jeudi, septembre 28, 2006
Boogeyman bogaloo.
Bizarre ce type, il n'aurait jamais existé d'après la rumeur du journal Libération... "Chris Conty Christian Gillebert, plus connu sous le nom de Chris Conty était un chanteur de variété belge.Né en 1946 à Bastogne, de Roger Gillebert, officier à la gendarmerie royale et de Antonella Conti, orphelin de père à l’âge de 11 ans, il suit une scolarité difficile en internat à Mouscron, et acquiert une autonomie précoce. Au casino d’Ostende, sur des standards d’Elvis Presley, puis sur ses propres chansons, il connaît ses premiers frissons de scène. Il travaille comme manutentionnaire sur la malle Ostende-Douvres, puis sur de plus longs courriers au départ d’Anvers. 1966 : Il gagne lors du crochet radiophonique de RTL présenté par Zappy Max, l’opportunité d’enregistrer son premier 45 tours EP "Si un jour" de Steve de Greef et Jean-Pierre Willems, "Tu partiras" de Alain Joël et Catherine Lemaigre , "Triste à Saint Tropez" de Bernard Béo, et "Tonio, mon frère", écrit par Chris lui même. Il choisi alors le nom de scène "Chris Conti", d’après le nom de naissance de sa mère. 1967 : Chris Conty veut défendre ses propres chansons. En désaccord avec la maison de disque, il s’en sépare. Chris va chanter ses chansons dans les cabarets et aux portes d’autres labels. A Londres, il fait connaissance avec David Bowie lors d’une performance de Lindsey Kemp. Une rencontre fulgurante et irréelle qui dure l’espace d’un week-end, mais laissera son empreinte dans le parcours de Chris Conti. Octobre 1969 Chris Conty sort son premier 33 tours (Fleur tu demeures, Vander Records), produit par son oncle. Mais en février 1970, suite à un violent désaccord entre l’artiste et le producteur, le disque est retiré de la vente et tout le stock est pilonné. Il s’exile en France et devient Chris Conty On le retrouve en 1973 comme backliner de l’Opéra Rock "La révolution Française" au Palais des Sports. Il y rencontre Alain Bashung, Dany, les Martin Circus, les frères Balavoine, Tony Marshall, Hervé Christiani... Il se lie d’amitié avec Michel Fugain qui lui propose, en vain, d’intégrer le big bazar. 1973, il signe pour un 45 tours ("Je ne veux pas dormir" écrit avec Emile Bag), suivi de son premier album-phare : "Je ne connais que ce cri". Un album éclatant de jeunesse et de maturité, d’unité et de contrastes, de cohérence et de contradictions. Chris Conty le mystique y chante l’anarchie, Chris Conty le fougueux y prône la non-violence, Chris Conty le visionnaire y suggère ses tourments à venir… C’est la période dorée de Chris Conty. Janvier 1975 : il enregistre un 45 tours "Jolie Poupée", dans le but de présenter le concours Eurovision en avril 1975 pour le grand duché du Luxembourg. Mais Chris refuse de passer les dernières présélections. Février 1976 : Chris Conty écrit et enregistre avec les "Naked Singers" (chorale pacifiste nue) : "Nous soussignés". Mais leur collaboration fait long feu. Novembre 76 : le 45 tours : "l’enfer c’est toi" écrit encore avec Emile Bag, révèle une face d’ombre de Chris Conty Février 1977 : L’autostoppeur. En duo avec une de ses choristes, Angie (Maya Ferie), Chris affiche une légèreté qui ne laisse rien apparaître de la dépression qui le ronge. Juin 1977 : Chris Conty chante en première partie de Adamo à Paris. Il est remarqué par Tatsuji Nagataki qui voit en lui un possible successeur de Michel Polnareff. Novembre 1977 : Chris Conty fait une tournée furtive (5 dates) au Japon. Mars 1978 : Chris Conty tente de mettre fin à ses jours par défenestration du haut de sa chambre d’hôtel. Il disparaît de la scène médiatique pendant deux ans et demi. Il réapparaît en octobre 1980, transfiguré, avec un nouvel album : "Partance". Chris Conty refait quelques apparitions dans des salles alternatives, à Berlin, à Liège, à Paris, …Octobre 1981 On perd sa trace à Berlin. On l’a vu demander son chemin, puis s’engouffrer dans le métro à Adenauerplatz. Depuis le 25 octobre 1981, il n'a donné aucun signe de vie.
Une rumeur fut lancée par des journalistes du quotidien Libération selon laquelle Chris Conty n'eut jamais existé"
Une rumeur fut lancée par des journalistes du quotidien Libération selon laquelle Chris Conty n'eut jamais existé"