samedi, septembre 26, 2009
Fishing applause.
"-Tiens dans le Geek de Septembre il y a un article sur l'âge de cristal.
-Avec Bruce Willis ?
-Non ça c'est piège de cristal.
-Ah
-L'âge de cristal c'est le couple qui cavale, le cristal dans la main pi quand ils meurent il s'envolent tout ça.
-C'est pas dans Ulysse 31 ça ?
-Ah ben si ptet. Tiens comment il s'appelait déja le gars tout jaune et tout raide ? Nouma quelque chose...
-Noumayé ?
-Non ça c'est Tatayé. C'était pas Noumaios ?
-Ah ben si ç'était ça, pi elle disait tout le temps "Noumaios mon frèèèère"...
-Merde c'était son frère ?
-Ben quoi tu croyais que c'était son mec ? Elle avait huit ans la gamine bleue..."
-Avec Bruce Willis ?
-Non ça c'est piège de cristal.
-Ah
-L'âge de cristal c'est le couple qui cavale, le cristal dans la main pi quand ils meurent il s'envolent tout ça.
-C'est pas dans Ulysse 31 ça ?
-Ah ben si ptet. Tiens comment il s'appelait déja le gars tout jaune et tout raide ? Nouma quelque chose...
-Noumayé ?
-Non ça c'est Tatayé. C'était pas Noumaios ?
-Ah ben si ç'était ça, pi elle disait tout le temps "Noumaios mon frèèèère"...
-Merde c'était son frère ?
-Ben quoi tu croyais que c'était son mec ? Elle avait huit ans la gamine bleue..."
lundi, septembre 21, 2009
Fat-Oystcoaster, 4eme rue.
Je viens de réaliser que nous vivons tous dans un beau pays de Jean Pierre de Philippe et de Stéphane. Ce week-end vient une nouvelle fois de le confirmer. Il confirme également que je deviens de plus en plus "mec-qui-se colle-devant-moi-au-cinémaophobe". Mais bordel qu’est ce que j'ai fait aux grands pour qu’ils viennent frotter leurs poches de Michoko juste sous mes oreilles. Je comprendrais jamais ça m’enfin. Bon patati patata les grands tout ça, j’ai fini par aller voir District 9 et Inglorious basterds. Que dire sur District 9 sinon que je reste, en ce lundi matin, relativement assez partagé. C’était quoi cet ovni ? De la SFpolitik ? De la réalSF ? Juste de la SF ? Finalement je ne sais pas si vous avez lu ma tirade de bons sentiments complètement idiote sur l’arménien l’autre jour ? Ben pour moi le film c’était ça. Nous sommes tous des clandestins. Enfin c’est ce que j’ai capté. Enfin je crois. Enfin j’en sais fichtre rien finalement. Premier ¼ d’heure : Je suis très inquiet, merde ils nous refont le coup du doc embarqué caméra épaule qui file la gerbe. Second ¼ d’heure : Merde, ils nous refont le coup de la mouche genre je perds ma main, pi ma dent, pi je gerbe du gluant tout ça. Le reste est inégal mais fun dans l’ensemble. Bonne partie jouissive avec le mecha. Vous m’enlèverez pas de l’idée que quand y a du blaster y a du plaisir. Oh putain, y a Claire qui montre ses cuisses. Non sans rire, ils ont tous des hémorroïdes les présentateurs de JT ou bien ? Ben sont tous debouts. Oh la vache, ah oui elle montre du genou là vous allez voir que la Catherine Laborde aussi elle va y aller dans l’exhibition de rotules. TF1 premier sur la quinqua hein. Entre Chazal, Laborde, Dhélia… Putain mais ils connaissent pas les stagiaires sur la chaîne d’état ? Faudrait envoyer les DRH en stage chez M6 un peu…. Du coup j’imagine des millions de papas sexagénaires aux fonds de leurs canapés, l’œil torve et la bouche baveuse en train de lorgner sur le fendu de la ju-jupe. Je trouve ça assez drôle. Passons donc à Inglorious basterds le dernier Tarantino. Mon dieu qu’il est long. Extrêmement long. Beaucoup trop long pour mes pauvres et maigrichonnes petites fesses collées sur l’immonde siège velours d’un cinéma de province où même la planche à clou semblerait plus moelleuse. 2h30 de revenge movie à la sauce bis/européan western. Ca renifle une ribambelle d’auteurs spaghettis, des références dans tous les coins. Comme d’hab’ la séquence fétichiste du pied. En parfait aficionado de ce genre de pratique (il est malin ce Tarantino) il arrive quand même à nous faire voir la magnifique voûte plantaire de Diane Kruger. Comme d’hab' il fait son DJ avec tout un tas de musiques décalées qui tombent parfois juste (Bowie). L’ensemble reste quand même un brin trop bavard. Pitt enfin drôle. Mélanie Laurent & son projectionniste noirs sont ridicules ("ah ah ! vous allez tous mourir pourritures nazies ! ah ah !"). Nous ne sommes plus dans un Tarantino mais dans le Red is dead de la cité de la peur. Dommage. Vous avez vu ce pauvre couperoseman de Brice ? Il est partout. Son staff de comm' doit plus savoir où donner de la tête. Il pleut sévère dans le Var ? Envoyez Hortefeux ! Une manif dans le nord ? Envoyez Hortefeux ! Un ruban pour la paix à couper ? Envoyez Hortefeux ! Un match de division d’honneur ? Envoyez Hortefeux ! Un Mammouth à inaugurer ? Envoyer golgoth Hortefeux ! Ah ben ça les supermarchés : quand il y en à un ça va encore, c’est quand il y en a plein que ça pose des problèmes. Ah ben ça c’est sûr hein.
mardi, septembre 15, 2009
Raya en el mar.
"Solo voy con mi pena, sola va mi condena. Correr es mi destino para burlar la ley. Perdido en el corazón de la grande Babylon, me dicen el clandestino por no llevar papel. Para una ciudad del norte yo me fui a trabajar, mi vida la dejé entre Ceuta y Gibraltar. Soy una raya en el mar. Fantasma en la ciudad. Mi vida va prohibida dice la autoridad."
Fat-Oystcoaster. 3eme rue.
Finalement nous sommes tous plus où moins des clandestins. Encore une fois un véhicule a accéléré au moment où je traversais la route. Plus rien de m’étonne. Nous sommes tous devenus des clandestins. C’est la rentrée et les jeunes filles éduquées, des masters plein les poches éteignent leurs i-phones, coincent la mèche derrière l’oreille et entrent sur le plateau du grand journal de canal + pour parler de leurs premiers romans. Un roman qui parle de la souffrance d’être une jeune fille blindée de thunes, le nez plein de c, avec tout pleins des parents célèbres qui raquent la rayure du coupé-sport. Les femmes de moins de trente ans qui sortent des premiers romans me fatiguent. Pire : ça ne me surprend plus. Avant ça me faisait frémir (au moins) le bout de la zigounette en me disant "miam, elle est chiante mais elle a un sacré bon zouzou". Maintenant nib. Des nanas qui font tout pleins d’études parce qu’elles ont des parents qui crachent et parce qu’elles ne savent pas quoi foutre de leurs vies alors elles racontent ça dans un bouquin parce qu’elles ont trop peur de la chirurgie pour faire actrice, il en pousse des palettes entières. Ca devrait me surprendre ? La nana qui sonnera à ma porte en bleu de travail pour réparer mes chiottes à ça oui elle va m’étonner, en attendant…. Hier je me suis retrouvé avec un Arménien demandant l’asile politique dans les bras. Dans ces cas là on passe par trois phases successives et trés distinctes : On se sent con, on essaye d’aider, on se sent une nouvelle fois con parce qu'on se rend trés vite compte que l’on ne peut rien faire. Tout juste arpenter toute la ville, de centres en centres, avec un homme fatigué par des semaines d’errance pour réussir au final à essuyer quatre putains de refus. Pas même un repas. Pas même une halte pour la nuit. Pas même une douche. J’ai honte. J’ai honte parce que c’est moi qu’il regarde. J’ai honte parce que mon éducation aurait dû me pousser à lui proposer de venir dormir à la maison. J’ai honte parce que quand il m’a demandé je me suis entendu répondre "non". J’ai honte de lui avoir fait croire que je pourrais l’aider, pour au final le voir partir dans un "merci quand même" qui voulait tellement dire finalement vous êtes comme tous les autres. Hier soir je représentais ce système que je déteste tant. Clandestin dans mon propre milieu. Il y avait ma place et il y avait la sienne. L’une ne pouvant pas aller vers l’autre. Aucune possibilité de transferts. Impossible de me mettre à sa place ni lui à la mienne. On croit vouloir aider alors que l'on ne fait qu'exposer des miroirs qui reflètent d’un côté l’image d’un réfugié politique clandestin et de l’autre celle un pauvre con du sud qui croit faire dans le social. Hier il y avait juste deux hommes dont l’un réclamait l’aide de l’autre. Dans ma tenue de michetonneuse j'ai fait mon plus honteux doigt d’honneur. Rideau. Je ne connaissais pas Michael Darmon, le journaliste présentateur des quatre vérités sur France 2 chaque matin. Je ne connaissais pas cette personne mais je voudrais le féliciter. Au moins hier matin en buvant mon café, j’ai pas zappé en voyant Jean François Copé. J’aime bien Michael Darmon et j'ai beaucoup aimé cet entretien. Cette année j'ai décidé de ne plus relire ce que j'écris dans ce blog, mes phrases auront du sens (ou pas), des fautes (ou pas), j'ose pas parler de "premier jet" parce que ça m'excite terriblement alors disons que je laisse mon chat corriger le tout. Etrange. J'aurais juré ne pas avoir de chat. Vous saviez que vous ressemblez de plus en plus à des saucisses cocktails ?
Fulltime job.
Jamais aimé ce foutu groupe Pleymo en revanche toujours beaucoup appprécié les pochettes. Voila c'était signé Mark Maggiori, le chanteur du groupe. Ce type est beau comme un astre et un sacret paquet de talents dans les fouilles et le teston. http://www.markmaggiori.com/home.html
lundi, septembre 14, 2009
vendredi, septembre 11, 2009
Fat Oystcoaster, 2eme rue.
"Comment il s’appelle déjà le gros escroc qui ressemble à un gars de la mairie ? Mais siii Gaspard Rostov ? Moscov ? Gérard Moltov ? Mados ? Maalox ??" "Je crois que c’est Bernard Madoff". "Ouiiii voilà c’est ça je me disais bien que c’était facile à retenir parce que c’était le nom du premier gamin à crête de Angelina Jolie". "Hum, je crois que c’est Maddox son prénom". "Ah et j’ai dit quoi moi ?" Bon ben comme vous voyez c’est pas facile tous les jours. Vainqueur de la gomme goût-toxique-framboise pour la publicité la plus conne de la rentrée à William Saurin. Spot dans lequel vous voyez deux gamins dans ce qui semble être une salle de classe, la voix off posant la question suivante : "Que faut-il pour bien réussir sa rentrée ?" Et les mômes sortant en même temps de dessous leurs pupitres chacun une boite de cassoulet en hurlant William Saurin !!! Bon ben voilà. Je crois qu’il n’est pas nécessaire de continuer à commenter plus là. Si vous voulez voir votre enfant avec un bide bleu et gonflé comme une outre de comanche à l’affut à force de retenir un énorme pet salvateur ben achetez leurs du cassoulet qu’est ce que vous voulez que je vous dise… Moi j’aurais fait un procès à mes parents mais bon. Oui vous avez vu cette bande de médisants ? Meuh bien sûr que non Brice Hortefeux n’est pas raciste quand il dit "Il en faut toujours un. Quand il y en a qu’un ça va c’est quand il y en a beaucoup que ça pose des problèmes." Ben oui, il est maintenant très clair qu’il parlait du Ricard, voire des doigts sans le cul…. Du coup je crois que si Star Wars avait été tourné cette époque, les rebelles se seraient fait gicler à grands coups de Karcher et Han Solo obligé de payer la taxe carbone. Bonsoir mon p’tit chat.
mercredi, septembre 09, 2009
Fat-Oystcoaster, 1ere rue.
Mon dieu mais regardez comment ce serbe est fourbe, Jean Michel je n'en reviens pas, c'est effrayant, il ose même tenter une frappe en direction des buts, c'est écoeurant et à mon sens à la limite de l'anti-jeu. Heureusement que notre titi national et là pour entrer avec le ballon dans les cages du gardien barbare. Vive les bleus et vive Estelle Denis. Finito les vacaciones. Apu vroum vroum tut tut aurevoir les tout blancs et retour chaleur du Sud. Chaleur écrasante. Chaleur étouffante qui fait qu'on soupire en pensant aux reveils anoraks pitis frimas et rosée des matins verts. Plus ça va et plus je raconte vraiment n'importe quoi dans ce blog. M'enfin tout le monde s'en cogne royalement de ce qui peut bien se passer entre mes deux sourcils alors je vois pas pourquoi il faudrait que j'y mette aussi du sens dans mes phrases non mais... On vient de me faire la réponse la plus drôle du mois à ma question "tu le connais au moins le réalisateur de Titanic ?" "Ben oui hein c'est Cameron Diaz". Le rire me comprimant la vessie j'ai du finir ma crise de rire en secouant ma zezette. Oh ben j'en chiale encore. Alors du coup je demande s'il vaudrait pas mieux parler foot et la réponse encore plus drôle : "le frut ?" Retour pipi. Vroum vroum retour maison apu dodos et bonjour mes chers collègues. J'aime bien les rentrées, y a plein de trucs dans les rentrées et quand j'étais gamin je rongeais ma gomme framboise et je boulottais ma colle à cuillère Cléopatre. Miam c'était bon. Du coup je me fais ma rentrée blu rays (les Hellboys, Martyrs), et hop dans le panier quelques intégrales (FF, Clive Barker, Conan chez Bragelonne), du cran d'arrêt, du portefeuilles Bad motherfucker, du bon cinoche (Inglorious basterds, District 9), quelques bonnes sorties de chez Citizen (le dernier Zoot woman et le composite de John Lord Fonda que je viens tout juste de recevoir) et chez les autres (Fordamage, Artic monkeys et Bad lieutenant), tout un tas de rencontres tv & radios qui se profilent au coin de la rue. Les affaires reprennent sur tous les fronts, j'y reviendrais en temps et en heure. Bonsoir mon petit chat. Je dis "bonsoir mon petit chat" et ça choque personne. Bon ben je vais faire des gants à trois doigts moi.