mardi, mai 13, 2008

 

Cowardcounty, Taisez-vous Elkabbash/Popito, come me!

Nous sommes à J+ un an du sacre du nabot et finalement on peut résumer simplement cette première année en détournant le vieux slogan : Le Sarkozisme c’est quoi ? C’est le gaullisme + la police. Ca fait un an que nous avons quitté l’état de droit pour entrer dans un état de droite et ça fait bougrement mal aux fesses. Je ne supporte pas Zemmour ceci dit ce qu’il dit est souvent trés vrai : Pourquoi quand un politique de droite à des idées de gauche on dit "quel courage !" Et quand un politique de gauche à des idées de droite on dit : "quel démagogue !" Il aussi raison quand il parle de l’hypocrisie et du droit des enfants qui est clairement démagogique, c’est le droit des parents dont on devrait parler mais ça… Je lisais les critiques du film de Favreau qui parlaient d’un film sans ambitions, sans ampleur ben qu’est ce qu’on devrait dire pour Daredevil. J’en parle parce qu’il est passé sur France 2 ce week-end. S’il y a un film qui vous ecoeurerait presque des guignols costumés c’est bien ce film. Mark S.Johnson est un boucher. Il fait n’importe quoi avec le perso du début à la fin. Que le Kingpin soit noir, soit, que Bulleye ait no look soit, que Ben Urich soit joué par un soprano chauve à Kangol visé sur la tête allons y, mais où est la classe dans tout ça ? la finesse ? Ici les fils sont des câbles, les hommages mal amenés et pêsent trois tonnes : Battling se bat contre John Romita, on truque ses combats contre Miller, Mack et Bendis, le témoin au procès s’appelle José Quesada, le gros Smith s’appelle Kirby etc et on continue… (Il doit penser que c’est drôle et que ça fait plaiz' mais ce n’est pas drôle du tout et c’est même plutôt gênant.) Sinon le reste du film est un vigilante de plus sans aucun intérêt. Les origines sont encore à peu prés stables mais l’ensemble reste très mal branlé, on survole péniblement la saga Miller avec la mort d’Elektra-light sans aucune goutte de sang (alors qu’elle finie éventrée et égorgée dans le comics original…) Le seule chose de bien dans cette immonde bouse sécuritaire c’est que le réalisateur montre la peau des héros, fendues comme de vieilles figues. Je pensais faire des vannes sur Elkabbach à propos de Sevran genre : "Putain vous voyez bien que je vous l’avait dit !" Ou comment il ne faut pas avoir raison trop tôt… Ou alors : "sans dec il est mort ? moi je disais ça pour déconner…" Entendu Beccaro sur C+ pour les itw croisées, le type à pas mal de répartie enfin bien plus que ce que je pensais "Thierry comment s’intituleraient vos chroniques ?" "Non pas la boule noire". Ces temps-ci je relis le mensuel Spider-man et je dois dire que j’ai l’impression de retrouver de vieilles fringues ou des odeurs que je connais depuis tout petit, j’ai laissé ce maudit tisseur au mois de mars 2000 et ça fait bien plaisir de le revoir se dandiner en haut des buildings, d’autant plus que les intrigues sembles plutôt pas trop mal ficelées, les films sont passés par là (sur le tisseur mais aussi sur la ribambelle des séries X où là, en revanche, je ne capte rien mais alors rien du tout…), tout devient plus graphique ça colle assez bien aux persos et puis on attend de savoir ce que va devenir la pauvre May… Bon visiblement y a aussi des soucis avec Iron Man mais vu que je n’ai pas du tout suivi Civil War… Je suis largué sur ce coup là… J’ai quitté tout ce fabuleux petit monde parce que saturé des copies manga plus ou moins bien faites et des scénarios affligeants d'incohérences mais je pense qu’on est sorti de tout ça, je retrouve enfin des artistes intéressants comme ce Kaare Andrews (c’est bien ça ?) bon certes copiant Miller à fond la caisse mais juste avant que je partes ce ptit gars, Ladronn, pompait copieusement Kirby et ça le faisait plutôt pas mal (et puis Byrne c'est quoi si ce n'est également du Kirby ?). J’aime aussi beaucoup l’ambiance assez sombre des pages de Cain (oups) et du dessinateur de fin de la revue X-men (le truc qui se passe dans les limbes). Ce break de dix ans aura sans doute permis de découvrir pour eux comme pour moi un certain art de rue. Le second tome des chroniques de Conan est aussi bien que le premier et cette nouvelle traduction des romans de E.Howard aux éditions Bragelonne m’intrigue… C’est quand même bien l’Héroic Fantasy non ? Trouvé Trauma dans une édition simplissime (quand je dis simplissime c’est qu’il n’y a même pas de menu alors que je viens de voir sur le net une édition Metropolitan avec moultes bonus…) Le nouveau numéro des westerns de légende cette semaine c’est "le dernier train de Gun Hill" encore un film formidable… Le DVDmad du mois n’est pas certes pas génial mais ça reste mieux que les récentes merdes de chez Dolphin… Et puis la bonne surprise du jour, c'est la découverte d'un bac à soldes chez Noze (en local) avec tous les titres Neopublishing à 1€ oui j'étais assez ravis mais en même temps pas mal les boules de finir ma collection avec six titres valant au total la moitié du prix d'un seul titre posé sur mes étagères... Fini donc les "Italie à main armée" avec les derniers L.Merenda et Thomas Milian. Hier soir j’essayais de me faire une top-list des comédies françaises qui vieillissent le mieux et je crois que mon trio de tête ça serait 1) Papy fait de la résistance, 2) la chèvre et 2) Un éléphant/nous irons tous au paradis. Sinon entendu pas mal de choses ce week end : "La révolution, ce n’est pas une flaque de sang à chaque coin de rue", "la politique ne doit pas être un métier" (Besancenot chez ce gauchiste de Drucker, vas-y Olive) Boursellier à la fête de lutte ouvrière, le swing of the pendullum. 19 morts ce week-end, principalement des jeunes cons pleins de vodka conduisant des centaines de chevaux. C’est triste ? D’un point de vu purement humain : oui, ceci dit même en étant ado j’ai jamais pu blairer ces cons-là alors qu’ils se bousillent la tronche contre le bitume froid à 5 du mat me dérange guère mais qu’ils fauchent ma gamine ou ma mère qui n’ont bues, elles, que du Banga me dérange un peu plus…En même temps le film TAXI est français non ? Entendu Amadou vieux mais pas gateux : "C’est la première fois dans l’histoire de la république que le travail et l’emploi sont dans deux ministères différents". J’ai enfin mis un nom sur la voix du narrateur de Rémi sans familles, de Lady Oscar, du Zeus de Ulysse 31 et des docs des Mystérieuses cités d’Or, il était aussi hier soir dans "Poulet au vinaigre" c’est Jean Topart. Tiens le Wu Tang Clan à Skabazac ? (même l’ex du nabot est plus douée que lui…) j’y ferais bien un petit tour… Et puis pour terminer ces trois nouvelles me réjouissent au fur et à mesure que j’écris ces lignes : Barack va niquer la grosse, "le Syndicat du crime" sort chez HK et l’intégrale du Surfer en fin du mois : que demande le peuple ? C’est beau, on dirait du Becaud.

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