samedi, novembre 29, 2008
Tada.
"J'essaye en vain de penser à autre chose que toi. Mais ton image est là, comme une obsession. Quoi que les gens fassent, ils ont quelque chose de toi. Dans leur démarche, leur voix ou juste leur blouson un peu démodé, tu devrais le jeter. Il est vraiment immonde et tu bouillonnes dans ma tête je suis en sueur comme une chevrette, je tremble comme un écureuil, je sens que je vais tourner de l'œil. Ma gorge se noue quand je te vois. J'ai attrapé le mal de toi ou peut-être une angine ? ou peut-être une angine ? ou peut-être une angine ? ou peut-être une angine ?... J'ai beau m'escrimer, tu me mets dans un drôle d'état proche de l'Ohio, l'Iowa et l'Alaska. Je suis lessivée, pensive et plus que ça mais saurais-tu mettre fin à mon tracas, à mes tourments ? Des milliers de gens mais plus que toi au monde et j'erre comme un âne en peine. Je bois du rhum à perdre haleine. Je pars en fumée dès le matin, de bonne heure je fais des ronds, des "ha", des haut-le-cœur. Je détale comme l'appendicite. Je me sens vidée comme une truite. Tu retournes mon estomac. C'est toi que j'ai au fond de moi ou peut-être un alien ? ou peut-être un alien ? ou peut-être un alien ? ou peut-être un alien ? J'essaye en vain de penser à autre chose que toi."