mercredi, juin 07, 2006

 

Alain deloin, mais tant que ça...

Comment parler de ce mec sans passer pour un con ? Soyons clairs, ce gars là je l’aime pas, mais il a au moins quelque chose qu’on ne lui enlèvera jamais c’est son honnêteté.Il dit presque toujours ce qu’il pense ou bien il se tait. Ce type me fascine à plusieurs niveaux ; tout d’abord parce qu’il assume tout, que ce soit ses amitiés certaines relativements "limites" avec quelques mafieux, d’autres plutôt fafs sur les bords, aussi bien sur ses positions politiques qui me débectent. Et puis Alain Delon c’est une certaine image de la France, celle de Rocco et ses frères, du cercle rouge, du clan des siciliens, du Guépard, des clopes Alain Delon, et du "il vous en prie" il soutient Chirac et puis quand il trouve que ça part en couilles il le dit aussi…Il est vieux, il est fini, il est touchant, il se fait larguer comme un vulgaire vieux beau gominé mais il ne se cache pas, ne se baranne pas de cheveux au noir nuit il affiche la couleur sans pudeur : le temps a passé et le cheveux est blanc. Guy Carlier disait qu’il détestait l’homme mais qu’une fois face à lui, c’est le "petit môme d’Argenteuil" qui ressortait et qu’on se surprenait à dire "Bonsoir Alain Delon " sans jmais parvenir à soutenir son regard, baisser les yeux et s'enfouir dans ses fiches. Plus tard il dira :"J’ai pas pu me le faire, c’était trop de souvenirs et cette fierté que j’avais de piocher dans la même assiette de caouettes que lui…" il y a des gens qui imposent le respect, Denisot disait que quand Tyson entre dans une pièce tout le monde se plaque contre inconsciemment contre le mur…Delon c’est un peu la même chose… "C'est en 1957 qu'Alain Delon tourne "Quand la femme s'en mêle", sous la direction d'Yves Allégret qui marque le début d'une carrière longue de 87 films, sous l'égide des plus grands metteurs en scène, d'Antonioni à Melville, en passant par Visconti, Clément, Verneuil, Malle, Losey pour n'en citer que quelques uns. En 1958, lors du tournage de "Christine", Alain Delon fait la connaissance de Romy Schneider. Deux ans plus tard, c'est avec elle et sous la direction de Visconti, qu'il joue pour la première fois sur une scène de théâtre. La pièce, «Dommage qu'elle soit une putain», écrite par John Ford, tient l'affiche durant plus de 8 mois. Il accède au rang de star du cinéma en 1960, sous la direction de René Clément, avec "Plein Soleil", adapté du roman "Monsieur Ripley" de Patricia Highsmith, suivi en 1961 de "Rocco et ses frères", de Visconti qui remporte le Prix Spécial du Jury au Festival de Venise. Entre 1962 et 1963 trois des films dans lesquels il tourne se voient décerner les plus hautes récompenses: "L'Eclipse" d'Antonioni remporte le Prix Spécial du Jury au Festival de Cannes, l'année suivante "Le Guépard" de Visconti obtient la Palme d'Or de ce même festival, enfin, "Mélodie en sous-sol", sous la direction de Verneuil, est récompensé aux Etats Unis par le "Golden Globe" du meilleur film en langue étrangère. C'est lors du tournage de ce grand classique policier qu'Alain Delon fait la connaissance de Jean Gabin. Peu avant "La tulipe noire", Alain Delon rencontre Francine Canovas qu'il épousera et avec laquelle, en 1964, il aura un fils, Anthony. En 1967 le couple Delon tourne "Le Samouraï", de Melville, avant de divorcer en 1968. Toujours en 1968 Alain Delon fait une nouvelle apparition très remarquée au théâtre avec la pièce de son ami Jean Cau «Les yeux crevés». Mais les événements de mai font que ce succès ne s'étend qu'à 22 représentations avant que le théâtre ne ferme ses portes. Après s'être essayé une première fois à la production en 1964, avec «L'insoumis», Alain Delon s'engage dès 1968 de manière intensive dans cette activité, produisant 26 films : De "Jeff", fin 1968, à "Dancing machine" en 1990, en passant par "Borsalino", "Madly", «Doucement les basses», «Le Professeur», «Big Guns», «Deux hommes dans la ville», «Borsalino and Co», "Le Gitan" réalisé par J. Giovanni, «Flic Story» adapté du livre de Roger Borniche, «Comme un boomerang» dont il co-écrit le scénario avec J. Giovanni, «Le Gang», «Armaguedon», «L'homme pressé», «Mort d'un pourri», «Attention les enfants regardent», «Le Toubib», «Trois hommes à abattre», «Parole de flic», «Le passage», «Ne réveillez pas un flic qui dort». En 1976, Alain Delon confie à J. Losey la réalisation de «M. Klein» récompensé l'année suivante par trois «César» (film, réalisateur, décors). Pour «Le Battant» et «Pour la peau d'un flic» il cumule le statut de producteur et celui de réalisateur. C'est en 1985 qu'Alain Delon reçoit le «César» du meilleur acteur pour son film «Notre Histoire» sous la direction de Bertrand Blier. En 1987 Alain Delon interprète la chanson «Comme au Cinéma» qui fait l'objet d'un clip vidéo et d'une tournée promotionnelle durant laquelle il fait la connaissance de Rosalie van Breemen qui devient sa compagne et lui donne deux enfants, Anouchka et Alain-Fabien. Près de trente ans après «Les yeux crevés», il remonte sur scène en 1996, avec «Variations énigmatiques» d'Eric-Emmanuel Schmitt au Théâtre Marigny à Paris. En 1998, il retrouve Jean Paul Belmondo pour le film de Patrice Leconte, «Une chance sur deux», avec Vanessa Paradis. Bien qu'ayant annoncé qu'il mettait un terme à sa carrière cinématographique, il accepte, en 1999, de figurer dans le film de Bertrand Blier, «les Acteurs», dans le cours duquel il rend hommage Gabin, Ventura, Bourvil, Montand, Signoret et de Funès. En 2001, quatorze ans après «Cinéma» avec Edwige Feuillère, Alain Delon renoue avec la télévision pour la trilogie marseillaise de Jean Claude Izzo, «Fabio Montale» pour TF1, puis, en 2003, avec la série «Frank Riva» et avec l'adaptation du roman de Kessel «Le Lion». En 2004 il tourne 3 nouveaux épisodes de «Frank Riva» qui seront diffusés à la fin 2004 et au début 2005 pour France 2. Dès le 12 octobre 2004, il retrouve la scène pour 100 représentations dans «Les Montagnes Russes», une pièce de Eric Assous, au théâtre Marigny, avec Astrid Veillon. Hormis sa phénoménale carrière d'acteur, Alain Delon consacre également son énergie à d'autres activités. Grand amateur d'art, il réunit diverses oeuvres de grande qualité en une collection exceptionnelle. Dans le domaine sportif, il a organisé en France les championnats du monde de boxe «Bouttier / Monzon» puis «Monzon / Napolès», avant de constituer une écurie de chevaux de course et d'obtenir le titre de champion du monde des trotteurs avec son cheval «Equileo». Il crée en 1978 sa propre marque et constitue à Genève la société «Alain Delon Diffusion SA». Son premier parfum, «AD», connaît immédiatement un grand succès commercial. Il est suivi en 1981 d'une fragrance pour femme «Le Temps d'Aimer». Ces deux lignes, après avoir connu un immense succès pendant plus de 20 ans, ont été remplacées par d'autres fragrances, telles que «Samouraï» qui fait partie des «Top 5 best sellers» au Japon, «Samouraï Woman», «Shogun» ou encore «Samouraï Woman Pinkberry». Le champagne, le cognac, les montres, les lunettes, le vestimentaire et les accessoires viennent progressivement compléter sa griffe.

Comments:
je connais certaines personnes qui ont un slip Alain Delon. Elles se reconnaîtront....
 
Olivier ? parce que moi j'ai juste des boxers Fabien Barthez....
 
Salut,
je suis tombé sur ton blog au hasard, et j'ai lu l'article sur Delon : je ne peux etre qu'entièrement d'accord avec toi! Delon à pleins de cotés débectants, mais au moins il dit ce qu'il pense.
Voila.

A bientot!
 
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