mardi, mai 15, 2007

 

BCity E.P.K (v Not dead Yet).

Des chiffres qui apparaissent dans le ciel. Mon père qui achète une Lamborghini et qui découvre une créature from outer space dans son jardin (sorte de gros phasme de plus de 400 kg). Et puis sur le matin un ancien copain reconverti dans le one man show. Curieux mes rêves ces temps ci. Bon. Revenu de New York après mes 17 heures de sommeil nécessaires à tout bon rattrapage de jet lag, c’est un Damoon tout beau tout bronzé qui raboule in da moon. Ayé, sorti du ventre de la ville, croqué Big Apple jusqu’au trognon. Content du voyage, je vais la faire courte parce que c’est vrai qu’il n’y a rien de plus chiant que les types qui racontent leurs souvenirs de vacances pendant des plombes mais je dois quand même reconnaître que ça fait bizarre de passer dix jours à New York, surtout quand on a baigné toute sa vie dans la culture comics et films (ou séries) américain(e)s. C’est un peu comme si j’étais déjà allé là-bas. Tout m’était familier, comme ce pont de Brooklyn où Gwen Stacy connu ses dernières heures et sur lequel les Zombies de Fulci gambadent allègrement direction Manhattan mais aussi Liberty Island, Ellis Island, Chamber St, Murray St des Sonic Youth, Battery Park, Chinatown, Little Italy, Tribeca (et son festival), Soho, Washington Square, l’Empire state building (sans le roi Kong) by night (et son célèbre 86ème étage là où Jesse et Cassidy grillent une clope en philosophant sur la ville), le Chrysler Building, la salle du conseil de sécurité de l’ONU, la Bibliothèque, Midtown et le Chelsea hôtel de Warhol, Kerouac, Miller, Dylan et Cohen c’est aussi malheureusement là que Sid a poignardé Nancy, Greenwich village sans le Dr Strange ni Carrie Bradshaw, le tristement célèbre Dakota building où John Lennon à été assassiné, la 5eme avenue, Diamond row puis Madison avenue, Ground zero, le Rockefeller center, Time Square et son orgie visuelle, Spamelot des Monty Python et sa place dégotée à l’arrache au TKTS de Broadway, Brooklyn et ses Glazed Dunkin Donuts, Harlem et son Apollo theater (avec Bjork), East village, Mariella Pizza sur la 57eme où on touche du doigt les films de Scorsese, Wall Street et puis aller voir "Spider-man 3" à New York c’est quand même quelque chose, voir à l'écran les Nypd et les yellow cab croisés 5mn avant et les rues dans lesquelles vous avez traînés toute la journée et là où se situe le cinéma dans lequel vous êtes est une sensation très étrange (le cliché du français dans le rôle-caméo-clin d'oeil de Campbell prend tout son sens en VO ce qui fait beaucoup rire les Américains moi bof) le film est magnifiquement raté, trop de pistes tuent la piste, persos survolés, Gwen survie mais elle est ridicule. Pas grave, mangé tout mon pop corn (un exploit), vu des trailers dont un Surfer raté car trop figé à mon goût, une pub pour les marines et un "across the universe" qui me tente bien, vu aussi le Ed Sullivan Theater et le Late Show de m’sieur Letterman, les NBC studios, CNN, le Bubba Gumps bar, Time Warner Building (et son rayon de produits dérivés Sopranos…), les bretelles de Larry King, le T-1000, Grand central, le Flatiron building (qui se retrouve être le Daily globe dans "Spider-man 3") le Madison Square Garden (Cassius Clay vs Superman) et puis Newark et JFK airports comme autant de villes dans la ville et puis boire des trucs multicolores avec pleins de bulles à l’ombre d’un arbre dans central park West, du bacon, du peanut butter, des "large coffee to go", des écureuils, Zabar’s, la NYU et la Columbia university, le musée d’histoire naturelle (sans Ross), la trinity Church, le NYPD museum, Bloomingdales (sans Rachel), l’Hudson et l’East river (où Daredevil fit quelques ploufs), Hell’s Kitchen (le fief de M.Murdock) le subway ligne A, C et E, les ruelles sombres vues dans toutes les bd et les films, l’impression de se faire survoler par un Super-héros en permanence, eu le temps de bloquer sur des matchs de Base-ball et d'acheter une casquette des Yankees, m’endormir en zappant sur 80 chaînes et me marrer sur le journal racoleur de la Fox et les dernières saisons de "Desperates housewives", de "24" et de "Supernatural", voir le reservoir de C.Park célèbre grâçe au film "Marathon man" et toutes ces citernes à eau chères au maudit tisseur, lire le New York Times dans un bar B.Height promenade et voir trois lignes sur Sarko (du petit-fils d’immigrant hongrois qui "reached is way to the top" jusqu'aux french riots), aller jusqu’au CBGB, ramener quelques bd étranges, 40 t-shirts improbables, bonnets & caps, Columbus circle, le Great lawn, le Sheep Meadows, Strawberry fields, 10 jours au cœur d’un film. Nous sommes le 16. Fin du rêve. Clavier est président et Enrico "langue chargée" Macias me pête toujours autant les glaouis. Welcome in Sarkoland. Vous êtes content ? Mais rassurez vous dans cinq ans c'est la gauche qui sera au pouvoir. Putain cinq ans.

Comments:
bien vivant?
 
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