lundi, mai 19, 2008

 

Cowardcounty, bientôt la quille.

Lucile chante sur un seul talon certes mais chante du Madonna complètement faux comme quoi c’est très difficile de chanter du Madonna (même pour Madonna). Jules, le nain qu’à la Progéria bastonne du Sinclair en faisant des bonds, c’est pénible de voir sauter et aboyer un roquet qui veux sortir pisser… Amandine la fille d’alcoolo qu’à dû se manger quelques salades de phalanges vu l’état de son tarin singe péniblement Tina Turner. Encore une fois au milieu de tout ça, Benjamin, classe, confis de coolitude marche sur les eaux. Une moonwalk réussie en prime. Une Moonwalk sur scène c’est comme une Panenka au foot ou le tour de celui-qui-retire-la-nappe-à- table-sans-foutre-en-l’air-les-couverts, on peux être un million de fois plus puissant ou la pire des merdes en moins d'une demie seconde. Faut être couillu ou con c’est selon. Maitre Nadjar avec son texte appris par cœur et qui change pas d’une seule syllabe semaines après semaines : "Et bien ce soir Virginie ca s’est joué à moins d’une centaine de voix malheureusement cela n’aura pas été suffisant pour le nom du candidat qui se trouve dans cette enveloppe." Next. Tiens ils sortent un film sur le GAL, moi qui aime bien le café (putain c’est bon ça…) Ce weekend revu le plus glauque des Peckinpah (Straw dogs) et le plus barré des Miike (Non non pas Audition juste Visitor Q) et du coup j’ai craqué pour le "Nighmare detective" de Tsukamoto. Ce type ne laisse personne indifférent on aime ou on déteste, un peu comme pour Arraki (que personnellement, je déteste). Pour Tsukamoto je dois dire que même si son cinéma est daté et file passablement la gerbe au bout de quelques heures, je dois reconnaître que le type tombe bombes sur bombes (Bullet Ballet, Tokyo Fist, Gemini). Je suis également en plein visionnage des deux Suicide Club édités pas Kubik et pour l’instant je ne sais pas trop quoi en penser… Ca aurait tendance à me donner envie de revoir "Marebito" ou l’intégrale Kiyoshi Kurosawa… Avec la sortie du film-confidence sur JCVD, tout le monde risque de le trouver grave tendance le belgo-gros pif, mais on dira ce qu’on veux sur lui : je l'aime bien ce type et cela pour trois raisons : D'abord parce qu’il me rappelle que je me foutais copieusement de la gueule de tous ceux qui parlaient Bloodsport dans la cour de récré, puis parce que, coupablement et secrètement, je l'ai bien aimé ce satané Kickboxer et enfin parce que j’aime bien son caméo dans Narco. Quand je pense à JCVD tout de suite je pense : Frites, CPPN, Lens, la L2, l’illéttrisme, le tuning, Kim Silver, l’Eden, "Parle-moi pas !", Début de soirée. Je trouve ça touchant. Alors, sur le plateau, quand tout le monde se fout de sa gueule parce que ses propos sont incompréhénsibles, il répond rouge de honte "je ne suis pas beaucoup allé à l’école, vous savez". Du coup Arthur passe pour un con avec tous ses magnétos à charge et je trouve ça pas calculé, honnête et très fort. Et puis on dira ce qu’on veut c’est le seul européen à avoir tourné avec Woo, Hark et Lam. Et Van Varemberg ? Il t’emmerde. Je m’endors devant la chaîne d’état et quand je me réveille, ça parle concombre de mer qui expulse ses organes (foie, tripes, boyaux) par son anus puis se régénère, nous avons, nous aussi, ce don étrange et ça s’appelle Ebola mais pour la régénération ç’est encore trés moyen… J’ai l’impression d’être défoncé ça enchaîne sur l’oiseau de paradis qui hypnotise la femelle pour la baiser, nous avons également cette capacité et ça s’appelle le GHB. Je me rendors. Je rêve de Simon Monceau et de Jacques Bourrier juste au dessus de mon lit. Je finis "la vie moderne" de Depardon et je termine la soirée en lisant "les 50 trucs qu’on sait pas sur Indiana Jones" (ben par exemple, je savais pas que "le temple" était la préquel de "l’arche") tout en regardant les énormes oreilles de Pascale Clark et en me disant que Bohringer à raison : c’est beau une ville la nuit. Cassel & Kassovitz se foutent sur la gueule comme des cailleras à la sortie du Macumba, je trouve ça pitoyable. Vivement dimanche et la messe Courbis : "C’est bien beau d’avoir le moral et le mental mais à un moment donné faut savoir jouer au football". Pour finir, cette phrase de Benjamin Franklin entendue ce midi à propos de l'abus de sécurité : "les gens qui refusent un peu de liberté pour un peu plus de sécurité ne méritent ni l’un ni l’autre". Je me dégoute. Je laisse effectivement parfois trop de traces sur le net mais comme dirait le smokin' man dans Anasazi : "rien ne disparaît sans laisser de traces". Citer B.Franklin et X-files dans la même phrase je m’écoeure plus encore, on dirait du André Manoukian (noon pas celui qui fait des nippes pour gonzesses, le pedro aux cartons rouges et bleus de l'école des fans).

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