producteurs en chantant la Carmagnole…" Didier Porte.
Sinon je suis passé à Blogger Beta…Je vois pas trop la diff pour l’instant…
Sinon je suis passé à Blogger Beta…Je vois pas trop la diff pour l’instant…
Humeur du jour.
Bancal city étage 40 (rayon en dent de scie).
La semaine semble bien longue et je suis toujours en attente d’un prof de Jujitsu, j’ai encore une semaine pour me décider. Pas grand-chose à se mettre sous la dent ces derniers temps en matière de D.V.D hormis deux trois trucs et encore pas de quoi s’extasier. Acheté le DVD collector de "Bubba-ho-tep" l’édition en elle-même est formidable remplie jusqu’à la gueule de bonus mais c’est le film qui me pose problème. Je n’accroche ni à l’interprétation des acteurs ni au côté Lynch-cheap et surtout à ce rythme de vieux, j’ai l’impression de travailler…Scénario pas emballant et réalisateur balanbalan dommage, parce qu’il y a des films que l’on a envie d’aimer…Quand on lit certains pitchs, couché sur le papier, on se dit que celui-là on le ratera pour rien au monde et puis quand on découvre les premières images…c’est "bof"…Egalement acheté "Sheitan" et "Domino" toujours en ed collector. J’ai acheté le film de Chapiron (que j’avais déjà vu en divx) surtout pour la démarche (j’aime bien défendre des jeunes qui innovent…) Le film à certes des grosses lacunes mais "Within the woods" était lui aussi un premier film…L’impression qu’on a quand on regarde les bonus c’est que le réalisateur (fantôme) passe plus son temps à jouer avec les autres petits crétins de la bande Kourtrajme qu’à vérifier les prises, heureusement que papa Kassel veille au grain (ben ouais pas con le gars c’est sa thune quand même, version "allez petit voila dix balles va t’acheter des malabars") Je crois que la recette du truc c’est que tu prends un jeune crétin prépubère (en homme de paille) tu lui file un gros budget, une équipe de pro avec du super matos et ça donne "Sheitan" (où le premier film de Vincent Cassel) je me demande ce qu’aurait donné "l'infernale poursuite" avec le même budget…Pour "Domino" je suis plus contrasté c’est aussi un film que j’aurais adoré aimer mais c’est le réalisateur qui me freine…J’ai jamais pu blairer ce con…Ses films sont souvent à côté à part peut-être "man on fire" ou le "true romance" renié par Quentin Tarantino, d’ailleurs on ne saura jamais ce que cela aurait pu donner réalisé par lui à part en parcourant les lignes du scénario téléchargeable sur le net…Pour la musique deux trois trucs reçu pas trop dégueu comme "the Resistors", "Draft" ou encore l’album de Teki Latex. J’écoute des B.O en boucle : je suis en train me refaire toutes les B.O des Goblins pour Dario Argento, Miami Vice (Vol 1 &Vol2) et celle du film de M.Mann, Apocalypse now, Ghost dog (l’import japonais) et puis des B.O de séries comme "les Sopranos" et "Everything ends" de Six feet under, pour l’émission de vendredi soir le planning est plutôt serré nous auront l’ancien chanteur d’Assassin : Rockin’squat à 21h, le groupe Asyl à 21h50, l’homme qui a crée le groupe Police : Henry Padovani vers 22h10, le groupe qui monte Time Factory entre 22h00 et 23h00 et Sébastien Tellier à 22h30. Pour les BD, je trouve qu’il n’y a vraiment rien d’intéressant dans le grand soap de Marvel & DC. Il reste le Superman de F.Quitely qui sort un peu du lot…et puis avec la ressortie de "L’étrangleur" je redécouvre Tardi. Quelques trucs marrants sur le net avec Createsband.com et puis surtout Secondlife.com où je galère avec mes Linden dollars alors si vous croisez Axl Burroughs venez me dire bonjour…
jeudi, septembre 28, 2006
Boogeyman bogaloo.
Bizarre ce type, il n'aurait jamais existé d'après la rumeur du journal Libération... "Chris Conty Christian Gillebert, plus connu sous le nom de Chris Conty était un chanteur de variété belge.Né en 1946 à Bastogne, de Roger Gillebert, officier à la gendarmerie royale et de Antonella Conti, orphelin de père à l’âge de 11 ans, il suit une scolarité difficile en internat à Mouscron, et acquiert une autonomie précoce. Au casino d’Ostende, sur des standards d’Elvis Presley, puis sur ses propres chansons, il connaît ses premiers frissons de scène. Il travaille comme manutentionnaire sur la malle Ostende-Douvres, puis sur de plus longs courriers au départ d’Anvers. 1966 : Il gagne lors du crochet radiophonique de RTL présenté par Zappy Max, l’opportunité d’enregistrer son premier 45 tours EP "Si un jour" de Steve de Greef et Jean-Pierre Willems, "Tu partiras" de Alain Joël et Catherine Lemaigre , "Triste à Saint Tropez" de Bernard Béo, et "Tonio, mon frère", écrit par Chris lui même. Il choisi alors le nom de scène "Chris Conti", d’après le nom de naissance de sa mère. 1967 : Chris Conty veut défendre ses propres chansons. En désaccord avec la maison de disque, il s’en sépare. Chris va chanter ses chansons dans les cabarets et aux portes d’autres labels. A Londres, il fait connaissance avec David Bowie lors d’une performance de Lindsey Kemp. Une rencontre fulgurante et irréelle qui dure l’espace d’un week-end, mais laissera son empreinte dans le parcours de Chris Conti. Octobre 1969 Chris Conty sort son premier 33 tours (Fleur tu demeures, Vander Records), produit par son oncle. Mais en février 1970, suite à un violent désaccord entre l’artiste et le producteur, le disque est retiré de la vente et tout le stock est pilonné. Il s’exile en France et devient Chris Conty On le retrouve en 1973 comme backliner de l’Opéra Rock "La révolution Française" au Palais des Sports. Il y rencontre Alain Bashung, Dany, les Martin Circus, les frères Balavoine, Tony Marshall, Hervé Christiani... Il se lie d’amitié avec Michel Fugain qui lui propose, en vain, d’intégrer le big bazar. 1973, il signe pour un 45 tours ("Je ne veux pas dormir" écrit avec Emile Bag), suivi de son premier album-phare : "Je ne connais que ce cri". Un album éclatant de jeunesse et de maturité, d’unité et de contrastes, de cohérence et de contradictions. Chris Conty le mystique y chante l’anarchie, Chris Conty le fougueux y prône la non-violence, Chris Conty le visionnaire y suggère ses tourments à venir… C’est la période dorée de Chris Conty. Janvier 1975 : il enregistre un 45 tours "Jolie Poupée", dans le but de présenter le concours Eurovision en avril 1975 pour le grand duché du Luxembourg. Mais Chris refuse de passer les dernières présélections. Février 1976 : Chris Conty écrit et enregistre avec les "Naked Singers" (chorale pacifiste nue) : "Nous soussignés". Mais leur collaboration fait long feu. Novembre 76 : le 45 tours : "l’enfer c’est toi" écrit encore avec Emile Bag, révèle une face d’ombre de Chris Conty Février 1977 : L’autostoppeur. En duo avec une de ses choristes, Angie (Maya Ferie), Chris affiche une légèreté qui ne laisse rien apparaître de la dépression qui le ronge. Juin 1977 : Chris Conty chante en première partie de Adamo à Paris. Il est remarqué par Tatsuji Nagataki qui voit en lui un possible successeur de Michel Polnareff. Novembre 1977 : Chris Conty fait une tournée furtive (5 dates) au Japon. Mars 1978 : Chris Conty tente de mettre fin à ses jours par défenestration du haut de sa chambre d’hôtel. Il disparaît de la scène médiatique pendant deux ans et demi. Il réapparaît en octobre 1980, transfiguré, avec un nouvel album : "Partance". Chris Conty refait quelques apparitions dans des salles alternatives, à Berlin, à Liège, à Paris, …Octobre 1981 On perd sa trace à Berlin. On l’a vu demander son chemin, puis s’engouffrer dans le métro à Adenauerplatz. Depuis le 25 octobre 1981, il n'a donné aucun signe de vie.
Une rumeur fut lancée par des journalistes du quotidien Libération selon laquelle Chris Conty n'eut jamais existé"
Une rumeur fut lancée par des journalistes du quotidien Libération selon laquelle Chris Conty n'eut jamais existé"
Sanguine.
Je trouve qu'il avait du Neal Adams mixé avec un "je ne sais quoi" de B.Sienkiewicz dans son trait...Non ?
mercredi, septembre 27, 2006
Dave c'est goth ?
C’est con ce truc des noms goths (http://www.necroticobsession.com/gothname.html) mais c’est marrant : moi c’est "bondage slut", la loutre c’est "latex freak", Hunch c’est "beautiful nightmare" et JL2000 c’est "heartless archangel" devinez qui est vicious gurl…
Within the woods #1
mardi, septembre 26, 2006
A rat in a cage.
lundi, septembre 25, 2006
Paname city.
Ouaw ouaw
"Des chiens de l'espace aux temples de glace...Je ne crains plus rien du tout."
Among the dead.
Bancal city étage 39 (rayon tapis magique)
Une femme, des gosses, un travail, une augmentation tout ça le soir après le boulot sur secondlife.com. Ce week end j’étais à la ville "où-les-gens-courent-partout-et-où-l’on-parle-pointu". Je sors du train et je lève le nez tiens Garou…"Oh la loutre ? y a Garou là..." "Ou ça ? Ou ça ? Ou ça ?" j’évite la syncope… à chaque fois que je débarque à Paris je me dis je vais me forcer à ne pas prendre le rythme parisien et me balader à mon allure de petit gars du Sud Fatal ben c’est bizarre mais au bout de quelques minutes je courais comme un lapinou… au milieu de pleins d’autres lapinous… dans leurs terriers…Quelle ville étonnante mais pas plus d’un week end…c’est assez étonnant de se promèner dans Paris avec des gens du coin, Châtelet les halles, Porte de la Chapelle ils font même plus attention moi ça me rappelle des chansons (bon du Florent Pagny et du Doc Gyneco il y a pas donc pas de quoi se vanter vous avez raison de le préciser…) et puis tous ces monuments... je reste bloqué sur la nuit à Paris et cette Tour Eiffel qui scintille de milles feu et puis ces gens qui courent partout... Tout le temps… pour aller où ? Personne ne sait... et puis la nuit…inquiétante…profonde…Mais revenons à Samedi avec découverte du Père Lachaise et de ses tombes. Calme, chant des oiseaux, la nature, les arbres, il fait bon...je marche au milieu des morts au détour d’une ruelle tiens Georges Courteline…Puis Chopin, puis Tichy Holgado, puis Montand & Signoret puis Oscar Wilde et sa stèle dégoulinante de traces de lipstick... Je cherche la tombe Trintignant pour faire une photo – j’ai déjà la légende : Bordeaux 1 – Paris 0 après prolongations…) et enfin la tombe de Jim Morrison j'étais pas un grand fan des Doors et puis je suis plus dans la génération Nirvana mais j'ai pas mal bouquiné ses poèmes, je me suis fait larguer par une Vanessa sur "the Christal ship" et j'ai forniqué comme un bougre en prétendant que je voulais le monde et que je le voulais maintenant...j'y croyais... à dix huit ans on pense qu'on pourra le changer... tant de naiveté porte à sourire... Enfin le voir là, couché devant moi...Le roi Lézard mon cul ouais ! ça fait quand même bizarre... Plus tard, nous décidons d’aller vers Montmartre pour retrouver Edouard & Laurence et le petit Arthur - métro - 50° degrés - trop de monde – suffocation – mon agoraphobie ne s’arrange pas –les gens trouvent ça normal – moi je suis au bord de la rupture – nausée – odeurs d’aisselles – "tous les jours ? le matin ? dix fois plus de monde ? aha bon ?" Non merci pas pour moi…Le sacré cœur avec un temps magnifique – t-shirt de rigueur mais trop de monde – trop de coups de coudes en revenant, petit crochet vers le 5 bis de la rue de Verneuil – moment étrange – marcher dans ses pas – sa rue – son troquet- ses habitudes – sa porte "Monsieur Gainsbourg, vous etes plus en état, on vous ramène ?" "Ah Salut les p’tits gars ! ouais je suis plus étanche là" "Allez, montez…" il a du se soulager un bon paquet de fois dans cette putain de rue... Cette satanée rue avec ses habitudes, ses habitués et ses tags "Lucien for ever"... Encore une fois - impression étrange…Et puis la nuit arrive et Pigalle enfile un lamé-strass et fait sa pute... le Moulin rouge tourne à plein…Nous descendons la scène, sur l’eau...on glisse dans la nuit - j’ai une drôle de sensation, passer sous ces ponts prestigieux... C’est toute la différence qu’il y a entre un provincial qui monte à la capitale et la loutre qui connaît Paris comme sa poche et fait même plus attention à rien…moi je suis comme un gosse devant tous ces décors de films, ces noms de stations qui sonnent comme autant de paroles de chansons, de répliques d’Audiard (bon ça c’est cliché, ok mais tout est cliché à Paris…) nous mangeons sur l’eau, j’ai enfin mon Paris by night, je rentre à la chambre d’hôtel qui donne sur les toits de la ville… au loin, la tour Montparnasse est encore allumée, on dirait la séquence de fin d’un épisode de Navarro quand il retrouve sa fille avant de se coucher…"La nuit s’achève dans la ruelle…" Chanté par Zebu… Zabu ou un truc comme ça…. J’ai le temps de zapper sur la télé de la chambre avant de sombrer dans le coma... un info parvient jusqu’à mon cerveau "Ben Laden serait mort" comment peut-il mourir puisqu’il n’existe pas ? C'est rien qu'un boogeyman pour que les gosses filent au pieu...un autre Kayzer Sauze...Fin de transmission. Bonne nuit. Lendemain matin changement de décor : départ à Garches pour un brunch en exterieur avec Daniel Auteuil comme voisin. Costard – coupe champ – les toasts sont chaud – je serre des paluches – les gens sont sympas – la gentillesse et l’éducation ne sont pas une valeur intrinsèque à la gauche…Les pires cons que j’ai rencontrés sont au sein du parti socialiste… Suis-je en train de virer à droite moi ? La pluie commence à tomber. Nous repartons sous une pluie battante... Nous sommes un train dans la nuit... La même sensation qu'un ferry en pleine mer.. La nuit...profonde – chaude en cette fin septembre – La fin du voyage- Un vieux moustachu aux joues rouges s'approche du micro supermarché : "Marminda ! Marminda ! Poure accéder à la sortia veuillé emprinter le passageuu souterrin ! con !"
Nous sommes arrivés…
J'en étais sûr...
Les frères de l'espace.
"Igor et Grichka Bogdanoff (29 août 1949 à Saint-Lary, Gers, France) sont des frères jumeaux qui sont à la fois producteurs et animateurs de télévision. Ils ont l'ambition de faire partager les connaissances du monde scientifique au plus grand nombre. Ils se présentent comme des « vulgarisateurs soucieux d'offrir au public les moyens d'accéder aux mystères et aux merveilles de la science ». Ils font leur apparition dans le paysage télévisuel en 1979 avec l'émission Temps X sur TF1. Cette émission, programmée jusqu'en 1989, mêle science et science-fiction et remporte un franc succès auprès du public. Les frères Bogdanov sont mis en scène habillés de combinaisons futuristes et évoluent dans un décor de vaisseau spatial. C'est la première fois que science et science-fiction se côtoient dans le cadre d'une même émission. Les télespectateurs pourront y découvrir notamment des séries fantastiques, dont certaines sont à l'époque inédites en France (ou diffusées de manière lacunaire), par exemple La Quatrième Dimension, Le Prisonnier, Star Trek, Cosmos 1999, Au-delà du réel, Doctor Who, Les Envahisseurs. Parallèlement, Igor et Grichka assurent la production et la présentation de deux magazines scientifiques sur TF1 : 2002 - L'Odyssée du Futur en 1982 (mensuel programmé à 20 h 30) et Futur's en 1990 (hebdomadaire programmé à 22 h 30).Les frères Bogdanoff ne retrouvent la télévision qu'en 1999 sur la chaîne 13ème rue avec le magazine hebdomadaire Projet X 13, puis sur France 2 où ils présentent à partir de 2002 le court programme hebdomadaire Rayons X. Ce magazine scientifique a la particularité d'être présenté par les clones virtuels des deux animateurs, procédé qui repose sur une technologie d'imagerie 3D inédite. La thématique de cette émission, composée de programmes courts quotidiens (deux minutes) et de « spéciales » diffusées quatre fois par an, repose essentiellement sur les évolutions scientifiques et technologiques qui caractérisent le monde moderne. Pendant leur période d'inactivité télévisuelle, les frères Bogdanoff se consacrent à la préparation d'un doctorat (correspondant à un travail de trois ans dans le cycle universitaire français). Grichka Bogdanov soutient, en 1999, une thèse de mathématiques à l'Université de Bourgogne. Igor Bogdanoff soutient, de son côté, une thèse de physique théorique en 2002. Par ailleurs, entre 2001 et 2002, ils ont publié six articles de physique théorique dans des revues spécialisées à comités de lecture, dont Annals of Physics et Classical and Quantum Gravity. Ouvrages rédigés par les frères Bogdanoff : Clés pour la science-fiction, essai, éditions Seghers, 1976. ISBN, L'Effet science-fiction, essai, éditions Robert Laffont, 1979, Chroniques du temps X, recueil de nouvelles, éditions du Guépard, La Machine fantôme, recueil de nouvelles, éditions J'ai lu, 1985, La Mémoire double, roman, éditions Hachette, 1985, Dieu et la science, avec Jean Guitton, essai, 1991, éditions Grasset, Avant le big bang, essai, éditions Grasset, 2004, Thèses : Fluctuations quantiques de la signature de la métrique à l'échelle de Planck, Grichka Bogdanov, 1999. Thèse : État topologique de l'espace-temps à l'échelle zéro, Igor Bogdanov, 2002."
vendredi, septembre 22, 2006
Hep ! vous deux...
Certains seront bien plus cruels que moi mais je trouve vraiment que le dernier album passablement créatif et potentiellement audible de U2 est "Discothèque". Certains pensent que leur carrière s’est arrêtée après "the unforgettable fire" ou pensent qu’ils ont toujours fait de la merde d’autres croient qu’ils sont toujours dans la course…Moi je pense que faire une aussi bonne pop song que "Staring à the sun" après vingt ans de bal c’est quand même balaise. Ok c’est Barnum. Ok c’est de "l'entertainment-dockside" remplaçant de Dire Strait pour un auditorium de droite, mais putain quand on à leurs cocognes où pioche t’on l’envie ? dans la thune ? Dans la gloire ? Dans la coke ? Pour la postérité ? Pour pêter le run des Stones ? Pour se prouver qu’ils existent ? Pour ne pas devenir fou ou juste pour ne pas devenir lucide ? Ou pire : Vieux ?
Bono avec une calvitie...On aura tout vu...Pourquoi pas Dugarry tant que vous y etes...
Tool on stage !
Monsieur Keenan et son gang. Des chansons... comme des gros B52 qui décollent. Ca claque quand même non ?
Tool cover Commando radio.
Devo.
Devo (le groupe de désévolution) est un groupe de Rock/New Wave proto-industrielle, originaire d'Akron en Ohio, qui s'est produit pour la première fois en 1972. Les co-fondateurs Gerald Casale, Mark Mothersbaugh, et Bob Casale étaient étudiants à l'Université d'État de Kent (Ohio) quand la Garde Nationale tira sur des étudiants et en tua lors d'une manifestation contre l'invasion du Cambodge par les États-Unis. - le "moment pivot" de leur formation, selon le co-fondateur Gerald Casale La musique de Devo et leurs performances scéniques mélaient des thèmes de science-fiction kitsch, un humour surréaliste "pince-sans-rire" et un commmentaire social satirique dans des chansons pop aux synthétiseurs discordants dont les signatures rythmiques étaient souvent inhabituelles. Le groupe se construisit délibérément une image "pseudo-scientifique" (geeky) qui leur permettait aussi de faire des commentaires souvent provocateurs sur l'état de la société américaine. Et, comme Frank Zappa, sous l'extérieur clownesque, il y avait une musicalité sérieuse et un contenu socio-politique. Devo étaient probablement aussi connus pour leur image que pour leur musique, mettant des uniformes qui plagiaient la culture industrielle et le consumérisme pop, tels les costumes de protection chimique jaunes durant la période Q: Are We Not Men?, l'assortiment de coiffes de plastique, de masques et des caractéristiques chapeaux "pots de fleurs" (domes d'énergie) pour Freedom of choice -- dont le but était (selon le groupe) de canalyser leur énergie sexuelle dans leur voix. Mark Mothersbaugh portait aussi un masque pour créer son célèbre alter-ego Booji Boy (prononcé Boogie Boy), qui symbolisait la régression infantile que Devo voyait dans la plupart de la culture américaine. Ce personnage figurait dans beaucoup de prestations scéniques, tout comme le père de Booji Boy, le Général Boy (joué par le propre père de Mothersbaugh), qui satirisait les figures de l'autorité américaine. Devo étaient des pionniers dans la vidéo musicale ; La vidéo Whip it devint une accroche des débuts d'MTV, et leurs nombreux films promotionnels et clips vidéos sont devenus des repères importants dans le développement de ce genre. Ils furent aussi des pionniers dans la production de cassettes vidéo longue durée comme The Truth About De-Evolution et The Men Who Make The Music, qui mêlaient des clips video conceptuels autoproduits, des extrait de leurs concerts/performances et des parties de pseudo-documentaires. Devo ont créé et dirigé beaucoup de leurs propres vidéos et citent Beautiful World comme leur exemple favori de ce travail. Devo étaient grandement influencés par le Krautrock allemand et la musique de groupes européens comme Neu!, Can et le travail de production de Conny Plank, et ils furent certainement l'une des rares formations américains capables d'incorporer ces influences tout en ayant une large publicité et un succès critique. D'autres influences probables étaient les iconoclastes américains Frank Zappa, Captain Beefheart, et les Residents. Ils furent l'un des premiers groupes américains à faire appel aux services du remarquable producteur, artiste et musicien britannique Brian Eno, qui produisit quelques groupes phares de la New Wave américaine dont Talking Heads. Dans les notes du leur album Greatest Hits figure une retranscription d'une interview des années 1970 dans laquelle le groupe décrit sa musique comme industrielle, qui implique la déshumanisation (désévolution) de leur contenu musical autant que du son réel. (Dans ce contexte, le terme précède son application ultérieure au label de groupes d'avant-garde des années 1970 comme Throbbing Gristle. Leur mécanisation de la musique populaire, par les synthétiseurs et les instruments déconstruits (parfois leurs guitares cassées tombant en morceaux sur scène) inspira les formations de pop industrielles les plus modernes de la fin des années 1980 et du début des années 1990. Formé en 1972, l'inspiration originelle de Devo fut l' Etrange Naissance de l'Homme ("The Beginning Was the End") d'Oscar Kiss Maerth : Une thèse anthropologique pseudo-scientifique qui attribue l'avénement de l'homme à un accident causé par des singes cannibales et fous de sexe qui ont développé des outils pour s'exploiter sexuellement l'un l'autre et se nourrir des cerveaux l'un de l'autre. Cette métaphore traverse tout le travail de Devo, comme une abstraction de la société moderne. Le noyau du groupe est Mark Mothersbaugh, au chant et au synthétiseur, et Gerald V. (Gerry) Casale, bassiste du groupe et principal auteur des paroles. La première formation de 1972 comprenait Gerald Casale (basse), Mark Mothersbaugh (claviers), Bob Lewis (guitare soliste), Bob Casale (guitare rhythmique), Rod Reisman (batterie) and Fred Weber (voix). Bob Mothersbaugh (guitare soliste) and Jim Mothersbaugh (batterie) s'ajoutèrent aux versions ultérieures du groupe. L'avénement de Devo vint en 1976 lorsque leur court métrage The Truth About De-Evolution gagna un prix au Festival du Film d'Ann Arbor ; Iggy Pop et David Bowie le virent là-bas et les aidèrent/supportèrent pour obtenir un contrat d'enregistrement sùr avec Warner Bros. Records. A cette époque, Alan Myers remplaça Jim Mothersbaugh à la batterie. Après le départ de Bowie à cause d'engagements antérieurs, leur premier album "Q : Are We Not Men?" "A : We Are Devo!" fut produit par Brian Eno et comprenait une reprise radicale de (I can get no) Satisfaction des Rolling Stones et le titre controversé Mongoloid. En 1978, Lewis gagna un procès contre le groupe pour vol de propriété intellectuelle. Bien qu'ils aient commencé par un mélange d'instruments rock traditionnels et d'effets électroniques, Devo adoptèrent une intrumentation très électronique, voire totalement, durant les années 1980, devenant une des premières formations américains à se produire sur scène uniquement avec des synthétiseurs ; Ils furent aussi un des premiers groupes au monde à utiliser des microphones de radio et des casques-micros sur scène. Devo s'impliqua dans/embrassa activement l'Eglise des Sous-Génies au début des années 1980. En concert, ils jouaient trois fois, assurant leur première partie eux-mêmes, feignant être une groupe de rock chrétien doux appelé Dove (the band of love) (colombe (le groupe de l'amour)). Ils avaient aussi enregistré des versions "E-Z Listening Muzak" de leurs propres chansons à diffuser avant leurs concerts. En 1982, ils apparurent dans le film de Neil Young Human Highway. Devo resta populaire dans beaucoup de pays et avaient un public nombreux et fidèle en Australie. L'émission nationale de pop télé des années 70/80 Countdown fut l'un des premier programme au monde à diffuser leur videoclips, et une support radio conséquent leur fut offert par la station de Rock non commerciale de Sidney Double Jay (2JJ), qui fut l'une des premières station de radio rock hors des États-Unis à programmer leur disques, et (jusqu'à ce que Whip it devienne un tube) était certainement la seule station de tout le pays à passer leur musique. Leur popularité et leurs ventes décrurent les années suivantes, cependant, bien qu'ils produisent les albums New Traditionalists (1981), Oh, No! It's Devo (1982), Shout (1984), et Total Devo (1988). Après la sortie de Smooth Noodle Maps en 1990, le groupe arrêta d'enregistrer ainsi que les tournées à grande échelle, bien que cela fut ravivé en plusieurs occasions pour des concerts off ou de courtes tournées dont celles de 1996, 2000, 2004, et 2005. En 2001, des membres de Devo formèrent The Wipeouters, clamant que c'était en fait la réunion du premier garage band qu'ils avaient commencé au début de leur adolescence. Mothersbaugh a connu un succès considérable en écrivant et produisant de la musique pour la télévision (en commençant par Pee Wee's Playhouse), les jeux vidéo, des dessins animés et films d'animation. En 1985, il sortit une cassette solo sous un emballage élaboré, Musik for Insomniaks, qui fut par la suite enrichi et ré-édité en double cédé. Sa compagnie, Mutato Musika, employa les guitaristes de Devo Bob Mothersbaugh and Bob Casale : le premier comme compositeur et le second comme ingénieur du son. Gerry Casale, le bassiste du groupe, réalisa les videos d'autres groupes de rock, dont Rush et Foo Fighters. En 2003 le groupe fit une version spéciale de "Whip it" pour les publicités de la marque Swiffer. Il travaille actuellement sur un projet avec le Buena Vista Music Group, une filiale de Disney connu sous le nom de Devo 2.0. Les détails sont rares mais il semble qu'un groupe d'enfants-acteurs (parmi eux Nathan Norman) ait été rassemblé et vont, soit ré-enregistrer des chansons de Devo, soit faire semblant de les jouer. C'est élucidé par une citation du Akron Beacon Journal : "Aussi Devo a récemment fini un nouveau projet en accord avec Disney appelé Devo 2.0, dans lequel le groupe joue deux anciennes chansons et deux nouvelles dont les voix sont faites par des enfants. Mothersbaugh n'exclue pas l'idée que le groupe se retrouve en studio, par la suite, pour enregistrer un nouvel album de Devo"
jeudi, septembre 21, 2006
Man or Astro man ?
Ca c'est MAN OR ASTRO-MAN? Ils font une sorte de surf music avec un mix entre DEVO et THE RAMONES. Si vous avez la chance de les voir allez y Une exprérience aussi étrange qu'un vieil épisode de THE TWILIGHT ZONE. Ca c'est le website. Play loud.
Viendez bandes de ptites bites
"Dites nous ce dont vous avez besoin, nous vous expliquerons comment vous en passer" Si telle est la devise de Bancal city, celle de Lucha city est toute autre : "Être un Katchos, c’est pas toujours facile, mais des fois, si. " allez sur luchalibre.fr et créez votre catcheur " Voir le journal de ton Katchos, ton score, Développe ta carrière de Katchos et cumule des points pour t'acheter des kados au Lucha Shop. Fais les bons choix, et reviens souvent surveiller le parcours de ton Katchos. Bientôt, de nouvelles sections et de nouvelles actions seront disponibles. Lancez des duels par emails et faites gagner du respectos et de la thune à votre gang… venez vous friter dans la Lucha city...
mercredi, septembre 20, 2006
Bancal city étage 38 (rayon Nanard victim)
Pourquoi est ce que je m’intéresse autant à la mode et aux fringues ? Voila une bonne question. Si vous parcourez un peu ce blog vous pourrez voir des photos de classes couvrant la période 1980-1985 et vous comprendrez facilement d’où vient cette fascination pour les frusques. Sur ces photos, le petit crapaud habillé comme un bosniaque c’est moi…Toute mon enfance, je l’ai passé dans les fringues de ma cousine je la maudissait celle là avec ces goûts de merde…Non mais attendez il n’y avait pas que ma cousine qu’était fautive il y avait aussi mon père alors lui par contre il n’a jamais compris cette histoire de mode, lui tout ce qu’il voulait c’était que ça soit moins cher que pas cher genre presque gratuit c’était déjà trop voyez ?…. Quand toute ma classe à eu des Levi’s ben moi j’avais des Delta force (la marque la moins chère du marché quand je dis du marché j’entends le marché de Bancal city hein bien sur..) pour les chaussures c’était la même histoire, mes camarades de classe avaient des Nike, des Adidas, moi j’aurais tué pour une paire d’Edberg ou même de Nastase ben moi, à la place, j’avais des 799 ou des 899 si vous connaissez pas cette marque rassurez vous personne la connaît sauf mon père bien entendu qui doit être représentant pour Atemi (celle là non plus vous la connaissez pas ?) Ces chaussures avaient la particularité étonnante d’avoir une semelle collée c'est-à-dire qu’au bout de deux jours cette dernière commençait passablement à se décoller, au bout d’un mois elle s’arrachait carrement à pleine main et au bout de trois fallait en racheter une paire. J’ai donc fait comprendre à mon père (par l’intermédiaire de ma mère, médiatrice familiale) que ça pouvait plus durer comme ça et qu’il fallait acheter de la qualité supérieure ben devinez ce qu’il m’a acheté ? : Il est arrivé avec une paire de 999 (en me disant celles là est sont 100 fois mieux que les autres et pour le même prix, dis donc, une affaire, qu’est ce que t’en pense ?) pouvais rien dire j’avais 13 ans…Un jour je suis parti en Espagne pour un voyage scolaire et ma mère avait travaillé mon père au corps pour acheter des chaussures qui durent : Une paire de Nike (bon, toujours acheté au magasin la godasse mais c’était la seule paire qu’il y avait au milieu d’une tonne de 899…Putain que j’avais honte d’entrer dans ce magasin… Jusqu’au dernier moment j’ai cru que mon père n’allait pas passer à la caisse avec... et finalement si… mais j’ai lu dans son regard qu’à ce prix là j’avais intérêt à les garder jusqu’à mon mariage…Mais le pire de tout c’était le coiffeur, alors là il ne comprenait carrément pas pourquoi il fallait débourser autant pour un truc qui repousse tous les mois, c’est la raison pour laquelle il m’emmenait chez le coiffeur le moins cher de la ville…D’ailleurs un truc comme ça : ça devrait pas s’appeler coiffeur, ça devrait s’appeler boucher…Si je m’étais pas pris en main dès l’âge de 16 ans je pense sérieusement que je serais encore puceau à l’heure qu’il est…Chaque mois c’était la corvée "Damoon ! Coiffeur !" "J’arrive Papaaaa…" il aurait mieux fait de dire "toilettage !" Le crétin était toiletteur canin c’était pas possible autrement…Le salon était mignon pourtant avec ses fauteuils à l’ancienne mais dès que tu voyais la ganache du gars tu captais qu’il avait pas son diplôme, le type… Je sortais de là avec une tête de Mireille Mathieu défoncée aux ecstas, la mèche de traviole et le coté gauche plus haut que le coté droit avec tellement d’échelles qu’on aurait dit un pompier…Ma mère lui disait en rentrant "c’est plus possible, arrête de l’emmener là bas il ressemble à rien là" Et mon père de répondre "Ben qu’est ce qu’il a ? Elle est très bien sa coupe ! Regarde la mienne... nickel non ?" lui aussi il y allait et la banane passé 40 ans ça le faisait quand même moyen (maintenant il est rasé depuis qu’il a découvert cet objet magique, que dis-je cet objet merveilleux qui lui donne un côté nationaliste corse mais qui lui permet en même temps d’économiser 15€ par mois : la tondeuse. Ca vous étonne ? moi pas) Arrivé à l’age de 16 ans, j’ai commencé à toucher mes premiers salaires de jobs d’été cette période marque le début d’une grande orgie vestimentaire mais dans le sens inverse, j’achetais n’importe quoi pourvu qu’il y ait de la marque écrit en grosses lettres bien grasses, c’est comme ça que je me retrouve aujourd’hui avec des placards remplis de fringues monstrueuses, aux couleurs criardes estampillées Oxbow que j’avais payé une fortune à l’époque et qui n’étaient même pas à ma taille puisque je voulais juste le modèle mais je n’avais pas complètement assimilé la notion de taille donc moi qui suis gaulé comme une huître je prenais des t-shirts qui pourraient recouvrir une caravane ou qui serviraient de pyjama à David Douillet…Enfin quand j’y repense, toutes ces merdes que mes parents m’ont achetées…Je regarde ça avec nostalgie aujourd’hui mais ça m’a quand même bien niqué mon enfance. Quand je voulais des chaussettes Burlington roses à carreaux (c'était la mode au collège) mon père n’avait gardé en tête que la notion de "rose" et m’offrait une jolie paire de chaussettes roses bonbons avec lesquelles toutes la classe se foutaient de ma gueule (merci papa) et puis à l’époque des casquettes américaines j’ai eu droit à la même que celle d’Eli Kakou (merci Papa) à l’époque des BMX j’ai eu un bicross avec guidon shopper (merci Papa) Alors aujourd’hui, quand je vois des gamins passer dans la rue, je regarde certains petits bosniaques avec compassion et quand on a 12 ans qu’est ce que c’est loin la majorité, c’est toute une éternité… "Alors petit con t'es content de ce qu'il t'a acheté papa ? hein ?" "Fais béco à Papa"
Curieux non ?
Sortie de "Mpd Psycho", le manga revu et corrigé par Takashi Miike. Sortie de "12 & holding" de Michael Cuesta qui a vraiment l’air intéressant et puis la diffusion de la série "Réunion". Cette première saison réunit un groupe de six amis composé de Amanda Righetti (Newport Beach, North Shore), Sean Faris (Life as we know it), Will Estes (Mes plus belles années), Chyler Leigh (The Practice), de Dave Annable et d'Alexa Davalos. Flirtant entre le drama et le mystère, chaque épisode insistera sur un évèvement particulier entre 1986 et 2006 dans la vie de ce groupe d'amis. Le premier épisode commence alors que le detective Marjorino (Matthew St Patrick, vu dans Six Feet Under) enquête sur la mort d'un des six amis. Et alors même que l'on connaisse l'identité de cette personne, la série bascule en 1986 lors de leur cérémonie de remise de diplôme à la fin du lyçée. Durant ce premier épisode, on y voit tout l'été qui suit la cérémonie alors que les six amis évoquent ensemble leurs désirs et rêves quant à leur futur. Le deuxième épisode se déroule en 1987 alors que le groupe se retrouve. Dans le troisième épisode, les six amis se retrouvent lors d'un séminaire en 1988. Et ainsi de suite jusqu'en 2006, année de la réunion des anciens 20 ans après. Cette première saison insistera donc sur deux questions : lequel des six amis est mort ? Et comment cela est-il arrivé et qui en est responsable ? Des indices seront alors amenés au fil des épisodes jusqu'au season final durant lequel tout sera révélé. Et pour finir : Cubeworld, est un petit cube muni d’un écran monochrome dans lequel habite un bonhomme allumette. Les petits bonshommes emmurés dans leur cube interagissent avec leur propriétaire, ce qui veut dire que, lorsque vous renversez le cube, ils font une chute se relève et peuvent brandir un bras pour signaler leur mécontentement ou même se sentir déboussolés. Mais le véritable plaisir interactif se pointe lorsque l’on assemble les cubes ensemble. Les possibilités sont illimitées, les figurines peuvent interagir ensemble soit en s’introduisant dans l’espace de l’autre, en jouant au baseball et même lancer le bâton à un chien qui lui aussi fait partie des personnages. Une sorte de mini société où ça pête, ça passe son temps sur les chiottes, ça rale contre les voisins et on ne peux rien faire, il y a des boutons mais les persos sont libres de ne pas répondre, Curieux non ? "Play with one or stick two or more cubes together to build an interactive world. They'll play, pester and protect each other. As you stack, they'll interact and visit one another's cubes. Each cube has motion sensors and action buttons let you play games and interact with your stick people or just have fun pestering them. Each cube measures 4.7cm square and contains an LCD display. A total of 16 cubes can be connected together. Each cube also contains a motion sensor and the character will react - try turning the cube around or even shaking it!" "Homme libre tu bénira chaque jour où ta femme à ses rêgles" (lucha libre)
L'auvergnat.
"Jean-Louis Bergheaud, qui signe ses albums Jean-Louis Murat est un auteur-compositeur-interprète, né le 28 janvier 1952 à la Bourboule. Il passe une grande partie de sa jeunesse chez ses grands-parents dans une ferme isolée à Murat-le-Quaire. Jean-Louis Murat se dit fasciné par certains des héros de son enfance. Deux parmi eux lui ont inspiré des pseudonymes, dont un qui fut accepté par sa maison de disques, le maréchal d'Empire Joachim Murat. Ce cavalier exceptionnel captive le chanteur par sa flamboyance en tous moments (il combattait couvert de ses diamants et pierreries, changeait d’uniformes au cours des batailles) et sa vaillance.
Jean-Louis Murat connaît un début de carrière difficile marquée par plusieurs expériences musicales à la fin des années 1970 - notamment dans un groupe éphémère nommé "Clara" - mais sans lendemain. La suite des événements augure du pire. En effet, une tentative de suicide lui est attribuée à la suite de la sortie de son disque "Suicidez-vous le peuple est mort" qui ne connait que très peu d'écho auprès du public. Suit alors une longue traversée du désert dont il ne sort que des années après avec le premier single issu de son album "Cheyenne autumn" paru en 1989, "Si je devais manquer de toi", qui lui donne enfin l'opportunité de goûter au succès. Mais c'est "Regrets", le duo avec Mylène Farmer, qui le fait réellement connaître du grand public, à près de 40 ans, en 1991 (plus de 300.000 singles vendus). Soutenu par les Inrockuptibles comme par Libération, Murat renouvelle la chanson française tant par des atmosphères synthétiques épurées que par des textes d'une grande sensualité au charme bucolique certain. Murat ouvre la voie à une nouvelle chanson française symbolisée par exemple par Miossec ou Dominique A. Dotée d'une personnalité faconde, Murat devient à la manière d'un Fabrice Luchini un bon client pour les médias ne reculant jamais devant un bon mot, charmant certains, agaçant d'autres. La plupart de ses albums sont suivis par de longues tournées caractérisées par un travail musical intéressant, aucune tournée n'ayant ressemblé à la précédente. Murat n'a en effet jamais cédé à la facilité du tour de chant "best-of" même lors de son premier Olympia où il donna une tournure "noisy-pop" à son concert qui décontenança beaucoup le public. Aujourd'hui, dans un paysage musical frileux, Murat se caractérise par une actualité prolifique à l'opposé des objectifs de rentabilité des maisons de disques. La Fnac dans une récente sélection concernant la chanson française retient deux albums dans sa sélection à savoir "Le manteau de pluie" et "Lilith". Le choix du premier est contestable. La meilleure introduction à l'œuvre muratienne est bien "Cheyenne autumn", le "Manteau de pluie" étant un disque de "capitalisation" du succès, qui n'en contient pas moins des chansons très réussies. D'une enfance passée dans une ferme isolée de la région de Clermont-Ferrand, il conserve une fascination pour le monde paysan qui transparaîtra plus tard tout au long des ses disques. Après avoir exercé plusieurs petits boulots à Avoriaz puis sur la côte d'Azur, il regagne sa région natale en 1977, décidé à se consacrer entièrement à la musique. Avec des amis, il forme le groupe Clara au sein duquel il chante et joue du saxophone. En dépit du soutien de William Sheller, intrigué par ses premières compositions, la formation ne laisse pas un souvenir impérissable. Il faut attendre 1981 pour que Murat publie un premier 45T qui est boudé par les médias en raison de la noirceur du texte. Dans la foulée, deux albums (Murat et Passions privées) sortent dans le commerce. Mais les ventes ne dépassent pas le cap des 2 000 exemplaires. La maison de disque (EMI) mécontente, le contrat de Murat est rompu en 1984. A l'issue de 3 années de doutes et d'errances, Virgin lui offre un nouveau départ. Un 45T voit le jour en 1987: Si je devais manquer de toi lui permet d'obtenir la reconnaissance du public et de la critique. Cheyenne Autumn, un album bourré de tubes (L'Ange Déchu, Te garder près de moi …) s'écoule à plus de 100 000 exemplaires. La carrière de Jean-Louis Murat est remise sur les rails. Avec l'album suivant, Le manteau de pluie (1991), le style Murat s'affine : guitares minimalistes sur nappes de synthé, le tout relevé par la frappe métronomique du batteur Neil Conti (Prefab Sprout). La qualité des nouvelles compositions (Col de la Croix-Morand, Le Lien défait, Cours dire aux hommes faibles) vaut à l'Auvergnat l'éloge de l'ensemble de la presse musicale tandis qu'un duo avec Mylène Farmer est mal accueilli par les fans purs et durs. Enregistré en 6 jours dans une ferme du Puy de Dôme, Vénus, le cru 1993, reflète le culte que voue JLM à Neil Young et à son Crazy Horse. A l'occasion de la sortie de l'album, l'Auvergnat se lance dans une tournée marathon de plusieurs mois, entouré par 6 musiciens. Les concerts dévoilent un nouveau Murat, homme de scène, distillant son spleen à l'aide de sa six-cordes devant des spectateurs envoûtés. Cette série de concerts permet également à Murat d'obtenir un premier rôle au cinéma (celui d'un chanteur) avec le tournage du film de Pascale Bailly, Mademoiselle Personne. En vue de préparer l'album suivant, Jean-Louis s'exile à Londres pendant l'été 1995. Tim Simenon (producteur-remixeur de Bomb The Bass, Depeche Mode, Simple Minds) l'initie au logiciel Pro-Tools et aux différentes techniques de sample. Dolores voit le jour en septembre 1996. Même si les singles (Fort Alamo, Le train bleu, A quoi tu rêves ?) ne deviennent pas les succès espérés, Murat reste un chanteur-auteur-compositeur admiré et respecté. Il est même considéré comme le parrain de la nouvelle scène musicale française incarnée par Sylvain Vanot, Dominique A. ou Missec. Avec la tournée Live in Dolores (97-98), JLM devient réalisateur. Il filme plusieurs court-métrages destinés à être projetés pendant les shows. Au cours de cette nouvelle série de concerts, Murat à la guitare acoustique et Clavaizolle (son fidèle collaborateur) aux claviers livrent des versions étirées et minimalistes des chansons de l'album Dolores. Murat connaît une phase de créativité intense au printemps 1999. Il embarque pour les Etats-Unis afin d'y enregistrer ses nouvelles chansons. A New-York il fait connaissance avec le guitariste Marc Ribot et avec Jennifer Charles, la chanteuse d'Elysian Fields. A Tucson (Arizona), il rencontre le groupe Calexico, espoir du rock indé U.S.. Tous participent au très réussi Mustango, un nouvel opus aux accents folk-rock. Jim, Au Mont Sans-Souci ou Polly-Jean (hommage à PJ Harvey) deviennent instantanément des classiques du répertoire de Murat. Depuis octobre 1999, Murat et ses 3 musiciens sillonnent l'hexagone (et aussi la Belgique, la Suisse et le Québec) avec le Mustango Tour. En concert, Murat élargit sa palette de sons et d'ambiances avec des guitares plus brutales, des claviers moins tempérés : ses chansons sont tour à tour techno (Belgrade, Washington), noisy (Nu dans la crevasse et son final qui n'est pas sans rappeler My Bloody Valentine) ou pop minimaliste (Polly Jean). Loin du bruitisme de la scène techno, Murat crée son propre langage, fruit du bidouillage synthétique et de l'expérimentation. Muragostang, sorti en octobre 2000, est le témoignage sur CD de cette tournée. Jamais là où on l’attend, JLM surprend une nouvelle fois son monde en publiant au printemps 2001 un album mi-folk, mi-baroque, fruit de la découverte sur le marché de Clermont des œuvres complètes d’une poétesse oubliée du XVIIème siècle. La comédienne Isabelle Huppert prête sa voix à Madame Deshoulières sur fond de d’instruments baroques (luths, clavecins et violes de Gambe) mélangés aux sonorités plus contemporaines des guitares et autres orgues mini-moog. Un documentaire avec Claire Denis sur la musique égyptienne, un disque avec Jean-Louis Trintignant, la mise en musique de 12 poèmes d’Isabelle Ledoeuf , une jeune inconnue habitant Marseille … les projets parallèles se multiplient sans hélas voir le jour. Fin 2001, Bernard Lenoir passe en boucle dans son émission l’album Golden couillas (en téléchargement sur Vitaminic.fr), pochade musicale signée par un nouveau groupe auvergnat, les Rancheros, sorte de Crazy Horse laid-back puisant son inspiration du côté de Licence IV. Le groupe est mené par un certain Mornac, nouvelle incarnation - selon certains- de l’homme du Col de la Croix-Morand. A ce jour le mystère reste entier …Quand il ne fait pas de la peinture, " comme un dingue " et jusqu’à plus d’heure, JLM pose les jalons de son prochain album qu’il souhaite d’abord enregistrer en égypte, puis dans plusieurs capitales européennes, avant de se décider à partir pour Memphis (afin de travailler dans les règles de l’art du r’n’b). Le drame du 11 septembre vient contrarier cette dernière option. Finalement Murat se retranche dans un studio de la côte landaise où il convoque Fred Jimenez (basse) emprunté au groupe de Bertrand Burgalat et Jean-Marc Butty (batterie), collaborateur de PJ (Harvey). En un temps record, le trio couche sur bande l’essentiel du Moujik et sa femme, disque conçu selon un " dogme " que ne renierait pas Lars Von trier : " une chanson apprise, répétée et enregistrée en deux trois prises live maximum ". Gérard Manset a failli produire son premier 45 tours : Suicidez-vous, le peuple est mort !. Suicidez-vous, le peuple est mort ! (1981, 45T 3 titres) Murat (1982, vinyle 6 titres) Passions privées (1984, vinyle) Cheyenne autumn (1989) Murat en plein air (1991) Le manteau de pluie (1991) Murat 82...84 (1991, réédition) Vénus (1993) Face Nord (1994 hors commerce réservé aux abonnés des Inrockuptibles) Mademoiselle Personne (1995) Murat Live (1995) Dolorès (1996) Live in Dolorès (1998) Mustango (1999) Muragostang (2000) Madame Deshoulières (2001 avec la collaboration d'Isabelle Huppert) Le moujik et sa femme (2002) Lilith (2003) A bird on a poire (2004 en collaboration avec Jennifer Charles, chanteuse d’Elysian Fields et Fred Jimenez) Moscou (Mockba) (2005) 1829 (2005) textes de Pierre-Jean de Béranger, chansonnier français du XIXe siècle, mis en musique par Murat et ses musiciens Taormina (2006) Ep & MaxisSentiment nouveau... (1991, maxi 5 titres) Au Mont Sans-Soucis (2000 Maxi 5 titres) Polly Jean (2000 Maxi 8 titres) L'au-delà (2002 Maxi 4 titres) Le Cri du Papillon (2003 Maxi 4 titres + Clip) Mashpotétisés (2004 Maxi 4 titres) Quelques participations I'm your fan, hommage à Leonard Cohen (1991), adaptation en français de Avalanche IV L'autre - Mylène Farmer (1991), duo sur Regrets Contresens, Compilation au profit de la fédération Hospitalière de france (1991), N'Attends Rien La bande à Jojo, hommage à Joe Dassin (1993), Reprise de Marie-Jeanne Trois Couleurs : Rouge - BOF du film de Krzysztof Kieślowski, (1994), L'Amour Au premier Regard Route Manset, hommage à Gérard Manset (1996), Reprise de Entrez dans le rêve Comme un seul homme, Compilation au profit de France Adot (1998), Le Coup de Jarnac duo avec Lucia Amour Foot, Compilation du journal Libération pour la coupe du monde (1998), Achille à Mexico Un singe en Hiver dont il est l'auteur-compositeur sur l'album Paradize (2002) d'Indochine. Positions - Trash Palace (2002), Maculée Conception avec Harriet Roberts Dignity Compilation au profit de Reporters sans frontières (2002), Ophelia (inédit session Mustango) La Belle Vie - Holden (2004), duo (hors commerce) 15 ! - C'Rock Radio (2004), Ceux qui cachent ce qu'ils n'ont pas (hors commerce) Chevrotine - Holden (2006) duo sur L'Orage DVD et diversEn Plein Air (1991), VHS Le Dragon a cent visages (2003) livre d'autorportraits tiré à 1000 exemplaires. Parfum d'acacia au jardin (2004) DVD et CD. 1451 (2005) comprenant un livre de textes, un DVD et un CD d'un poème (Collector disponible uniquement sur le site officiel, tiré à 1000 exemplaires)"
Jean-Louis Murat connaît un début de carrière difficile marquée par plusieurs expériences musicales à la fin des années 1970 - notamment dans un groupe éphémère nommé "Clara" - mais sans lendemain. La suite des événements augure du pire. En effet, une tentative de suicide lui est attribuée à la suite de la sortie de son disque "Suicidez-vous le peuple est mort" qui ne connait que très peu d'écho auprès du public. Suit alors une longue traversée du désert dont il ne sort que des années après avec le premier single issu de son album "Cheyenne autumn" paru en 1989, "Si je devais manquer de toi", qui lui donne enfin l'opportunité de goûter au succès. Mais c'est "Regrets", le duo avec Mylène Farmer, qui le fait réellement connaître du grand public, à près de 40 ans, en 1991 (plus de 300.000 singles vendus). Soutenu par les Inrockuptibles comme par Libération, Murat renouvelle la chanson française tant par des atmosphères synthétiques épurées que par des textes d'une grande sensualité au charme bucolique certain. Murat ouvre la voie à une nouvelle chanson française symbolisée par exemple par Miossec ou Dominique A. Dotée d'une personnalité faconde, Murat devient à la manière d'un Fabrice Luchini un bon client pour les médias ne reculant jamais devant un bon mot, charmant certains, agaçant d'autres. La plupart de ses albums sont suivis par de longues tournées caractérisées par un travail musical intéressant, aucune tournée n'ayant ressemblé à la précédente. Murat n'a en effet jamais cédé à la facilité du tour de chant "best-of" même lors de son premier Olympia où il donna une tournure "noisy-pop" à son concert qui décontenança beaucoup le public. Aujourd'hui, dans un paysage musical frileux, Murat se caractérise par une actualité prolifique à l'opposé des objectifs de rentabilité des maisons de disques. La Fnac dans une récente sélection concernant la chanson française retient deux albums dans sa sélection à savoir "Le manteau de pluie" et "Lilith". Le choix du premier est contestable. La meilleure introduction à l'œuvre muratienne est bien "Cheyenne autumn", le "Manteau de pluie" étant un disque de "capitalisation" du succès, qui n'en contient pas moins des chansons très réussies. D'une enfance passée dans une ferme isolée de la région de Clermont-Ferrand, il conserve une fascination pour le monde paysan qui transparaîtra plus tard tout au long des ses disques. Après avoir exercé plusieurs petits boulots à Avoriaz puis sur la côte d'Azur, il regagne sa région natale en 1977, décidé à se consacrer entièrement à la musique. Avec des amis, il forme le groupe Clara au sein duquel il chante et joue du saxophone. En dépit du soutien de William Sheller, intrigué par ses premières compositions, la formation ne laisse pas un souvenir impérissable. Il faut attendre 1981 pour que Murat publie un premier 45T qui est boudé par les médias en raison de la noirceur du texte. Dans la foulée, deux albums (Murat et Passions privées) sortent dans le commerce. Mais les ventes ne dépassent pas le cap des 2 000 exemplaires. La maison de disque (EMI) mécontente, le contrat de Murat est rompu en 1984. A l'issue de 3 années de doutes et d'errances, Virgin lui offre un nouveau départ. Un 45T voit le jour en 1987: Si je devais manquer de toi lui permet d'obtenir la reconnaissance du public et de la critique. Cheyenne Autumn, un album bourré de tubes (L'Ange Déchu, Te garder près de moi …) s'écoule à plus de 100 000 exemplaires. La carrière de Jean-Louis Murat est remise sur les rails. Avec l'album suivant, Le manteau de pluie (1991), le style Murat s'affine : guitares minimalistes sur nappes de synthé, le tout relevé par la frappe métronomique du batteur Neil Conti (Prefab Sprout). La qualité des nouvelles compositions (Col de la Croix-Morand, Le Lien défait, Cours dire aux hommes faibles) vaut à l'Auvergnat l'éloge de l'ensemble de la presse musicale tandis qu'un duo avec Mylène Farmer est mal accueilli par les fans purs et durs. Enregistré en 6 jours dans une ferme du Puy de Dôme, Vénus, le cru 1993, reflète le culte que voue JLM à Neil Young et à son Crazy Horse. A l'occasion de la sortie de l'album, l'Auvergnat se lance dans une tournée marathon de plusieurs mois, entouré par 6 musiciens. Les concerts dévoilent un nouveau Murat, homme de scène, distillant son spleen à l'aide de sa six-cordes devant des spectateurs envoûtés. Cette série de concerts permet également à Murat d'obtenir un premier rôle au cinéma (celui d'un chanteur) avec le tournage du film de Pascale Bailly, Mademoiselle Personne. En vue de préparer l'album suivant, Jean-Louis s'exile à Londres pendant l'été 1995. Tim Simenon (producteur-remixeur de Bomb The Bass, Depeche Mode, Simple Minds) l'initie au logiciel Pro-Tools et aux différentes techniques de sample. Dolores voit le jour en septembre 1996. Même si les singles (Fort Alamo, Le train bleu, A quoi tu rêves ?) ne deviennent pas les succès espérés, Murat reste un chanteur-auteur-compositeur admiré et respecté. Il est même considéré comme le parrain de la nouvelle scène musicale française incarnée par Sylvain Vanot, Dominique A. ou Missec. Avec la tournée Live in Dolores (97-98), JLM devient réalisateur. Il filme plusieurs court-métrages destinés à être projetés pendant les shows. Au cours de cette nouvelle série de concerts, Murat à la guitare acoustique et Clavaizolle (son fidèle collaborateur) aux claviers livrent des versions étirées et minimalistes des chansons de l'album Dolores. Murat connaît une phase de créativité intense au printemps 1999. Il embarque pour les Etats-Unis afin d'y enregistrer ses nouvelles chansons. A New-York il fait connaissance avec le guitariste Marc Ribot et avec Jennifer Charles, la chanteuse d'Elysian Fields. A Tucson (Arizona), il rencontre le groupe Calexico, espoir du rock indé U.S.. Tous participent au très réussi Mustango, un nouvel opus aux accents folk-rock. Jim, Au Mont Sans-Souci ou Polly-Jean (hommage à PJ Harvey) deviennent instantanément des classiques du répertoire de Murat. Depuis octobre 1999, Murat et ses 3 musiciens sillonnent l'hexagone (et aussi la Belgique, la Suisse et le Québec) avec le Mustango Tour. En concert, Murat élargit sa palette de sons et d'ambiances avec des guitares plus brutales, des claviers moins tempérés : ses chansons sont tour à tour techno (Belgrade, Washington), noisy (Nu dans la crevasse et son final qui n'est pas sans rappeler My Bloody Valentine) ou pop minimaliste (Polly Jean). Loin du bruitisme de la scène techno, Murat crée son propre langage, fruit du bidouillage synthétique et de l'expérimentation. Muragostang, sorti en octobre 2000, est le témoignage sur CD de cette tournée. Jamais là où on l’attend, JLM surprend une nouvelle fois son monde en publiant au printemps 2001 un album mi-folk, mi-baroque, fruit de la découverte sur le marché de Clermont des œuvres complètes d’une poétesse oubliée du XVIIème siècle. La comédienne Isabelle Huppert prête sa voix à Madame Deshoulières sur fond de d’instruments baroques (luths, clavecins et violes de Gambe) mélangés aux sonorités plus contemporaines des guitares et autres orgues mini-moog. Un documentaire avec Claire Denis sur la musique égyptienne, un disque avec Jean-Louis Trintignant, la mise en musique de 12 poèmes d’Isabelle Ledoeuf , une jeune inconnue habitant Marseille … les projets parallèles se multiplient sans hélas voir le jour. Fin 2001, Bernard Lenoir passe en boucle dans son émission l’album Golden couillas (en téléchargement sur Vitaminic.fr), pochade musicale signée par un nouveau groupe auvergnat, les Rancheros, sorte de Crazy Horse laid-back puisant son inspiration du côté de Licence IV. Le groupe est mené par un certain Mornac, nouvelle incarnation - selon certains- de l’homme du Col de la Croix-Morand. A ce jour le mystère reste entier …Quand il ne fait pas de la peinture, " comme un dingue " et jusqu’à plus d’heure, JLM pose les jalons de son prochain album qu’il souhaite d’abord enregistrer en égypte, puis dans plusieurs capitales européennes, avant de se décider à partir pour Memphis (afin de travailler dans les règles de l’art du r’n’b). Le drame du 11 septembre vient contrarier cette dernière option. Finalement Murat se retranche dans un studio de la côte landaise où il convoque Fred Jimenez (basse) emprunté au groupe de Bertrand Burgalat et Jean-Marc Butty (batterie), collaborateur de PJ (Harvey). En un temps record, le trio couche sur bande l’essentiel du Moujik et sa femme, disque conçu selon un " dogme " que ne renierait pas Lars Von trier : " une chanson apprise, répétée et enregistrée en deux trois prises live maximum ". Gérard Manset a failli produire son premier 45 tours : Suicidez-vous, le peuple est mort !. Suicidez-vous, le peuple est mort ! (1981, 45T 3 titres) Murat (1982, vinyle 6 titres) Passions privées (1984, vinyle) Cheyenne autumn (1989) Murat en plein air (1991) Le manteau de pluie (1991) Murat 82...84 (1991, réédition) Vénus (1993) Face Nord (1994 hors commerce réservé aux abonnés des Inrockuptibles) Mademoiselle Personne (1995) Murat Live (1995) Dolorès (1996) Live in Dolorès (1998) Mustango (1999) Muragostang (2000) Madame Deshoulières (2001 avec la collaboration d'Isabelle Huppert) Le moujik et sa femme (2002) Lilith (2003) A bird on a poire (2004 en collaboration avec Jennifer Charles, chanteuse d’Elysian Fields et Fred Jimenez) Moscou (Mockba) (2005) 1829 (2005) textes de Pierre-Jean de Béranger, chansonnier français du XIXe siècle, mis en musique par Murat et ses musiciens Taormina (2006) Ep & MaxisSentiment nouveau... (1991, maxi 5 titres) Au Mont Sans-Soucis (2000 Maxi 5 titres) Polly Jean (2000 Maxi 8 titres) L'au-delà (2002 Maxi 4 titres) Le Cri du Papillon (2003 Maxi 4 titres + Clip) Mashpotétisés (2004 Maxi 4 titres) Quelques participations I'm your fan, hommage à Leonard Cohen (1991), adaptation en français de Avalanche IV L'autre - Mylène Farmer (1991), duo sur Regrets Contresens, Compilation au profit de la fédération Hospitalière de france (1991), N'Attends Rien La bande à Jojo, hommage à Joe Dassin (1993), Reprise de Marie-Jeanne Trois Couleurs : Rouge - BOF du film de Krzysztof Kieślowski, (1994), L'Amour Au premier Regard Route Manset, hommage à Gérard Manset (1996), Reprise de Entrez dans le rêve Comme un seul homme, Compilation au profit de France Adot (1998), Le Coup de Jarnac duo avec Lucia Amour Foot, Compilation du journal Libération pour la coupe du monde (1998), Achille à Mexico Un singe en Hiver dont il est l'auteur-compositeur sur l'album Paradize (2002) d'Indochine. Positions - Trash Palace (2002), Maculée Conception avec Harriet Roberts Dignity Compilation au profit de Reporters sans frontières (2002), Ophelia (inédit session Mustango) La Belle Vie - Holden (2004), duo (hors commerce) 15 ! - C'Rock Radio (2004), Ceux qui cachent ce qu'ils n'ont pas (hors commerce) Chevrotine - Holden (2006) duo sur L'Orage DVD et diversEn Plein Air (1991), VHS Le Dragon a cent visages (2003) livre d'autorportraits tiré à 1000 exemplaires. Parfum d'acacia au jardin (2004) DVD et CD. 1451 (2005) comprenant un livre de textes, un DVD et un CD d'un poème (Collector disponible uniquement sur le site officiel, tiré à 1000 exemplaires)"
mardi, septembre 19, 2006
Chicken fried.
Tiens un hélico de la gendarmerie au dessus de ma tête ? Ah ben oui c’est aujourd’hui que le petit gaulois revient à Bancal city…
From Gravedanger to Gravediggaz...
Il se lève, se douche, avale deux croissants et un jus d’orange, attrape son cartable, traverse la rue et se fait écraser par une bagnole. Y avait-il un horoscope qui lui disait de rester coucher ? y avait-il un truc qui lui disait que les voyants était au rouge pour lui et qu’il prenait son repas du condamné ? Curieux. Est-que quelqu’un peut m’expliquer à quoi sert Mouloud Achour ? Piètre chanteur (faudra quand même lui dire que 2Pac Shakur est mort et qu'on n’écoute pas du "Krunk" mais du "Krump") et piètre animateur ("wesh-pépère-j’pose-mes-lyrics" de bien triste figure) et acteur lamentable (heu non en fait trois secondes de transpiration dans Sheitan ça s'appelle comment ? du piston ?) d’ailleurs je me demande pourquoi ils le soutiennent les gars de kourtrajmé... La pitié pour un pauvre garçon obèse sans doute. Curieux (again), toute la nuit j’ai rêvé que Grey’s anatomy avait un générique Pop new wave chanté par une voix à la Eldritch et que je chantais ça à tutette à la filhole... Curieux (non ?). Le vieux Léon de la matinale qui fait ses petits papiers sur l’écologie à sorti ce matin un truc à méditer sur le fameux principe de précaution qui équivaut tout de même à une présomption de culpabilité (ce qui contraire à la constitution… non ?) Et puis que quelqu'un fasse taire cette espèce d’endive qui déblatère des chroniques insipides sur la mode et qui crache des "génial non ?" toutes les trois secondes avec un faux sourire creux et crispé façon "je-fais-ça-tout-naturellement-pourquoi ?" Qu’est ce que j’en ai à foutre que le Sarouel soit à la mode…Quoi ? Non pas le Maroual, c’est un fromage…Deux bouquins attirent mon attention "Indian Creek" (P.Fromm) que je vois chroniqué un peu partout et "Girlfriend dans le coma" (D.Coupland). J’ai acheté "Luchalibre" que je trouve vraiment bien fichue comme bd (luchalibre.fr) Et puis j’écoute "Fort Alamo" de Murat, j’avais oublié comme cette chanson est bien…Ces temps-ci je rêve de passer mes nuits dans un phare et de cracher sur ceux qui sont en bas... curieux non ?
Stuart Gordon
"Souvent associé dans l'esprit du public à Brian Yuzna qui, il est vrai, produisit plus d'un de ses films, dont le célèbre Re-Animator, Stuart Gordon est aujourd'hui considéré comme un "Master of Horror". A juste titre, puisque le réalisateur, malgré quelques aventures au-delà du genre fantastique, continue depuis plus de vingt ans à nous servir régulièrement de petites merveilles horrifiques que viennent compléter quelques travaux effectués par Gordon en tant que scénariste ou producteur, ainsi que de rares caméos en tant qu'acteur. Né le 11 août 1947 à Chicago, Stuart Gordon se fit tout d'abord remarquer à l'université du Wisconsin, où en 1968 (l'année de son mariage à l'actrice Carolyn Purdy) il commença à choquer le public autant que ses professeurs en montant une parodie psychédélique et satirique de Peter Pan, où l'éternel enfant ainsi que ses alliés étaient devenus des hippies en lutte contre des pirates symbolisant la police de Chicago, dominée par le capitaine Crochet, alias Richard Daley, le maire de la ville à l'époque. Rajoutez à cela une scène incorporant plusieurs danseuses nues censées être sous acide, et ajoutez enfin que la pièce fut jouée au moment même où la convention des démocrates américains servait de prétexte à l'oppression policière envers la jeunesse contestataire, et vous comprendrez que l'entreprise de Stuart Gordon et de ses collègues était vouée à rencontrer une sévère résistance. Une interdiction pure et simple, que la bande de Gordon ne respecta pas. C'est ainsi que tout notre sympathique groupe rebelle se fit arrêter. Et Gordon de ne pas aller au bout de ses études, abandonnant les bancs de l'université quelques mois avant les examens. Ainsi commença la carrière du futur réalisateur de Re-Animator, qui rêve toujours par ailleurs de pouvoir adapter son Peter Pan à l'écran. Mais le bonhomme parvint à rebondir, toujours sur les planches, où il commença une relativement longue carrière au théâtre au sein de l'Organic Theater de Chicago, une compagnie expérimentale inspirée des comics Marvel qu'il contribua à créer lui-même en 1971, et où il supervisa de nombreuses pièces, dont une Perversité Sexuelle à Chicago écrite par le célèbre dramaturge David Mamet. En 1979, il adapta l'une de ces pièces à la télévision, à savoir Bleacher Bums, ce qui lui donna sa première expérience (aujourd'hui quasi invisible) derrière une caméra. Dès 1983 ses envies de cinéma se firent sentir, et c'est ainsi qu'il se retrouva en 1984 et 1985 à la barre d'un Re-Animator adapté très librement de H.P. Lovecraft - le film fut même un temps envisagé comme une comédie musicale - qui allait faire exploser sa carrière, non seulement en raison du succès (inattendu, tellement que lorsque le film fut projeté à Cannes, Gordon se trouvait à Chicago, de retour au théâtre), mais aussi en raison des personnes que le réalisateur rencontra pour l'occasion : le producteur Charles Band (alors patron de Empire Pictures), Brian Yuzna (également producteur), ainsi que les acteurs Jeffrey Combs et Barbara Crampton. Des personnes qui, depuis, n'ont jamais quitté l'horizon de Stuart Gordon. Banco financier et artistique pour Re-Animator, donc, et tout ce petit monde se réunit dès l'année suivante, en Italie et en 1986, toujours sous la bannière d'Empire Pictures, toujours sous la houlette d'un Brian Yuzna producteur, toujours pour une adaptation libre de H.P. Lovecraft, toujours avec le tandem Combs / Crampton en guise d'acteurs principaux, et bien entendu toujours avec un Stuart Gordon réalisateur. Le résultat est From Beyond, film horrifico-sadomasochiste au succès nettement plus relatif que celui de Re-Animator. Qu'à cela ne tienne : Charles Band associa de nouveau Gordon et Yuzna en 1987 pour un Dolls non adapté de Lovecraft, un peu moins déviant que ses deux prédécesseurs, sans Combs ni Crampton, mais avec madame Gordon elle-même dans le principal rôle féminin (après deux petits rôles dans les deux films précédents de son mari). Le film n'atteignit pas les recettes mirifiques de Re-Animator, et Gordon partit un peu voir en dehors de chez Empire, direction la télévision. Tout d'abord avec Kid Safe : The Video (en 1988), un documentaire censé apprendre aux enfants quelques règles de sécurité… Plus intéressant, Gordon livra en 1990 deux téléfilms : une adaptation d'Edgar Poe, le Puits et le Pendule, avec Lance Henriksen et Jeffrey Combs, et La Fille des Ténèbres, une histoire de vampires sexy et plutôt originale. Deux films qui confirmèrent le talent du réalisateur dans la création d'atmosphères visuelles atypiques. Signalons aussi que cette période fut celle où il commença à travailler un peu en dehors du genre horrifique, puisqu'en compagnie de Brian Yuzna il signa le scénario de la comédie familiale disneyienne (pourtant toujours liée au genre fantastique !) Chérie, J'ai Rétréci les Gosses (Joe Johnston, 1989). En 1990, année de ses deux téléfilms, il retrouva également l'Empire de Charles Band (ainsi que l'acteur Jeffrey Combs) pour un ambitieux projet de science-fiction : Robot Jox. Avec dix millions de dollars de budget, ce fut la plus grosse production de Charles Band. Un four. Le film fut le chant du cygne d'Empire Pictures, qui ferma boutique peu après, et même pendant le tournage. En raison d'un projet avorté, Thor (une histoire de tortue tueuse qui capota en raison du triomphe des Tortues Ninjas), et d'un emploi de producteur exécutif sur Chérie, J'ai Agrandi le Bébé, il fallut attendre 1993 pour retrouver Stuart Gordon. Il participa tout d'abord à l'écriture du scénario du Body Snatchers d'Abel Ferrara, mais surtout il réalisa Fortress, avec Christophe Lambert et, est-il besoin de le préciser, Jeffrey Combs. Budget supérieur à celui de Robot Jox, mais le film rencontra cette fois un succès certain, du moins à l'étranger. Malgré cela, en 1995, retour à la case départ. Charles Band s'était reforgé une santé avec sa nouvelle compagnie, Full Moon, et l'équipe de Re-Animator (excepté Brian Yuzna) se rassembla une nouvelle fois. Une adaptation de Lovecraft, avec Jeffrey Combs et Barbara Crampton dans les rôles principaux. Il s'agit de Castle Freak. Le film ne restera pas dans les annales. L'année suivante, il aida un peu au scénario du Dentiste de Brian Yuzna, puis il se mit au scénario, à la production et à la réalisation de son propre Space Truckers, un film de science-fiction humoristique dans lequel figure Barbara Crampton, pour un petit rôle. En 1998, outre une participation au show télévisé de Chérie, J'ai Rétréci les Gosses, et outre une autre collaboration avec Brian Yuzna pour le scénario de The Progeny, il réalisa pour Disney une adaptation d'une pièce signée Ray Bradbury : The Wonderful Ice Cream Suit. Le troisième millénaire s'ouvrit pour Stuart Gordon avec une participation à un court-métrage, Snail Boy, en 2000. Mais c'est bien en 2001 que les choses sérieuses reprirent : Dagon, autre adaptation de Lovecraft (en réalité davantage basé sur une autre nouvelle de l'auteur, Le Cauchemar d'Innsmouth), se profilait à l'horizon, après avoir été sans cesse repoussé depuis 1985 et l'immédiate période consécutive à Re-Animator. Un film espagnol, produit par Brian Yuzna pour sa propre firme, la défunte Fantastic Factory. Les deux hommes s'adjoignirent en outre les services de Denis Paoli, un de leurs collaborateurs occasionnels également impliqué sur les scénarios de Re-Animator, From Beyond, Le Puits et le Pendule, Body Snatchers et sur les deux Dentiste. En revanche, pas de Jeffrey Combs ni de Barbara Crampton. On se consolera par la qualité du film. En 2002, un vieux souvenir se rappela à Stuart Gordon : Bleacher Bums, sa pièce de théâtre de la fin des années 1970, qui se vit une nouvelle fois adaptée à la télévision, et pour laquelle Gordon participa en tant que co-producteur exécutif. Poste qu'il occupa également pour le Deathbed de Danny Draven, financé par Full Moon. Puis en 2003 s'ensuivit King of the Ants que Gordon produisit également, un thriller horrifique au budget microscopique, tellement que c'est madame Gordon elle-même qui se chargea de nourrir l'équipe du film, avant que ses plats ne soient paraît-il réutilisés pour les effets spéciaux ! Dernièrement, en 2005, Stuart Gordon a renoué avec ses deux genres fétiches : l'adaptation d'une pièce de David Mamet nommée Edmond (un thriller), ainsi, bien sûr que l'adaptation d'une nouvelle de H.P. Lovecraft, avec l'aide de Dennis Paoli. A l'instar de ses petits camarades des Masters of Horror, Gordon a en effet choisi de reprendre la recette de ce qui a fait son succès. Le résultat en est Dreams in the Witch-House, l'un des tout meilleurs épisodes des Masters of Horror. Le futur de Stuart Gordon s'annonce encore dans la continuité, avec tout d'abord la saison II de ces même Masters of Horror qui devrait voir le réalisateur s'atteler avec Dennis Paoli et Jeffrey Combs à la conception d'une nouvelle adaptation du Chat Noir d'Edgar Poe, mais également à un Stuck toujours horrifique qui devrait quant à lui inaugurer la renaissance de la firme Amicus, la rivale de la prestigieuse Hammer Films dans le milieu du cinéma gothique britannique des années 1960. Stuart Gordon mérite donc sans conteste son statut de Maître de l'Horreur. S'il est avant tout connu pour le gore exubérant de Re-Animator, il a également prouvé tout au long de sa carrière qu'il pouvait se diversifier, en versant dans l'érotisme horrifique, dans la science-fiction, dans le gothique, et même dans les comédies familiales (cela dit toujours liées au genre fantastique). Grâce principalement à ses travaux effectués pour Charles Band, et à l'instar de gens comme Joe Dante, il est désormais lié à toute une petite famille cinématographique avec des noms aussi prestigieux que Brian Yuzna ou Jeffrey Combs. Il représente sans doute l'un des derniers grands représentants du cinéma horrifique indépendant américain des années 80. Bref, Stuart Gordon, sous ses allures d'ours bourru, est un réalisateur admirable. Filmographie : 2005 : Masters of Horror : Dreams in the Witch-House 2005 : Edmond - 2003 : King of the Ants - 2001 : Dagon - 1998 : The Wonderful Ice Cream Suit - 1996 : Space Truckers- 1995 : Castle Freak- 1993 : Fortress- 1990 : Robot Jox - 1990 : La Fille des Ténèbres- 1990 : Le Puits et le Pendule - 1987 : Dolls - 1986 : From Beyond - 1985 : Re-Animator - 1979 : Bleacher Bums"
Brian Yuzna.
"Né en 1951 aux Philippines. Il commence son parcours dans le cinéma à 33 ans. Il rencontre Stuart Gordon et ils créaient ensemble le film culte gore des années 1980 : Ré-animator inspiré d’une nouvelle de H.P. Lovecraft. Ce grand passionné de fantastique entame une superbe carrière de producteur, réalisateur et scénariste. En tant que réalisateur, il débuta avec Society (1989) où il exposa une vision très personnelle de la haute société américaine, malgré une certaine lenteur sur la première partie, on a le droit à une scène finale d’orgie tout bonnement hallucinante aidé par l’excellent travail de Screaming Mad George. Puis en 1990, il réalise une bonne suite à Re-animator avec des idées intéressantes, cependant cet hommage à « la fiancée de Frankenstein » n’atteint pas la qualité de son prédécesseur. Un de ses meilleurs films voit le jour en 1993, le retour des morts vivants III, cette deuxième suite au film de Dan O’Bannon nous conte l’histoire d’un jeune homme qui ressuscite son amie grâce à des recherches top secret effectué par l’armée. Il innove dans le mythe du zombie en y apportant une touche romantique et une certaine conscience de la part des morts vivants. Il réalisa aussi le dentiste 1 et 2 (deux films moyens mais pourvus de scènes de boucherie dentaire assez chocs), Douce nuit, Sanglante nuit IV (un des meilleurs de la série) et Progeny (un film de SF où un époux qui soupçonne sa femme d’avoir été fécondé par des aliens). On remarquera également qu'il a participé en tant qu'acteur à deux de ses films : Le dentiste et Necronomicon. Sa carrière de producteur est assez vaste, il commença avec Gordon pour Re-animator, From Beyond, Dolls puis se lança dans diverse production : Necronomicon (qu'il réalise en partie), Douce nuit, Sanglante nuit V...En 2002, il immigre à Barcelone et façonne la Fantastic Factory sous la tutelle de Julio Fernandez. Premier projet : Faust, une série B gore (inspiré d’un comics) assez moyenne puis il coproduit Arachnid et Dagon et enfin il réalise le très attendu Beyond Re-animator. Brian Yuzna était, est et restera un fan de cinéma de genre pour longtemps, il fait maintenant parti du patrimoine du petit monde du cinéma d’horreur et on attend de pied ferme ses prochains projet. Le renouveau de l’horreur passera certainement du coté de l’Espagne... Filmographie (réalisateur) : - 2004 : Beneath Still Waters – Rottweiler - 2003 : Beyond Re-Animator - 2001 : Faust - 1998 : Le dentiste 2 – Progeny - 1996 : Le dentiste - Tarzan: The Epic Adventures - 1994 : Necronomicon - 1993 : Le retour des morts vivants 3 - 1990 : Douce nuit, Sanglante nuit IV – La fiancée de Re-Animator - 1989 : Society"
lundi, septembre 18, 2006
Gravediggaz.
Justin Theroux, Eric Balfour et Michael C.Hall sont vraiment trois comédiens formidables… Je viens de capter que le premier jouait dans Mulholland drive et le second dans la première saison de 24 ainsi que dans le remake de TCM de Marcul Nispel…Quand au dernier, que dire sinon que son rôle de David Fisher dans Six feet under est tout simplement exceptionnel…
jeudi, septembre 14, 2006
New offer !
Y a du nouveau dans la radioblog et dans la prog radio à partir de demain soir 21h00. Pas de titres, je suis une feignasse : allez sur leurs pages Myspace... (J'ai calé 4 titres de Klaxons, 3 titres de Neimo, 3 titres de Matches et d'autres assez interessants). Pas mal d'autres trucs vont tourner sur les platines de Lullaby : Holiday with Maggie (chez Overcome), Damien "L'art du disque", Turzi Made under authority, the Very, Eoghan Colgan, Year of no light "Nord" (radar swarm), Reza "Somebody else's songs", Hypnolove "Eurolove", I love UFO Wish EP (en attendant l'album, le 16/09, et puis le dernier Polar, Industry of cool & Automatic révolution Time Factory, Extra extra et bien sur l'ensemble du label Coming soon...
Quand à ces féroces soldats ils font rien qu'à mugir dans nos campagnes...
mercredi, septembre 13, 2006
Bancal city étage 37°5 (rayon je vis en Hypocondrie).
"Bonjour, j’avais rendez vous à 14h45 pour un examen poumon sinus" "Oui, vous etes Monsieur ?" "Monsieur Damoon" "oui, tout à fait asseyez vous dans la salle d’attente quelqu’un va venir vous chercher". Allez, vas y, assieds toi, ça va encore durer trois plombes, en plus y a un de ces mondes... halala la salle d’attente est bondée et ben ça m’aurait étonné…Je sais pas pourquoi je tousse moi. C’est quoi que j’ai ? Il est quelle heure là ? Ah quand même ! et ben ça avance pas... Tu vas voir qu’à tous les coups c’est moi le dernier sur la liste dis donc…De toute façon, c’est à chaque fois pareil, je prends rendez-vous et puis crack il me calent où ils peuvent façon je te cale là rapidos à l'arrache ni vu ni conn... "Monsieur Damoon ?" "oui ?" "C’est à vous, vous voulez bien me suivre s’il vous plait ?" Un peu oui, "Vous vous déshabillez et vous attendez ici" "ici ? Dans le couloir ?" Bon... okay... halala que j’aime pas ça moi... qu’est qu’ils vont me trouver putain ça me fait stresser leur truc c’est pas normal que je trousse comme ça Putain j’ai un truc au poumon j’en suis sur… Ah la merde…"Monsieur Damoon vous entrez s’il vous plait" Elle est pas terrible la radiologue mais de toute manière dans ma situation je trouverai du charme à un gnou "Plaquez votre torse contre la plaque et gonflez votre torse" Dans d’autres circonstances j’aurais trouvé ça super excitant vous savez ? Mais pas là et en plus la plaque est super froide…"Tournez vous et mettez votre main gauche sur la hanche" Oh ça va vous ? On fait un shooting photo pour la redoute ou quoi ? Et puis vas falloir arrêter de me donner des ordres…"Ne respirez plus" (et ça continue) "ok, c’est bon, on passer à la radio des sinus, tournez vous vers moi et regardez moi" (mais qu’est qu’il nous arrive ?) "ouvrez la bouche" (oui tout ce que vous voulez mais par pitié magnez vous à me dire ce que j’ai !). "Très bien je regarde les clichés attendez cinq minutes" Là, je crois que je tente de décrypter le moindre de ses rictus, j'essaye de trouver une signification au plus petit froncement de sourcil (à la merde ! elle à remué la bouche ça veux dire qu’il y a un truc chelou…Ah j’en étais sûr que c’était pas normal cette douleur au plexus… "Monsieur Damoon, vous allez vous rhabiller et vous retournez dans la salle d’attente on va vous appeler pour les résultats" Quoi ! encore attendre ! non mais vous vous foutez de moi ou quoi ? ça fait trois plombes que je suis là à tourner comme un condamné) Bon okay retour à ma chaise... toujours autant de monde mais pas les mêmes personnes... Plein de nouvelles pathologies en puissance et moi au milieu avec une maladie incurable que je ne connais pas et tous ces professionnels de la photo de mode interne qui sont en train de tailler le bout de gras sur ma couenne de l’autre coté de cette putain de porte... non mais qu’est qui me retient de pas rentrer et leur dire vous allez me les filer ces putain de résultats une bonne fois pour toute !! parce que moi je suis pas un rigo... "Monsieur Damoon ?" "Oui ?" "Vous venez me voir s’il vous plait ?" "Oui ?" "Ca fait 18.97€" Ah bon et ben voila ça m’aurait étonné "en chèque c’est bon ?" "pas de problème, je vous emmène au Docteur Bouneyam" Bouneyam... Bouneyam... Ce nom me dit quelque chose... Vite capter rapidos pourquoi ce nom ne m'est pas inconnu avant d’entrer dans son bureau…Putain ! la vache ! il est classe son bureau... ben tu m’étonnes, c’est un business qui marche plutôt bien sa boutique... C’est ça que j’aurais du faire au lieu de me casser les couilles avec des vieux le seul problème c'est les études... Non sans rire, ça pête quand même la classe de dire que t’es radiologue, genre en boite avec les nanas "Heu tu fais quoi dans la vie ?" "Je suis radiologue, passe au bureau je te ferais une mammographie et si tu veux tu pourrra me tou..." "Monsieur Damoon ?" "Oui ?" "Docteur Bouneyam" "Ca y est !! Une T.A !!! j’ai installé une T.A chez votre mère c’est ça ?" "tout à fait et vous avez oublié de la brancher" (et je jure que c’est vrai, putain je vais faire une radio et j'en fais pas tous les jours, j’en installe des milliers de ces machins, il faut que j’installe une TA chez une vieille qu’à un fils radiologue et en plus j’oublie de lui brancher, j’ai vraiment du Jockey entre les oreilles moi… "Non mais c’est pas grave ne vous inquietez pas" (Tu parles, il va se venger le toubib...) Bon, Monsieur Damoon, j’ai consulté vos radio (et ??)
Elles sont tout à fait normales.
mardi, septembre 12, 2006
Classe pas Classe.
It means : "Ici vous n'etes pas chez vous"en Corse. Le droit Corse
Ca m'aurait étonné Même les voitures !!!
No comment.
No comment.
Pas classe sur la promenade des Anglais.
Ca m'aurait étonné Même les voitures !!!
No comment.
No comment.
Pas classe sur la promenade des Anglais.
Qui ?
Ici, Cabrel, c'est juste le fils du boucher.
Roger ! vous me reçevez ?
"Roger Corman, né le 5 avril 1926 est un cinéaste américain à qui l'on doit plus d'une cinquantaine de films au titre de réalisateur et plus d'une centaine au titre de producteur. Il a lancé bon nombre de réalisateurs aujourd'hui reconnus, comme Martin Scorsese, Ron Howard ou encore Jonathan Demme. Ses réalisations sont à classer dans la serie B. Roger Corman était connu por tourner vite et beaucoup. Néanmoins, on trouve quelques réelles réussites, comme La petite boutique des horreurs, une comédie horrifique avec une plante carnivore très bavarde. S'il s'est essayé à de nombreux genres, tel que le film de gangster (Machine gun Kelly), c'est surtout le fantastique qui lui a valu ses lettres de noblesse, avec le cycle Edgar Poe. Il s'agit d'une serie de films adaptés des oeuvres de l'auteur, souvent par l'écrivain Richard Matheson, dans de superbes décors de studio très colorés: manoirs hantés, paysages fantastiques (marécages envahis de brouillard etc)... On retrouve à chaque fois l'acteur Vincent Price, parfait dans ses rôles de personnages torturés. La mise en scène est plus soignée que d'habitude, et Roger Corman, qui a oeuvré pour un certain cinéma psychédélique (The Trip), affectionne les effets oniriques. La chute de la maison Usher, Le masque de la mort rouge, La malédiction d'Arkham (d'après Lovecraft, et avec un poème de Poe en ouverture et final). Ces films possèdent une certaine analogie avec les productions Hammer (Terence Fisher), mais avec un goût prononcé pour le théâtral et une mise en scène presque expressionniste. Le cycle Edgar Poe a eu une influence notable sur Tim Burton, notamment sur Sleepy Hollow et ses décors fantastiques. Tim Burton est d'ailleurs un grans fan de l'acteur Vincent Price.
Réalisateur 1956 : The Day the World Ended 1956 : It Conquered the World 1957: The Saga of the Viking Women and Their Voyage to the Waters of the Great Sea Serpent 1958 : War of the Satellites 1958 : Mitraillette Kelly (Machine gun Kelly) 1959 : Un baquet de sang (A Bucket of blood) 1960 : La Petite boutique des horreurs (The Little shop of horrors) 1961 : La Chute de la Maison Usher (House of Usher) 1961 : La Chambre des Tortures (The Pit and the Pendulum) 1961 : The Intruder 1962 : L'Enterré Vivant (The Premature burial) 1962 : L'Empire de la Terreur (Tales of terror) 1962 : Le Corbeau (The Raven) 1963 : La Malédiction d'Arkham (The Haunted palace) 1963 : L'Horrible cas du Dr X (X-The Man with the X-Ray Eyes) 1963 : L' Halluciné (The Terror) 1964 : Le Masque de la Mort Rouge (The Mask of the red death) 1964 : L'Invasion secrète (The Secret invasion) 1965 : La Tombe de Ligeia (The Tomb of Ligeia) 1965 : Not of this Earth 1966 : Les Anges sauvages (The Wild angels) 1967 : L'Affaire Al Capone (The St. Valentine's day massacre) 1967 : La Poursuite des tuniques bleues (A Time for Killing) 1967 : The Trip 1970 : Bloody Mama 1971 : Le Baron rouge (Von Richthofen and Brown)
Producteur 1956 : The Day the World Ended, de Roger Corman 1960 : La Petite boutique des horreurs (The Little shop of horrors), de Roger Corman 1961 : La Chute de la Maison Usher (House of Usher), de Roger Corman 1962 : L'Enterré Vivant (The Premature burial), de Roger Corman 1962 : L'Empire de la Terreur (Tales of terror), de Roger Corman 1962 : Le Corbeau (The Raven), de Roger Corman 1963 : La Malédiction d'Arkham (The Haunted palace), de Roger Corman 1963 : Dementia 13, de Francis Ford Coppola 1963 : L' Halluciné (The Terror), de Roger Corman 1964 : Le Masque de la Mort Rouge (The Mask of the red death), de Roger Corman 1966 : Queen of blood, de Curtis Harrington 1966 : L'Ouragan de la vengeance (Ride in the whirlwind), de Monte Hellman 1967 : L'Affaire Al Capone (The St. Valentine's day massacre), de Roger Corman 1972 : Sweet Kill, de Curtis Hanson 1973 : Bertha Boxcar (Boxcar Bertha), de Martin Scorsese 1974 : Cinq femmes à abattre (Caged heat), de Jonathan Demme 1975 : Capone, de Steve Carver 1976 : Colère froide (Fighting Mad) , de Jonathan Demme 1977 : Lâchez les bolides! (Grand theft auto), de Ron Howard 1980 : Les Mercenaires de l'espace (Battle beyond the stars), de Jimmy T. Murakami 1981 : Le Territoire (The Territory), de Raoul Ruiz 1989 : Hollywood Boulevard II, de Steve Barnett 1990 : Back to back, de John Kincade
producteur exécutif 1958 : The Cry baby killer, de Jus Addiss 1967 : The Shooting, de Monte Hellman 1971 : Angels hard as they come, de Joe Viola 1976 : Hollywood Boulevard, de Joe Dante 1976 : La Prison du viol (Jackson Country jail), de Michael Miller 1977 : Jamais je ne t'ai promis un jardin de roses (I never promised you a rose garden), d'Anthony Page 1978 : Piranhas (Piranha), de Joe Dante 1979 : Galaxy Express 999 (Ginga tetsudô 999), de Rintaro 1979 : Le Lycée des cancres (Rock'n'roll high school), d'Allan Arkush 1989 : Warlock, de Steve Miner 1994 : The Flight of the dove, de Steve Railsback 1995 : Baby Face Nelson, de Scott P. Levy 1995 : Dillinger and Capone , de Jon Purdy 1995 : One night stand, de Talia Shire 1997 : Macon county jail, de Victoria Muspratt
producteur exécutif 1958 : The Cry baby killer, de Jus Addiss 1967 : The Shooting, de Monte Hellman 1971 : Angels hard as they come, de Joe Viola 1976 : Hollywood Boulevard, de Joe Dante 1976 : La Prison du viol (Jackson Country jail), de Michael Miller 1977 : Jamais je ne t'ai promis un jardin de roses (I never promised you a rose garden), d'Anthony Page 1978 : Piranhas (Piranha), de Joe Dante 1979 : Galaxy Express 999 (Ginga tetsudô 999), de Rintaro 1979 : Le Lycée des cancres (Rock'n'roll high school), d'Allan Arkush 1989 : Warlock, de Steve Miner 1994 : The Flight of the dove, de Steve Railsback 1995 : Baby Face Nelson, de Scott P. Levy 1995 : Dillinger and Capone , de Jon Purdy 1995 : One night stand, de Talia Shire 1997 : Macon county jail, de Victoria Muspratt
lundi, septembre 11, 2006
Bancal city étage 32 (rayon Flûte Ariel)
"Bonjour Madame", "Bonjour jeune homme", "Allez dis à la dame ce dont t’as besoin", "je voudrais un crayon 2B avec gomme, 4 cahiers 100 pages, petits carreaux à spirale, 2 petits cahiers grand carreaux sans spirales, deux cartouches d’encre bleu, 1 effaceur, la trousse des maitres du temps et heuu dis Maman je peux l’avoir l’aiguise-crayon Mad max 2 ? et puis la liste de livres de la 6eme s’il vous plait Madame" "Je voudrais Vendredi ou la vie sauvage de Michel Tournier S’il vous plait Mademoiselle" Toutes ces merdes qu’on t’oblige à lire quand t’es môme…A chaque rentrée, je regarde les enfants avec leurs nouvelles trousses, leurs nouveaux agenda…et je pense à leurs scolioses naissantes à force de porter les sacs de 18 kilos : l’école forme des Sherpas pas des élèves et puis on fait plus de l’éducation on fait de l’élevage en batterie… Ce week end, c’était notre premier week end calme depuis pas mal de temps, alors on en profité pour faire un apéro Corse à la maison avec du bon sauciflard de là-bas et quelques Pietra…Soirée discute avec Titi & Marion, Laurence et Hunch. Samedi, j’ai rencontré les dirigeants du club de Ju Jitsu qui maintiennent le cours, reste plus qu’à savoir si je serais dispo pour les horaires…Série en cours- Après midi shopping à Bordeaux avec la Loutre de nouvelle Guinée (ex Mémère) Fnac et H&m, vraiment Bordeaux est une ville que je ne supporte pas…trop de bruits… trop de cons… même s'il y a des petits magasins sympa, mais quelques après midi comme ça en passant me suffisent amplement, mon boulot à Bordeaux doit être invivable... non merci…H&M pas grand-chose à se mettre sur le dos, quelques rippes assez étranges achetées pour trois fois que dalle et du coté de la Fnac un coffret Corman (13 films) et la baie sanglante acheté 5mn avant de savoir que c’était le dvd mad de ce mois ci…Et merde…Revu "Hostel" non non toujours aussi nul. Reçu "Motel" toujours aussi bien comme musique…et hier soir j’ai enfin vu "Miami vice" de Michael Mann, ben à chaque fois que tout le monde déteste un film ben moi j’aime bien (et c'est pas du tout pour faire genre je suis hyper décalé comme garçon non non sincèrement j'aime bien, je dois avoir des gouts de merde puisque le gout des autres est censé être trés sur...) Le film de Mann est exactement ce à quoi je m’attendais à savoir un film de mec, hyper stylisé, 2h30 de noir et bleu, on est pas là pour se marrer…Comme à chaque fois Mann cartonne sur les gunfights et les scènes de nuits…Après il reste tout de même une intrigue qui casse pas des briques et une histoire d’amour entre la petite chinoise et Farrell qui est cousue de fil blanc…Mais j’ai quand même passé un agréable moment dans une salle climatisée devant un film pop corn, fun avec des costards classes (qui seront aussi ringards que ceux de la série dans 10 ans) ça va vite aussi bien sur terre que sur mer (vite ma nautamine), non sans déconner c’est beaucoup moins bien que "Heat" (enfin avec Foxx et Farrel on peut pas faire des miracles non plus...) mais quand même cent fois mieux que n’importe quelle merde Fast& furious et puis je trouve qu’il y a un grain dans la photo que j’aime bien, l’image est sale et propre, dépouillée et fouillie, et puis le vent dans les palmiers au petit matin… Pour ce qui est de Farrell, je sais pas trop quoi en penser, je crois que j’aime assez, parce que finalement il s’en sort pas trop mal, et puis j’adore sa stache, son perso me rappelle le partenaire du Faucon dans une mini série (RCM) sortie dans les années 1980 et dessinée par Mark Bright... Un gars qui s’appelait Tuko ? Un truc comme ça, enfin un keuf barré aux méthodes expéditives…C’est marrant…Enfin la loutre dans toute sa splendeur ce week end : Marie un corps de 30 ans une répartie de 10 : "Heuu et ben toi-même hein !" et puis une vessie de la taille d’une noix (un Perrier : 8 pipi, une bière : 12 pipi etc…) Ah oui, j’oubliais certains bars à Bordeaux pratiquent les même tarifs qu'à Nice sur la promenade des Anglais ou dans le Var : 3.70 € le Perrier et un Pago à 4.50 €. Marie on rentre à la maison ?
I - I = II
"Ouais, vous rentrez dans vos chambres et vous vous reposez parce que mine de rien Gavarnie ça vous a bien fatigué à mon avis", bon moi ça me laisse une petite heure pour taper un roupillon avant le dîner…Allez hop ! je m’allonge sur le lit... humm... le soleil passe à travers le vasistas... ça me berce... OFF. ON/ "Damien ! Réveille toi" "Quoi Quékiya ?" "Il s’est passé quelque chose de terrible..." "Oh putain y a un vieux qu’est mort ?" "Non" "Quelqu’un est tombé ? oh la merde et moi qui dormait, putain je vais charger… " "Non... des avions sont tombés sur les tours" "Quoi ? mais y a pas de tours à Cauterets qu’est que tu me fais là…Quelles tours ?" "Je te dis qu’il y a des avions qui s’écrasent un peu partout" "mais où ? je me réveille là, je suis complètement dans le cirage explique moi bordel !" "Ecoute viens voir on va chez le cuistot tout le personnel est devant la télé", au fur et mesure que nous descendons, je déstresse à l’idée qu’il y ait pu arriver quelque chose de terrible au sein du groupe, je m’approche de l’écran et je découvre les images CNN. D’abord je pense à une nouvelle émission du genre "Surprise sur prises" un gigantesque Marcel Beliveau, je réalise pas forcement puisque le son est coupé pour ne pas effrayer le groupe puis je m’assois et commence à capter que c’est grave…Moi qui ait fait mon éducation cinématographique devant des films catastrophes du style "la tour infernale" ou les "die hard" (voir le Nakatomi plazza), je suis sur le cul. Un attentat comme ça c'est de la fiction, y a toujours un gentil pour l'empecher au dernier moment, c'est un plan de Fu Manchu ça peut être que ça...non, c'est serieux, c’est trop mal filmé pour être une connerie...Après je sais plus si les tours étaient déjà tombées ou non quand les télévisions françaises ont attaquées leurs directs, je monte légèrement le son et je découvre par la même occasion le nain Pujadas qui emploi des termes que j’ignore mais je retiens deux mots : "Al Quaida" et "Attentat", nous découvrons que le pentagone est en flamme et que d’autres avions seraient encore en route, c’est le flou général, ma collègue infirmière tente désesperement de joindre sa fille à New York mais avec du recul on comprend qu'à ce moment très précis, la ville est coupée du monde. On se regarde tous et on se demande "On fait quoi ?" J’arrête pas de me dire dans ma tête "Putain c’est une guerre ou quoi ?" "On ne dit rien aux personnes âgées, pas de télé de toute manières elles seront au courant assez tôt, qu’elles passent encore une ou deux nuits tranquilles…" Il faut savoir que tout est amplifié pour une personne en fin de vie, les émotions, les sentiments, la peur… Pour le coup on risquait vraiment l’accident là…Faudrait annoncer ça tout doucement… J’appelle tout le monde pour passer à table, ce soir là nous mangeons en silence, mes collègues, une fois le repas terminé et les seniors couchés se ruent sur l’unique poste TV pour écouter ce qu’il se passe…Moi j’ai un rejet immédiat, je suis écoeuré par les images, il y a une petite colline au dessus du relais où nous nous trouvons, de cette colline on voit toute la ville de Cauterets et les montagnes face à moi, le soleil se couche, tout est calme c’est tellement bizarre de se trouver là dans un lieu si paisible alors que des milliers de personnes ont sans doutes perdues la vie au milieu du chaos…Je fouille dans ma poche j’attrape mon paquet de Winfield et m’en grille une, j’ai même pas l’idée de me dire la fameuse phrase à la con de tous les journaleux "il y aura un avant et un après 11-09" pourtant on était bien ce putain de jour nous étions bien le onzième jour de ce foutu mois de septembre, j’ai pas de portable, pas de radio, pas de net, coupé du monde le jour où il part en couilles c’est bien ma veine... Je me couche en pensant que nous sommes à l’aube d’une troisième guerre mondiale…Et ma dernière pensée avant de m’endormir je me dis "bon maintenant c’est clair M.Night is wrong, les Super héros n’existent vraiment pas…Sinon ils n’auraient pas laissés faire ça…" Et Marvel ils sont dans la merde…" Je coupe la lumière, le bruit du ruisseau me berce, je regarde mon réveil nous sommes le 12-09, le lendemain…