mercredi, décembre 06, 2006

 

Bancal city étage 52 (putain ça fait haut)

[Une photo d'Arsefaçe et je sais foutre pas d'où elle sort.] Il n’a pas que du mauvais Poutine, il a remis l’espionnage à la mode, une franchise tombée en désuétude depuis belle lurette. Le petit teigneux débarque et c’est reparti comme en 14 voilà que ça grouille dans tous les coins…Londres nid d’espions ? Ce soir j’ai regardé David Nolande, c’est marrant ça me fait pense à Alec Holland (ou François) en langue de Ne, le pitch est pas super novateur mais l’intrigue est bien amenée. On est pas dans la surenchère d’effets "puliccinesques" les acteurs tiennent la route et croyez-moi ça me coûte un bras de dire ça, parce que s’il y bien quelqu'un dans ce bas monde qui peux pas blairer Difhental c’est bien moi coquin de sort… Bon, un jeune cadre dynamique rentre un peu bourré d’une teuf dont il était le héros et s’empègue franco la roulotte d’une voyante qui l’avait pas vu venir (le coup) une voyante qui voit pas (et qu’on voit pas) ça sent l’arnaque mes frères… Enfin toujours est-il que le petit père Frédot et ben il se tape une malédiction sur le rable dis donc et doit sauver des vies s’il veut garder sa fille. Comme dirait P.Benichou "moi, la seule malédiction de Gitane que je connaisse c’est le cancer du poumon…" Notre pauvre beau gosse passe donc le plus clair de son temps à empêcher que ses rêves ne se produisent le tout accompagné d’un de mes acteurs noirs préférés après Mouss Diouf et Michel Leeb un cretman sapé fashion-barbes et de monsieur Franco-Pollen que l’on aurait mieux fait de laisser du côté du Dolmen…Pas de quoi crier au chef d’œuvre, pas de quoi faire un scandale, attendons la suite… Quand même quand j'y repense "Il était une fois à l'entrée des artistes, un petit garçon blond au regard un peu triste (pédophile, ça passerait plus ça aujourd'hui) Il attendait de moi une phrase magique, je lui dis simplement : Si j'étais Président de la République, jamais plus un enfant n'aurait de pensée triste. Je nommerais bien sur Mickey premier ministre (une souris à la tête de la françe mais bien sûr) de mon gouvernement, Simplet à la culture (c'est déja fait) me semble une évidence, Tintin à la police (ça aussi) et Picsou aux finances (et ben je vous raconte pas le bordel...) Zorro à la justice (il est petit et d'origine Hongroise ça colle ?) et Minnie à la danse (alors soyons clair pour Lenorman il existe un ministère de la Danse...à part Kamel Ouali, j'en vois pas d'autres...) Est ce que tu serais content si j'étais président ? Tarzan serait ministre de l'écologie, Bécassine au commerce, Maya à l'industrie. Je déclarerais publiques toutes les patisseries, Opposition néant (bravo la Dictature), si j'étais Président de la République, j'écrirais mes discours en vers et en musique et les jours de conseil on irait en pique-nique, on ferait des trucs marrants si j'étais Président, je recevrais la nuit le corps diplomatique dans une super disco à l'ambiance atomique (et bien votre cas s'agrave cher Monsieur, en faveur du nucléaire et drogué aux moeurs douteuses...) On se ferait la guerre à grands coups de rythmique (on ferait quand même la guerre ?), rien ne serait comme avant, si j'étais président. Au bord des fontaines coulerait de l'orangeade, Coluche notre ministre de la rigolade (ah non ça c'est Chirac et Schmitt !), imposerait des manèges sur toutes les esplanades on s'éclaterait vraiment, si j'étais président. Je serais jamais Président de la République (ah ben faut savoir !) Vous les petits malins vous êtes bien sympathiques, mais ne comptez pas sur moi pour faire de la politique, pas besoin d'être Président, pour aimer les enfants. (Et voila qu'il le dit ouvertement il aime les enfants, c'est perpète mon gars ça tu sais ?) Quel con ce Lenorman... Un mec passe un entretien d'embauche. Au terme de la rencontre, le patron s'adresse au futur employé "Vous fumez ?" "Non" "Bien, parce que vous savez, mon cher, on fabrique ces saloperies pour les refiler aux jeunes, aux pauvres, aux noirs, aux pédés et aux crétins. Nous vendons cette merde, nous ne la fumons pas" Ce type c'était Philip Morris. En même temps nous avons un premier ministre qui déclare haut et fort "la Françe, il faut la baiser pour l'obtenir" moi ça me rappelle la chanson de Renaud et ça date de 1980 : "Je déclare pas, avec Aragon, Que le poète a toujours raison. La femme est l'avenir des cons, et l'homme n'est l'avenir de rien. Moi, mon avenir est sur le zinc d'un bistrot des plus cradingues, Mais bordel, où c'est que j'ai mis mon flingue ? J' vais pas me laisser emboucaner par les fachos, pas les gauchos, tous ces pauvres mecs endoctrinés qui foutent ma révolte au tombeau. Tous ceux qui me traitent de démago Dans leur torchons que je lirais jamais :" Renaud, c'est mort, il est récupéré " Tous ces petits bourgeois incurables qui parlent pas, qui n'écrivent pas, qui bavent, qui vivront vieux leur vie de minables, ont tous dans la bouche un cadavre. De toute façon, je chante pas pour ces blaireaux et j'ai pas dit mon dernier mot. C'est sûrement pas un disque d'or,ou un Olympia à moi tout seul, qui me feront virer de bord, qui me feront fermer ma gueule. Tant qu'y' aura de la haine dans mes seringues, je ne chanterai que pour les dingues, mais bordel ! Où c'est que j'ai mis mon flingue ? Y a pas que les mômes dans la rue, qui me collent au cul pour une photo, y a même des flics qui me saluent, qui veulent que je signe dans leurs calots. Moi je crache dedans et je cris bien haut que le bleu marine me fait gerber, que j'aime pas le travail, la justice et l'armée. C'est pas demain que l'on me verra marcher avec les connards qui vont aux urnes, choisir celui qui les fera crever. Moi, ces jours là, je reste dans ma turne. Rien à foutre de la lutte de crasse, tous les systèmes sont dégueulasses. Je peux pas encaisser les drapeaux, quoi que le noir soir le plus beau. La marseillaise, même en reggae, ca m'a toujours fait dégueuler. Les marches militaires, ça me déglingue Et votre République, moi je la tringle, Mais bordel ! Où c'est que j'ai mis mon flingue ? Depuis qu'on m'a tiré mon canif, un soir au métro Saint Michel, je fous plus les pieds dans une manif Sans un nunchak' ou un cocktail. A Longwy comme à Saint Lazare, Plus de slogans face aux flicards, Mais des fusils, des pavés, des grenades ! Gueuler contre la répression en défilant "Bastille-Nation" Quand mes frangins crèvent en prison, ça donne une bonne conscience aux cons, aux nez-d'bœux et aux pousse-mégots qui foutent ma révolte au tombeau. Si un jour je me retrouve par terre, sûr que ça sera de la faute à Baader. Si je crève le nez dans le ruisseau, sûr que ça sera de la faute à Bonnot. Pour l'instant, ma gueule est sur le zinc d'un bistrot des plus cradingues,
Mais faites gaffe j'ai mis la main sur mon flingue..."

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