mardi, février 27, 2007

 

Extourne.


Going Inside
envoyé par lullaby

vendredi, février 23, 2007

 

Interview - Nicola Sirkis (Indochine)-
















 

Haut les mains, peau de lapin.

Je sais plus trop où j’en suis ces temps-çi, je pars même sans payer dans les cafés. Il y a tellement de choses qui se passent dans ma vie à l’heure actuelle que je sais plus trop où est ma place, j’avoue conduire au bruit ces derniers temps. Je souhaite simplement du bonheur pour mes proches. C’est tout. Mon monde est en train de changer, complètement…Et moi aussi je pense. Je suis de moins en moins patient avec certains éléments parasites. "We are the Police & we're back !" Un nouvel album ? kool ! c'est bien la première fois qu'on est content de voir la police... Enfin… Un bon poste de premier chez François est certainement plus lucratif qu’un poste au cinquième rang chez Ségolène c’est pour ça que vous vouliez vous barrer hein Messieurs Bernard et Dominique ? L’union mon cul. Je préfère rêver sur du Damien Rice. De Baltimore à Bab-el-oued, j'irais brâmer dans les bastringues...

mercredi, février 21, 2007

 

Ca se discute, Hic ! 'spèce de pute.

Vu les essais de Tom selleck en Indiana Jones et ça le faisait pas mal je trouve, je ne savais pas que c’était Orson Welles qui prêtait sa voix à Robin Masters. La campagne… faut-il regretter la campagne ? souhaitons nous vraiment son retour ? C’est paradoxal je trouve… "Aimons-nous vivants, n’attendons pas que la mort nous trouve du talent" bon en revenant aux fondamentaux on tombe aussi sur François Valery mais j’aime bien cette phrase. C’est quoi qu’il ne supporte pas ce pauvre Jean Luc c’est l’avion ? les somnifères ? sa femme ? les volleyeuses Algériennes ? les stewarts qui le menottent ? sa femme ? la spécial K ? Et dire que je serais dans un avion direction la grosse pomme au lieu d’aller voter pour le second tour…

 

For U.


gogo
envoyé par lullaby

mardi, février 20, 2007

 

Goudron sucré.

Puisque j’ai dit ce que je n'aime pas, ce qui me pourrit la vie à longueur de journée et pour ne pas qu’on me stigmatise comme "un contre tout" de vieux con avant l’heure ou encore de frustré haineux dont la plume sent l’aigre, je vais vous dire à présent ce que j’aime par dessus tout dans une bonne journée. Une bonne journée ? c’est une fin de bilan comptable où l’expert pose votre dossier en disant "bon et bien je pense qu’on a bien travaillé là non ?" C’est un mercredi soir à galoper autour d’un cercle vert sur lequel je crache des vestiges de Winfield 30 rouges en parvenant enfin à sentir l’odeur du gazon humide, c’est le vent frais qui claque mes joues quand je roule la fenêtre ouverte sur des champs agrippés à des coteaux. J’aime les côtes d’un pays qui à des bordures, j’aime les vues de cette putain de ville la nuit comme le jour, j’aime notre église et son clocher atypique, j’aime notre petit marché qui fleure bon le cèpe de saison ou la Gariguette. J’aime boire le café au milieu de vous et vous regarder affairés, pressés, tout sourires ou grimaçants mais toujours bouillants de vies. J’aime la vie au cœur de ma cité H.L.M malgré tout, pour sa vie, pour sa solidarité, parce que comme une mère nourricière, elle protège en son sein les plus fragiles et les moins gatés, je l’aime pour ces enfants qui jouent au ballon sur une pelouse fraîchement tondue, pour ma mère qui n’est jamais seule. J’aime ce furieux soleil, qui écrase le sud fatal dans ces étés suffocants parce qu’il rend les femmes diaboliquements belles. J’aime les apéros interminables quand la rue respire enfin sous des terrasses ombragées. J’aime la première gorgée de bière (comme dirait Delerm père) parce qu’elle allège le poids du travail. J’aime 17h30 parce qu'elle me fait me sentir libre. J’aime cette route qui mène encore vers de vieux souvenirs, d’anciennes vies, qu’elle mène aussi bien à une ferme qu’à une maison-école, j’aime penser que j’ai été utile aux autres. J’aime me dire que j’ai eu plusieurs chances. J’aime l’idée de vieillir et je bénis le temps qui petit à petit burine la peau. J’aime ta peau qui caresse si amoureusement la mienne, j’aime ton rire qui apaise et calme à chaque fois mes bouillonnements, cette voix qui soigne et qui pardonne trop souvent à ma place. J’aime les gens du sud parce qu’ils ont le sang sous le béret, des hommes volontaires et généreux qui règnent le long du fleuve. J’aime savoir que la mer et la montagne sont à mes côtés et que je peux m’y réfugier pour serrer un arbre, plonger dans du bleu et y dormir paisiblement sous un cyprès quand viendra l’heure. J’aime la vie qu'on nous propose, j’aime la solitude parce qu’elle nous aide à accepter le fait qu'on est toujours seul et cela du berceau à la tombe. J’aime me dire que j’ai connu beaucoup de gens, que j’en ai aidé beaucoup. Tout le temps, chaque jour, passionnement, du fond de moi, de tout mon être et depuis toujours : aider les autres. J’aime tous ces jeunes à l’esprit fécond qui m’émerveillent chaque jour à créer autant de fantasques circonvolutions et cela dans le plus grand champs du possible. J’aime prendre un micro et le dire, ouvrir un livre et l’écrire, s'approcher d'une fenêtre et le crier, j’aime la liberté de penser et d’agir dans ce pays. J’aime mourir d’être trop honnête et reconnaître être trop lâche pour le faire. J’aime la vérité. J’aime les vérités et les serments habiles proférés à la bougie, les promesses éternelles des amants d’un soir. J’aime les hommes droits qui se fâchent de n’être pas assez hypocrites. J’aime le vendredi soir et le calme d’une libre antenne, j’aime penser que les ondes portent ma voix jusque chez vous, qu’elle passe votre porte, contourne les murs, s’immisce partout et propage le message d’une vie qu’on est l’obligation de dévorer jusqu'au trognon et de projets sucrés, gorgées d’envies, de découvertes et de révoltes pour des demains plus glorieux, j’aime l’idée que ma démarche portera l’espoir des générations fécondes qui prendront la relève. J’aime penser que la parole est une arme qui transperce tous les blindages et même les cœurs les plus durs. J’ai aimé vous côtoyer dans chaque démarche, dans chaque manifestation, dans chaque concert où j’ai été très fier de porter haut vos couleurs et de hisser votre drapeau noir aux nobles idéaux. Votre cause est juste même si vos actions sont encore un peu gauches. J’ai été heureux de vivre ça avec vous, d’avancer ensemble portés par un projet commun. J’ai aimé participer et contribuer à ce que les jeunes puissent voir, sur le plus beau des écrans, une équipe de foot se hisser au plus haut sommet dans une fête et une communion populaire, j’aime me dire qu’il faut plier l’échine et couper le blé pour savourer la fête. J’aime les longs repas où les mots claquent comme des balles de ping pong et où le rire sain fait rougir les dames autour d’un verre d’alcool. Nager dans du noir, ramper dans du vert, tapis au fond d’un bois à contempler la nature. La terre est belle, ma ville est claire, mon cœur est plein et riche de vous. A chaque seconde, à chaque frisson je suis libre, je suis cent, je suis mille, je respire, je suis libre. Je suis libre de me coucher dehors près d’un lac, un soir d’été et d’écouter le soir qui arrive. L’avenir est doux et chaud d’ailleurs il aura tes yeux. Une vielle radio où coule "Stand by me", Babybird et "die laughing", le crépuscule moite d’un soir de juillet, sentir ta main, te dire que les méchants il n'y en a pas et qu’ils ne peuvent rien contre nous puisque ce soir même le temps ne peut nous atteindre…
Nous sommes deux, nous sommes un, nous sommes libres.
Libres.

 

Les mots qui apaisent.

Je pense trés sincèrement que l'oeuvre de Francis Lalanne est trés importante, voire essentielle. Je pense que je l'aurais aimé ce Zarathoustra (non la loutre ce n'est pas un magazin rue Ste Catherine) et je ne savais pas que "ce qui ne tue pas rend plus fort" était une phrase de Nietzsche tout simplement parce que je n'ai jamais lu Nietzsche. Sans doute je devrais. Sans doute il faudrait. Au lieu de ça je tourne sur prix-carburant.gouv.fr. La loutre ce soir : "Ahhh ben Damoon, ça y est ! j'ai trouvé à qui tu ressemblais avec ta nuque longue : I muvrini.

 

Jannis Kounellis vs l'arte povera.



lundi, février 19, 2007

 

Ghost biker.

Il fait chaud et je cavale comme un dératé pour être à l’heure à mon rendez vous. Ok le réchauffement climatique ça à du bon en février sauf si vous etes d’un naturel frileux et que pour être prévoyant vous vous etes pourvus d’un manteau en doublure poil de sguegue…Je transpire à plein régime et je sens que ça coule le long de mon dos. Je regarde mes pieds vielle habitude du temps ou j’avais les cheveux longs. C’est quand j’ai relevé la tête que je l’ai vu, juste avant qu’il ne disparaisse encore une fois au coin d’une rue, "l’homme au vélo" à pied. Trop de flashs hivers comme étés et l’occasion est trop belle pour que je la laisse passer et que je le laisse filer encore une fois. Tiens ben aujourd’hui je vais le suivre. Dés les premiers pas je m’aperçois que je n’ai absolument rien d’un détective et je réalise soudain le ridicule de la situation… J’erre dans ma ville grosse comme une hémorroïde et je piste un pauvre couillon qu’à du crever une roue de son vélo et qui vient de s’acheter une rustine et deux pantalons chez Pantashop. Tant pis faut que j’en aie le cœur net, savoir au moins où il crèche ce con, comment se fait-il que j’arrive presque à le voir à trois endroits différents en si peu de temps : le lundi à vélo cours de la marne, le mardi à minuit vers Tonneins et le mercredi à l'aube rue de la Cabre et je passe toutes ces routes au milieu de rien de jour comme de nuit dans les endroits les plus reculés de Bancal city. Il faut faire taire la rumeur, je dois en avoir le cœur net tant pis pour mon rendez vous. Il marche devant moi et se retourne tout le temps (curieux) on avance séparés d’environ trente mètres il penche la tête, je ne le quitte pas des yeux persuadé qu’il va de nouveau s’évaporer dans un gros "bamf" au moindre clignement d’oeil. Merde, il s’arrête. Putain, vite faire le mec qu’à un lacet de défait (comedia dell'arte & actor studio réunis) il repart, la vache s’il fait demi tour je vais passer pour un con moi…Attend mais on fait carrément le tour de la ville là… Dis moi donc petit génie et s’il va à la gare on fait comment ? Ben j’en sais rien maudite conscience. Tu es ridicule. Je t’emmerde. Je savais même pas ce que j’étais en train de faire en ce moment même…Ah le voila qui s’engouffre sur les boulevards, je lui colle au train, plein de gens dans la rue, il salue personne, regarde aucun magasin, tourne très peu la tête mais se retourne souvent dans ma direction je met ça sur le compte de mon manque de tact…Va-t-il chez lui ? Squatte t’il quelque part ? Sont-ils plusieurs ? Des jumeaux ? Avec des vélos ? faut-il regarder les vélos comme les moustaches des Dupont & Dupond ? Aujourd’hui j’ai envie de savoir où il pieute, mine de rien ça fait quand même un bon quart d’heure qu’on marche dans la ville il va bien finir par se poser oui ou merd…Tiens il cherche quelque chose dans sa poche bingo ! j’entends un bruit de clefs oui, on y est, il fait tourner la clef autour de son doigt c’est une grosse clefs genre clef de portail si ça se trouve il est hyper riche ce gars là, j’ai tout entendu sur ce mec que c’était un prof de philo dépressif qui vivait en hermite et qui refusait de parler, j’ai entendu que c’était un gars des R.G, un gars en cavale bref tout et n’importe quoi mon esprit s’emballe jusqu’à ce qu’il introduise cette putain de grosse clef au n°42 rue des Adouberies. Je vous laisse le soin d’aller voir.

 

...As we know it et I feel pas glop.

Moi qui n’arrête pas de rêver à la fin du monde, en regardant les infos j’apprends qu’un météore vas percuter la terre en 2036…ben ça va pas m’aider à gambader avec les bisounours tout ça…

 

B.city (v. je tue il).

Week end de merde, pas envie d’en parler d’ailleurs pas envie de parler tout court. Des problèmes personnels de plus en plus nombreux et qui ne vont pas s’arranger, une émission foirée mais d’après le CA et les administratifs de la radio, foirée par notre faute, alors est-ce encore la peine d’en parler ? Je mets un point d’honneur à acheter tous les premiers films (sauf les mélos sentimentaux ça j’y arrive pas) des petits jeunes qui débutent (français ou non), juste comme ça, parce que je trouve qu’on doit encourager les tentatives couillues et risquées. Après avoir lu tout et n’importe quoi sur ce film je trouve que "Ils" est un petit film sans prétention et drôlement bien fichu. Assez flippant (disons 90 % du film) avec un twist assez baraque. Malin, vif & nerveux bref intelligent "Ils" joue surtout sur le son et l’obscurité. Conseil d’utilisation, bien regarder la notice avant d’ouvrir : A voir seul, le soir, obscurité la plus totale, montez le volume et écoutez les bruits… J’espère juste que le film n’a pas bénéficié de subventions de l’office de tourisme de Bucarest. Je crois que mon marché du mois de février est presque terminé, reste encore Miami vice collector (avec son director’s cut) Oz 1ere saison et la saison 5 de Magnum.

samedi, février 17, 2007

 

Assassin's creed.


Assassin's Creed
envoyé par lullaby


 

Paris, Bordeaux, le Mans ?

Hier soir émission foireuse. Gros soucis techniques. Obligé de reporter tous les phoners au 02 mars. J'aurais mieux fait de rester chez moi plutôt que d'aller m'emmerder dans un studio à la con avec rien qui marche. chier. Du coup je vais aller me venger sur le bac à soldes.

vendredi, février 16, 2007

 

Apoko's lips.


Venus in furs
envoyé par lullaby

 

Magic mushroom.

Je sais pas si c'est de relire des trucs de fin du monde, de mater des films d'apocalypses mais j'ai relents de jours d'après...de soleils noirs.

 

Risin' storm.


Riders on the storm
envoyé par lullaby

 

B.city E.P.K (v.satan instinct).

Vraiment pas un bon mois pour faire des économies, grosses salves DVD : "the Devil’s rejects" à tout du dvd parfait, un film simple, efficace et magnifique, bonus à profusion, deleted scenes qui méritaient vraiment de figurer dans le final cut, (notamment celle avec l’infirmière), making of qui ressemble à un vrai making of et pas de l’autopromo à deux balles. Rob va chaque fois au plus simple, trois bouts de ficelles là où Roth en fait des caisses. Pas de sang si c’est pas justifié, pas de fight si c’est pas justifié, décors épurés à l’extrême… et puis Rob justifie à lui seul l’achat du film, c’est la revenge du Kool ce gars là... Sortie du collector des "Pirates des Caraïbes 2", au cinéma j’avais vraiment aimé ce second volet qui était l’"empire strikes back" de Verbinski, je me demandais ce que ça allait donner sur support dvd et ben une nouvelle fois j’ai adoré, un film pop corn qui pête de partout, fun au possible, plein de second degré, des privates jokes en veux tu en voila et dans un blockbuster swashbuckler (mon dieu ces mots) c’est pas tous les jours dimanche (Depp joue avec la caméra et se colle à un canon version "regardez j’ai une énorme biteuu"), moi ça me fait marrer, il y a plein de trucs comme ça qu’on voit pas la première fois. Sortie également chez Seven sept de "Saludos hombre" excellent Spaguetto couplé avec un bouquin sur la genèse de ce genre transalpin, bien foutu (sorti en parallèle : le même bouquin mais avec deux films de Pirates + un bouquin). J’avais jamais vu "Terminator 3", sans doute parce que je saturais un peu et que je trouvais que la nénette en TX le faisait pas du tout et elle ne le fait effectivement pas du tout par contre je trouve que l’histoire est quand même bien fichue avec un twist final qui relance super bien la franchise. L’apocalypse partout sur la terre certes mais après ? la guerre des machines en trilogie genre "days of the future past" ça aurait quand même de la gueule non ? Mais en gros le film est quand même pas terrible… Sauf que je trouve que le John Connors du 3 ressemble vraiment à Michael Biehn… Ce soir radio avec une itw sur la carrière de Jérôme Soligny, ses deux bouquins sur Bowie, ses compositions pour Daho et "Lullaby the sea", nous aurons Michal (oui, celui qui a volé l’orange du marchand) avec un album vraiment bien fichu qui s’intitule "all alone with ma gueule" que je trouve assez intéressant, nous aurons ensuite Charles Baptiste qui sort un album chez Coming soon, Dam fortune, Bunker palace Hôtel et TV guests. Ca tourne sur les platines de Lullaby : Peppermoon, Porcelain, Fred Jimenez, Daria, a singer must die, Lucid Ann, That fucking tank, Pilot to gunner, I hate your freedom, Last letters, Drive like Jehu, the wardens, god fires man et lug-na.

 

Mots mélés.

Alain Duhamel can't be wrong.

 

Capullo 0048.


jeudi, février 15, 2007

 

My world is stoned.

La parole vexe, mais il y a pire que l'honnêteté : il y a le silence. Pire que la censure, il y a l’auto censure. Alors prenons la parole, une bonne fois pour toute. Ferme up is rubbish ! fight for power to le peuple !

mercredi, février 14, 2007

 

Picture show.


The Horrors - Gloves
envoyé par lullaby


 

Heart shaped box for Mr Rossi.

Non serieux, moi je l'aime bien le commissaire dans les brigades du tigre, j'ai rien contre Jean Claude Bouillon, mais de là à en faire un saint et un fête nationale religieuse.... y a un monde...Merde !.

 

America perdida.

Sonic Youth - Poitiers, 1983
envoyé par lullaby

Lee Ranaldo : "Our first tour in Europe, playing a communist festival in a tent, with Killing Joke. The Europeans weren't quite ready for our sound back then, had never heard anything like it. Bob Bert on drums." L'orchestre rouge, Killing Joke un soir de juin 1983. Un champ, des 404 et toute une tripotée de badges vendus à l'arrache.


 

Team up maestria.


iggy pop & sonic youth live
envoyé par lullaby

mardi, février 13, 2007

 

B.city E.P.K (v. déviance de palier)

Ma mère : "C’est quoi tes pim’s ?" "non maman d’abord on dit des pin’s, les pim’s ce sont des gateaux et puis ça c’est des badges". La loutre : "les cinq sens, fastoche ! La vue, l’ouie, le toucher, l’odorat et le manger" Un gars fait une chute de 4000 mètres et s’en sort la jambe cassée (incassable reality), un lionceau en goguette sur la rocade avignonnaise, Columbine qui fait des émules et on continue à vendre des flingues dans l’ouest fatal. Un signe de croix d’une main et une winchester de l’autre. Après avoir vu "Grindhouse", je suis à présent certain que Quentin Tarantino est un fétichiste des pieds comme moi, dans "Jacky Brown" les longs plans serrés sur les orteils de Bridget fonda, dans "Kill Bill" un long plan séquence sur l’auto rééducation d’Uma dans sa voiture, son pote Rodriguez qui lui fait le cadeau d’une scène de bouffage de pied de Salma Hayek, il est sympa ce Robert… On a tous nos petits travers… Passé à côté du bac à soldes. Bilan : "Los Angeles 2013", "Dellamorte Dellamore" & "Manhunter". "A louer" de Balaguero est pas si mauvais que ça…

 

Buzz, hype & fall.


Love Will Tear us apart
envoyé par lullaby

lundi, février 12, 2007

 

Rose béton.

C’est quoi une sale journée ? Une collègue qui part pas à l’heure, une connasse qui se gare là où elle devrait pas. Un abruti, qui coupe une priorité. Un retraité qui roule à 20 km/h juste parce qu’il en a le droit. Un jeune con qui roule à 130 km/h juste parce qu’il n’en a pas le droit. Un parking réservé à la clientèle et occupé uniquement par des administratifs. Des titulaires qui dorment en buvant le café. Des heures à attendre au téléphone qu’ils aient fini de le boire, un directeur qui attend vos stats que vous êtes dans l’incapacité de fournir parce que la personne boit du café. Une faute de frappe qui n’est pour les parties en présence, bien évidemment, que de ma faute et du retard… toujours du retard… des gens pas payés qui ne travaillent pas et ils ont raison. Des gens trop payés, qui bossent comme des fous mais qui ont sans doute mérités tous leurs tracas. Un coin calme où on a l’habitude de lâcher une caisse mais il se trouve qu’aujourd’hui c’est Gisèle qui en profite pour vous tenir la jambe sur ses prochaines vacances à Perros guirec. Un gratin dauphinois qui passe mal. Une envie d’aller pioncer alors qu’on nage dans la pisse et le pot de chambre pas vidé à plat ventre sous un lit crasseux au beau milieu de rien dans la campagne violente au sud du sud fatal. J’emmerde les fatigués du lundi matin. J’emmerde les vautrés de 14h30, les claqués vacanciers de trois semaines exténués dès leurs retours, les traînes-pieds aux piles de dossiers en attente, les faux culs politico-carrieristes qui adorent les gens. J’emmerde les prétentieux arrogants politiques à galons cirés et à l’œil vitreux, qui profèrent leurs vérités à longueurs de journées et que l’on retrouve un verre de champ' à la main à la moindre occasion. J’emmerde les jeunes cons qui gravitent dans leurs sillages en espérant avoir les mêmes avantages qu’eux, en rêvant un jour faire partie de la grande et belle famille socialiste. J’emmerde les pseudos experts en informatiques qui bouffent dans le système et passent leurs temps à se demander comment en sortir alors qu’ils ne sont même pas conscients de leurs pauvres conditions d’esclaves volontaires. J’emmerde les ratatino-crétins qui ne disent bonjour que lorsque les RG les annoncent à la ramasse dans les sondages. J’emmerde les Jacky providence, bonimenteurs-harangueurs de foule du "venez chez moi : ça lave plus blanc" alors qu’à 38 ans ils ont de grosses traces sombres sur la raie du slip… J’emmerde la connasse qui bosse là où elle devrait pas, juste parce que son "cher et tendre" à mis de l’essence dans la voiture et même beaucoup d’essence… Je vous emmerde, vous, les quadras-quinquas, les heureux rescapés du système municipal "tralala la queue du chat", vous êtes les pachas de la pyramide qui donne des droits, le cœur de la fonction publique, vous partez bosser à pied, débauchez à pied, chez vous en 10 mn, dans le sud de la France. Certes vous n’êtes pas beaucoup payés mais le parisien smicard donnerait cher pour échanger votre boulot contre le sien. Vous êtes heureux et vous n’en êtes même pas conscients… J’emmerde le responsable "désolé c’est pas possible" sans même avoir ouvert le dossier, les conseillers "il est pas là, il reviendra lundi", les chargés de mission "il est en arrêt maladie, il avait trop mal au dos vous comprenez". Je ne vous aime pas parce que vous ne croyez plus en rien. Je ne vous aime pas parce que je crois qu’on peut malheureusement changer tout ça et mon idée ne vous plairait pas, je ne sais même pas si vous seriez motivés si on augmentait votre salaire en échange de plus de travail… Je vous emmerde tous autant que vous êtes. Je vous emmerde tous à croire que la frise du musée de mes fesses, la journée de mon cul et la saison cul-culturelle du service cul-culturel est certainement bien plus importante que d’essayer, je dis bien essayer, de faire vivre des vieux… plus longtemps… J’emmerde tous ceux qui percuteront un jour mais trop tard que c’est pourtant bien ce qui prime quand ils verront leurs mères ou pères cloîtrés sur un fauteuil mortuaire le cul bien vissé sur un nid de merde. Il lui fermera les yeux, arrêtera la pendule, dira que l'on n’a certainement pas fait notre boulot et ira boire un café. Priez ! Mesdames, Messieurs, Priez pour que rien ne bouge…

dimanche, février 11, 2007

 

Bcity E.P.K (v.after the rain).

A quoi ça sert de regarder l’émission de Ruquier le samedi soir ? Pas à grand chose, je préférais de loin l’émission d’Ardisson (pas beaucoup d’émissions où y a Marilyn Manson et Maître Capello face à face autour d’une table) m’enfin bon à défaut de grives… Ca sert quand même à rappeler qu’il y a trente ans le PC faisait 20 % grâce au vote ouvrier. Aujourd’hui c’est le FN qui fait ces chiffres grâce à ce même vote ouvrier. Posons-nous les vraies questions. Cette émission sert aussi à revoir Luigi, l’ami de Nelson (j’ai failli m’étrangler avec mon verre de coca) et sa rencontre du 2eme type ("Je ne veux pas passer pour un illuminé sur ce plateau…") Ca sert à savoir que c’est Pierre Arditti qui doublait les trois premiers Superman, que c’est de Caunes qui à composé le générique de Cobra et que le groupe goût de luxe (avec le titre "les yeux de Laura") n’était autre que le premier essai de Christophe Miossec. Je me souviens de toutes ces années passées en hermite au cœur de la montagne. Ca me manque un peu, même s’il faut reconnaître que vivre à même l’alpage rend tout de même un peu sourd… et les mains calleuses.

 

Turistas.


Trailer
envoyé par lullaby

samedi, février 10, 2007

 

Bcity E.P.K (v.H&M ç'est Homme & Meufa ?)

Ces temps-ci pas mal de gens se plaignent du temps. Sans vouloir faire mon pénible qui contredit tout et tout le temps et sans dire que j’aime ça pour autant (sinon j’aurais pas un soleil tatoué sur le bras…) Je dois dire que je trouve ça assez rassurant de voir tomber toute cette pluie je me dis que la terre version Tatooine c’est pas encore pour demain et puis la pluie ça lave pas mal de choses... Contrairement à l’été où les sentiments sont exacerbés (on manque de s’égorger parce j’ai confondu "Kefta ?" avec "Kesta ?" et où la libido colle au slip je trouve que cette période transitoire est un bon repos pour le cœur. Et puis ça me permet d’innogurer mon nouveau trench (elle est con cette couleur Camel, "il est comment ton trench ?" "il est couleur chameau")

vendredi, février 09, 2007

 

Lester Paulfus ego trip


 

Body movin'.

Putain mais où il est le corps de James Brown ? Bon il est mort ça on sait mais où est il ? Tony curtis reste sans voix, Michel Roux est mort reste plus que D.Paturel, F.Lax et J.Balutin. Comment ça va Monsieur Val ? Moi ? Relax. Et puis un dernier geste pour Anna Nicole Smith…
De la main gauche.

 

B.city E.P.K (v.Vuitton style).

"Je sais c’est façile à dire maintenant mais je savais qu’on allait gagner la coupe du monde. T’imagines le mec, il prend le ballon, il faut qu’il passe Karembeu, bon il passe Karembeu, il faut qu’il passe Thuram, il arrive à le passer, il faut qu’il passe Desailly, il le passe aussi, il faut encore qu’il arrive à passer Laurent Blanc, il le passe.. Il tire ? non parce qu’il a Karembeu qui est revenu, s’il arrive à passer tout ça, il reste quand même à tromper Barthez. Je savais pas si on allait marquer des buts, je savais qu’on n'allait pas en prendre" Aimé Jacquet. Je trouve qu’il y a des sportifs qui ont des têtes de guerriers avec la classe en plus, des mecs comme Mauro Camoranesi ou Sébastien Chabal (un Seb Tellier version sport coll), ces types ont vraiment quelque chose en plus… des samouraïs chambaresques aux barbares doubles axes d’Howard, je kiffe ces personnages… "Chabal to the bone" comme dirait JL20th. J’ignorais que l’homme à la moto chantée par Piaf était une reprise de Vaughn Monroe. Et puis la nouvelle qui m’a fait halluciner ce matin, c’est cette expo en Grèce dans laquelle des scientifiques ont peint les statuts antiques comme elles devaient être à l’époque, tout le monde est outré parce que ça fait vraiment bizarre, les couleurs étaient ultra flashy, les gars maquillés, je trouve ça formidable, y a du Gaultier, du Galliano, mais si Jeremy Scott avait fait ça de sa propre initiative, il en aurait pris plein la gueule. D’après les spécialistes c’était une civilisation très gaie… Je trouve ça plutôt kool…

 

Putain, c'est pas Bové la-bas ?


Tireur d'élite.
envoyé par lullaby

 

Serieux, c'est Val là-bas ?


tireur d'élite.
envoyé par lullaby

 

C'est pas un fumeur là-bas ?

armes a feu
envoyé par lullaby


 

Non sans dec, c'est pas Val là bas ?

Tireur d'élite
envoyé par lullaby


jeudi, février 08, 2007

 

Fête à Neu Neu.


Neu Rave
envoyé par lullaby

 

B.city EPK (v. Tabula rasa).

Le monde bascule. C’est vrai qu’à force de regarder la Garonne j’ai vu flotter le corps de mon ennemi. Le buzz fait son office, bientôt CSS, Digitalism et !!! à bancal city. Prochains phoners : Justice, Tekilatex, Michal, Christophe Aleveque, Lio, Fred Gimenez, Calogero. Et puis ça tourne sur les platines de la radio : Enter Shikari, Dj Katty, BasTet, Champion, le nombre, Porcelain, Balbec, The laughing, the Agency, Noid, Metronomy, Hitchkock go home !, Frigo, Landscape. Royal pas accordée la moindre itw aux journalistes depuis décembre, élue la politique la moins abordable de France tout ça pour attendre ce putain de programme ? ça fait combien de temps que vous etes dans l’opposition messieurs les socialistes ? et vous croyez que vous en avez pas eu du temps pour ellaborer ne serait-ce qu’une once de quelque chose qui ressemblerait à un programme ? Pourquoi vous evertuez-vous à ne pas reconnaître quand vous avez tord ? quand quelque chose à bien été fait même si ce quelque chose ne vient pas de vous. Mais non, je ne suis pas misogyne, j’ai juste pas envie de voter pour une femme juste parce que c’est une femme et dire que d’après une récente enquête elles pourraient se priver de sexe pendant 12 mois pour une nouvelle garde robe… Il neige en île-de-France alors qu’il à fait orage ce matin dans le sud fatal, non sans déconner une orage en février ? j’hallucine, ce matin la population locale ne parlait que de ça, chacun y allant qui de son dicton, qui de son proverbe "Orage en février : prépare ta cuve et ton grenier", "orage avant avril coupe l’hiver à la racine". Enfin pleins de trucs à la cons…. Mais un bon orage dans son lit…manquait plus qu’une grasse matinée… Je vais me ruiner pour un blouson, je tuerais pour une paire de Vandal high noires à la Kyle Reese et je me fous de la gueule des femmes ? mais qui je suis moi ? Vive les canards gribouillards et les barbus mal dessinés..

 

Neimo.


Neïmo
envoyé par lullaby

mardi, février 06, 2007

 

B.city E.P.K (v. rayon canary bay)

Chante chante rossignol trois couplets en espagnol et le reste en Anglais, Le monde danse au bord du précipice, passé tout la nuite dernière à lutter contre les forces du mal qui sortaient d’une cave… En plein Fulci que je vous dis…expérience intéressante… Un Watada qui refuse d’y aller, un gynéco décidément plus drôle, mon bureau cambriolé. Vendredi soir, 20h30 pas de Sirkis, 2100 : idem, 21h30 : je suis obligé de le remplacer par le phoner de Zebra, avec qui nous parlons de ses duos avec la nouvelle scène française, j’enchaîne avec mes petits chouchous des Neimo, qui commencent à percer, loin d'être des néophytes, ils sévissent depuis déjà belle lurette au coeur des nuits parisiennes sous divers noms et notamment les Parisians jusqu'à ce qu'ils croisent Pete. C’est vraiment fascinant ce calme avant la tempête médiatique, quand le buzz commence à monter, quand les artistes commencent à devenir Hype et que la presse spécialisée commence à faire les yeux doux, quand les marques collent comme des morbacs Agnès B, Fred Perry… etc.… ça va très vite… Je trouve que les Neimo n’ont vraiment rien à envier aux neodraftés siglés Inrocks vraiment… Je pense que ce nom va revenir très vite, tout comme Le Popklub arsenal… 22h00 : toujours pas de Sirkis, je commence à me dire que j’ai une carotte profondément plantée dans le rectum, j’enchaîne avec David et son bouquin after the rain, l’entretien est long, le type est très moyennement aimable, ça s’éternise…. 22h15, mon téléphone sonne, "Allo c’est Nicola, je suis navré mon avion avait du retard, je viens juste d’atterrir" "Heu pas de soucis je termine d’itw en cours et je vous rappelle dans 10 mn ? " "Bien sur pas de pb" Je ne voulais quand même pas tout couper pour le passer à l’antenne et bien lui faire sentir qu’il n’à pas toutes les priorités (on a beau pas être énormes, on a son petit égo quand même…merde…) Je cale deux trois artistes entre temps et je le passe à l’antenne, on fait la promo d’Hanoi qui sort le 19-02, puis j’enchaîne sur la batterie des questions habituelles, en me permettant quelques écarts personnels, le clip des yeux noirs réalisé par Gainsbourg ? Le film de Gans sur Bob Morane ? Ça en est où ? "C’est à vous de faire la BO obligé…" Ca le fait marrer. Le gars est très dispo, l’entretien dure longtemps, je fais mon Gonzo en suggerant des séries tv qu'il serait susceptible d'aimer (Six feet under et autres séries HBO), on parle de pochettes, bien sûr on parle de Cure, bien sûr il me raconte ses rencontres avec Smith en loges tous les deux à "comater" sur des canapés comme cette dernière fois sur la BO de "In the mood for love", j’ai le temps de poser toutes les questions que je veux, il réponds à chacune d’elles comme si elles étaient super importantes, ses rencontres, ses anecdotes, nous parlons de Michael Furnon, de Molko, de Manson et de Reznor, de la période 1990-2000, de la mort de son frère… des années 1980, de son album solo et de pleins d’autres trucs que vous entendrez peut-être si je galère moins pour balancer les entretiens en ligne…

lundi, février 05, 2007

 

Il était où hein ? le gnocchi.

Après Microlax.fr essayez : http://www.preparationh.com/
Pas mieux.

samedi, février 03, 2007

 

Interview Philippe Manoeuvre (Rock & Folk)



















vendredi, février 02, 2007

 

B.City E.P.K03 (rayon l'ami Fritz goal volant)

Le français est irascible, bon ça on le savait. Faut pas lui marcher sur les rouleaux. Déjà que dehors ça pèle grave et qu’il fait un bon temps de Pologne. Mais alors en plus si à son 2nd jour sans s’en griller une devant son pc on lui gruge un point décisif en phase finale de coupe du monde et en plus contre des schleus alors là ça va plus du tout… Ambiance ce matin ,à chaud, Jean Claude a une requête à formuler à Gérard : "Jean Claude il est où le dossier bleu ?" "Dans ton cul Gérard"

 

Road trippin'.


"Donnez moi un brin de paille pour incendier le monde"

 

B.City E.P.K (v.fil de l'eau2.0)

"Je n’arrivais pas à voir Ava, je ne voyais que mon travail". Sean traque le carver. Excellent cliffhanger pour excellente série. Je suis en train de me passionner pour le cinéma de Tony Gatlif, après Vengo et Gadjo dilo c’est Exils que je trouve vraiment superbe. Ca me fait penser à la fois où on avait fait jouer le Taraf. Certains passages du DVD de Dick Cavett sont incroyables notamment ceux avec Delon. Et puis la sortie du concert des Who à l’île de White me fait penser à Filmore… Cette fois c’est sûr, Alain Rousset est Fantômas.

jeudi, février 01, 2007

 

Avant (v.jeune à mèche).



 

Après (v.Momo 95)



 

Bancal E.P.K (version au fil de l'eau).

C’est quand même marrant de voir tous ces gens en train de fumer des potron-minet. Comme disent les guignols "attention fumer peux provoquer un nez qui coule". Ce soir Jacques à dit "éteint la lumière !" ben faites le ! Ah j’ai pas dit Jacques à dit… Samantha Oups va faire un carton ce soir. Ce soir également le cinéma de Bancal city diffuse gratuitement le doc d’Al Gore sur le réchauffement climatique. Faut encourager ce style de démarche, je vais donc ne pas y aller. Attention ne pas fumer peux provoquer des blocages canapé. Au fait c’est moi qui devient un vieux con réac’ ou les guignols c’est plus drôle ?

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