mercredi, décembre 31, 2008
Kikicé Sam ce soir ?
Fuckboroughts, 19th avenue.
Au panthéon des phrases à la con je faisais le tri sur les conneries que je n’ai, si possible, plus envie d’entendre en 2009 : Quand y a un vieux qui claque on entend "oh ben le principal c’est qu’il n’ait pas souffert". Alors qu’on n’en sait foutre rien. L’été on confirme qu’effectivement c’est bien ce soir le marché nocturne et qu’avec cette chaleur on dort mal, on est moites, on est poites vous ne trouvez pas ? Sa variante hivernale : non vous ne vous etes pas trompés c’est bien ce dimanche que les magasins sont ouverts. Sinon bon ben quand c’est les fêtes on a droit au sempiternel : "il a été gentil cette année le papa noyel ?", sa version culinaire "Maman tu sors le foie gras ?" au moment du gigot/flageolet y a toujours le gars instruit qui juge bon de préciser pour la 500eme fois que "blanc sur rouge, rien ne bouge et que rouge sur blanc ?" Damoon fout le camp. En avril, le même affirme que oui c’est normal qu’on se gèle encore puisque les saints de glace sont pas encore passés et tente, comme chaque année, de vous les citer tous les trois mais bloque à encore à Gervais… Comme chaque année vous feignez d’être étonné par tant de connaissances. Aux changements d’heures y a toujours celui qui dit : "chouette on va dormir une heure de plus", généralement c’est le même qui râle parce que le prochain férié tombe un samedi, qui te souhaite ta fête alors que même toi t’y as pas pensé pi qui hurle dés qui neige : "Oooooooh il neige !" et dès qu’il pleut : "qu’est qu’il tombe !" et qui trouve que le sol en avait quand même bougrement besoin enfin c'est ce que lui dit le gars qui lui vend ses salades puis comme à chaque fois lève les yeux au ciel et se demande systématiquement s’il a bien fermé les fenêtres de chez lui. Vous le reconnaissez ? Celui qui va faire ses courses chez Inter' entre midi et deux parce qu’il y a moins de monde pi que le poisson il est meilleur vu qu’ils ont leurs propres bateaux. Chez Inter'. Celui qui ne prends plus de vitamine C parce que ça lui fait rien et qui ne jure que par l’Acérola et l’Ibuprofène ? Celui qui essaie de vous refiler tout ce qu’il cherche à vendre dans un négligé : "tiens je vends ma caisse si ça t’intéresses…" Celui qui passe dix fois devant vous pour bien vous montrer qu’il a acheté de nouvelles pompes et qui attend qu’on dise "ouaw la vache, elles sont classes tes pompes". Celui qui te demande dès le mois d’avril "sinon vous partez où cet été avec ta femme ?" Pi finalement qui part au même endroit que vous parce que puisque vous y allez, y a pas de raison que vous ayez plus de trucs à raconter que lui. Vous ne le reconnaissez pas ? Pourtant vous le croisez tous les jours dans les couloirs, en garant votre bagnole, en allant chercher le pain, toujours pas ? Mais si... sa femme dit toujours à la votre que son coiffeur ne voudrait jamaaaais lui faire cette coupe de cheveux. On se demande encore pourquoi d’ailleurs vu que c’est le client qui paye. Généralement c’est le même qui te postillonne à la tronche en disant qu’il en à marre que son gamin lui refile chaque année sa gastro et qui souhaite tous les jours à la même heure un "bon aaaap’" dans l’escalier et qui te dis surtout, mais alors, surtout de l’appeler si jamais t’as besoin du moindre truc. Pi quand on l’appelle il est parti en réunion où on tombe pour la 35eme fois sur son répondeur jean Marie Bigard. Je déteste Jean Marie Bigard. Comme vous ? Je l’avais deviné. Trop vulgaire hein ? Alors que Gad Elmaleh vous fait rire hein ? Rien à voir ? Voyez je l’aurais deviné. Pensez à acheter les nuls à votre copine cette année ça la fera rire. Oui je crois, ça fait toujours rire si elle aime les bronzés et non ça ne sert à rien de me réciter le script en entier je l’ai sorti sur internet et sincèrement, je préfère quand c’est Jugnot qui le fait. Vraiment. Dans l’administration on se souhaite vigoureusement du bon appétit tous les quarts d’heures et plein de bises en se demandant si on s'est pas déjà croisé ce matin dans le bureau de la compta ? et puis finalement on conclue toutes ces interrogations palpitantes en acceptant une cinquième tasse de café même s’il n’est que 9h30 du matin. Rassurez-vous, j’ai aussi ma dose chaque jour que dieu fait et une bonne fois pour toutes je sais pertinemment que : la barbe vieillie, que je me laisse pousser le front, que ça ressemble à des oreilles de Mickey, que oui j’ai l’air effectivement moyennement en bonne santé et que non je ne suis pas malade en même temps j’y peux rien c’est la couleur de ma peau et que j’irais bien faire un tour du côté de chez Swann au centre à UV si vous me les payez. Oui j’ai vu Chris Esquerre et il est très drôle non je n’ai pas encore essayé la tortue verte et à moi aussi le Powerplate me fiche la gerbe. Non je ne connais pas votre ami qui fait de la musique et oui je suis certain qu’il est très bien mais non je n’ai pas l’intention d’aller l’interviewer ni de venir le filmer en revanche je suis d’accord avec vous je devrais plutôt prendre des pipoles parce que ça plait aux gens, Oui vous avez raison Bono ça serait très bien, ben si vous le croisez demain au marché z’avez qu’à lui filer mon portable je l’ai perdu en allant au pain. Sinon into the wild est effectivement très beau contrairement aux ch’tis qui ne sont pas drôles. C’est sûr. Sony est mieux que Philips mais bon il faut acheter français c’est c’que je dis toujours sinon Pioneer ça reste quand même la référence mais bon il faut avoir les moyens et de nos jours on regarde un peu plus c’est certain. C’est certain. Ah j’oubliais, si vous pouviez juste comme ça cette année ne pas me dire de quoi vous vous etes bâfrés demain ça m’éviterais mon traditionnel haut le cœur. Sur ce je file en congés, en espérant que… Rien en fait.
mardi, décembre 30, 2008
Tuco trip.6.0
lundi, décembre 29, 2008
mercredi, décembre 24, 2008
Kikicé Sam ce soir ?
mardi, décembre 23, 2008
Fuckboroughts, 18th avenue.
You you les aminches, scuzez rapport à ce que j'ai la tête dans le popotin moi. Pfiou youhou et pas qu'un peu. Mon neveu. Chais pas si vous savez mais vous avez droit comme tout le monde à un check up gratos tous les cinq ans. Alors comment dire ? Ben j’y suis allé. 5h30 c’est tôt quand même. La vache. Trop tôt pour un Damoon. Non seulement je manque de me rendormir à chaque pas mais en plus je réalise que je vais devoir conduire, faire preuve de mon sens d’orientation légendaire et un peu plus tard m’exprimer. Avec des mots je veux dire. Les borborygmes ça compte pas. Et ça c’est nul. Pratique pourtant les gheu et les nguiueu ? Nieu. Revenons plutôt sur les évènements tels qu’ils se sont déroulés. 5h30 me lève. Vi. Dur mais j’y arrive. 5h45 je tente d'ouvrir les yeux sous la douche. Vi. Bon ç’est pas génial mais on dira que ça ira. 5h55 je crache le Banga que j'ai dans la bouche. A jeun on a dit. Crotte. 6h00 je finis par trouver la porte de sortie et je sors de chez moi. 6h05 je maudis les analyses médicales. 6h07 je maudis l'hiver. 6h08 je maudis les deux + les 80 kms qui ya entre. 6h10 je suis dans ma voiture. 6h11 je sors de ma voiture. La radio dit beaucoup de bouillard aux alentours d'Agen. Se gourent pas, je confirme. Pi je me dis que s’ils n’avaient pas annoncés ça c’est moi qui les aurais appelés. 6h12 je dis merde c'est gelé. 6h13 je cherche un gratgrat. 6h14 je percute que je l'ai sorti de la voiture pour le réparer. Oui je suis radin au point de réparer un gratgrat au lieu d’en racheter un. 6h15 je pense à pisser sur ma voiture. 6h16 je me dis que c’est pas une bonne idée pi je dois en garder pour le flacon de merde. Du coup je cours chercher le gratgrat. 6h17 je suis de nouveau dans l'appart. 6h20 je transpire. Il fait froid. Je trouve ça paradoxal. 6h25 je gratte ma bagnole. Ca fait comme du Mister Freeze et quand je souffle c'est rigolo ça fume. 6h30 je décide d'arrêter de jouer. 6h35 je passe le pont de la ville. Dans un épais brouillard. Mais épais le brouillard. Je me dis qu’on doit être grosso-merdo 35 millions à le dire. 6h40 je suis sur l'autoroute et je hurle du AC-DC. A la fois parce que j’aime bien et surtout pour garder les yeux ouverts. A 07h20 je suis le premier à arriver au centre médical. A 07h25 la femme de ménage finit par m'ouvrir après avoir hurlé de peur. Note pour plus tard : Penser à couper cette barbe. Hum. A 07h35 est arrivée la première secrétaire. Puis la seconde. Puis la 3eme. La 4eme. La 5eme. Pi les docteurs. 1, 2, 3, le même qui repasse, encore le même dans l'autre sens. Faisait chaud du coup j’ai fini ma nuit. Cheveux longs en l'air + beubar dans la glace je faisais vaguement soupe populaire. A 7h55 la secrétaire hurle mon nom et me tire de mon état semi comateux. A 08h00 je suis assis devant elle et semble très étonnée que je puisse avoir des "horaires bureaux". A 08h00 elle me fait répéter plusieurs fois le mot "comptable" sans doute pensait-elle que j’avais le cœur à déconner alors que j’avais déjà du mal à articuler une phrase cohérente. Ptet elle pensait que je sciais du métal ou du béton. Ca doit être le double effet barbiche ça. Chie du métal ET soupe populaire. Ou alors c’est la carrure. Je conclue cette pensée en me disant que c’est certainement ma carrure d’athlète à coup sûr. A 08h05 je ne suis plus qu'une petite boule de peau qu'on balade de services en services. A 08h10 je suis humilié quand une jeune et belle femme me dit de bien décalotter mon pénis et de le nettoyer avec un petit coton avant d'uriner dans ce foutu flacon. A 08h11 je me sens si seul dans les toilettes. A 08h12 je réalise que le froid et sans doute le stress m'empêchent de faire les trois gouttes qu’on me réclame. A 08h13 un type tape à ma porte en me demandant si j'ai fini. A 08h14 je sors victorieux de mon combat avec le précieux nectar en main. La je vous entends déjà : précieux nectar… Ca reste du pipi. Oui ben pas évident à extraire j’vous frais dire… Je savais qu’il ne fallait pas faire pipi dans la douche. C'est ce que je me suis dit aussi. Ptet si elle avait été vieille et moche j'aurais eu moins de pression. On sait pas. Ptet. Toujours est-il qu'à 08h20 je rencontre un monsieur tout vieux et tout fripé qui dit se faire appeler docteur. A 08h23 je marche devant lui en slip et en chaussettes. A 08h25 j’ai l’impression d’être miss Auvergne. A 08h27 je lui fait remarquer qu'il à les mains très froides et que je ne couche jamais le premier soir. A 08h30 je marche de salles en salles en slip et soquettes. A 08h31 je commence à y prendre goût. A 08h32 malgré le froid qui me gagne je me trouve assez à l'aise et même pas mal gaulé. Du coup j'en joue. A 08H34 Je sens que j'ai séduit la nénette de l'électrocardiogramme. A 08h35 la nénette de la prise de sang me conseille de faire le dépistage sida. A 08h36 je me dis qu’il faut vraiment que je rase cette barbe. A 08h37 elle remarque mon tatouage et me suggère de faire aussi celui de l'hépatite C. A 08h38 je flippe. A 08h39 j'ai pas tourné de l'œil. Sentiment de fierté mais l'œil blasé. Toujours. A la Newman en slip. Je repars l'allure fière. Droit devant. Comme la corse. Mon jean dans une main et ma paire de Van’s dans l'autre. J’ai terrassé le dragon. Il est 08h40 et on me donne enfin un jeton. J'ai le droit à un café pi une madeleine. La dame de la cafète, elle me dit d'en prendre une seconde. Elle est gentille. Du coup j’ai envie de l’embrasser. Ma seule amie que j'ai. C'est bon les madeleines. Surtout quand il est 08h50 et que ça fait 2h30 que vous y pensez sans rien dire. A 09h05 la voiture est encore congelée. Le jour s’est levé. Je gratte. Je rentre. Hop.
Bilto.
Les pronostics pour la programmation de la garden nef party 2009 ? Moi je me mouille un peu mais mon petit doigt me dit que la première apparition de Noir désir ce ferait bien là.... Devrait y avoir du Strokes, du Artic monkeys, Singapore sling ou Santogold ? the rascals ou Cold war kids ? the Wombats ou of Montreal ? Eagles of death metal ou Kings of Leon ? Pavement, les black angels, du bloc party ou du Dandy warhol's, pigeon detective voire ou vampire week-end ? du MGMT ou du Weezer ? Sans parler d'une actu sur Franz Ferdinand ou les Killers. En tête d'affiche vous pensez quoi hormis noir dez' ? AC-DC, Depeche mode ou Metallica ? Même si je penche plus pour un Foo Fighters ou un QOTSA. Ptet du Beck ou du Sonic Youth... Certain qu'elle sera du même niveau que l'édition 2008. Garden Nef party, seul vrai festival rock du Sud ouest.
Le château des ombres recluses.
Un jour j'en ferais un film de cette histoire. "Une famille vit terrée depuis des mois sous la coupe d'un personnage trouble. Monflanquin, Bordeaux, envoyé spécial - C'est un fait divers inachevé. Une famille dont les secrets n'auraient pas dû sortir des encoignures et des tiroirs des beaux meubles. L'affaire se trame autour d'une jolie gentilhommière au portail clos. Par une fente, on aperçoit des fenêtres dont les volets intérieurs ne laissent pas passer la lumière. Une tanière ? La façade Nord, qui donne sur un petit vallon, n'a que quatre volets ouverts. Il y a une couronne de l'avent sur la porte close et une caméra tournée vers la cour intérieure, à côté d'un cyprès. Dans la cour, une Clio gris métallisée et poussiéreuse. On est à "Talade", dans le Lot-et-Garonne, près de Villeneuve-sur-Lot. Ombres. C'est un fait divers où, des victimes, on n'a que des échos. Et des lettres, des e-mails, une vidéo, des souvenirs de proches. Des ombres. Ils sont onze personnes d'une même famille, les V. Vieille famille protestante enracinée depuis des siècles, "gravures bordelaises, droit et rigoureux, avec des devoirs", selon leurs amis. Des châtelains, dans le coin. Ils ne répondent plus au téléphone. Ont rompu avec leurs proches. Renvoient les courriers. Sortent rarement. Ils sont onze, des adultes, mais aussi des plus jeunes de 18 à 90 ans. Et cela dure depuis plus de deux ans. Leurs proches, inquiets, ont quitté leur discrète réserve. Ils croient la famille piégée, veulent les aider à s'en "sortir". Sud-Ouest a tiré le premier, en septembre. Depuis, la bastide moyenâgeuse de Monflanquin n'a jamais vu autant de télés. Les amis se téléphonent, se perdent en conjectures, s'énervent. Ils s'inquiètent pour la santé physique des châtelains. Ils ont «grossi», témoin cette vidéo prise cet été. "A croire qu'ils bouffent que des patates", glisse une amie. Les femmes sont vêtues de robes démodées, ceinturées. On s'alerte pour leur patrimoine. Leurs comptes en banque ont été vidés, certains de leurs appartements vendus. Les meubles de leur château de Martel ont été saisis. Ils ne paient plus leurs impôts. On craint pour leur santé mentale. Eux se voient des "ennemis" qui les menacent, partout, des gens qui les suivent "avec des oreillettes". Ils se disent "en danger" permanent. En cause, les francs-maçons. Pathologie mentale extrêmement contagieuse ? Les proches louent les services d'un détective. Au centre de l'histoire, deux personnages principaux. Un frère et une soeur, la cinquantaine. Et un visiteur, le porteur de malheur. Le frère, c'est Charles-Henri. Un gynécologue bordelais, très impliqué dans la médecine privée, un temps sur la liste d'Alain Juppé, en position inéligible. Bon vivant et rondouillard, affable. D'un "bon contact" avec ses patientes. Charles-Henri a dévissé sa plaque en un week-end, en mars dernier, sans prévenir son associé. La soeur, c'est Ghislaine. Une femme de tête, énergique, organisatrice, dynamique. A la tête d'une école de formation de secrétaires parisienne pour jeunes filles de la bonne société ("la femme secrétaire") en attente de trouver un parti. Ghislaine dirige de main de maître, avec son mari Jean, pièce rapportée de la famille, un festival de musique en Guyenne. Elle a viré Jean, il y a plus de deux ans, en lui jetant un gant de jardinage, et épelant : "Voilà les signes maléfiques de ton réseau que j'ai trouvés dans notre jardin. Tu as une demi-heure pour faire tes bagages et quitter cette maison." Des phrases soufflées par "l'étranger". Il s'appelle X. Pour les proches, Ghislaine s'est entichée de lui. Peu à peu, il a pris place dans ses affaires. Elle l'a présenté à la famille. Ça paraît être le début de l'histoire. Ce X, aussi urbain qu'astucieux, se montre prévenant, à l'écoute, toujours prêt à donner un coup de main, a une solution à tous les problèmes. Conseils. Il se présente aussi comme un "espion chargé de mettre fin aux agissements des francs-maçons en Franc". X prodigue ses "conseils", propose des affaires. A Charles-Henri, le gynécologue : un audit (100 000 francs) pour son cabinet de gynécologue. A Jean, des ordinateurs (200 000 francs) pour l'entreprise dont il fait partie. Il sera salarié de l'école de Ghislaine. Il n'y aura point d'audit. Les ordinateurs, payés d'avance, n'arriveront jamais. L'école est aujourd'hui en cessation de paiement. Les ruptures avec les proches sont violentes, identiques, incohérentes. Ceux qui sont dehors ne parviennent plus à entrer en contact avec un père, une mère, des enfants. Une fille, qui vient de se marier, quitte son jeune époux et revient au château. La raison ? Sa mère, accuse le jeune marié de faire des "coucheries" avec son propre mari. Autres suspicions pour la famille d'Anne, une soeur morte il y a plusieurs années. Ses descendants ne sont plus "dignes" de faire partie de la famille. On les juge responsables de sa mort. Pour les amis, les punitions sont d'un autre acabit : "Tu participes à des messes noires, et à des partouzes, je sais. Tu ne mets plus les pieds ici», dit Charles-Henri à un ami. L'une se fait traiter de "salope". L'autre est insultée de longues minutes au téléphone. Lors de leurs dernières visites au château, les amis ont l'impression d'être "surveillés". A Paris, bien avant d'être recluse, Ghislaine ne voulait pas sortir. Elle se faisait livrer des pizzas, pour «échapper à un tueur à gages» payé par son mari. A chaque fois, reviennent les maîtresses, la pédophilie, les dangers extérieurs. L'angoisse est à géométrie variable. Ils sont cloîtrés, mais sortent. Tous les matins, en voiture, "pour aller chercher le pain", selon un voisin. "Surtout la nuit" d'après un autre. "Ce sont les jeunes, qui vont au cinéma." Un chasseur a rencontré un des frères de Ghislaine à une "soirée choucroute". Un autre a vu Ghislaine à La Poste, avec des lunettes noires. Ils font semblant de ne pas voir leurs anciennes relations. De multiples plaintes sont en cours. L'enquête préliminaire, qui semblait piétiner, devrait être confiée dans les jours qui viennent à la section financière du SRPJ de Toulouse, «dans un souci de cohérence», explique-t-on au parquet d'Agen, qui trouve qu'il faut dans cette affaire où tout semble "ténu, éparpillé", "retrouver du sang-froid". C'est un fait divers aux hypothèses ouvertes. Certains proches parlent d'une secte, dont X. tirerait les fils. Avant de s'exiler à Talade, Christine, épouse de Charles-Henri, a confié à son amie Marie-Hélène qu'il y avait derrière tout cela un "énorme secret de famille". Cet été, alors qu'ils étaient encore à Martel dans l'autre château, les plus jeunes jouaient au ping-pong, un adulte tondait la pelouse et Ghislaine sortait faire les courses. Les autres restaient dedans. Aujourd'hui, les portes sont fermées. Il y a du bruit. Un homme apparaît à une fenêtre, coiffé d'un masque de poussière. Il lance aux journalistes : "Cassez-vous !" Il dit qu'il va porter plainte. Il a des "consignes". C'est une histoire de famille. Et les clés y sont encore."
lundi, décembre 22, 2008
Interior : Docking bay 94 -- Day.
Jabba the Hut and a half-dozen grisly alien pirates and purple creatures stand in the middle of the docking bay. Jabba is the grossest of the slavering hulks and his scarred face is a grimtestimonial to his prowess as a vicious killer. He is a fat, slug-like creature with eyes on extended feelers and a hugeugly mouth.
JABBA : Come on out, Solo !
A voice from directly behind the pirates startles them and they turn around to see Han Solo and the giant Wookiee,Chewbacca, standing behind them with no weapons in sight.
HAN : I've been waiting for you, Jabba.
JABBA : I expected you would be.
HAN : I'm not the type to run.
JABBA : (fatherly-smooth) Han, my boy, there are times when you disappoint me...Why haven't you paid me ? And why did you have to fry poor Greedo like that... after all we've been through together.
HAN : You sent Greedo to blast me.
JABBA : (mock surprise) Han, why you're the best smuggler in the business. You're too valuable to fry. He was only relaying my concern at your delays. He wasn't going to blast you.
HAN : I think he thought he was. Next time don't send one of those twerps. If you've got something to say to me, come see me yourself.
JABBA : Han, Han! If only you hadn't had to dump that shipment ofspice...you understand I just can't make an exception. Where would I be if every pilot who smuggled for me dumped their shipment at the first sign of an Imperial starship? It's not good business.
HAN : You know, even I get boarded sometimes, Jabba. I had no choice,but I've got a charter now and I can pay you back, plus a little extra. I just need some more time.
JABBA : (to his men) Put your blasters away. Han, my boy, I'm only doing this because you're the best and I need you. So, for an extra,say twenty percent I'll give you a little more time... but this is it.If you disappoint me again, I'll put a price on your head so large youwon't be able to go near a civilized system for the rest of your short life.
HAN : Jabba, I'll pay you because it's my pleasure.
jeudi, décembre 18, 2008
Le labo de tele47.fr- Interview des Hushpuppies.
mercredi, décembre 17, 2008
Et bon appétit bien-sûr.
"Le casu marzu (aussi appelé casu modde, casu cundhídu ou en italien formaggio marcio) est un fromage corse, connu pour être infesté par des larves vivantes. Casu marzu signifie "fromage pourri". Il est amené à un stade que la plupart considèreront comme un état de décomposition par l'action digestive des larves de la mouche du fromage. Ces larves sont délibérément introduites dans le fromage. Elles y engendrent un niveau avancé de fermentation et brisent les acides gras. La texture du fromage devient alors très molle et un liquide (appelé "lagrima", larme) s'en écoule. Les larves elles-mêmes apparaissent dans le fromage comme des vers blancs transparents, d'environ 8 mm de long. Lorsqu'elles sont dérangées, les larves peuvent sauter en dehors jusqu'à des distances de 15 cm, d'où les recommandations de protection des yeux pour ceux qui mangent ce fromage. Certaines personnes enlèveront les larves du fromage avant de le consommer ; d'autres non. Dans The Wall Street Journal, Yaroslav Trofimov décrit le fromage comme "une glue visqueuse et puante qui brûle la langue et peut affecter d'autres parties du corps humain". « Il […] attrapa un morceau de pane carasau, le pain plat traditionnel, le rinça rapidement sous l'eau pour l'attendrir et alla vers un grand bocal de verre sur un côté de la table. Il ouvrit le bocal, y puisa une motte de quelque chose ressemblant à de la crème épaisse, et replia le pain dessus. […] Lorsqu'il eut terminé, je lui demandai ce qu'il avait mangé, et il alla me le montrer. À l'intérieur du bocal il y avait du pecorino rempli de petits vers blancs. J'avais déjà entendu parler de ce fromage, mais c'était la première fois que je le voyais de près. […] Un ami à lui dit alors, "c'est du formaggio marcio (littéralement du "fromage pourri"), un fromage avec des vers. C'est une friandise. C'est le cadeau le plus beau que vous pouvez offrir à un berger."" Plusieurs problèmes relatifs à la sécurité alimentaire se posent concernant le casu marzu : certains rapports font état de réactions allergiques. il y aurait des risques dus à une décomposition si avancée qu'elle atteindrait un état de toxicité. La sagesse populaire en corse affirme que des larves toujours vivantes sont l'assurance que cet état n'est pas encore atteint. Il y a également des risques de myase entérique ou intestinale. En effet, les larves peuvent transiter vivantes à travers l'estomac (l'acidité de l'estomac humain ne les tue généralement pas) et peuvent s'installer un certain temps dans l'intestin, où elles peuvent causer de sérieuses lésions alors qu'elles essayent de traverser la paroi intestinale. Les symptômes incluent la nausée, des vomissements, des douleurs abdominales et des diarrhées sanglantes. Du fait de ces dangers ou simplement parce qu'il est considéré comme un produit contaminé, le casu marzu est interdit de commercialisation dans certains endroits. En corse cependant, la mise en place de l'interdiction est sporadique et le fromage se trouve sur le marché noir, se vendant trois fois plus cher que les autres."
mardi, décembre 16, 2008
Post nuke rules.
Fuckboroughts, 17th avenue.
Hier soir j’ai regardé France 3 le truc sur la cuisine. Assez instructif. J’'ai appris plein de trucs 1 : les jeunes sont cons (on s’en doutait un peu) 2 : la cuisine ça rigole pas (on s’en doutait aussi). Ah ben ça. Intéressant de voir une discussion entre deux générations de profs, l'ancien qui estime devoir accompagner les élèves et le jeune prof qui lui reste planté sur ses positions et sur de l'enseignement strictement professionnel. Ca résume tout. Les parents démissionnent, les profs démissionnent alors qui a raison ? Le prof qui dit qu'on doit éduquer les enfants parce que les parents ne le font pas ou celui qui dit que c'est aux parents de se prendre en charge ? Prof c'est pas parent ou sans doute il faudrait des profs pour les parents m'enfin on s'en sort pas. Ben voila, le coeur du problème il est un peu là : on s'en sort pas. Pourtant doit bien exister un chemin entre le trop et le trop peu. J'ai passé vingt piges à rejeter l'autorité et comble de paradoxe je trouve que ça a quand même du bon... Suis-je réac ? J’aurais dit bon sens. Maintenant allez leur dire. Je pense pas et je n’ai jamais pensé que le respect soit une histoire de "tutoiement" En Espagne, les élèves tutoient les profs, en Italie aussi d'ailleurs et y a du respect. Plus qu'en France ? Rien à voir. Notre gourou, Jean Ortiz disait toujours : "on rit avec le prof jamais du prof". "On rit devant, jamais derrière". Made in éducation hispanique. Alors peut-être c'est tout notre modèle éducatif qu'est à revoir. Finalement les enseignants et la police française ont un seul et même problème, majeur je ne vous le cache pas : la jeunesse française. Quelle différence avec la police anglaise me direz-vous ? Sur la population anglaise le policier symbolise l’aide avant la répression. En France il est d’abord symbole de répression. En France, le professeur est figé ligoté par l’éducation nationale et sa spirale de règles étriquées. En Espagne, en Suède, au Danemark, le professeur se pose en guide, presque coach. Alors vous me direz que c’est peut-être (aussi) le rôle de l'état. En France, l'école est un outil étatique, une éducation de masses. Je répondrais : qu'il file déjà à bouffer à ses habitants, le reste on verra. Seulement faut croire que ce n'est pas une priorité alors continuons à écouter du Mc Solaar aux enfoirés, ça arrange tout le monde. Je m'interrogeais sur l'intérêt d’émissions comme celles de hier soir. Au pire ça fait des cuistots ptet mieux que des Gauthier.... Voila c’est ça, des classes de toques bien mieux que des hordes de Gauthier... Héhé. Même si je préfèrerais voir aussi le parcours de menuisiers, de maçons, de boulangers et allez soyons fou de comptables, de jeunes lettrés mais là on nage en pleine SF alors que la culture est disponible partout et gratuitement pour tous on replonge en plein 19e siècle : les nobles éduqués et les gueux. Pourtant effectivement il y a de la culture partout, le scolarisé pouvant se réfugier dans la bibliothèque de son établissement, le non scolarisé sur Internet, allumer son poste de télévision : Arte, France 5, les émissions du soir Taddei etc… Les revues… L'argent n’est pas un argument, puisqu’ils en trouvent pour entretenir la mèche et payer le forfait du I-phone. Ahhhhh la mèche (j’aurais pu dire le survet’ comme s’il y avait cours de sport tous les jours) Sans doute ils préfèrent rester cons. Il est là le soucis : Ils préfèrent être cons. Etre con c'est classe. C’est classe et ça rapporte... Parce que pardon mais Castaldi par exemple ça réveille pas la cervelle et il est payé combien déjà ? 105000. Le pof il est à ? 105000 le pof. Hum. Le gars qui fait le docu sur la bible sur Arte, le chercheur miteux, tu crois que ça rapporte ? Tu crois qu’il gagne combien ? Pi ça fait pas rêver... Tout gris le gars. Affligeant mais c’est comme ça. Nous sommes d’accords être con ça rapporte. Ben oui. Ces cons-là seront même pas foutus de faire la révolution, surtout pas malheureux ! Sont même pas conscients de leurs conditions puisqu’ils n’ont aucun recul. Kikiva mettre l'essence dans le 4x4 ? Un sévère génération de zombies. Les mini meufs des années 1980 voulaient faire juge Alphen dans la vie aujourd'hui, les gosses veulent être Lorie ou Mesrine au mieux Zidane. Les boules, moi qui voulais vendre des saucissons parce que je trouvais ça bon le saucisson. Non c’est vrai j'aimais bien avec du beurre et du pain frais. Pi après j'ai préféré les bédés au saucisson alors j'ai voulu avoir une maison de la presse. Depuis j’arrête pas de faire des rechutes. Dernier exemple en date : Samedi 18h45. Agen. Théatre Florida. Fin d'itws, il a fallu que je cavale à l'autre bout de la ville, sous la pluie froide de décembre, pour traquer le dernier tome de l’intégrale Spider-man et la traduction des Kindly ones. Vous y croyez vous ? Jusqu’à ce que j’arrive devant. Toujours la même sensation dès que j’arrive dans une librairie. Y a plein de bouquins. Ca sent bon. Il fait chaud, y a de la lumière. De la lumière. Les livres sont beaux. Ils craquent comme une baguette chaude. Hop ressorti avec mes deux intégrales. 50 €. Pris deux poches pour ne pas les mouiller (achat avec préméditation ç’est plus grave votre honneur) rangés soigneusement dans mon sac (l’impression de faire ce geste depuis que je sais marcher, après mûre réflexion je fais effectivement ce geste depuis que je sais marcher puisque déjà au cours élémentaire j’échangeais mes goûters contre ces maudits Strange). Et hop reparti direction théâtre. De nos jours je maintiens ce que je dis depuis un certain moment : le mythe du génie méconnu non reconnu ç'est finito : si t'as du talent t'es reconnu. Avec le net et tous les You tube Daily motion de la terre : Da vinci ne dort plus à côté de chez vous sans le savoir. Même si t’as une grosse bite je peux le savoir. Revenons à nos bouquins. Vous allez me dire : "Mais tu peux en emprunter des bouquins autant que tu veux" Et là je vous dit : Ah mais atteeeeeention ! Le bouquin, ben il faut qu'il soit à moi. Ah ben oui. Je déteste qu'on me prête les livres et plus encore prêter mes livres. J'allais à la bibliothèque quand j'étais petit mais dès que j'aimais le bouquin hop je l'achetais. C'est comme la brosse à dent du voisin c'est presque son histoire pas la mienne et puis y a le côté propriété et priorité sur la découverte Vous en faites quoi de ça hein ? C'est quand même MON livre, c'est MON histoire, c'est MOI qui l'ai découvert et c'est MOI qui le conseillerait si j'ai aimé pour pouvoir dire : "t'as lu les peaux transparentes ? C'est génial". Alors que ce soit un môme avec une queue à dada sur un nuage et plein des boules en cristal autour, des vieux avec des carapaces, un cochon qui renifle les culottes ou un papa eau chaude/froide qui devient panda géant avec son copain la truie violette (remarquez y a toujours des petits cochons quelque part) ça fait du bien de pouffer devant des cases à n’importe quel âge et ça fait kiffer les pandas géants. Non ? C’est quand même bien les émissions sur la bouffe vous ne trouvez pas ? Non ? vous dites ça parce que vous etes trop jeunes pour avoir vu les recettes de Michel Oliver. Ben moi quand je fais de la purée Mousline je suis sûr que tout le monde en reprend y a ceux qui dans un vaste revival purée font un petit volcan pi y a les ceux qui sont pas fans de purée alors ben du coup on se demande avec quoi ils font un petit volcan ceux là…. Perso j’ai arrêté les volcans je préfère les patates au four avec une sauce crème fraiche basilique. Ce post n’a absolument aucun intérêt. Foutu pour foutu : Un surveillant de baignade : "Monsieur arrêtez tout de suite de faire pipi" Le coupable penaud rétorquant "mais pourquoi tout le monde le fait !!!!!" Le maître nageur : "oui mais pas du plongeoir". Vous avez raison pipi dans lo cérigolomécésalo. Mécérigolo. On me demandait hier si la poésie des femmes me touche. Est-ce que les femmes me touchent ? Perso, je préfère celles qui me tripotent à celles qui me touchent. De toute façon ça fait plus de dix ans que ce que les gens disent ou pensent j’en ai plus rien à foutre. Les gens disent. Les gens disent. Je dirais que je n’aime pas les gens qui disent, j’aime les gens qui font. Les gens qui disent ne m’interressent pas en rêgle générale. Rien à voir mais Etienne Chatillez c’est Thurston Moore. Rien à voir mais je ré-attaque la radio le 02-01-08. Qu’on se le dise. Rien à voir mais "chaque jour nous éloigne de la Barbara" disait ce monsieur hier soir en voulant dire barbarie, en fait de lapsus Barbara ça marche très bien aussi.
lundi, décembre 15, 2008
44 fillette.
J’ai failli m’étranger en buvant mon café ce matin. Je pensais avoir vu un sacré paquet de trucs dans ma vie et que mes petites prunelles chéries étaient largement et sévèrement rodées aux images abracadabrantes mais alors ça : j’avais jamais vu. Un président en fin de mandat en train de se faire savater la tronche à coup de tatanes je dois dire que j’avais vraiment jamais vu ça. Dernier voyage officiel en Afghanistan (si c’est pas de la bonne provoc’ ça). Conférence de presse, un journaliste afghan se lève en gueulant ce qui doit vraisemblablement ressembler à du "spèce-de-chien-galeux de-saloperie-de-merde" et balance sa chaussure à travers la gueule de gogol 1er. La chaussure passant à deux doigts de la ganache présidentielle, grâce au réflexe pavlovien de Neuneu premier ne comprenant visiblement pas grand-chose à ce qui vient de se passer. Personne ne bronche, W restant un tantinet baissé se disant sans doute qu’il a de grandes chances de se manger l’autre pied. Bingo. Le journaliste en question toujours en train de gueuler tout ce qui peut comme un putois sans trop vouloir m’avancer devait encore y avoir un peu de "spèce-de-counas-d’infidèle-de-sale-mécréant-de-merde-rentre-chez-toi-et-laisse-mon-peuple-tranquille-pourri-de-ricain-qui-pue-du-cul" (à peu de chose prés). Marrant ce geste. Ca serait deux bergers qui se disputent pour un vol de mouton en plein massif pyrénéen ça aurait été la même chose. Deux hommes, face à face, dont un évitait un projectile avec un petit air penaud. Au-delà de ça c’est tout un peuple qui s'est fait plaisir en foutant son pied dans la gueule de ces cons de capitalistes. Si on dégage tout le ridicule d’un président en fin de règne qui en est à se manger des savates dans les déplacements officiels, il y avait juste un homme face à une des dernières occasions de dire ses quatre vérités à un éleveur de vaches. Du coup ce léger recadrage champêtre me fait me poser deux questions : Vous croyez que Moise aussi il avait collé sa tong dans la tronche du Pharaon ? Et enfin : Savez-vous où peut-on faire parvenir quelques fleurs à ce journaliste sanguin ?
dimanche, décembre 14, 2008
"Little fifteen, you help her forget the world outside. You're not part of it yet and if you could drive you could drive her away to a happier place, to a happier day that exists in your mind and in your smile she could escape there just for a while. Little fifteen, why take the smooth with the rough, when things run smooth it's already more than enough she knows your mind is not yet in league with the rest of the world and its little intrigues do you understand, do you know what she means as time goes by and when you've seen what she's seen... you will little fifteen. Little fifteen, why does she have to defend her feelings inside. Why pretend she's not had a life, a life of near misses. Now all that she wants is three little wishes, she wants to see with your eyes, she wants to smile with your smile, she wants a nice surprise, every once in a while she wants to see with your eyes, she wants to smile with your smile, she wants a nice surprise every once in a while. Little fifteen."
jeudi, décembre 11, 2008
Question de planning.
Non sans déconner vous le saviez vous que Castaldi il gagnait 105000€/mois ? Pffffffff Alors en fait c’est ça : vaut mieux être con, c'est bien payé. Quand je pense que je me joue la vie pour un DVD à 15 €... Il me faudrait un sacret paquet de temps pour rassembler une telle somme pi j'aurais 105000 juste une seule fois alors que lui c'est tous les mois. Chaque début de mois, en même temps que Pif Gadget, hop : Pof : 105000 €. Janvier ? Pof : 105000 €. Février ? Pof : 105000 €. C'est le bruit que ça fait quand ça tombe les sioux : Pof. Oui, vous avez raison, vous quand ça tombe ça fait : Plic. Mais là vous chipotez sur les sons je vous signale… Du 105000 par mois ça nous fait quoi ça. J’attrape ma calculette. Ca nous ferait du 3500/jour. Du 145 € de l'heure pi même le dimanche. Hop 3500 €. Une petite sieste ? 1h : 145 €. Pof. Remarquez en fait on sait pas s’il fait la sieste ce garçon, ptet parfois il à envie avec toute cette pression ou quand y a pu de coke. Ah ben oui. Perso je préfère les siestes bénévoles mais enfin dites donc quand même hein. Facile à calculer ici en deux mois il peut s’acheter une baraque sur les coteaux (oui moi j’ai l’habitude de compter en DVD ou en baraques sur les coteaux) Pi attention une chouette de baraque. Alors vous allez me dire "ouais mais après ? Il fait quoi du reste ? Parce que ça continue à tomber et une fois qu'il a tout ?" D'abord vous allez baisser d'un ton quand vous me parlez et puis vous croyez que j’y ai pas pensé tas de jeunes morvelles ? Alors bon disons que janvier-février il s’achète la maison. En mars il fait la piscine. Bon. Ayé il a la piscine. Ah. Pas de la petite piscine je parle hein, attention hein ! Pas de la piscine rikiki-rigolote en forme de haricot ! Que nenni, je parle de la grosse toute bleue olympique et tout hein. Bon. En avril il la fait couvrir parce que ça caille encore un peu même dans le sud de la france. Ah ben oui, tant qu’à avoir une piscine autant en profiter un max' même si on a du pognon ça permet une trempette assurée pendant plusieurs mois de l’année ce qui n’est pas négligeable mais je m’égare dans mes propos. En juin, il fait le court. Alors là vous me direz "mais dis donc dans sa maison, y'a même pas une salle de ciné ?" Et moi je dis "mais atteeeeeendez un peu et laissez moi parler, vous me coupez tout le temps aussi…" Bon je disais en Juin il fait le court. En juillet, il se demande s'il faudrait pas aussi un quick, non sans déconner, parce que la terre battue... Ca salit vachement. En Août, il part à St Trop' (normal le repos tout ça) du coup pendant qu’il est pas là il se fait faire un jacuzzi puis un sauna (ouais c’est le mois d’août il se dit qu’en rentrant il aura envie de se relaxer un tantinet parce qu’avec tout ce qu’il va se foutre dans le pif au VIP il va revenir flingué pi comme le maçon c’est un portos et que chez lui ça crâme il a eu les deux pour le prix d’un. Ca l’arrange et ça le conforte dans l’idée que c’est un sacré putain de killer dans le biz-on-s'fait-la-biz). A la rentrée, les journées se font plus courtes et plus fraîches il se fait donc faire la salle de jeux. Et en septembre ? La voilàààààà la salle de cinoche… La top classe avec les fauteuils tout rouges et tout et tout et les bandes persos de Star Wars et la machine à pop corn etc… Classe la baraque hein ? Hein ? Hein ? Alors que moi il me faudra quoi ? 30 ans... 30 putains d'années... L'âge d'un Damoon + 4 ans... Juste pour les murs hein. Pi pour le ciné, ben je vais au ciné. Pour la piscine ben je vais à la piscine et pour le baby-foot ben je mets deux francs dans la fente. Pof.
mardi, décembre 09, 2008
Disco two thousand. Jerk off parties.
"Toute la journée au téléphone ou à taper à la machine. Les yeux rivés sur sa Kelton Joséphine attend qu'ça s'termine. Elle se dit qu'avec son tour de poitrine du genre Dolly Parton elle pourrait poser dans les magazines, comme Olivia Newton-John. Quand Joséphine sort du bureau elle passe aussitôt chez sa cousine Berthe ensemble elles courent au Club-à-gogo pour aller danser le jerk sur de la musique pop sous les éclairs des stroboscopes, elles dansent le jerk. Roger travaille dans une usine qui sent bon l'oxyde de carbone tous les midis à la cantine il mange du poulet aux hormones. Roger admire beaucoup Lénine. Roger admire beaucoup Lennon et dans la fanfare de l'usine, le dimanche il joue du trombone et quand Roger sort du bureau, il prend le bus de 18 heures 17 et file tout droit au Club-à-gogo pour aller danser le jerk sur de la musique pop sous les éclairs des stroboscopes il danse le jerk. Un soir Roger rencontra Joséphine, il lui dit : "C'que vous êtes mignonne !Vous êtes belle comme une speakerine,venez chez moi j'vous jouerai du trombone". Par un beau matin d'hiver, Joséphine et Roger se marièrent. Ils eurent des quadruplés qu'ils prénommèrent Gustave, Alphonse, Arthur et Philibert et leur apprirent le... ah et leur apprirent le... oh et leur apprirent le J-J-J-J-J-J-J-J-Jerk sur de la musique pop et tous ensemble, quand vient le soir, ils prennent le bus de 18h17 pour aller danser le jerk sur de la musique pop toute la nuit comme à Woodstock ils dansent le jerkWo-o le jerk nanananana le jerk sous les éclairs des stroboscopes ils dansent le jerk Wo-o le jerk Ouh-ouh le jerk toute la nuit..."
lundi, décembre 08, 2008
RAB.
Au palmares des femmes les moins intéressantes du paf / Je dirais.... J'hésite c'est difficile.... Ca doit se jouer entre Daniele Evenou, Liane Foly et Clémentine Célarié....
Le pont sur le trek.
"Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux que des palais romains le front audacieux, plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine, plus mon Loire Gaulois que le Tibre latin, plus mon petit Liré, que le mont Palatin et plus que l'air marin la douceur angevine. Mais quand reverrai-je, de mon petit village, fumer la cheminée et en quelle saison, Mais quand reverrai-je ? J'ai traversé les mers à la force de mes bras, Seul contre les Dieux, perdu dans les marées retranché dans une cale et mes vieux tympans percés, pour ne plus jamais entendre les sirènes et leurs voix. Nos vies sont une guerre où il ne tient qu'à nous de nous soucier de nos sorts, de trouver le bon choix, de nous méfier de nos pas et de toute cette eau qui dort, qui pollue nos chemins soi-disant pavés d'or. "
dimanche, décembre 07, 2008
jeudi, décembre 04, 2008
Sos délation, c'est rendre service à la nation.
"Bon je vois ma mère par exemple, je la trouvais un peu bronzée : je l'ai vendue. Ah ben c'est normal. Si tout le monde faisait comme ça ben y aurait moins de problèmes… Bo oui." "C'est sûr. Et moins de bronzés si vous voyez ce que je veux dire M'me Pichon…. Hein ? hein ? J'ai pas raison ? Bo si que j'ai raison : Les bronzés, c'est suspect." "Moi j'l'ai toujours dit, on sait pas d'où qu'ils viennent, sont un peu arabes en fait…" "Booooo bien sûûûr. C'est voleur et compagnie tout çaaaaaaaaa…." "Bo bien sûûûûr. Moi j'les vois hein au prisunic, ils r'gardent les choses, on voit bien qu'ils ont envie de les voler, pil' achêtent paaaaaaaas les choses…Ben non." "Meuuuuuu naaaaaaaan et pi ça roule dans des grosses voituuuuuures…" "M'me Pichon avec ceci ?" "Ce sera tout" "Une bonne journée M'me Pichoooooon" "Merci bien!" Ca m'énerve les "avec ceci ?" du boucher ou du boulanger.... Je sais pas d'où il me vient mon "ce sera tout"... Je crois que je l'ai toujours eu. Ptet' ça vient de Moumoune ou ptet' une vieille qui passait par là… ou de mon pote Momo qui achetait sa barbaque à Codec. Ah ben oui tiens ça doit être ça. Remarquez on fait tous pareil. Etrange quand même le "ce sera tout" vous ne trouvez pas ? Il est devenu presque inconscient... C'est comme un rite : "avec ceci ?" "Ce sera tout". Doit y en avoir plein des rites en fait... Pi des nouveaux aussi : Du tout récent "vous avez la carte de fidélitéééééé ?" au classique " bien cuite ou pas trop cuite la bagueeeeeette ?" Qui induit un "pas trop cuuuuuuite" qui sort de je-ne-sais-où. En passant par le fort pénible "Vous avez la carte Lecleeeerc ?" on se surprend à répondre : "noooooon" "ah, c'est dommaaaaaage, pouvez composer votre coooooode" Je la fait 'achement bien la caissière trouvez pas ? Remarquez elles avaient qu’à mieux travailler à l’école aussi…. Pffffff "vous avez des poches ?" "nan ou alors c’est 0.75 € la pooooooche" "bon ben donnez m'en uuuuune alors de poche... j'ai oublié mon cabas dans la voiture." Y a aussi le "ça va la nuque ?" du coiffeur et sa variante pour femme : "plus court derrière ? je laisse comme ça ?" Bon pour les hardcores y aussi le "on leur fait un soin ? Zan ont besoin hein c'est le froid". Je passe sur le "je vous fait un shampoing aux oeufs ?" "non non à la tête comme d'hab’ quoi" qui nous faisait tant rire au siècle dernier. Rien à voir mais mon pote dans le bâtiment m'as conseillé d'aimer les cheminées… Pas très rassurant. Il voit ça comme une valeur refuge et moi juste comme un refuge... Ptet' il voulait dire les aimer physiquement ? Ptet' qu'il parlait de la crise ? Ptet' pas en fait... Faire l'amour à la pierre…. ça doit faire un peu mal quand même non ? Remarquez ça doit piquer un peu au début pi quand on est chaud... Oh ben c'est comme tout… Avec ceci ?
mercredi, décembre 03, 2008
999.
mardi, décembre 02, 2008
Le labo de tele47.fr- Interview de Cansei de Ser Sexy (CSS)
lundi, décembre 01, 2008
Pinpon.
J'aime bien le côté contemplatif de Alain Souchon. "Je ne suis pas un professionnel de la vie, je suis un amateur". "La vie vaut moins cher qu'un I-pod". "J'esquisse quelques pas de danse sous les caméras de surveillance". Il a raison tout à été dit. L'amour c'est beau. Le printemps y a des fleurs. Mais la façon de le dire... "Il a tourné sa vie dans tous les sens, pour savoir si ça avait un sens l'existence. Il a demandé leur avis à des tas de gens ravis. Ravis, de donner leur avis sur la vie. Il a traversé les vapeurs des derviches tourneurs, des haschich fumeurs et il a dit : La vie ne vaut rien, la vie ne vaut rien. Mais moi quand je tiens, là dans mes mains éblouies, les deux jolis petits seins de mon amie, là je dis rien, rien ne vaut la vie. Il a vu l'espace qui passe entre la jet set les fastes, les palaces et puis les techniciens de surface. D'autres espèrent dans les clochers, les monastères voir le vieux sergent pépère mais ce n'est que Richard Gere. Il est entré comme un insecte sur site d'Internet. Voir les gens des sectes et il a dit : la vie ne vaut rien, la vie ne vaut rien mais moi quand je tiens, là dans mes mains éblouies, les deux jolis petits seins de mon amie, là je dis rien, rien ne vaut la vie. Il a vu manque d'amour, manque d'argent, comme la vie c'est détergeant et comme ça nettoie les gens. Il a joué jeux interdit pour des amis endormis et il a dit : la vie ne vaut rien, la vie ne vaut rien mais moi quand je tiens, là dans mes mains éblouies, les deux jolis petits seins de mon amie, là je dis rien, rien ne vaut la vie."