lundi, novembre 28, 2005
V.Gallo - J.Frusciante. Bogossité 2.0
Ces deux là sont pareils, d'ailleurs c'est pas étonnant si les clips de Frusciante sont réalisés par Gallo et si musicalement, Gallo ressemble à Frusciante. Même physiquement, il y a quelque chose non ? "Né à Buffalo de parents siciliens le 11 avril 1962, Vincent Gallo s'intéresse d'abord à la musique. Il quitte l'école à 16 ans et part tenter sa chance à New York. Il joue dans différents groupes et devient l'ami de Jean-Michel Basquiat. Il débute sa carrière d'acteur dans les années 1980 avec des spectacles de café-théâtre. Il apparaît pour la première fois au cinéma en 1984 dans un film indépendant, The Way it is d'Eric Mitchell, film dont il compose la musique. Il y joue aux côtés d'un autre acteur débutant, Steve Buscemi. Il s'essaie ensuite à la réalisation avec deux courts métrages qu'il produit et monte, If you feel froggy, jump et The Gunlover. Il poursuit sa carrière d'acteur entre cinéma indépendant, films d'auteurs et cinéma européen. Il croise le chemin de Claire Denis en 1991. Il retrouve la réalisatrice à deux reprises : en 1996 pour Nénette et Boni, dans lequel il tient un second rôle, et en 2001 pour un film choc sur le cannibalisme, "Trouble every day". Fait rare pour un acteur américain, Vincent Gallo tourne régulièrement sous la direction de réalisateurs européens. En 1992, il est un doux rêveur dans Arizona Dream d'Emir Kusturica. Un an plus tard, il est le frère perturbé et vindicatif de Winona Ryder dans "La maison aux esprits" du Danois Bill August. Acteur au teint diaphane, à l'air éthéré et aux grands yeux clairs, il s'illustre à merveille dans des rôles de personnages instables et fragiles. Il demeure attaché à ses origines et à ses premières expériences artistiques. En 1996, il incarne Johnny, le jeune frère fougueux et fragile de Christopher Walken dans "Nos funérailles" du New-yorkais Abel Ferrara. En 1998, il écrit et réalise son premier long métrage, Buffalo’66. Ce film, dans lequel il interprète le personnage principal, s'inspire de sa vie à Buffalo. Une fois de plus, il compose la bande originale. En 2003, il écrit, produit, réalise et se fait sucer dans son deuxième long métrage, The brown bunny. Il y tient le rôle principal aux côtés d'une actrice emblématique du cinéma indépendant, Chloé Sévigny (chup chup !). Le film est en compétition officielle au festival de Cannes 2003". Filmographie 1984 - The way it is (Mitchell)1990 - A idade maior (Villaverde)1990 - Doc's Kingdom (Kramer)1993 - Arizona Dream (Emir Kusturica)1993 - La maison aux esprits (Bille August)1995 - Angela (Miller)1995 - The Perez Family (Nair)1995 - Nénette et Boni (Claire Denis)1996 - Les amateurs (Taylor)1996 - Nos funérailles (Abel Ferrara)1997 - La dernière cavale (Kiefer Sutherland)1997 - Goodbye Lover (Roland Joffé)1997 - Buffalo '66 (Vincent Gallo)1998 - Los Angeles Without a Map (M. Kaurismäki)
"Le guitariste John Frusciante a vécu des haut colossaux et des bas à la limite de la mort tant dans sa carrière musicale que dans sa vie personnelle. Né en 1971 à New York et élevé en Californie, Frusciante décroche de l’école secondaire quand il se laisse envahir par la musique. Appréciant autant le côté imprévisible du rock que la musique punk, Frusciante crée son propre style de guitare sachant allier dextérité technique et accords funk et psychédéliques. Les Red hot chili peppers deviennent rapidement l’un de ses groupes préférés lorsqu’il les découvre tôt dans leur carrière. Son rêve de se joindre à eux prend vie en 1988 après qu’il se soit lié d’amitié avec le bassiste du groupe, Flea. Il vient remplacer le guitariste original Hillel Slovak victime d’une surdose de drogue. Drôle de coïncidence, Frusciante vient tout juste d’être embauché par un autre groupe de Los Angeles, Thelonious Monster quand les Peppers le recrutent. C’est sur l’album "Mother’s Milk" paru en 1989 que l’on entend Frusciante pour la première fois avec les Peppers. Sa maîtrise de la guitare permet au groupe de sortir de son étiquette de groupe populaire dans les stations universitaires pour exploser dans le monde de la musique populaire. Le groupe obtient ainsi son premier disque d’or. Le quatuor propose un disque encore plus cru avec "Blood Sugar Sex Magik" en 1991. L’album projette le groupe dans la stratosphère du rock puisqu’il est certifié platine à plusieurs reprises en plus de faire des Peppers l’un des groupes rock phares des années 90. Mais tout ne va pas pour le mieux dans le monde des Peppers. Frusciante a de plus en plus de difficulté à vivre avec sa nouvelle célébrité et se retranche dans l’euphorie des drogues dures. Alors que le groupe se trouve au sommet de la popularité de "Blood Sugar Sex Magik", le guitariste décide de quitter la formation qui se trouve à ce moment au Japon. Mis à part deux albums en solo, "Niandra lades and usually just a t-shirt" (1995) et "Smile from the streets you hold" (1997), on entend peu parler de Frusciante depuis qu’il a quitté les Peppers en 1992. Un article troublant au sujet de Frusciante paraît dans le Los Angeles Weekly. On le dépeint comme un accro à l’héroïne qui est suicidaire. Heureusement, grâce à l’intervention d’amis, Frusciante accepte d’entrer dans un centre de désintoxication pour enfin cesser de consommer. Seulement quelques mois après avoir mis de l’ordre dans sa vie, Frusciante reprend contact avec les Peppers dont le guitariste, Dave Navarro, vient tout juste de quitter la formation. Après une répétition qui est qualifiée de succès, on demande à Frusciante de joindre à nouveau les rangs de la formation. Cette relation revigorée s’avère être un retentissant succès alors que les Peppers lancent "Californication" en 1999. Le disque est chaudement accueilli par la critique et se vend à la caisse. Deux ans plus tard et ses problèmes de drogue derrière lui, Frusciante se révèle être un auteur-compositeur impressionnant avec la parution de "To record only water for ten days". Frusciante se présente comme un homme motivé et détendu qui s’est libéré de ses démons. En 2004, il revient à la charge avec un quatrième effort en solo intitulé "Shadows collide with people"."
"Le guitariste John Frusciante a vécu des haut colossaux et des bas à la limite de la mort tant dans sa carrière musicale que dans sa vie personnelle. Né en 1971 à New York et élevé en Californie, Frusciante décroche de l’école secondaire quand il se laisse envahir par la musique. Appréciant autant le côté imprévisible du rock que la musique punk, Frusciante crée son propre style de guitare sachant allier dextérité technique et accords funk et psychédéliques. Les Red hot chili peppers deviennent rapidement l’un de ses groupes préférés lorsqu’il les découvre tôt dans leur carrière. Son rêve de se joindre à eux prend vie en 1988 après qu’il se soit lié d’amitié avec le bassiste du groupe, Flea. Il vient remplacer le guitariste original Hillel Slovak victime d’une surdose de drogue. Drôle de coïncidence, Frusciante vient tout juste d’être embauché par un autre groupe de Los Angeles, Thelonious Monster quand les Peppers le recrutent. C’est sur l’album "Mother’s Milk" paru en 1989 que l’on entend Frusciante pour la première fois avec les Peppers. Sa maîtrise de la guitare permet au groupe de sortir de son étiquette de groupe populaire dans les stations universitaires pour exploser dans le monde de la musique populaire. Le groupe obtient ainsi son premier disque d’or. Le quatuor propose un disque encore plus cru avec "Blood Sugar Sex Magik" en 1991. L’album projette le groupe dans la stratosphère du rock puisqu’il est certifié platine à plusieurs reprises en plus de faire des Peppers l’un des groupes rock phares des années 90. Mais tout ne va pas pour le mieux dans le monde des Peppers. Frusciante a de plus en plus de difficulté à vivre avec sa nouvelle célébrité et se retranche dans l’euphorie des drogues dures. Alors que le groupe se trouve au sommet de la popularité de "Blood Sugar Sex Magik", le guitariste décide de quitter la formation qui se trouve à ce moment au Japon. Mis à part deux albums en solo, "Niandra lades and usually just a t-shirt" (1995) et "Smile from the streets you hold" (1997), on entend peu parler de Frusciante depuis qu’il a quitté les Peppers en 1992. Un article troublant au sujet de Frusciante paraît dans le Los Angeles Weekly. On le dépeint comme un accro à l’héroïne qui est suicidaire. Heureusement, grâce à l’intervention d’amis, Frusciante accepte d’entrer dans un centre de désintoxication pour enfin cesser de consommer. Seulement quelques mois après avoir mis de l’ordre dans sa vie, Frusciante reprend contact avec les Peppers dont le guitariste, Dave Navarro, vient tout juste de quitter la formation. Après une répétition qui est qualifiée de succès, on demande à Frusciante de joindre à nouveau les rangs de la formation. Cette relation revigorée s’avère être un retentissant succès alors que les Peppers lancent "Californication" en 1999. Le disque est chaudement accueilli par la critique et se vend à la caisse. Deux ans plus tard et ses problèmes de drogue derrière lui, Frusciante se révèle être un auteur-compositeur impressionnant avec la parution de "To record only water for ten days". Frusciante se présente comme un homme motivé et détendu qui s’est libéré de ses démons. En 2004, il revient à la charge avec un quatrième effort en solo intitulé "Shadows collide with people"."