mercredi, avril 05, 2006

 

Grindhouse.

Avant la "prélogie" Terminator peut-être filmée par Cameron, lu ça dans Dvdrama.com "Et bien, que la future collaboration entre Robert Rodriguez et Quentin Tarantino se porte plutôt pas mal et qu’une ébauche de casting commence à voir le jour. Ah mais attention hein, si on vous raconte des salades dans tous les autres papiers, ici c’est du sérieux, de l’actu concrète, bien sévère. Si je vous dis que Will Ferrell est retenu pour le rôle du méchant, Stuntman Mike…Qu’est ce qui se passe ? Vous hurlez comme des diables au poisson d’avril en cerbères du bon goût que vous êtes. Et vous avez bien raison d’avoir tort. Passons donc l’humour et attaquons-nous au grave de l’histoire. Grindhouse c’est un peu (beaucoup quand on connaît Tarantino) un retour aux sources du slasher-movie des années 70. Bien crade, bien dégoulinant, avec beaucoup de pieux en bois, de ciseaux, de pioches, de hallebardes et de filles qui crient 20 secondes sans bouger avant de se faire empaler sur une gazinière pointue. Grindhouse c’est un projet excitant car il réunit deux bons morceaux de talents: Tarantino et Rodriguez. Grindhouse c’est un film découpé en deux parties, une pour chaque réalisateur (Project Terror et Death Proof), avec un entracte pour souffler au milieu (en fait orné de pubs bidons, sales capitalistes). Au milieu de ta vie, j’ai vu ton âme, un soupir à la main, écartant quelques larmes. Un procédé original, c’est rare les gens qui jouent sur le format de nos jours…Grindhouse c’est un vrai film de potes avec les deux compères plus peut être même Eli Roth, le troisième de la bande à Paulo, pressenti pour réaliser quelques-unes des fausses pubs du milieu du film de l’amour du monde. Question passion, question casting ; deux gros noms se rattachent au projet ; le premier part chez Rodriguez (Project Terror) et c’est Sir Michael Biehn qu’on ne voit plus beaucoup depuis quelques temps. La news reste à confirmer (rien n’est moins sûr à vrai dire...) mais ne cachons pas notre enthousiasme. Et là soudain, le cheval blanc teinté de lune se dressa à ma joue pour livrer « je t’aime » à mon cœur, ton cœur, notre émoi. Le second poids lourd rentre dans les écuries Tarantino et c’est Mickey Rourke pour Death Proof. Ca fait plus sérieux, plus solide, plus sortable. Troisième et dernier blasé en renfort : Will Ferrell qui (sans blague…) est pressenti, et même quasiment confirmé, pour jouer le méchant dans le même Death Proof. Après, il va falloir de la bidoche à accrocher aux murs et des raclures de boudins à déverser dans les bassines. Là c’est Marley Shelton, Rose McGowan, Freddy Rodriguez, Josh Brolin, Tom Savini et Danny Trejo qui s’y collent, ce qui grosso modo donne dans les 430kg de pièces de boucher à dépecer, pas mal pour un début, mais pas au top. Après évidemment il faut voir de plus près ces calculs, car si Tom Savini et Freddy Rodriguez, meurent carbonisés dans une voiture, l’accident ne nous laisse plus que 280kg de viande à l’écran à partager entre les protagonistes restants. Donc un rapport poids/film trop léger pour une production convenable. Les deux réalisateurs sont donc sur le fil du rasoir et doivent trouver un moyen à la fois convenable artistiquement et respectable humainement de faire mourir leurs proies sans griller toutes leurs cartouches d’un seul coup. Les théories les plus fumeuses ont été écrites à ce sujet mais l’équation d’Harkhal semble l’outil le plus ostensiblement pertinent dans ce cas de figure. En effet, sur un apport journalier de carnes de boeuf d’environ 250gr par tête, enrichi avec des féculents gratinés en quantités honnêtes mais non obscènes, on peut faire évoluer le ratio acteur/volume utile à +0.2. C’est à dire que chaque interprète prendra +0.2% de masse sur un jour de tournage. En utilisant ce procédé, on augmente la densité globale du contingent de comédiens d’environ 60kg (la juste limite entre l’excès utile et l’erreur de raccord) sur un mois de tournage ce qui laisse donc la place à une oblitération barbare du tronc de Marley Shelton (environ 35kg) plus une sortie de reins et un déroulement manuel de tripes pour Josh Brolin (5kg). Reste 20kg à disséminer en doigts, yeux, avant-bras et tibias sur l’ensemble de la division figurative, ce que communément les professionnels appellent du surplus de masses concrètes praticables (S.M.C.P). A ne pas confondre avec le surplus de longueurs copieusement palpables (S.L.C.P) couramment utilisé dans l’industrie pornographique. On arrive donc au résultat d’un film trash bien pensé qui voit le jour sur les écrans à la fin de l’année 2006."

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