vendredi, septembre 09, 2005
John Carpenter, cinéaste socialiste ?
Ya bon la S.F à papy !!! C'est curieux comme parfois la vie vous flanques des petites claquouilles, juste derrière la nuque, comme ça, quand ça préviens pas, à l'improviste, sans rien dire. Et c'est à chaque fois la même chose quand je regarde un film de John Carpenter, même dix ans après je prends toujours du plaisir (oh ! hummm du plaisir...) et une claque (en traitre). John Carpenter c'est un petit peu comme (attention : Métaphore) une salade de fruit, on aime pas tout ce qu'il ya dedans (surtout les raisins) mais finalement ça passe tout seul, comme une lettre à la Poste (hum !) et on a toujours un petit goût de "reviens-y". Un petit parfum sucré de notre enfance - séries Z, comics, heavy métal, les cowboys et les indiens, les forteresses assiégées comme dans "assaut", "prince of darkness" ou encore "ghost of mars" - et moi, perso, j'adorais les cabanes quand j'étais gosse. "John Carpenter (à l'inverse de son frère et de sa soeur Marity et Gilbert) est un des grands analystes contemporains de la société américaine (au cinéma). Tandis qu'Hollywood voit le mal venir de l'autre, d'ailleurs (Independance Day, Armaggedon…) Carpenter stigmatise les institutions, la morale, la religion et la médiocrité au sein même de la société. Rien à voir pourtant avec Ken Loach et autres cinéma "réaliste". John Carpenter n'a pas oublié que le cinéma est avant tout une activité esthétique et c'est pourquoi il utilise le cadre du western et de la science-fiction pour exprimer ses idées. "The fog" est par exemple est un très bon film sur le rôle de la mémoire aux États-Unis. L'auteur y rappelle que la civilisation américaine s'est construite dans le sang et sur des massacres (Indiens, Viêt-Nam…). Il s'intéresse très tôt à la science-fiction et voit tout ce que les années 50 ont pu produire de cinéma fantastique. Il réalise ses premiers courts-métrages dès l'âge de 14 ans. Ils ont pour titre Revenge of the colossal beast, "The warrior and the demon", "Sorcerer from outer space"… Il crée même son propre fanzine consacré à la littérature et au cinéma fantastiques. 1968, il entre au département cinéma de l' University of South California qu'il quittera quatre ans plus tard avec son diplôme en poche. Putain !! je viens de percuter que l'affiche d'Akira, c'est en fait un reférence à l'affiche d'"Assault on precinct 13", Katsuhiro Otomo fanboy ? En 1970, dans le cadre de l'université, il réalise son premier court-métrage officiel, Resurrection of Bronco Billy. Il obtient pour son travail l'Oscar du meilleur court-métrage. Son film de fin d'études est un moyen métrage intitulé Electric Dutchman, qui deviendra en 1974 Darkstar (hum !) au cinéma. En 1976, il réalise son premier film, Assault on Precinct street. Ce film est une sorte d'adaptation urbaine de Rio Bravo (1958) d'Howard Hawks qu'il vénère. Ceux qui ont vu le film et qui sont un tant soit peu attentifs auront d'ailleurs remarqué que le montage est signé John T. Chance, soit le nom du personnage interprété par John Wayne dans Rio Bravo. Il s'agit bien évidemment de Carpenter. On retrouve déjà beaucoup d'éléments du cinéma de Carpenter dans ce film : la fascination pour les couloirs et les espaces claustrophobiques, la prééminence de l'action sur l'explication (on ne saura jamais vraiment pourquoi le commissariat est assiégé tout au long du film). En 1978, il réalise le désormais très culte "Halloween". Il y fait preuve d'une très grande maîtrise de la mise en scène, sans parler du magnifique thème qu'il a composé pour le film. Le film est largement supérieur à ce qui fait dans le domaine de l'épouvante à cette époque. Après le très bon Fog avec son actrice fétiche (qu'il épousera quelques mois plus tard), Adrienne Barbeau, Carpenter réalise son premier film d'anticipation, "Escape from New York" (1980) ou les aventures du flibustier "Snake Plissken" (magistralement interprété par Kurt Russell). Le film a souvent été sous-estimé. Pourtant, la photographie et la mise en scène y sont d'aussi bonne qualité que le casting (Adrienne Barbeau, Harry Dean Stanton, Donald Pleasance, Isaac Hayes et Ernest Borgnine !). L'année suivante (1982), il enchaîne avec son premier film en studios et retrouve Kurt Russell dans le remake du film d'Howard Hawks (1951, non-crédité), "The thing". Après l'adaptation très réussie du roman de Stephen King, "Christine", Carpenter se lance dans un projet surprenant, Big trouble in little China (qu'un imbécile a décidé de traduire Les aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin - 1986). Ce film d'aventures se passe dans les bas-fonds de Chinatown et est un hommage au grand Tsui Hark (et à Kenji Misumi pour la série des "Babycart"). En effet, à l'époque, John Carpenter est un des rares Occidentaux qui a vu "Zu, les guerriers de la montagne magique" (1982), le film culte de Tsui Hark (mais pas son meilleur) et il a tenu à lui rendre hommage à travers ce film. Évidemment, le film fait un bide et n'est absolument pas compris par la critique, même s'il a été réhabilité depuis. Après le très beau "Prince of darkness" (Prince des ténèbres - 1987) avec Donald Pleasance, Carpenter signe le film le plus politique de l'année 1988 (et de sa carrière), avec "They Live" (Invasion Los Angeles). On reprocha juste à l'auteur son casting ; on aurait en effet préféré Kurt Russell au ridicule Roddy Piper dans le rôle principal. Les années 90 voient dans la filmographie de Carpenter le retour du film fantastique des années 50 avec le très bon remake du "Village des damnés" (1995), mais aussi celui de "Snake Plissken", cette fois à Los Angeles (Escape from L.A - 1996). "Vampires", avec Sheryl Lee et James Woods est un nouvel hommage au western. Si le film est plutôt décevant, le premier quart d'heure est exquis et le mélange des genres (les vampires et le western) très réussi. C'est aussi son film le plus drôle". Dernier film en date, un film sur Mars, intitulé "Ghosts of Mars" sur lequel je ne ferai aucun commentaire...(pour la simple et bonne raison qu'il n'y a aucun commentaire sur la "bio" que j'ai honteusement piquée, et que moi, comme vous le savez, je n'ai aucun esprit critique puisque n'étant pas pourvu de cerveau....Allez, je me la tente quand même : "Ghost of Mars : ça craint" (putain, puissant comme analyse, Damoon !!!) Filmographie : Ghost of mars (2001), Vampires (1998), Escape from L.A. (1996), In the Mouth of Madness (1995), Village of the Damned (1995), Memoirs of an Invisible Man (1992), They Live (1988), Prince of Darkness (1987), Big Trouble in Little China (1986), Starman (1984), Christine (1983), Thing, The (1982), Escape from New York (1981), Fog, The (1980), Elvis (1979), Someone's Watching Me! (1978) (TV), Halloween (1978), Assault on Precinct 13 (1976), Dark Star (1973), Warrior and the Demon (1969).
Comments:
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""bio" que j'ai honteusement piquée", "aucun esprit critique puisque n'étant pas pourvu de cerveau". Celà se passe de commentaire...
Charitée bien ordonnée commence par soit-même.
Un lien serait plus simple mais j'aime la matière plutôt que rien...
Et enfin, il est de notoriété publique que je suis un crétin.
Un lien serait plus simple mais j'aime la matière plutôt que rien...
Et enfin, il est de notoriété publique que je suis un crétin.
Fuck l'A.F.F.R.
Vive la P.R.O.U.T !!!
Parti
Ritalophile
Ouvriers
Usines
Turques
Vraiment n'importe quoi ce blog...
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