vendredi, septembre 23, 2005

 

Murderabilia ou l'art criminel.

"Psychopathe, nom: 1- Malade mental 2- Psychiatrie, Malade atteint de psychopathie. Psychopathie, nom féminin. Psychiatrie: Trouble de la personnalité se manifestant essentiellement par des comportements antisociaux (passages à l'acte) sans culpabilité apparente. L'origine des tueurs remonte à l'aube de l'évolution de l'homme. Ces hommes qui commettent d'effroyables meurtres, quelque fois en série, fascine d'abord le public car ils apparaissent la plus part du temps comme les citoyens les plus ordinaires qui soient. Par méthodes singulières, pour des mobiles variés, des meurtres crapuleux, le crime passionnel, vulnérable à de pathétiques drames de jalousie ou de l'amour contrarié, souvent avec un comportement affectif déséquilibré et comme un certain nombres de criminels, ils se conduisent comme s'ils cherchaient à se faire arrêter ou à cacher leur terrible secret meurtrier. Sans aucun remords ces tueurs pervers et cruels infligent à leurs victimes d'effroyables mutilations. La psychologie des tueurs reste un abîme, aucune explication simple et unique n'a pu être découverte afin de résoudre le mystère de l'esprit meurtrier. William Fyfe, tua durant 20 ans sans que personne ne se doute de rien. Seul des noms à faire frémir d'angoisse resteront marqué à l'histoire de l'humanité. Tel que John Christie (1953), John Wayne Gacy (1978), Théodore Bundy, le cannibale Jeffrey Dahmer, la machine à tuer Robert J. Long, Valéry Fabrikant (1992), Marc Lépine (1989) et malheureusement plusieurs autres. Le lien commun d'entre tous : le crime, le meurtre et le sang. En ce domaine, le cinéma d'horreur n'avait qu'à nous offrir la méthode la plus sadique utilisée pour personnaliser leurs tueurs. Des tueurs de la fiction du cinéma d'horreur, tous aussi populaires : Fuad Ramses, Matt Cordell, Horace Pinker, Dr. Hannibal Lecter ou Jerry Blake. Tous nés de l'imagination des scénaristes et réalisateurs. La catégorie de « film d'horreur avec tueur » est sans doute l'une des plus simple à écrire pour un scénariste, les cas authentiques abondent et inspirent bon nombres d’auteurs. L'un des plus vieux cas à influencer le monde du cinéma est celui de " Jack l'éventreur " qui conduisit à la réalisation du premier film de " Dr Jekyll et Mr.Hyde " tout comme le film " Le silence des agneaux, The Silence of the Lambs " qui fut aussi inspiré d'un tueur réel et du film « Amityville, la maison du diable » où Ronald Defeo, fut l'auteur du massacre de six membres de sa famille à Amityville, Long Island, New York en novembre 1974. Au début des années 2000, une nouvelle vague de film raconte l'histoire vécue (de leur vivant) des différents grand meurtriers américain. L'acteur Michael Reilly Burke interprète le rôle de Ted Bundy, dans le film titre, Ted Bundy, une réalisation de Matthew Bright, sortie le 13 septembre 2002. Le 21 juin 2002, le film " Dahmer " du réalisateur David Jacobson, sort sur grand écran aux États-Unis, Jeremy Renner incarne le rôle du cannibale, Jeffrey Dahmer. En août 2003, le film apparaît dans les vidéoclubs du Québec, Canada. Le film de Chuck Parello, In the Light of the Moon, alias " Ed Gein " paraît aux USA, le 4 mai 2001 et en format DVD aux Canada, le 18 avril 2002. Le rôle de Ed Gein revient à l'acteur Steve Railsback. Le film " The Crawl Space ", alias " Gacy " raconte l'histoire de la vie de John Wayne Gacy, Jr. Sa sortie fut directement en format DVD. John Wayne Gacy était un citoyen exemplaire, allant même jusqu'à visiter des enfants malades dans des hôpitaux. Mais il cachait un horrible secret... Les traces de jeunes hommes disparus menaient à la maison de Gacy. La nation en entier resta estomaquée lorsque furent dévoilés sous ses yeux les sordides détails de plus de 30 meurtres. Gacy est le tueur le plus prolifique de l'histoire des États-Unis. Ed Gein, le boucher : Le film, le massacre à la tronçonneuse en 1974 de Tobe Hooper s’inspire de l’histoire réelle d’un profanateur de tombes et tueur de femmes, de Plainfield, Wisconsin, dont les sinistres exploits en 1957, inspirèrent aussi le film psychose d’Hitchcock en 1960. En 1957, dans la petite ville tranquille de Plainfield, perdue au fin fond du Winsconsin, Ed Gein mène une vie ordinaire dans la ferme familiale. Mais la ferme est isolée, les parents d'Ed sont morts et les récoltes ont pourri depuis longtemps. Et les fantômes d'Ed le hantent. Traumatisé par la disparition de sa mère, qui l'a élevé à la bible et à la baguette, Ed commence à developper de bien curieux centres d'intérêts : la réincarnation, la réduction des têtes, le cannibalisme ou l'exploration de l'anatomie féminine. Bientôt, des corps de femmes fraîchement enterrés dans le cimetière de Plainfied commencent à disparaître. Tandis que la lampe à huile brûle la nuit dans l'atelier d'Ed Gein... Pour la petite ville, le cauchemar ne fait que commencer ! Il s'agit en fait de l'histoire vraie d'Ed Gein. Charles Manson En 1969, Sharon Tate, l'épouse du réalisateur Roman Polanski fut éventrée par Charles Manson. Parmi les victimes du massacre l'une avait comme prénom Rosemary. Par coïncidence un an auparavant Polanski réalisait Rosemary's Baby. Karla Homolka La Canadienne Karla Homolka a participé à des crimes horribles avec son ex-mari Paul Bernardo. Cette jeune femme a contribué au meurtre de sa soeur cadette, Tammy, âgée de 15 ans, en la donnant en cadeau de Noël à son ex-mari Paul Bernardo en 1990. Le couple a ensuite tournées sur vidéocassettes les viols et les meurtres de Leslie Mahaffy découpée en morceaux et coulés dans le ciment et de Kristen French. Une morbidité fortement maladive. Karla Homolka écoule les dernières années d'une peine d'emprisonnement pour les meurtres. Elle a laissé savoir qu'après sa libération, elle s'établira probablement à Montréal, Québec, Canada. Après 12 ans d'emprisonnement. Les policiers de l'Ontario et du Québec sont inquiets de la libération prochaine de Karla Homolka. Les deux corps policiers se sont rencontrés lundi à Joliette pour discuter de sa libération, prévue en juillet, après 12 années d'incarcération. La police du district de Niagara, où les meurtres ont été perpétrés, est inquiète quant à la sécurité de la population. Pour cette raison, des juristes tentent de faire encadrer sa libération, et un juge du Québec doit se prononcer à ce sujet. Elle a été libérée en juillet 2005. Elle serait en ce moment même dans la région de Montréal dans la province du Québec au Canada. Tueur du Maryland : Mercredi soir, le 3 octobre 2002 et Jeudi, le 4 octobre 2002. Trois hommes et deux femmes ont été tués en quelques heures dans cinq endroits différents dans le comté de Montgomery, au Maryland, en banlieue de Washington, USA. Les victimes sont apparemment choisies au hasard. Les policiers pensent avoir à faire à un tueur ou des tueurs très calculateurs. Jeudi soir, le 4 octobre 2002, une sixième victime. La même arme à feu aurait été utilisée pour au moins cinq des six meurtres. Samedi, le 6 octobre 2002 une femme a été blessée. Le tueur du Maryland qui sème la terreur depuis mercredi blesse une autre personne lundi, le 7 octobre 2002. Mardi, le 8 octobre 2002, le FBI, la CIA et les policiers du comté de Montgomery sont en état d'alerte. Jeudi, le 10 octobre, une neuvième victime. Le 7ème meurtre et aucun suspect n'a encore été arrêté. Vendredi, le 11 octobre encore un mort dans la banlieue de Washington à Massaponax, en Virginie. Les lieux du crime sont analysés par les experts de l'Agence fédérale (ATF). Le tireur a fait neuf victimes en neuf jours. Selon les policiers le tireur établie sa stratégie d'après leurs informations à la télé. Le tueur ne fait pas de victime durant les week-ends. Le tireur terrorise la région de Washington depuis maintenant deux semaines. Lundi, le 14 octobre une femme est tuée d'un coup de feu en Virginie. Mardi, le 15 octobre, le Pentagone offre une aide militaire. Mercredi, le 16 octobre, la sortie cinéma du thriller de Joel Schumacher, Phone Booth est repoussée en cause des actes du tueur du Maryland. Le film raconte l'histoire d'un tueur qui appelle ses victimes dans une cabine téléphonique pour ensuite les aviser qu'il se trouve dans sa mire pour les tirer à distance. Les profilers, de leur côté, observent que le tueur n’a pas le comportement habituel des tueurs en série. Par exemple, les victimes n’appartiennent à aucune catégorie de personnes en particulier et le tueur ne prend pas la peine de garder les cadavres ou une partie de leur corps. Un nouveau genre de tueur en série est traqué, mais échappe toujours aux policiers...Saviez vous que l’on pouvait acheter une mèche de cheveux de Charles Manson sur Internet ? Tous les ans, le marché des objets en rapport avec des criminels connus rapporte des sommes conséquentes aux sites de ventes aux enchères en ligne, et parfois aux criminels eux-mêmes lorsqu’ils sont encore vivants. De même, il satisfait la fascination morbide des fétichistes du meurtre. Faisant régulièrement l’objet de vives condamnations de la part des croisés de l’ordre moral aux états unis, la « murderabilia » pose néanmoins de véritables questions éthiques qui ont eu un écho en France avec le scandale provoqué par la publication du livre de Patrick Henry quelques mois après sa libération conditionnelle. Cette affaire est d’ailleurs à l’origine d’un article de la loi Perben, votée le 9 mars 2004, interdisant aux auteurs d’agressions sexuelles ou d’atteintes à la vie de publier tout ouvrage ou œuvre audiovisuelle qui porterait sur l’infraction commise. Un commerce florissant. Phénomène né à fin des années 90, le « murderabilia » est une mode tout droit venue des Etats-unis. Ce mot, forgé à partir de « memorabilia » et de « murder », désigne un marché florissant de collectionneurs qui achètent via Internet toutes sortes d’objets photos, vidéos, lettres, objets personnels, œuvres d’art etc…ayant appartenu ou ayant un rapport quelconque avec des tueurs en série ou des criminels connus. Des collectors qui vont des tableaux de John Wayne Gacy, serial killer américain de la région de Chicago exécuté en 1994, à la mèche de cheveux du célébrissime Charles Manson, circulent librement. Quand E-Bay a décidé il y a quelques années de retirer des ses ventes les objets faisant partie de la catégorie « murderabilia » face aux attaques des associations de défense des droits des victimes, des sites spécialisés ont pris le relais. Aux états unis, où le phénomène des Serial killers exerce une fascination de grande ampleur, les collectionneurs de ces objets comptent parmi leurs rangs des personnalités. On peut citer par exemple Jonathan Davis chanteur du groupe Korn, qui a fait scandale il y a quelques années en annonçant sa volonté de créer un musée consacré aux tueurs en série. De façon plus générale, aux états unis, le crime est devenu un thème émergent de l’art en général comme en témoigne le succès de l’artiste Joe Coleman qui a inventé l’outsider art et peint exclusivement des marginaux, notamment des criminels. Il compte parmi ses clients des acteurs aussi célèbres que Johnny Depp ou Leonardo di Caprio. Cet engouement morbide pose une question capitale : le meurtre peut il être source de profit ? En effet le murderabilia peut rapporter de fortes sommes. A titre d’exemple, alors qu’il était encore en prison John wayne Gacy avait amassé cent mille dollars de ses peintures, ce qui avait motivé la police à retarder la date de son execution. On peut aussi mentionner le cas, plus connu en France, du cannibale japonais Issei Sagawa, auteur du meurtre d’une étudiante néerlandaise à paris en 1981, qui vend désormais ses peintures de femmes nues via son site internet. Cela amène parfois des parents de victimes ou responsables d’associations à acheter des œuvres d’art réalisées pare des criminels dans le seul but de les détruire. Par exemple, en juin 1994, trois cent personnes se sont réunies dans l’illinois pour détruire publiquement vingt cinq peintures de John wayne Gacy. On peut néaNmoins se demander si ce commerce est immoral ? Est ce vraiment de l’art ? doit-on interdire une œuvre d’art sur le seul motif qu’elle a été réalisée par un criminel ? Le rôle de l’art n’est il pas de transformer la part sombre de l’homme afin de l’embellir ? Dans son livre « Humain trop humain » Nietzsche écrit : « L’art doit dissimuler ou réinterpréter tout ce qui est laid, ces choses pénibles, épouvantables et dégoutantes.. ». Le débat sur la marchandisation du meurtre est loin d’être clos. En effet, l’art ne joue pas toujours un rôle de cure pour le criminel. Parfois, ce dernier s’en sert pour se complaire de façon narçissique dans le meurtre. C’est notamment le cas du serial killer américain Richard Ramirez, surnommé le « night stalker » adorateur de Satan qui a terrorisé l’Amérique dans les années 80 et attend aujourd’hui son exécution dans le couloir de la mort. Il dessinait des boucs, des couteaux maculés de sang, des diables cornus…On peut encore citer l’exemple du serial killer texan Jason Massey, exécuté en 2001, qui avait rempli son journal intime, qu’il avait baptisé « the slayer’s journal of death » de dessins montrant les meurtres qu’il rêvait. En France, le phénomène du murderabilia est quasi inexistant. Cependant, en 2002 la publication du livre de Patrick Henry, sur lequel il avait touché une avance de cent mille euros, provoqua une vive polémique sur la faculté des criminels à percevoir des droits d’auteur. Publié par Albin Michel, ce livre sortit le 12 novembre 2002 sous le titre avez-vous à le regretter ? alors qu’il devait s’appeler initialement « vous n’aurez pas à le regretter » Son auteur, alors en liberté conditionnelle, avait été arrêté en Espagne le 5octobre 2002 en possession de stupéfiants. Ce scandale fut à l’origine de rajout d’un amendement à la loi Perben, votée le 9 mars 2004. Cet article, adopté par l’Assemblée nationale le 23 janvier 2004, prévoit que les détenus condamnés pour des atteintes à la vie ou des crimes sexuels pourront se voir interdire de diffuser tout ouvrage ou œuvre audiovisuelle portant sur l’infraction commise ainsi que d’intervenir en public. Cette interdiction peut être prononcée soit dans le cadre d’une mise à l’épreuve assortissant la peine d’un sursis soit dans le cadre des mesures imposées lors d’une libération conditionnelle. Cependant, à l’issue du délai de mise à l’épreuve ou une fois que le détenu en liberté conditionnelle a purgé toute sa peine, l’interdiction est levée de facto. Cette mesure est d’une portée limitée, ne s’appliquant pas aux personnes en attente de jugement ou aux condamnés toujours incarcérés. Elle témoigne néanmoins d’une prise de conscience sur un phénomène nouveau en France. Mais au-delà du débat traditionnel sur les droits des victimes, le plus dangereux dans ce phénomène est le risque de banalisation du meurtre. Un bon criminel ne fait pas forcement un bon artiste. La plupart des criminels font même souvent de piètres artistes. Au vu de certains dessins réalisés par des tueurs en série et pourtant vendus sur Internet, cette conclusion semble incontestable. Ne serait il pas absurde de voir un jour le meurtre considéré comme partie intégrante de l’œuvre d’un artiste ? Ce serait aussi choquant que d’élever le crime au rang de discipline artistique".

Comments:
Pas grand chose à voir avec ce que je viens de lire et il est vrai que je n'ai pas tout lu sur ton blog (tu en as peut être déjà parlé ?) mais voilà un livre qui pourrait t'intéresser (mais peut-être le connais tu déjà ?).

"Rafael, derniers jours" de Gregory MCDONALD

Edition 10/18 (traduit par JF Merle), 2005

Résumé
"Au fond de lui-même, il songeait que ça signifiait qu'il était vivant, et qu'avec cette vie là, il n'avait aucune chance. Il ne savait pas bien comment c'était goupillé mais voilà : maintenant, il avait femme et enfants, trois. Et tout ce beau monde avait besoin de tas de choses, manger, s'habiller pour aller à l'école, d'une bonbonne de gaz pour que Rita puisse faire correctement la cuisine, de petites attentions, des présents, des jouets pour montrer qu'on les aime, tant de choses vues et revues dans les vitrines, tant de choses inaccessibles". Et pour que sa famille accède à tout ça, pour qu'elle se sorte du bouge immonde à côté d'une décharge où ils vivent, Rafael va sciemment signer sa mort, en acceptant de jouer dans un Snuff Movie, contre 30000$.

Avis libraire
Comment peut-on en arriver là ? Comment être obligé d'en arriver à de telles extrémités pour faire vivre les siens ? On se dit que c'est une horreur, que c'est impensable. On a envie d'hurler "non", de l'aider ... Mais c'est un livre, tout est écrit et, impuissant, on assiste au calvaire en pensant que là où certains vendent leurs membres pour vivre, tout est possible. Il était temps que ce chef d'œuvre soit réédité… à lire impérativement.

Au cas où tu ne l'ai pas déjà lu, bonne lecture. Je suis sûre que tu vas adorer !

Laurence (de Laurence et François)
 
Merci de l'info.
C'est un peu le pitch de "the Brave", ton livre.

Snuff : légende urbaine ou réalité ? grande question.


"Si tu imagines le pire...
C'est qu'il existe..."
 
faut arreter... y a trop de chose... il faut faire le tri mon cher...
 
????? oui ??????
le tri de ???????
arrêter ?????
 
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