samedi, octobre 29, 2005
Deux anges au petit jour.
Hier soir, j’ai découvert "le concert confortable". Le casino de Bordeaux c’est en quelque sorte la pantoufle de la salle de spectacle. Sièges, que dis-je, fauteuils matelassés pour le bien-être nos très chères petites fesses, climatisation juste comme il faut, délicates petites odeurs fruitées qui se diffusent dans l’air, interdiction de fumer bien entendu, une acoustique très acceptable, non vraiment très bien. Même si je sens relativement rapidement que ma voisine de gauche et moi-même ne sommes manifestement pas du même monde, et que sa connerie n’a d’égal que son poids en bijoux répartis sur l’ensemble de son corps lipidique. 20h00 pétantes (les concerts pour riches commencent donc très tôt et à l’heure), arrive l’artiste, Monsieur Marc Lavoine. Je me rends compte que je fais pas mal dans la variété ces temps ci, remarquez pour qualifier ces artistes je préfère le terme de pop (sans doute plus chic). Que dire du cas de Monsieur Lavoine, après les concerts de Calogero et celui d’Etienne Daho (et une rencontre mémorable avec Etienne où faisant preuve d’une courtoisie de tous les instants, il confiait à ma compagne que j’étais plus beau que lui, hum.) et avant celui de Raphaël (celui là je le redoute…), j’ai plutôt bien aimé. Etonnant non ? Moi qui pensais que j’allais m’ennuyer à mourir, et bien pas du tout. Ce mec là est un vrai robinet à tubes….Si certaines personnes sont insensibles à ses compositions, ben pas moi, je me souviens de 1984, de mon premier walkman de 17 kg, et d’une cassette que j’ai écoutée en boucle, celle d’un concert de Marc Lavoine. Hier soir aux premiers accords du "Parking des anges", c’est toute ma vie que j’ai vu défiler, puis suivirent "le monde est tellement con", "biguine avec toi », "les yeux revolvers", et des plus récentes "le pont Mirabeau", "chère amie", "Paris", "C’est ça la France", "les tournesols", "je ne veux qu’elle", "dis-moi que l’amour", "Je me sens si seul"...Enfin deux heures d’un spectacle où je ne me suis pas emmerdé une seule seconde….Ce mec me bluffe constamment, déjà j’étais sur le cul devant sa prestation dans le film "le cœur des hommes", et l’homme de scène est manifestement plus charismatique que jamais. Bonne expérience. Toujours quelques phrases qui me reviennent : "C’est la vie, la vie c’est du vent, qui souffle nos rêves d’enfant, c’est jamais comme avant, il ne faut plus faire semblant". Emission de la semaine, pas mal et Seb est peut-être un très bon remplaçant de Callahan, à méditer avec les autres. Fini les plans du direct de trois jours sur le Garorock 2006. Nous aurons un studio sécurisé avec diffusion des concerts en direct. Projet galère à gérer, mais je commence à voir le bout du tunnel. Au fur et à mesure que je découvre la programmation, je commence à sentir excitation à l’idée de les recevoir. En parlant d’association, Will et moi allons peut-être réaliser le plus gros "hold up" des tous les temps (H-4 heures). "Essayer d’autres lits, me perdre par hasard, oublier qui je suis...". Merci Marc.