DAMOON IN DA MOON...

Hier soir je suis allé voir l’incroyable Hulk, enfin je me suis assis dans une salle obscure pour voir des images qui bougent hein mettons nous d’accord je n’ai pas d’amis ni de vieilles tantes que j’ai honteusement baptisé ainsi. En y allant je m’attendais à voir le nouveau film du réalisateur du transporteur alors que j’ai vu le second film le plus fun juste derrière Iron-man et la franchise Spider-man. Le dossier les super héros et le cinéma dans les Inrocks de cette semaine est plutôt pas trop mal fichu, je suis complètement d’accord avec eux (pour une fois) et avec le plan qu’est en train de mettre en place la Marvel. Avec Hulk (et récemment avec Iron-man) on fait des films purs funs. Des réals à deux balles qui pondent des trucs qui vont pas chercher midi à quatorze heures, des films qui vont vite comme une montagne russe et qui piquent dans la bouche. Comme les comics dont ils sont tirés. Sale format, sale papier mais on passe un petit moment sympatoche à lire ça dans le métro ou en attendant que votre copine ait fini de payer les courses. C’est tout ce qu’on demande non ? Pour le reste on continue à attendre (et à prier) l’adaptation (bien casse gueule) du Watchmen de Snyder. Et puis de toute façon s’il fallait réfléchir je ne conseillerais pas des histoires tirés de la Marvel. Non, sans déconner c’est pas pour être méchant mais je ne sais pas si vous avez déja lu les histoires originales de Hulk dans les années 1980 : c’était quand même bien pourri, un scénario plutôt malin mais complètement desservi par les (trop) nombreux dessins d’Herb Trimpe. Louis Leterrier s’en sort à mon sens bien mieux que ce que j’aurais imaginé. Perso j’aimais très moyennement la BD ce que j’aimais c’était surtout les covers ou les posters exprimant toute la rage du monstre vert. Les couvertures des Artima color grand formats de l’époque montraient un personnage hurlant bave aux lèvres alors que les pages intérieures racontaient les histoires du gentil géant vert. C’est cette première image de mutant sauvage sur-musclée et bien veineux à souhait qu’à choisi de nous montrer Leterrier. C’est également l’homme traqué aux yeux rouges comme Bill Bixby pouvait l’être que j'étais venu chercher. Les allusions sont plutôt discrètes (les caméos de Ferigno et de Stan Lee) et la vanne du pantalon violet fait oublier la private joke de Taxi…Ouf. Le featuring de Tony Stark ou l’existence du SHIELD démontre encore une fois la volonté d’insérer le personnage dans un univers cohérent, c’est le passage de témoin, le cadavre exquis pour celui qui va s’apprêter à réaliser The Avengers puisque c’est de cela qu’il s’agit. Les x-men, Daredevil et les FF sont des ratages complets nous sommes d’accords, trop tôt ? ou technologiquement pas encore très à l’aise avec les films de monte-en-l’air ? Toujours est-t’il que : Ca y est, nous entrons véritablement dans l’ère des films de sur-hommes ou on arrive enfin à y croire un peu. Le public est prêt, les SFX sont prêts. Les réalisateurs ont les mêmes références que les fan-boys. Le décalage est effacé. Get ready to be amazed ?

Je viens de voir une interview de Fred Burtt pour la sortie de Wall-E, ça doit être sympa d’être sound designer. Le type passe devant un projecteur en train de s’allumer et rapproche un néon d’un poste de télévision et trouve le bruit des sabres laser. La voix du wookie c'est le cri d’un ours déformé, c’est pas tout : la respiration asthmatique de Darth Vader : c’est lui, Indy et son fouet qui claque : c’est lui, le "Wooooshi" des chasseurs Tie : c’est lui, la voix d’ET : c’est lui, les "bip-be-dee-bip" de R2D2 c’est encore lui, tout ces sons passés dans l’inconscient collectif. Hier j’ai revu Dark Crystal dans une sale édition commandé sur le net (recadrage-VF only) et une Z2 Anglaise de Crash. Je ne me souvenais plus du tout de ce film, je sais pas pourquoi d’ailleurs puisque c’est à mon sens le film le plus barré de Cronenberg mais aussi le plus abouti. Le réalisateur n’est, depuis, jamais allé aussi loin. Le commentaire audio est indispensable et un vrai régal rien que pour entendre cette voix si particulière en attendant de le voir en tueur psychopathe masqué, dirigé par Barker, dans une utopique et chimérique sortie DVD de Nightbreed…. On parle beaucoup de De funes et tout le temps de la même façon, à croire qu'il n'y a que trois films dans la filmographie du comédien (le gendarme, Fantomas, Rabbi Jacob) du coup on parle trés rarement de Jo, d’ailleurs le film n’est toujours pas sorti en DVD, ce qui est vraiment une grosse connerie. Cette comédie noire puise à fond dans le ridicule et l’absurde de l’humour anglais. Jo est énormément drôle et personne n’en sait rien. Le grand public préférant user jusqu’à la corde la danse de Salomon… Etranges choix du public…

Ce weekend c’était les JMJ à l'autre bout du monde et pour moi c'était la Garden nef party dans le 16 (ouais comme Benoit) sous une chaleur de plomb. Je l’ai dit à maintes reprises : Voila enfin un vrai festival rock intelligent. Contrairement au trés mauvais Garorock (qui n’a de rock que le nom) et élu cette année festival le plus sale de France, la Garden nef party prends à chaque fois des petits airs de kermesse woodstockienne et de festival le plus douillet de france. A l’ombre des arbres ou allongés dans l’herbe pour regarder les concerts nous sirotons les boissons originales mises à notre disposition (frosts, softs : Scheppes, Ice tea et smoothies…) dans des verres que nous gardons tout la soirée et consignés 1€, idée maline pour garder un site parfaitement propre. Si j’ajoute que les brigades vertes ne laissent pas de place aux crados, les petits papiers gras ne traînant jamais plus de trente minutes avec en plus des produits bios, des C ki Sam ? Des points d'eau à profusion et des toilettes "presques" praticables on frôle la perfection là non ? Ca fait plaisir de voir enfin des gens qui ne pensent pas qu’à leurs petits égos surdimensionnés… Mais revenons à la programmation qui était plutôt comment dire… couillue. Nous arrivons en retard et ratons Nada surf (bof pas grave déjà vu et revu) et Alela Diane (désolé Oli) à peine avons-nous posés nos bagages à l’hôtel que nous revenons pile à temps pour le set des Kills sous un soleil éblouissant. Si j’osais je prendrais un sandwich à l’iguanodon… Putain mais même le sandwich est bon…. Y en a vraiment qui devraient en prendre de la graine… Changement de scène et d’ambiance pour les Heavy trash (John Spencer Blues Explosion) bof pas emballé retour case départ pour the raconteurs, je ne m’attendais vraiment pas à grand-chose pour les rapporteurs (comme dirait la tornade cocainée) et c’est aussi sans doute pour cela que je n’ai pas été déçu. Un style qui ne me correspond pas du tout (à part peut-être le titre Steady as she goes) mais l’ensemble reste tout de même très agréable à entendre. On se rapproche pour faire comme tout le monde, histoire de voir la tronche de Jack White de plus prés. Sale fringues, sale accent mais finalement assez mignon. Fin des raconteurs direction Brian Jonestown massacre (BJM comme dirait la tornade cocainée) lent, mou on croirait presque du Dandy Warhol (on est dans Dig là ou quoi ?) je crois que je vais me refaire un petit sandwich moi… Le soleil est à présent couché et les lampions s’allument sous les arbres. Il fait d’un coup beaucoup plus frais. Je manque de m’endormir couché dans l’herbe quand des amis nous rejoignent, juste le temps de boire un frost dans mon charmant verre décoré que c’est déja au tour de Justice. Gros son, rien à voir côté scène comme à chaque fois avec les artistes electro. Deux crétins mal peignés qui s’agitent derrières des boites à rythme. Rien à voir mais quel style. Ces deux petits cons ont vraiment le sens de l’image. Les croix, le cuir, le bad tatoué sur le bras, la pose arty, le côté coool. Vous etes sûrs que c’est vraiment français ? Chais pas on est pas habitués… Fin du set et ovation pour le binôme. Le moins poilu des deux tombe genoux à terre et singe Lilian Thuram puis sort de scène. Nous sortons de scène également direction dodo. Une grosse nuit, un pass dans l’œil pour Oli et 17 passages caisses plus tard (Pull & Bear et Bershka doivent être contents) pour la tornade cocainée que nous voici déja de retour sur le lieu du crime. Toujours grand soleil, vautrés dans l’herbe nous entamons une longue sieste bronzage qui nous fait rater les Hushpuppies (déjà vu et interviewés et rien à foutre), Mademoiselle K (bien naze et là encore rien à foutre) et les Bellrays (pas terrible et déjà vu et revu et interviewés) des sons étranges me sortent le mon demi coma. C’est quoi ce truc ? "C’est the Do" me répond ma délicieuse camarade de sieste en se fichant copieusement de ma tronche, je n’y prête aucune espèce d’attention et me replonge dans mes occupations, j’ouvre un œil à nouveau sur les premiers accords des Hives. Ouaw les Hives. Putain. Maîtrisé de bout en bout. Basique mais bougrement efficace. Ces types là ont vraiment LA recette pour faire lever les culs. "Je m’appelle Pelle Almqvist" et c’est des hurlements dans la fosse. Très bon concert pour ce groupe qui fait ce qu’il sait faire et qui le fait rudement bien. Une merguez ou Adam Green ? Une merguez "Allez les gars c’est ma tournée…" Tiens d’autres amis arrivent, LE moment va commencer. "Damoon c’est pas Chick là bas ?" "Ah ben si tiens !" "Hey ma poule !" "Putain le marcel des Stooges…" Trois mots et c’est déjà au tour de l’iguane. J’avais vraiment envie de le vivre ce putain de concert. Alors avec Roy nous sommes partis devant, mais vraiment devant et croyez moi dans ce genre de concert devant c’est jamais vraiment devant. Ben là on était devant, genre au bord quoi. Bon passons les quelques kids en train de pogoter (ça faisait une paye que j’avais pas fait ça moi…) Je sens que Roy à envie de slammer nous nous dirigeons vers le bord de scène quand le crétin devant nous et qui à visiblement à la même idée, s’écrase lamentablement au sol la foule s’écartant d’un coup et laissant le pauvre malheureux festivalier ramasser ses dents. Calmés nous décidons d’un commun accord d’en rester là. Ca tombe bien car IL arrive. Je dois dire que ça fait bizarre. Nous sommes juste en face de lui à environ 7-8 mètres. Je suis surpris par le son, étonnamment bon. L’album y passe en entier. Rien à jeter. Chaque parole est hurlée par la foule, je tente timidement quelques photos en repoussant les kids encore en train de pogoter, Roy est devant moi et fait des petits bonds. Mais d’où j’ai 34 ans moi ? Tiens je m’essouffle, je regarde le ciel pour chercher un peu d’air frais. Ah ben si j’ai bien 34 ans. Je sors de la fosse complement trempé, en marchant pas droit et sans voix, Roy me serre la main. Nous sommes d’accords. Nous montons la colline pour regarder Birdy Nam Nam mais je suis déjà dans mon lit. La suite est une autre histoire. "My idea of fun is killing everyone…." La la la…

Dehors ils se goinfrent de tomates (trop occupés pour en filer aux pauvres de cette ville). "Damoon, tu crois qu’ils vont nous en donner ? Je crois pas vieux, je crois pas". Pour la peine je reste enfermé chez moi. Je re-regarde des trucs (plutôt des bouts de trucs) sous des piles. Je fais tourner Fear & Loathing (en Vo obligatoire), des bonus de Barton Fink (en collector), la version ultimate des magnificent seven, un peu de Crash, pas mal de Naked lunch, New Jack city (pourquoi personne ne dit que ce film est un monument du mouvement Hip Hop ? Arrêtez de nous casser les grelots avec Scarface…) Je sais pas s’ils en sont très fiers mais c’est Joey Starr qui double Ice T, Legitimus qui fait la VF de Peebles et le frère de Wesley Snipes ? je vous laisse deviner… Un petit Buckaroo Banzai pour la route, les mutants de la 8th dimension ne vieillissent pas si mal que ça je trouve et les HongKong cavaliers cavalent sans doute un peu moins vite mais ils sont loin d’être ridicules. Hier soir on à beaucoup filmé avec les gars de TVNCO. J’en parlerais un peu plus tard.

J'ai le cou bloqué. J’ai le cou bloqué du coup je mange des Pipasol sur un banc. Vraiment LA nourriture du mec qui s’emmerde la graine de tournesol. "Tu fais quoi là ?" "Bof rien, je mange des pipas'" (oui au siècle dernier on disait "pipas’" comme on kittait des "Polini" sur les "meules"). Ca sert à quoi que je marche vu que je manœuvre plus difficilement que la momie de la Hammer. Du coup je reste assis et je mange des pipas'. C’est bon les pipas'. C'est bon mais ça donne envie de boire des Orangina. Je vais devoir me lever pour en acheter une bouteille au petit Casino. Fait chier. C'est loin. Trés fort le gouvernement pour remonter le moral des français. Et vas-y que je t’installe une grosse scène et pleins de gros amplis pour que les français s’amusent sur du Stanislas qui reprends Manureva (le bateau d’Alain Colas disparu en pleine mer), Raphaël et ses supers compos pleines de soleils (superbe reprise de l’opportuniste doit-on y voir un message punk dans la pose de la Ray-ban aviateur ?) Après ne se sont succédés que des artistes qui mettent ‘rave la patate : James Blunt, Rose et le king des dépressifs en chef : Christophe. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : j’adore Christophe. Dans une boum entre Joy et l’avé Maria je faisais un carton… Même Jenifer qui à du sang mêlé de bande à Basile et de Compagnie créole se met à chanter du Piaf : Qu’est ce qu’on s’est marré... Attention si vous buvez 40 Redbull/jour pendant 30 ans vous allez avoir des problèmes… Pareil pour le Coca, même l’eau en fait… J’ai fini mon Orangina. J’avais une de ces soifs moi. Bon ben faudrait voir à rentrer maintenant, ça tombe bien je commence à avoir envie de faire un petit pipi.

Showtime développe Exterminators tiré du comic book Vertigo/DC. "Les aventures d'un ancien détenu rejoignant une compagnie d'exterminateurs d'insectes et travaillant auprès d'une équipe plus ou moins tordue. Les intrigues de l'oeuvre originale comprenaient des nombreux mystères tournant alternativement autour de la petite amie du monsieur, de la société produisant et fournissant les insecticides, ainsi que de la nature des insectes, bien plus dangereux qu'initialement prévu. Des rumeurs de couloirs semblent d'ailleurs confirmer que le projet était initialement imaginé par le scénariste comme le pitch d'une série télé. La boucle est donc bouclée ; la chaîne décrivant la série comme une sorte de Six Feet Under dans le monde de l'extermination d'insectes. Exterminators tournera ainsi autour de la petite équipe Bug-Be-Gone et d'une large famille d'exterminateurs dont les plus gros ennemis ne sont ni cafard ni insectes divers qu'ils tuent à longueur de journée, mais plutôt leur propre vices, doutes et démons intérieurs." DVDrama.com

Marrant ça, on sait tous ce qu’on a fait le 12 juillet 1998, un peu comme le 11 septembre 2001 ou le 21 juillet 1969 (pour les plus vieux). Ben pour ma part je commençais juste à travailler là où je travaille actuellement et dès que j'avais cinq minutes, je traînais au camping municipal où mes potes se faisaient un peu d’argent facile. Le jour de la finale, y a un gars qu’est arrivé. Une bonne grosse barbe, le type parcourait le monde à vélo, là le gars nous explique d’où il arrive et sur son passeport on voit que le type est Israélien, qu’il vient de Nazareth et que son prénom c’est Jésus. Quelque minutes après l’enregistrement de cet hôte tout particulier, vautré dans le mobil home qui nous servait de squat, un gamin avec des drapeaux français peint sur les joues se pointe devant la porte de la caravane et se met à hurler : "Ce soir c’est la France qui gagne, ce soir c’est la France qui gagne, 3-0 !". On lui dit qu’on espère tous qu’il aura raison avec un rire en coin. 3-0 contre le Brésil en finale de la coupe du monde et puis quoi encore ? La Chine, la Lybie et la Syrie copains comme cochon avec la France tant que vous y etes…. La journée se passe. Le soir nous avons tous rendez-vous à l'Espace Exposition (marché du motoculteur à plein temps et hall à groupes ska braillards à mi-temps) où ce soir une association locale diffuse le match sur un écran géant. Le amis de toujours sont là, les nouveaux collègues, mon nouveau directeur. Le match commence. 40 degrés dans un cube de béton plein à craquer. La transpiration se mélange aux volutes de Windfield 30 rouges. 90 minutes. Deux têtes et un coup de pied me procurent le plus gros frisson de ma vie. L'impression d'une nuit qui dure dix minutes. Une nuit chaude, douce et sucrée. Une nuit empruntée aux infidèles juste pour la soirée. La victoire à un goût de Desperados et le bruit d’un concerts de klaxons. Il est 6h00 du mat’, je marche avec plusieurs types sur la route principale de mon bled, en tête de cortège un type que je ne connais pas brandi un des drapeaux chourés au palais de justice et à la Mairie. Une impression étrange de fierté nationale et d’anarchie. Nous sommes tous des pages three girls, nous sommes tous des wags. Dix ans auront suffi pour creuser quelques rides au coin des yeux. Une fois les idoles brûlés, les triomphes ternis, les mirages évaporés et la découverte des distances et des matins froids nous prendront plaisir à nous souvenir des derniers instants de bonheur d'un pays que j'aimais encore. Aujourd'hui je sais que Jésus préfère l'Italie ou l'Espagne à vélo, qu’il sent la sueur qu’il parle anglais avec un fort accent polonais et surtout que parfois, dans certaines occasions, demain n’existe pas.

Quelque chose de sauvage dans le regard, le cheveu fougueux, sa bouche qui crache enfin des vérités. Depuis quelques jours je trouve Ségolène terriblement excitante….

Non seulement je suis contre les abréviations mais je trouve que le comble du ridicule ce sont tous ces cons qui déversent du Polo ou du Mica quand Paul Henri Mathieu (le frère de Mathias de Secret Story) ou Michael Llodra jouent sur un court… Ce sont toutes ces hordes de Stef’s qui parlent de "Batuc’" (pour batucadas) dans les réunions à la con des services culturels. Ce week-end une Marylin Manson du Mali perdait son Koh Lanta emportant avec elle tous les clichés et les poncifs due à ses origines. Ahhh le temps béni des colonies, reflexes difficiles à perdre notamment pour notre chère Valérie, jeune maman, géomètre : "Dis Rya comment tu le fait cuire le Manioc ?" "Ben je sais pas j’achète pas de Manioc" "Ah ? et ta mère comment elle le cuisine quand elle en fait à la maison ?" Belle phrase de présentation pour cette candidate Valérie : "Moi les assistés qui foutent rien : Qu’ils aillent se faire voir…" Seconde semaine de Secret Story qui nous réserve son lot de buzz à la con. Remarquez on pourra jamais faire aussi bien que Marie-France la semaine dernière : "Je pense que c’est un nain". Ou encore Mathias : "Vous m’avez collé avec un transsexuel et j’ai beaucoup de mal à aimer un homme…" Vendredi la maison des secrets accueillait un nouveau candidat qui n’est autre que Jean Beauvoir dans sa grande période Feel the heat. Et puis moment très fort, très poignant : cette délégation des constipées militant pour l’introduction du pruneau dans la maison… J’avais pensé à tout le monde pour remplacer El Raymond, j’avais pensé à mon cher ami Charles Villeneuve (est un con) et même au Capitaine Flam. Maintenant je ne vois plus qu’Ingrid pour pêter les scores. Non attendez j’ai mieux : Raymond lui-même. C’est chié comme idée non ? Remarquez il doit être content le Raymond, il a le cul bordé de nouilles lui qui ne voyait plus qu’une rencontre du troisième type pour lui sauver les miches, vla ti pas qu’ils libèrent les otages, remarquez quelque part ce sont aussi des petits hommes verts…. Hop un avion se pose à Bogota et plouf tout le monde s’en fout du foot, tout le monde chiale, un vaste état de dépressifs. L’action Lexomil gagne des points et Ingrid relance le motif treilli. Balèze. Pleurez, ça fait du bien, relâchez vos toxines… Profitez en pour pêter un coup parce que je sais pas si vous avez remarqués mais El Nico il peut dire n’importe quoi sans que personne ne lève le petit doigt : Vous avez remarqués, dans ce pays il peut avoir une grêve/des massacrés en Angleterre/des sans papiers/des millions de pauvres/pas un radis pour acheter du pain/un SMIC pour un plein de Gazole et tout le monde s’en fout… Fascinant non ? Ce week-end petit passage obligé vers les soldes avec les deux premières saisons de Deadwwod la formidable série sur le Sud fatal, la 8eme et dernière saison de Magnum, la seconde saison de the twilight Zone, l’édition HK du Killer de John Woo et la trilogie Swordsman de King Hu dans un magnifique coffret relié. Passage également vers le cinéma où j’ai vu Maradona. Tango-Salsa, pour le coup la voila la vraie batucada du Sid Vicious du foot. Un frisson de quatre vingt-dix minutes. Le petit prince des cocos, le VRP de la coco, ses liens douteux et ses moments de génie, sa mégalo et le parti du peuple. De Boca junior jusqu’à Naples, le choix du petit personnel. El Diego est une déflagration. "Je prends une douche, je me rase la bite et je suis à vous" Oui ce soir c'est Hard.

Si vous n'avez pas entendu la der' de Lullaby, c'est normal ils se sont foutus dedans dans les rediffs'...

Le meilleur truc de toute sa carrière. C’est du Rostand moderne, mieux que du Audiard. Un bijou. Ca me fait hurler de rire à chaque fois.

"Ecoute moi, si t’as quelque chose à lui dire tu lui dis à lui tu parles pas à moi, je suis là pour le défendre et quand tu l’agresses ça m’énerve et parfois on joue, on fait le cinéma et machins…Si tu veux pas que ça aille plus loin parce que tu parles d’énervement, d’agressivité on va vous expliquer ce que c’est que d’être "énervé", "l’agressivité", si vous ne voulez pas que ici il se passe quelque chose de vraiment très bizarre, pia pia pia... Calmez vous les mecs parce que sinon moi je le couche, j’aime pas qu’on l’agresse, c’est quelqu’un que j’aime bien, je te couche et je le couche après je vais pas tirer au sort, fermez vos gueules et arrêtez de faire les clowns… Moi je le défend ce mec là, il est là, il est avec moi, c’est pas quelqu’un de mauvais, donc ne commence pas à parler, à dire des choses que tu pourras pas assumer, on va te plier en deux, on va te faire manger tes lunettes, je vais t’arracher tes couilles, je vais te bouffer le cul, j’vais t’lecher la chatte alors fais attention, respecte ce mec là c’est un adulte, il a cinquante ans, gamin, arrête ! Non tu lui a mal parlé avec ton ton de gluon, tu te prends pour qui ? avec ton ton d’imbécile, gné fais mon boulot gné fais mon boulot, il fait son boulot, je fais le mien, imbécile, tu veux mourir ? Nous on rigole plus maintenant, fit fit fit. Attention si t’as quelque chose à dire tu sors il va parler avec toi, il va t’expliquer la vie. Moi je suis plus nerveux que lui. 'tention les mecs, arrêtez vos trucs : on est là…gnagna. Parles pas comme ça aux gens c’est un ancien, respectez la personne, bande de pouffes, vous croyez quoi ? moi je suis pas Joey Starr et tous ces imbéciles qui ont de l’attitude, moi je suis quelqu’un de vrai. S’il y a quelqu’un ici qui est chaud on va le refroidir tout de suite. Tu es chaud ? Je suis chaud, ne nous refroidissons pas. Vous me foutez la rage, déjà qu’on vous laisse faire vos attitudes… On vous laisse faire les fanfarons, respectez au moins l’attitude de quelqu’un qui es calme au fond de la table, qui est dans la paix, qui est dans le peace. Vous faites du cinéma ka ka ka… On parle pas comme ça merde."

Ingrid Betancourt est libre. Le monde va enfin pouvoir découvrir qu’elle est grassouillete et pipelette. Non respect, Damoon arrête tes conneries y a des trucs auxquels on touche pas. Respect, non sans déconner c’est quand même la gagnante de Koh Lanta 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008…

Trop chaud pour rester devant un ordinateur. Trop chaud pour faire des phrases correctes. Vu 3h10 pour Yuma, le meilleur western épique depuis Open range. Raté Dark Crystal sur grand écran. Dommage. Sortie de la trilogie Swordman chez HK. Hier c'était le bonheur est dans la braie. 1 phrase = 1 rire. "Tes passions dans la vie ?" " Je dirais la nature, les animaux, Michel Sardou, Claude François et j'ai un petit caractèèèèère" La rencontre s'est bien passé bien sûr, il adore le Monopoly et le trivial pursuit". Aujourd'hui les candidats de Secret Story (oui vous savez l'émission où en appuyant sur un ridicule petit buzzer rouge vous dites que votre voisine blonde est une extraterrestre) ont découverts les chambres et ont longuement remerciés la prod pour ce superbe cadeau. Un peu plus tard Quentin pensera que Marie France sort de taule parce que cette dernière ne mache pas ses mots. D'ailleurs elle les machent tellement pas (ses mots et les M&M's) que la franchise (teintée de J&B) lui a fait dire sont secret ("mais ouais Maeva c'est ma fille, j'ai trente-huit ans et je m'en bat les couilles." Voila, Voila dès que je vois un peu plus de haine et de sang je vous le fait savoir. C'est tout pour le moment.