mardi, septembre 27, 2005

 

Do you speak Klokochasien ?

J’ai vu ce gars là sur scène deux fois et je suis sur le cul à chaque fois. Je l’ai rencontré, interviewé pendant plus d’une heure, l’homme est fascinant. Mais DAT pourri. Capté 10 % de l’interview. Et merde. Séance de rattrapage avec la presse écrite. "Voila, cela fait un bout de temps que cette idée me trotte dans la tête. La première question que l'on se pose lorsque l'on découvre Nosfell, c'est celle du genre musical dans lequel il se place. A cette question les réponses sont souvent diverses et variées, parfois même contradictoires. Au final on ne sait pas. Comme tout le monde j'ai réfléchis à cette question et je me demande si le qualificatif d'impressionniste ne serait pas le plus adapté pour définir la musicalité de Nosfell. En effet l'impressionnisme, comme son nom l'indique, privilégie les impressions fugitives par rapport à des choses bien définies et précises. Du coup j'aimerais savoir ce que vous pensez de cette théorie. Est ce encore trop restrictif ? A coté de la plaque ? Et vous vous diriez quoi ? Nosfell, une sorte de contorsionniste musculeux Nosfell qui êtes aux cieux......" "Un qui ne rappelle personne mais dont on devrait se souvenir aisément, c’est Nosfell. Sur fond d’écran lumineux, une sorte de contorsionniste musculeux se livre à une série d’incantations vocales, épaulé par un violoncelliste free et des boucles de guitares. C’est le Gollum du Seigneur des Anneaux en train de rénover le répertoire de Magma : comme les Kobaïens, Nosfell a inventé un langage aux onomatopées gutturales qui parlent beaucoup plus que certains textes de la chanson française"... D'abord quelques notes de guitare puis des sonorités électro, et enfin la voix claire chantant dans une langue étrange : bienvenue dans l'univers de Nosfell, un jeune artiste collectionnant prix et récompenses depuis trois ans. A mille lieux de toute facilité, Nosfell a choisi de chanter en klokobetz, langue imaginaire créée pour narrer les histoires du pays de Klokochazia, tout aussi fictif mais qu'on brûle de découvrir. Cette démarche singulière rappellera sans doute aux spécialistes le kobaïen, langue des pionniers du groupe Magma, avec lequel Nosfell partage un autre point commun : celui d'être inclassable et de n'appartenir à aucune chapelle musicale. On s'épuiserait en vain à tenter de décrypter tous les genres effleurés par ce jeune surdoué dont chaque morceau contient plus d'idées qu'on n'en trouvera dans les oeuvres complètes de certains rois des hit-parades. Le plus simple reste encore de se laisser entraîner dans le monde de ce poète d'un genre inédit. De Carhaix, Vieilles Charrues, vous voilà partis pour la Klokochazia, cette étrange et intime contrée où vit, chante et danse Nosfell "Celui qui marche et qui guérit", artiste protéiforme. Nosfell serait un animal ? Oui. Un caméléon aux grands yeux noirs, fluide et fin, aux tatouages du plus bel effet. Qui danserait, serpent, singe, poisson... Artiste protéiforme, Nosfell a reçu le don des voix : murmure tendre, ton enfantin, cri du coeur, plainte rauque, grave de velours... Penchés sur le phénomène, les spécialistes observent : "Ce Nosfell, inclassable, super original, techniquement très fort". Son spectacle ? "Une création d'atmosphères, et, plus qu'une expérience sonore, une prestation également visuelle et sensorielle." Pour mieux s'incarner en chacun, le fantasque Nosfell s'est inventé un langage personnel, le Klokobetz, 283 mots qui contiennent les mythes d'un pays imaginaire, le Klokochazia : "Je désire exceller dans l'art de la suggestion. Je présente un travail très intime. Mon but est de réussir à le rendre universel et humain. Je suis très fier quand les gens me disent que mon concert leur a fait retrouver des souvenirs, des lectures, des images ou des sensations très personnelles." Une mélodie "Mindala Jinka", une bribe de phrase "Pomaïe Klokochazia Balek", et Nosfell chante tout un monde, peuplé de personnages curieusement familiers, héros d'aventures bizarres. Face à des milliers de spectateurs, sacré défi que lance Nosfell, le "jam-man", qui se sample lui-même sur scène, construisant ses morceaux au fur et à mesure, bouclant ses voix et ses accords toujours en direct. Un principe d'empilage de voix, de cordes, de percussions auquel se rallie un précieux complice, le talentueux violoncelliste Pierre le Bourgeois. Certains n'arrivent parfois pas y croire, criant d'abord au play-back, avant de succomber, inévitablement, au charme de cet irrésistible voyage musical, oscillant entre rêve et réalité. Ponctuant ses morceaux d'interludes amusants, initiateur d'incroyables dialogues avec son public, Nosfell conçoit ses concerts comme "un labeur divin", souvent effectué en équilibre sur un pied, usant de la guitare comme d'une baguette magique. "J'ai plus envie de jouer "avec" mes morceaux que de les jouer", dit l'artiste, qui puise dans toutes les musiques du monde : " C'est le caractère ethnique des musiques qui m'intéresse, qu'elles soient anciennes ou modernes. " Râles caverneux ou ondulations cristallines : "Le choix des histoires me permet de justifier l'utilisation de la voix à son maximum. Je n'explore pas les sons pour le seul plaisir de faire des hauts et des bas. Chaque son contient du sens. Je change de ton parce que j'incarne différents personnages : une jeune femme aux mains pleines de sève, un vieil homme que plus personne n'écoute. " Nosfell signifierait "Celui qui marche et qui guérit", "comme ces noms de métier devenus des noms de famille". Une expérience étrange. Celle d'un concert de Nosfell, l'homme à la gestuelle d'un piaf contorsionniste. Et surtout à l'imaginaire sans limite, inventant un monde merveilleux, la Klokochazia, dont il a mission de transmettre légendes et mélodies populaires. Avec une arme insolente de virtuosité : une voix qui livre des sons gutturaux d'un autre âge ou s'élève dans un registre féminin. Il l'enregistre en direct, la fait passer en boucle. Et la marie avec sa guitare et le violoncelle de son complice Pierre Le Bourgeois. Une plongée dans Nosfell et son complice violoncelliste, Pierre Le Bourgeois, sont aux anges : leur calendrier de concerts est copieusement garni. Rock'n solex, non plus, n'a pas résisté, samedi. A Nosfell, sa voix élastique, son show venu d'ailleurs. De Klokochazia, très précisément, sa planète Mars à lui d'où il ramène un melting-folk sensuel et envoûtant. Avant d'attaquer les festivals de l'été, le jeune homme s'est offert sa seconde escale rennaise, après les Trans. Ne lui parlez pas des Trans Musicales. Nosfell et son complice, Pierre Le Bourgeois au violoncelle, n'en gardent pas un bon souvenir. "Ce soir-là, on a passé notre temps à faire des signes pour régler des problèmes techniques. Impossible de se concentrer. Mais, bon, les Trans, c'est bien d'y être." Absolument. Car, après, les portes s'ouvrent. Ce concert "raté" de décembre a bien joué le rôle de sésame puisque, depuis, tout le monde s'arrache Nosfell. "On fait quinze dates par mois. On sera aux Eurockéennes, aux Vieilles Charrues, aux Francofolies, à Montreux...". L'ambassadeur du Klokochazia est sur un nuage. Pourtant, on s'étonne toujours qu'un univers si personnel, fragile comme de la porcelaine, puisse s'accommoder d'une grande salle. "Notre show repose sur des boucles musicales que nous enregistrons en direct." Et sur la performance très physique de Nosfell en guerrier, torse et pieds nus, dont la voix navigue des graves les plus profonds aux aigus les plus stridents. Certes, Nosfell a l'habitude des foules. Depuis qu'il a remplacé au pied levé The Roots pour affronter, seul, le Parc des Princes, en première partie des Red hot. «Le gars qui hurle sans prévenir, l'autre qui commande une bière, bien sûr que c'est déstabilisant. Mais, on s'y fait. Sans renoncer à notre univers, à notre invitation au voyage.» Nosfell aurait bien tort : les candidats à l'embarquement sont de plus en plus nombreux Arbre ou liane, Nosfell est gonflé de la musique d'épopées étranges que le vent souffle aux oreilles des coeurs purs : le spectacle est remarquable. Tour de chant, tour de force, Nosfell en solo parle à l'imagination de chacun dans la salle. Mi-conte, mi-chant indigène d'une contrée indéfinissable. Onomatopée ou son de gorge ? La langue de Nosfell est musique et poésie, son spectacle en appelle à la sensibilité du public, louvoie entre conte, magie, musique actuelle ; mimiques et contorsions font le reste. Si Nosfell joue d'emblée dans la cour des grands c'est probablement parce qu'il maîtrise tous ces paramètres qui font de lui un artiste accompli. Par ailleurs, Nosfell possède un registre de voix d'une ampleur exceptionnelle qu'il exploite sans relâche. Le public se laisse emporter au Klokochazia (son pays, ça va de soi), où les corps se changent en lianes comme le sien, où les arbres susurrent à l'oreille des enfants les musiques du monde. Le beau se fait multiple, et rien ne saurait le réduire. Par un jeu de pré-enregistrement, Nosfell donne l'illusion de multiplicité. Le public est venu se faire surprendre et ne repart pas déçu : il reste bouche bée parfois, amusé, séduit, emporté par la tendresse de certaines mélodies, leur harmonie. Gageons qu'accompagné de son violoncelliste, le spectacle de Nosfell gagne en liant et en ampleur. Êtes-vous déjà allé en Klokochazia ? Nosfell vous y invite, Révélation des dernières Transmusicales rennaises, un artiste inclassable à ne pas manquer. "Une prestation inclassable, super original, techniquement très fort... "Nosfell est une révélation". Et aussi un caméléon, "un artiste protéiforme, aux confins du rêve et de la réalité. ». Crâne rasé, les bras et un côté du torse tatoué, vêtu d'une sorte de pagne sur un pantalon flottant. Seul, ou en duo avec son violoncelliste complice, Pierre Le Bourgeois. Un spectacle de Nosfell n'est pas seulement une expérience sonore, c'est aussi visuel et sensoriel. Car Nosfell est un créateur d'atmosphères. Il danse, animal, serpent, singe, poisson, le corps disloqué, incarnant les différentes facettes des arts de la scène. Il chante, coulant, tendre, puis grimpe à l'octave, se fait cri, plainte, redescend, rauque, dans les sombres graves. Une singulière souplesse vocale qui fait dire à l'un de ses fans, sur le net, "ce type enterre Jeff Buckley (sérieusement) !" Personnage à part du rock made in France, Labyala Nosfell s'est inventé un langage personnel, le Klokobetz, idiome d'un pays imaginaire, le Klokochazia. Ses 283 mots lui permettent de "raconter les mythes de ce pays, d'exprimer des choses que je ne pourrais dire dans notre langue. Je veux tout faire pour exceller dans la suggestion. Je suis très fier quand, à la fin d'un concert, les gens me disent que cela leur a fait penser à telle lecture ou tel souvenir, quelque chose de très personnel. Je présente un travail qui est pour moi très intime. Mon but est de réussir à le rendre plus universel, humain." Il a aussi - respect- assuré la première partie des Pixies et des Red Hot Chili Peppers au Parc des Princes, devant quelque 30 000 spectateurs. Nosfell, véritable phénomène, Une vraie claque... Lorsque Monsieur Nosfell apparait sur scène, guitare en bandoulière, accompagné d'un contrebassiste, on ne se doute pas que ce concert restera comme l'un des moments très forts de la saison. Certes, il existait des signes avant-coureurs : les programmateurs des dernières Trans l'avaient déjà repéré, une très bonne radio parisienne n'avait pas hésité à la mettre sur ses ondes. Mais Nosfell est à voir plus qu'à disserter et l'on s'excusera ici de la contradiction. Difficile en effet de résumer un tel phénomène : Nosfell-Protée parvient à imposer ce qu'il y a de plus difficile en musique, la création d'un univers. Univers langagier avec cette sémantique hybride où l'on décèle de l'anglais mais qui se nourrit surtout de syllabes agencées de manière facétieuse ; univers musical avec la technique du re-recording (enregistrement de sa propre voix _ en l'occurrence, Nosfell se fait beat box _ qui forme la base rythmique) et ce minimalisme fertile ; univers mythique enfin, Nosfell s'étant créé un monde avec ses mages et ses arbres qui pleurent. Rien ne serait vraiment transcendant (Lo'Jo ou encore Magma ont oeuvré en ce sens) si tout cela n'était autant habité par un Nosfell au charisme et à l'aisance bluffantes. Imparable ! Nosfell , inventeur d'un melting-folk sensuel et envoûtant, déploie une voix hors du commun. Moisson de prix dans des festivals, premières parties de Miossec, concert aux dernières Transmusicales de Rennes : révélation de l'année 2004, Nosfell fait étape à Allonnes, ce vendredi. Entretien avec un chanteur-guitariste hors normes, dont les prestations scéniques ont de quoi surprendre les plus blasés. Vos chansons évoquent les histoires d'un pays imaginaire, Klokochazia, dans une langue inventée, le klokobetz. Cette langue me permet d'exploiter la voix et de mettre en avant ce que je ressens, pour créer des mélanges d'humeur. Je veux faire travailler la subjectivité du public, son interprétation. Dans chaque histoire, je mets en scène des personnages, comme Darazdeblek, chassé parce qu'il avait voulu apprendre la musique aux enfants. Au pied d'un arbre, j'ai entendu la mélodie qu'il avait soufflée avec de s'éteindre. Vous êtes proche de l'univers du conte. Le conte fait partie de mes influences. Comme la mythologie, le voyage. Nosfell signifie "Celui qui marche et qui guérit". Ça peut paraître prétentieux, mais c'est comme ces noms de métier devenus des noms de famille. Râles caverneux à la Tom Waits, ondulations cristallines : sur scène, votre voix, très troublante, part dans tous les sens. Vous l'utilisez comme un instrument à part entière. Le choix des histoires me permet de justifier l'utilisation de la voix à son maximum. Je n'explore pas les sons juste pour le plaisir de faire des hauts et des bas. Le son a du sens. Je change de ton parce que j'essaie d'incarner différents personnages : une jeune femme, un vieil homme que plus personne n'écoute. Vous jouez avec un violoncelliste, en construisant vos morceaux à partir de samples. Tout est samplé en direct. Un exercice qui demande beaucoup de concentration. Du coup, ce ne sont jamais tout à fait les mêmes boucles. Même si tout est écrit, j'essaie de créer quelque chose de nouveau à chaque fois, de laisser la place à l'improvisation. Sur scène, vous avez un jeu très théâtral : torse et bras recouverts de tatouages, mouvements qui font penser à des animaux. Vous jouez souvent juché sur un pied. Jouer sur un pied, c'est naturel. Je me sens bien dans cette position, même si ce n'est pas l'idéal pour mon dos. Je suis sensible à l'expression corporelle, j'essaie d'utiliser la scène au maximum, mais tout est très spontané. Le yoga m'a beaucoup aidé. Ça permet de travailler sur soi, de visualiser ce qui se passe à l'intérieur. Le show de Labyala Nosfell, torse et pieds nus, est attendu, ce soir, comme une possible révélation. Les Trans ont un faible pour les projets bizarres, les doux-dingues inclassables. Dans la catégorie, Nosfell est clairement repéré. Mais, attention, cet artiste à la voix incroyable, tout droit débarqué du Klokochazia, ne sera pas l'amuseur de cette édition. Mais bien plutôt l'une de ses révélations. Labyala Nosfell est son vrai nom et, promis, il vient bien du Klokochazia même si, bien sûr, tous les atlas du monde sont là pour le démentir. Le jeune homme de 26 ans entretient le mystère. "Sur scène, je présente des humeurs et des histoires de ce pays, confie-t-il. Ou, du moins, je l'ai fait ressentir au public, à travers des couleurs musicales." En concert, Nosfell, torse et pieds nus, n'est accompagné que d'un violoncelliste, lui-même assurant la guitare et le sampler. "J'essaie d'exploiter la scène au maximum en utilisant la musique, mais aussi l'expression corporelle." Ni vraiment folk, ni vraiment jazz, son univers musical déroute. Et fascine très rapidement, d'abord par quelques mélodies accrocheuses, puis par son incroyable richesse. "Je puise dans tous les folklores du monde, sourit-il. C'est le caractère ethnique des musiques qui m'intéresse, qu'elles soient anciennes ou modernes." D'emblée, en écoutant "Pomaïe Klokochazia balek", son premier album autoproduit, on est frappé par la voix de Nosfell. D'une souplesse, d'une élasticité incroyables. Le jeune homme peut adopter le timbre d'une gamine de dix ans sur une ritournelle enfantine avant, sur le morceau suivant, d'avoir la voix éraillée d'un Tom Waits. Un grand écart réalisé, le plus souvent, en Klokobetz, la langue dont il se dit le porte-parole. "Elle me permet d'aborder des tessitures et des couleurs vocales que je ne pourrais atteindre avec d'autres langues. " Seul au Parc des Princes. A son tableau de chasse, Nosfell compte un titre de "révélation" au dernier Printemps de Bourges. Et, surtout, un concert, seul face à 30 000 personnes, en juin dernier, au Parc des Princes, en première partie des Pixies et des Red hot chili peppers. "Quelque chose d'énorme, impressionnant ! On m'a appelé à 14 h pour jouer à 19 h dans un stade, afin de remplacer les Californiens de The Roots !" Autant dire que le jeune homme est tout à fait apte à relever le défi des Trans Musicales. Labyala Nosfell, nouvelle icône de la scène rock française, vous connaissez ? Dernièrement en première partie des Pixies et des Red Hot Chili Peppers au parc des Princes, ce chanteur-guitariste ne cesse d'écumer les scènes parisiennes et les festivals. Présenté comme la nouvelle icône du rock français, Nosfell sera en concert. À découvrir. Dévoilé lors du Printemps de Bourges par les prix "Attention talent scène " et "Résidence Sacem", Nosfell est une véritable révélation musicale. Récemment en première partie des Pixies et des Red Hot Chili Peppers, ce Parisien n'en finit pas d'étonner. Il écume les scènes de la capitale et des festivals du moment, mais ce n'est encore que le bouche à oreille qui en fait la meilleure promo : "Cet homme-là a du génie !" C'est en tout cas ce que disent ceux qui ont déjà eu l'occasion de le voir en concert. Certains n'hésitent d'ailleurs pas à le propulser au rang de "nouvelle icône du rock français" ! Nosfell chante seul, accompagné de sa guitare électro-acoustique. Seul mais multiple car il incarne une dizaine de personnages. Du sauvage effarouché au "gueulard" viril tout aussi sauvage en passant par la petite fille chinoise qui se transforme soudainement en improvisation vocale suraiguë et sensuelle façon Jeff Buckley, l'artiste se révèle être un "caméléon" musical. "Nosfell est un artiste protéiforme, inclassable, authentique qui nous mène aux confins du rêve et de la réalité" peut-on lire sur son site internet (www.nosfell.com). Unique locuteur du... Klokobetz ! "Masta goe da brainsippa". Ces mots ne vous disent rien, vous n'en comprenez pas la signification ? Normal. Il s'agit du titre d'une des chansons de l'artiste. Vous vous interrogez sur cette langue étrange et étrangère ? Nosfell chante la langue de son pays, le Klokobetz ! Inutile de vous précipiter sur une carte, Nosfell s'est inventé un monde, "spontanément". "Mes chansons racontent les mythes du Klokochazia, mon pays d'origine, dans la langue locale, mais aussi en anglais", expliquait-il récemment à un confrère lors du festival Chauffer dans la noirceur, près de Coutances, dans la Manche. Sur scène, Nosfell danse et joue des pantomimes pour accompagner sa voix et la musique. Le rock est à la base de son univers. Mais un rock très intense. Quant à sa voix, comme ses textes, elle est hors normes. Elle oscille sans cesse du grave à l'aigu, fait perdre tous ses repères à un public médusé. "Je travaille seul sur la voix, précise Labyala Nosfell. Il s'agit d'un travail d'introspection, physique, à l'intérieur de moi". Ses prestations scéniques sont très théâtrales. L'implication du chanteur est totale, sa musique s'incarne réellement sur scène. À la rentrée, il enregistrera son premier album, "car cela fait partie des us et coutumes de l'industrie du disque... "

Comments:
c 'est vraiment un curieux personnage, qui, dans l'intimité, à quelque chose de félin. Pea.k je maudis ton putain de DAT merdique !!! 1h d'entretien où il nous parlait de son amour pour le japon, des ses concerts là-bas...de la culture nippone etc...
et de ses relations avec Pierre le Bourgeois, le violonceliste qui l'accompagne sur scène.
Nous devions faire l'interview et partir, mais ils nous ont rajoutés sur la liste des invités.

Et vlan ! sur les fesses le damoon !

Maudit DAT.



Et merde.



Aie.
 
Nosfell: un artiste a decouvrir aboslument et tellement difficile à décrire... Exercice cependant bien reussi!! Bravo pour cette review!

J'en profite pour faire un peu de pub: avec une amie nous avons réalisé un petit site avec un peu de tout (video, sons, histoires, photos…):

www.mindalajinka.com
 
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