mardi, septembre 06, 2005
But who are you ? Mister Damoon...

L’accompagnement des personnes, c’est à dire l’aide à leurs déplacements, à l’accomplissement de certains gestes rendus difficiles en raison d’un âge avancé ou d’un handicap, à la réalisation de démarches simples auprès des services du voisinage (courses, démarches administratives) reste le leitmotiv initial de l’accompagnateur social. Le travail social, consiste à venir en aide à une collectivité, il vise à améliorer les conditions de vie, et en particulier les conditions matérielles des membres de la société. Il cherche aussi à rétablir un équilibre déstabilisé par une détresse physique ou morale afin que, dans un souci d’équité, chacun, dans notre société, retrouve ses droits collectifs et un mieux être individuel. L’aide apportée sous forme de service n’est pas une assistance gratuite ou humanitaire. Cependant la prestation, fournie au prix le plus juste, ne peut l’être dans un but lucratif excluant tout souci humaniste. Le but mercantile étant exclu, que ce soit sur le plan culturel, sportif, ou plus simplement relationnel, la volonté des acteurs est seule à prendre en considération. La valeur d’une présence ou d’une communication est difficilement mesurable mais demeure l’argument essentiel du service rendu. Moi qui était une espèce d’oie blanche remplies de préjugés, je suis sorti de ma chrysalide, et maintenant croyez moi je suis blindé… J’ai vu tant des choses que vous auriez du mal à croire, fait des gestes en qui rebuteraient plus d’un…En fait, le rapport social englobe une multitude de domaines tous aussi variés les uns que les autres, et relève plus du « savoir être » que du savoir-faire : il peut comporter un soutien moral, psychologique, aussi bien qu’une incitation aux activités culturelles et sportives, tout cela dans le cadre de la prévention du vieillissement chez les jeunes retraités; ainsi que la lutte contre l’isolement et l’exclusion. Les activités proposées doivent être de nature à favoriser le maintien à domicile des personnes âgées ou handicapées, ceci en relation avec l’ensemble des services municipaux (C.C.A.S, culture, sport, etc...) et des autres partenaires. Avant d’aborder cette profession je ne soupçonnais pas que dans ma pauvre petite ville du Sud Fatal, des gens crevaient de faim et de froid à deux pas de ma porte… Après ça, je n’ai plus jamais vu la vie de la même manière… C’est sans doute aussi la raison pour laquelle j’ai ce besoin de faire perpétuellement le con (les deux seuls moments où tu oublie la mort c’est quand tu ris et quand tu jouis). Le but de cette activité est l’amélioration des conditions de vie, mais surtout la transmission d’un certain goût pour la vie, re-insuffler l’envie, le goût, la curiosité, sortir, accepter son corps, apprécier des motivations nouvelles, des découvertes. L’ouverture vers l’autre passe par le dialogue, l’échange d’idée, l’écoute et la patience.

Ce travail m’a fait mûrir à la vitesse de la lumière, il m’a aidé à comprendre énormément de choses, sur la vie, sur la mort, sur le fait que l’on est toujours seul, qu’il faut souvent écouter nos aînés, que la vie est courte, qu’il nous faut la boire jusqu’à la dernière goutte et que l'on peut rendre la leur tellement plus légère.
Mais surtout que nous n’avons pas conscience de la chance que nous avons…
Ouvrons les yeux et arrêtons de nous plaindre pour des futilités…
Ca parait niais, mais au lieu de te demander si tu es heureux, demande lui "comment ça va ?"
Ca parait niais, mais au lieu de te demander si tu es heureux, demande lui "comment ça va ?"