mercredi, novembre 16, 2005
Rammstein.
Depuis Lost Highway (Le soleil brille) j'aime bien cette espèce de voix tantricotronçonneuse, panzeroguturale. "C'est le 28 août 1988 que commence l'histoire de Rammstein. Ce jour-là, lors d'un meeting aérien sur la base américaine de Ramstein, 3 avions de la patrouille de l'armée de l'air italienne se percutent et s'écrasent au sol. Les autorités américaines n'avaient prévu aucun service de secours pour ce meeting!!! Les avions avec leur carburant en flammes tombent directement dans le public. Le bilan est très lourd : 70 morts, les images de ce carnage marquent profondément l'Allemagne. Les USA manquent à leurs responsabilités en refusant un quelconque dédommagement des victimes. Il fallut attendre avril 2001 et coïncidence étrange, la sortie de Mutter pour enfin voir l'Amérique reconnaître ses torts et dédommager les parents des victimes. 6 Berlinois d'adoption originaires de Schwerin (ville de 200000 hab. à 80km à l'est d'Hambourg) ne peuvent oublier la catastrophe et la réaction américaine, ils en font une chanson qui marque le public qui ne cesse de scander Ramstein,Ramstein…Le groupe prit le nom de Rammstein qui signifie aussi parapet en allemand,en effet les membres refusaient de relier le nom du groupe à la catastrophe,or quand on a lu les paroles,il n'y a plus aucun doute…Depuis 2 ans Till a reconnu que le nom était un souvenir de ce drame. Inspirés par OOMPH!, ils sortent leur 1er album Herzeleid, celui-ci ravit le public métal et industriel germanique mais a du mal à traverser les frontières à cause de la langue,des riffs durs et d'une sorte d'image bestiale voire même sanguinaire que dégageait le groupe selon les autres pays. Un souvenir de 45 sans doute. En effet, les membres ont été accusés d'appartenir à la mouvance néo-nazi à cause de la pochette de Herzeleid! En effet certains y voyaient le Herrenvolk (la race des seigneurs) prônée par Hitler…C'est alors que David Lynch écouta la démo que lui avait envoyé le groupe, fan du réalisateur. Lynch adora et plaça 2 de leurs titres sur la B.O. de "Lost Highway", aux côtés de Marilyn Manson ou David Bowie. Le titre Rammstein résonnait à travers l'Europe quand sortit Sehnsucht, leur 2ème album. En Allemagne, c'est déjà la consécration avec plus d'1 million de copies écoulées... L'Europe succombe définitivement. Le son Rammstein, le show Rammstein, les vidéos Rammstein, nos Allemands ne laissent rien au hasard et s'assurent une renommée bien méritée. Restait à conquérir les USA, pour cela le groupe enregistre 2 titres en version anglaise, mais c'est dans leur langue natale qu'ils vont s'imposer. Si leur 1ère tournée US n'est surtout remarquée que pour le show, leur nouvelle association avec Korn qui les a invité lors de leur Family values tour afin de jouer en première partie devait enfin assurer à nos Berlinois une reconnaissance musicale mondiale. En effet après quelques spectacles, Korn demanda à Rammstein de mettre fin à leur collaboration car nos Teutons attiraient un public qui partait une fois que Rammstein avait joué et qui ne regardaient même pas Korn! Ensuite, les shows Rammstein ont été immortalisé sur vidéo et en CD Live, puis eut lieu la signature avec Universal, ce qui changea grandement la stature du groupe. Un catalogue qui s'enrichit en avril 2001 avec la sortie mondiale de Mutter, l'album de la consécration absolue grâce à des sons plus soft (tout est relatif…) et à une promo enfin digne de ce nom. Mais qui pourrait mieux les présenter que eux-mêmes, alors place à une interview complète du groupe !!!! Les six membres de Rammstein viennent de l'ancienne République Démocratique d'Allemagne. Avant la chute du Mur de Berlin, eux et plusieurs autres groupes Est Européens n'avaient aucune possibilité de sortir du système politique dans lequel ils vivaient. Cela les rendait quelquefois un peu fous. « Dans l'Est le travail était obligatoire. Il était virtuellement impossible de vivre seulement en faisant de la musique. La plupart des musiciens travaillaient la moitié du temps dans des usines ou des firmes. Ils jouaient de la musique pendant leurs temps libres. Par exemple, j'étais vendeur dans une librairie. » Il avait hâte de devenir un musicien. Quoi qu'il en soit, il ne pouvait pas y avoir de gens sans emploi dans ce système et il a dû s'adapter à la situation. « J'ai fini mes études techniques et j'ai finalement travaillé dans une usine. Peu m'importait l'heure à laquelle je finissais, j'allais à la répétition avec le groupe. C'est à cela que ressemblait ma vie en ce temps là : l'usine, puis la répétition, puis dormir, encore l'usine, la répétition, et ainsi de suite. En RDA, seuls les diplômés du conservatoire pouvaient être des musiciens professionnels. Les groupes amateurs n'avaient pratiquement aucun droit d'exister. Ils devaient travailler, quelle que soit la profession, juste pour travailler. C'était très facile de vivre en RDA si on n'était pas trop exigeant. La nourriture n'était pas cher, le logement non plus et ils te laissaient tranquille si tu avait un faux certificat d'emploi. Nous étions pratiquement isolés de toute information à propos des tendances musicales dans l'Ouest." Après la chute du Mur, ils firent tout leur possible pour rattrapé le temps perdu. Etre un musicien pouvait devenir leur principale vocation. Au milieu des années '90, ils se sont rapprochés des autres. "J'avais un groupe avant Rammstein, mais j'étais un peu lassé. Je travaillais sur quelques autres projets, dont un était celui de Rammstein. Nous voulions combiner les bruits de machines et la musique de notre propre production. L'idée était de créer de la musique monotone, partiellement ennuyeuse et " heavy ". Un de mes amis jouait de la batterie dans un autre groupe. Je lui ai demandé de jouer avec nous. J'ai aussi su qu'il chantait de temps en temps, alors je lui ai demandé s'il ne voulait pas chanter. Au début il ne voulait pas, mais plus tard il a cédé devant mon insistance. Nous avons commencé à répéter et c'est comme ça que tout à commencé. » Les musiciens venant de Berlin et de Schwerin avec différents styles et goûts se sont finalement regroupés. Richard Kruspe et Oliver Riedel venait de la zone " cross-over ". Avant, Till Lindemann, Christoph Schneider et Oliver Riedel jouaient du " fun-punk ". « Nous supportions la charge de différentes influences musicales et nous voulions juste nous en débarrasser. Nous avons commencé à faire des choses dont nous n'étions pas sûrs que ça allait marcher, et peu après chacun d'entre nous " est tombé en dépression ". Il s'avère que c'est exactement ce que nous n'avions tous jamais voulu faire. Quand nous avons commencé à travailler en tant que Rammstein, tous nos autres groupes se sont divisés. Chacun sentait que nous faisions quelque chose depuis le tout début. Flake joue du clavier. Au début, c'était très difficile de le convaincre de jouer avec Rammstein. Il pensait que tout est trop maussade, ennuyeux, bête et dur. Nous savions que notre claviériste devait être dans un certain sens " en amont ", " contre ". Si vous considérez Rammstein comme un ragoût, vous avez besoin d'un peu de " sucre nerveux " dans ce dernier pour qu'il soit meilleur. Flake était exactement l'homme que nous recherchions alors nous lui avons dit : " Flake, joue avec nous! Nous sommes cinq, nous allons être six. " En fait il n'a donné aucune réponse mais il a continué de jouer avec nous. » Il y a aussi un problème avec le nom du groupe. Les musiciens nient avoir pris leur nom de la ville Ramstein en Allemagne, où 70 personnes sont mortes suite à une catastrophe aérienne survenue en 1988. Les membres du groupes maintiennent avoir été inspirés par les constructions de protection placées près des anciennes barrières, appelées " Rammsteine " (" pierres embouties "). Au tout début, les membres de Rammstein n'émanaient pas seulement une "'énergie masculine ", mais aussi un véritable feu. Till Lindemann a même eu une permission spéciale pour cela. « Au début, c'était combiné avec une grande peur. Nous nous sommes souvent blessés. On doit savoir ce qui est correct et ce qui ne l'est pas - après tout, ce n'est pas un cirque. » À part les gestes et les flammes stupéfiantes, on peut aussi trouver des éléments humoristiques dans Rammstein - le spectacle. « Nous ne faisons jamais de plans ou de projets importants. Nous faisons juste des choses que nous croyons qu'ils vont supporter. (le public) Nos spectacles sont à la fois sérieux et humoristiques. En gros, nous essayons d'être joyeux. Ces tentatives sont, comme certains peuvent dire, maladroites, mais ça marche peu à peu. Nous avons quelques idées intéressantes auxquelles nous voulons nous plier. Moi-même je trouve du plaisir dans cette transformation, à me changer sur scène. Ça me donne du plaisir, j'aime ça et je suppose que les autres aussi aiment ça. C'est comme un théâtre, dans un certain sens. D'autre part, si vous voulez y prendre place, si vous voulez vraiment y jouer, vous devez avoir quelque chose à l'intérieur de vous. De temps en temps, les membres de Rammstein jouent des pièces plus délicates - juste pour attaquer soudainement et frapper les oreilles de l'auditeur avec une fois de plus un rythme " heavy ". Cette idée est basée sur le fondement de l'exception. « Dans mon ancien groupe, j'essayais d'imiter la musique américaine. J'étais curieux de savoir s'il était possible de jouer de la musique d'autres cultures musicales. J'ai passé six ans en Amérique, ce qui m'y a fait pensé. J'ai réalisé que c'est totalement impossible. Nous voulions faire quelque chose qui serait différent de ce qui est considéré " normal ", différent de ce que les autres ont fait. Nous en avons conclu qu'il y a beaucoup de bons musiciens en Europe, mais la seule chose qu'ils font est d'imiter la musique anglaise et américaine. Ces groupes sont, en gros, très peu indépendants. Nous avons trouvé notre style, nous savions exactement ce que nous ne voulions pas faire. Nous ne voulions pas jouer de la musique effrayante, punk ou autre chose dont nous n'avions aucune envie. Au début, nous essayions quelques trucs en anglais, mais nous avons découvert que c'était totalement peu convaincant. Le langage est un problème, mais la traduction déforme cette signification. Nous avons aussi décidé que le langage allemand convenait à la musique. C'est monotone, franc, ça peut être facilement " absorbé ". C'est mieux de penser de façon " anguleuse ". Ça va mieux avec nous. » Les membres de Rammstein sont très stricts à propos de leur son métallique. La structure du son aigu des riffs de guitare électrique compte pour eux. Non seulement la forme d'une chanson est basée sur un modèle spécifique, mais la fabrication d'une pièce a aussi une procédure spécifique. « Habituellement, la musique est déjà bien préparée. Quand j'ai eu la cassette de demo , je l'ai écoutée à la maison et j'ai essayé de trouver des paroles convenables, de " mettre les mots sur la musique ". Nous commençons avec des paroles basées sur un riff. Riff aigu - paroles aiguës, riff doux - paroles douces. Till a eu une idée pour une chanson. Nous nous sommes assis et nous lui avons donné quelques suggestions. S'il y a un mot, comme par exemple " table ", qui reviens trop souvent dans le texte, je lui dis : " Ne l'écris plus! De toute façon, " table " ne va pas avec tout, remplace-le par quelque chose d'autre. Puis nous sommes allés à la salle de répétition et nous y avons tous beaucoup travaillé. Nous essayons, nous le faisons sonner de gauche à droite, puis je rentre en scène et j'essaye d'y changer quelque chose. C'est une sorte de " production initiale ". C'est, en fait, un procédé interminable. Les membres de Rammstein ne se considèrent pas comme un groupe avec chanteur ou un soliste avec le groupe. Quelquefois des phénomènes décisifs surviennent de façon très dure, mais, de toute façon, ils surviennent de façon démocratique Nous avons différentes opinions sur un sujet dans le groupe. Il y en a toujours un ou deux qui votent " non ". Si nous mixons - nous le faisons tous les six. Nous nous asseyons et nous écoutons. C'est un peu difficile. Le spécialiste du mixage est prêt, alors nous entrons, nous écoutons et nous notons des suggestions. Puis nous sortons, nous fermons la porte et nous disons, par exemple : " Je n'aime pas la séquence de solo de guitare ici ou là ", " Cette partie est trop tranquille ", " Je voudrais enlever le clavier à cette endroit ". Nous disons tout, nous retournons en salle de répétition, nous jouons et nous réenregistrons. En gros, c'est un procédé qui prend beaucoup de temps, parce qu'avant de faire une chanson, nous devons tout écouter encore et encore et nous corriger nous-mêmes. »Le premier disque de Rammstein se vendait déjà de façon sensationnelle. " Herzeleid " (" Maux de cœur ") a été numéro un cinq fois en dix-huit mois. Le deuxième " Sehnsucht " (" Désir ardent"), sorti à l'automne 1997, a aussi obtenu un grand succès. Il a servi de mélange testé. « À un certain moment nous avons pensé : " Nous devrions enregistrer le deuxième album après ce grand succès de " Herzeleid ". C'était vraiment difficile bien que dans d'autres groupes il y avait des gens qui disaient : Faites le toujours comme ça ". Il y avait aussi des gens qui voulaient que le groupe se développe. En fait, on ne pouvait pas satisfaire tout le monde. Nous avons simplement décidé d'utiliser ce que nous avions. Pour moi, il y a deux voies pour le développement de notre musique. Premièrement, la musique est devenue plus sensible, plus tendre, plus délicate. Elle n'est pas aussi folle, furieuse que sur le premier album. J'aime aussi le fait que Till ai commencé à chanter, il ne fait pas que parler. » Les journalistes trouvent des points négatifs et positifs dans les paroles des chansons de Rammstein. Une échelle qui varie de la terreur jusqu'à la fascination. « C'est intéressant de voir autant de gens se poser des questions à notre sujet. Il y a des parties dans nos paroles qui n'ont jamais posé problème pour nous. Pendant ce temps ils discutent et analysent. On ne s'attendait pas à ce qu'autant de choses se passent. En ce qui concerne la pochette de notre premier album, la photo n'était pas très bonne. Cependant, nous avons décidé de la mettre sur la pochette. Nous avons lu plus tard que nous agissions comme "Herrenmenschen" - " la race dominante". En fait, au début, nous ne savions pas comment faire une pochette d'album. Si les journalistes veulent nous coller une étiquette de nationalistes maintenant, c'est simplement insensé. Nous ne sommes pas juste des Allemands typiques - pas l'un d'entre nous. Nous n'aimons pas particulièrement le football, nous ne sommes pas des fans de notre pays non plus. Je crains que les journalistes n'utilisent Rammstein pour augmenter la vente de leurs journaux. C'est de cela dont j'ai peur. L'auditeur comprend les mêmes choses que le journaliste, mais le problème est que le journaliste, lui, l'écrit. La presse nous surprend constamment avec leurs inventions. D'un coté les membres de Rammstein se défendent eux-mêmes contre les spéculations et ceux qui les interprètent mal, mais d'un autre coté ils n'en font pas plus qu'il ne faut pour remettre en ordre les malentendus. « Nos paroles ne peuvent pratiquement pas être mal interprétées. Elles sont bien normales, romantiques. Tous les jeunes de 16 ans ont déjà vu pire à la télévision, qu'ils ne sont pas des " orphelins menacés ". Vous n'avez qu'à regarder " Taff " sur PRO7 - on peut y voir toutes les ordures de ce monde, là c'est de la brutalité. Tout le monde releve les points faibles avec les " thèmes tabous ". Actuellement sur un album il y en a seulement deux ou trois, quatre maximum. Tout le reste, ce sont des chansons d'amour, comme par exemple " Seemann " (" Le marin ") : c'est un texte complètement différent, quelque chose comme " une rivière dans l'esprit ". J'essaie de créer une " déclaration vive " en utilisant des allégories, en écrivant de façon " fleurie ". Tout comme les succès des années '60 - comme " Je vais rester avec toi ce soir ". Dans ce cas tout le monde sait ce que ça veut dire. Ça signifie qu'il va rester avec elle, mais on sait pourquoi. Je m'identifie avec ces paroles. Je crois qu'elles sont très bonnes. Elles sont, en gros, un peu extrêmes, mais ce que j'aime c'est qu'elles ont toujours un " double-sens ", elles n'ont jamais qu'une facette. Malgré l'érotisme agressif, les paroles de Till sont caractérisée par la sensibilité. Toutes ces paroles tournent autour d'une chose - l'amour. L'amour dans toutes les variantes possibles : les côtés pervers, bon et mauvais. Tout est autour d'une chose de base - l'amour. En réalité, les femmes l'aiment quand les hommes leur démontrent, quand ils leurs courent après. En fait, en ce qui concerne les oiseaux, les mâles ont un plus beau plumage que les femelles. L'homme prend soin de la femme, se fait valoir auprès d'elle, ils se battent constamment l'un l'autre. Une femme est une sorte de femelle, l'homme lui court après et c'est la chose la plus évidente au monde. Ce sont les beaux instincts qui marchent - quelque chose te saisit au matin, demain, après-demain, et tu n'y peux rien, ça ne fait qu'arriver. Ça détermine ta vie, par exemple pour 10 ans, et on ne peut pas briser ce cercle. C'est comme être haut et bas, en avant et en arrière, ça combine la douleur et l'enchantement, etc. - c'est ça être en amour. Ça domine la vie d'un homme, ça ne finit jamais. Tu essaies de le combattre, de la changer, mais après quelque temps, par exemple cinq ans, tu t'assis et tu pense, en gros, que ce n'était pas si mal. Durant trois ans, en remerciement de leur travail intense, Rammstein s'est lancé au premier rang de la scène du rock allemand. Comme quelques-uns d'entre eux ont déjà pris racine, ont une famille, des enfants, ils ont commencé à vivre un peu " supérieurs aux autres " et ça a causé un peu de pagaille dans le groupe. Tu ne ressens pas le succès, les autres personnes te le font ressentir. Tu ne fais que commencer et les gens ne te traitent plus comme avant. Ce qu'on devrait faire dans ces situations, c'est se retirer pour un bout de temps. Par exemple, pour ce qui en va de ma fille, j'essaie de la garder à distance de tout ça. Je ne parle pas de Rammstein avec elle. Je ne lui dis pas ô combien le monde est excellent. Je la laisse se débrouiller. C'est une sorte de vie en équipe. Nous vivons beaucoup en équipe. Nous passons beaucoup de temps ensemble, nous sommes des amis, actuellement nous avons à nous entendre tous les jours. Un groupe c'est comme un mariage de six personnes. Nous apprenons à vivre ensemble dans la signification de la coexistence. Nous apprenons comment lutter sans affecter le groupe. Nous comprenons très bien chacun des autres et nous vivons aussi une vie privée. Par exemple j'ai une compagne qui n'a rien à voir avec la musique et je suis content d'avoir un genre " d'autre monde " à la maison."
Comments:
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Non, vas y au contraire... moi je ne fais que survoler le sujet...tu as le sens du détail..
(déja lu ça quelque part, moi)
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