lundi, mars 13, 2006
De nouveaux mondes étranges.
Je suis pas gros fan de Star trek, mais faut avouer que "the original series" à un charme fou qui a disparu avec Picard, le roi du surgelé. "Star Trek est un univers de fiction, de science-fiction, créé par Gene Roddenberry dans les années 60, regroupant six séries télévisées, dix films, des romans et des jeux. Il dépeint un futur optimiste dans lequel l'humanité a éradiqué la maladie, le racisme, la pauvreté, l'intolérance et la guerre sur Terre. Elle s'est également uni à d'autres espèces intelligentes de la galaxie. Les personnages explorent l'espace, à la recherche de nouveaux mondes et de nouvelles civilisations et s'aventurent "là où aucun homme n'est jamais allé". Bien que la première série n'ait pas rencontré un grand succès lors de sa diffusion, il apparut que le monde de Star Trek avait beaucoup de fans, les Trekkies ou Trekkers. Ces amateurs inconditionnels ont fait le succès des rediffusions et créé un marché pour les séries suivantes et autres films basés sur le travail de Roddenberry. Star Trek reste aujourd'hui un des divertissements de science-fiction les plus populaires de la télévision. Les histoires de Star Trek font maintenant partie intégrante de la culture occidentale, constituant une sorte de nouvelle mythologie. C'est d'ailleurs à la suite d'une opération de lobbying des fans de la série que la NASA a accepté de nommer Enterprise le prototype de la navette spatiale. Enterprise est aussi le nom de nombreux navires de l'U.S. Navy, quoique sans lien avec la série, le dernier ayant été lancé en 1960 (mais toujours actif aujourd'hui). Plusieurs épisodes de la première série (diffusée dans quelques régions sous le titre Patrouille du cosmos) sont basés sur une confrontation avec une puissance supérieure, généralement une race extraterrestre avancée (possédant souvent des formidables pouvoirs mentaux), avec une technologie de pointe, avec un humain ayant acquis, dans des circonstances particulières, des pouvoirs inhabituels, et dans un cas, avec un dieu. Souvent, le but de la puissance en question est d'asservir (ou de détruire) le vaisseau et son équipage, mais tous deux seront sauvés par le capitaine James T. Kirk (James R. Kirk dans le premier épisode de la série, Where no Man Has Gone Before), joué par William Shatner, surpassant l'ennemi par la mise en œuvre d'un deus ex machina. Un cas exceptionnel est l'épisode fameux des Tribbles. Parfois le scénario est inversé, et les entités "supérieures" "moralisent" les Humains (Arena, Errand of Mercy, The Empath). Il n'y a pas d'histoire se prolongeant tout le long de la série, chaque épisode formant une structure close, séparée des autres, le seul élément évident de continuité étant la distribution et certains ennemis récurrents comme les Klingons. Tous les épisodes sont au format 52 minutes, sauf l'épisode "La Ménagerie" (The Menagery), en 2 x 52 minutes, en raison de la réutilisation du pilote "The Cage", qui fait référence à un couple (équipage, vaisseau) plus ancien. La société utopique, la Fédération des planètes unies (FPU), dépeinte dans Star Trek est basée sur une économie de l'abondance autorisant un progrès des sciences et des technologies. Cette abondance permet aussi à chacun de satisfaire presque tous ses besoins et désirs. Le travail et le commerce ne sont pas nécessaires et par suite l'argent a été éliminé. Les émotions négatives comme l'avarice ou la jalousie y sont quasiment inexistantes. Roddenberry était partisan d'une politique égalitaire et a fréquemment utilisé les épisodes pour présenter sa vision d'une société utopique basée sur ces principes. La série originale, par exemple, possédait un membre d'équipage féminin et afro-américain Nyota Uhura, interprétée par Nichelle Nichols, une des premières femmes afro-américaines à tenir un rôle principal à la télévision américaine. Il a également fait jouer un personnage originaire de Russie - Pavel Chekov interprété par Walter Koenig - à une époque où les États-Unis étaient engagés dans la guerre froide avec l'Union Soviétique. Le premier officier vulcain M. Spock, joué par Leonard Nimoy, n'avait pas eu, tout d'abord, les faveurs des cadres de la chaîne sous le prétexte que son aspect vaguement satanique pouvait s'avérer trop inquiétant pour le public, mais M. Spock est devenu, en fait, l'un des personnages les plus populaires sur la série originelle. Pour illustrer cette vision idéaliste, il est intéressant de noter que le premier pilote de la série, The Cage, a été refusé parce que le commandant en second de l'Enterprise était joué par une femme (Majel Barrett, alias Lwaxana Troi dans Star Trek : La nouvelle génération), ce que la Paramount a jugé "irréaliste"... Les téléspectateurs actuels de la série originelle peuvent trouver loin du « politiquement correct » actuel les représentations des minorités et des femmes, mais le programme était, à son époque, progressiste et audacieux. Un des motifs de fierté de Star Trek est d'avoir représenté le premier baiser entre un Américain blanc et une Afro-Américaine. Dans l'épisode 65 (La Descendance - Plato's Stepchildren) mettant en œuvre un contrôle mental comme prétexte pour briser ce tabou, le capitaine Kirk et Uhura sont forcés à partager ce premier baiser sur la télévision américaine. Presque dix années se sont écoulées entre la fin de la première série et le premier film de cinéma. Dans l'intervalle, de nombreux romans ont été publiés par des auteurs multiples. L'univers de Star Trek a plus que survécu à une longue traversée audio-visuelle du désert grâce à l'écriture, il s'est également enrichi par le partage et le travail collectif. Sauvée une première fois par ses fans, maintenue et développée par une collectivité informelle d'auteurs, l'utopie de Star Trek se trouve autant dans sa naissance que dans son contenu. En 1987, une nouvelle série est lancée, Star Trek : La nouvelle génération (Star Trek: The Next Generation ou ST:TNG), comportant un nouvel équipage. Contrairement à la série originelle, ST:TNG décrit un univers dans lequel la plupart des races rencontrées sont équivalentes du point de vue technologique et un nombre important d'épisodes ne sont plus basés sur le concept de "premier contact" mais sur de nouveaux arguments tels que les paradoxes du voyage temporel. Un autre changement caractéristique est l'introduction de la directive Première qui contraint la Fédération à ne pas interférer dans l'évolution des espèces moins évoluées. Elle est l'occasion de cas de conscience lorsque des espèces menacées de destruction ne devraient pas être assistées par respect de cette directive. Enfin, cette série connaît des liens historiques forts entre les épisodes, avec des objets ou des personnages qui apparaissent au cours de plusieurs épisodes (et même provenant de saisons précédentes), donnant à la série une cohérence plus forte. Roddenberry continua à être crédité en tant que producteur exécutif de Star Trek : La nouvelle génération, même lorsque son influence diminua alors que la série progressait. Avec l'arrivée du producteur Rick Berman, elle a lentement pris une nature plus basée sur les masques en intégrant de plus en plus des scènes d'animation et des discours cryptés pour certaines audiences. Ceci est devenu évident dans des derniers épisodes de ST:TNG et encore plus dans la majeure partie de la série suivante. Star Trek à l'écran l'univers de Star Trek est représenté à travers cinq séries : Star Trek (appelée parfois en anglais Star Trek: The Original Series ou TOS) Star Trek : La nouvelle génération (Star Trek: The Next Generation ou TNG) Star Trek : Deep Space Nine (ou DS9) Star Trek : Voyager Enterprise devenu au cours de la troisième saison Star Trek : Enterprise. Star Trek : La série animée et dix films : Films basés sur la série originale : Star Trek : Le Film (Star Trek: The Motion Picture) (1979) Star Trek II : La Colère de Khan (Star Trek II: The Wrath of Khan) (1982) Star Trek III : À la recherche de Spock (Star Trek III: The Search for Spock) (1984) Star Trek IV : Retour sur Terre (Star Trek IV: The Voyage Home) (1986) Star Trek V : L'Ultime Frontière (Star Trek V: The Final Frontier) (1988) Star Trek VI : Terre Inconnue (Star Trek VI: The Undiscovered Country) (1991) Film basé sur la série originale et sur Star Trek : La nouvelle génération : Star Trek: Générations (Star Trek: Generations) (1994) Films basés sur Star Trek : La nouvelle génération : Star Trek : Premier Contact (Star Trek: First Contact) (1996) Star Trek : Insurrection (Star Trek: Insurrection) (1998) Star Trek : Nemesis (2002) Films à venir : Star Trek : Le Commencement (Star Trek: The Beginning) (2007 - en production)"