mercredi, novembre 02, 2005

 

Nunca jamàs.

Ma mère l’écoutait tout le temps, mon oncle le chantait dès qu’il était bourré, maintenant quand je l’écoute chanter le sud, de soleil, l’insouciance et le bleu du ciel, je me dis qu’il fut long le chemin avant que l’on se trouve. Il aura fallu que je passe par Daisy Chainsaw, Marylin Manson et tout un tas de crétins barriolés pour que enfin je comprenne. "Luis-Mariano Eusebio Gonzalez né à Irun le 13 Août 1914. Luis-Mariano était le fils d'un mécanicien. Sa famille se réfugie en France au moment de la guerre civile espagnole. Le jeune Luis attire par le dessin entre à l'école des beaux-arts de bordeaux. De plus il chante. Reçu au concours d'entrée du conservatoire de bordeaux, il est remarqué par Jeannine Micheau, qui s'aperçoit qu'on lui fait travailler des rôles trop lourds pour lui. La cantatrice lui fait connaître Miguel Fontecha, dont les leçons lui seront bénéfiques. Luis-Mariano affronte la scène du Palais de Chaillot en décembre 1943, dans le rôle d'Ernesto de Don Pascual (au coté de Vina Bovy et Gilbert Maurin). En attendant le résultat d'une audition à l'opéra comique il chante dans des spectacles de variété à la radio. Il commence à être connu. Il fait la connaissance de Francis Lopez et Raymond Vinci. Il crée leur première opérette "La belle de Cadix", qui devait décider de sa carrière (24 décembre au théâtre du Casino Montparnasse).Prévue pour quelque dizaines de représentations "la belle de Cadix" devait tenir l'affiche pendant deux ans. La popularité de Luis-Mariano grandit rapidement. Pendant une dizaine d'années il domine le monde de la chanson et de l'opérette. La point culminant de sa carrière peut se situer en 1951.1952 époque du "chanteur de Mexico" et du film "violettes impériales" Au théâtre il triomphe dans Andalousie 1947, le chanteur de Mexico 1951, chevalier du ciel 1955. Pour le cinéma, de 1945 à 1958, Mariano tourne une vingtaine de films. Le tour de chant lui permet de se produire aux quatre coins du monde: Amériques 1949, usa, Amérique du sud 1952. En 1957 et 1959, il accompagne la caravane du cirque Pinder sur les routes de France, puis il se produit à l'Olympia. Les années 1958-1960 marquent un certain tournant dans la carrière de Mariano. Les yéyés envahissent les ondes et les écrans de télévision. Si Mariano a toujours autant de succès sur les théâtres d'opérettes : la cancion d'el amor mio (Madrid 1958) le Secret de Marco Polo 1959, et surtout le Prince de Madrid (1967), il ne tourne plus et ses incursions dans la chanson se font plus rares. Signalons toutefois une tournée triomphale en Roumanie 1966, et l'enregistrement d'un disque de chansons Espagnoles et d'un disque de chansons Napolitaines. En province il a fait des reprises très remarquées du chanteur de Mexico et de la belle de Cadix (pour le vingtième anniversaire de la création). En décembre 1969 il assure la création de la "Caravelle d'or" au Châtelet, mais terrassé par la maladie il doit abandonner son rôle au bout de quelques mois. La première demeure au pays basque de Luis Mariano "vedette" est la maison "Angoïna" située à Sare. Son seul défaut est de ne pouvoir accueillir le loisir favori du chanteur: une ferme; et ce par manque de terrain. C'est aussi ,pour le gourmet qu'est Luis Mariano, un moyen de manger des produits cultivés chez lui. C'est par l'intermédiaire de Patchi que Luis Mariano prend connaissance qu'une ferme se vend sur la commune d'Arcangues. Ayant été élevé dans le village non loin de cette ferme Patchi la connaît très bien, lors des moissons il venait y battre le blé. La ferme en question n'est alors qu'un bâtiment de taille modeste, datant de 1900. Le propriétaire du moment y élève quelques vaches. Mariano l'achète ainsi qu'une parcelle de lande qui la surplombe, il y construira plus tard sa villa. Le bâtiment agricole existant se voit rajouté une extension (Luis Mariano suit personnellement l'élaboration des plans) tout ce qu'il y de plus moderne à l'époque: Un système de récupération automatique du fumier, une salle de traite entièrement automatisée et un étable pouvant recevoir jusqu'a vingt cinq vaches. L'endroit est baptisé: MARIANO KO BORDA, ce qui se traduit en Basque par la ferme de Mariano. En 1960 veaux vaches cochons poules canards et … âne ont un toit. Un couple d'employés agricoles s'occupent de tout ce petit monde ainsi que d'un potager. Ainsi, lors de ses retour en Pays Basque, Luis Mariano a dans son assiette les produits de SA ferme. Sa tombe à Arcangues est encore visitée et fleurie par ses fans plusieurs dizaines d'années après son décès." Il est un coin de France où......

Comments:
Mais ferme ta gueule...
 
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