mardi, juillet 07, 2009
Metal Mickeys.
J'ai adoré cet album, d'ailleurs j'adorais tout dans cet album, chaque titre, la pochette étrangement subversive, ce nom improbable, quelques images clippées sombres au possible de déhanchés lascifs sur fond de rideaux velours rouges, Lynch n'étant jamais trés loin, quelques lives envoutants avec un frontman juché sur les amplis, un micro-fil en guise de queue et les yeux menacants d'un guitariste à la beauté vénéneuse. Il y avait tout dans cet album. Il y avait tout le mystère possible dans ce groupe. L'instant, la sensation, la liberté, la conquête, le goût du noir et une certaine sympathie pour l'autre côté. J'aimais tout. J'aimais surtout cette odeur de soufre qui venait me chatouiller doucement la narine. J'aimais cette époque de ma vie. J'avais franchement pas grand chose au fond des poches à part peut-être un triste paquet de Marlboro défoncé sur les côtés avec une demie-boulette coincée au fond et pourtant quand je traînais avec mes potes je me sentais extrêmement riche. Une richesse qui envoyait pêter en l'air tous les Phoceas du monde pendant que vous dormiez. Vous dormiez et je marchais sur le toit du monde, chaque nuit, avec ce disque sur mes oreilles.
Comments:
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Le verre à moitié plein. Je suis assez d'accord, mais t'aurais pu, et moi aussi, écrire le même texte avec un côté négatif. Je suis en train d'écrire un roman sur cette époque. Et disons que je souscris à ton post, mais pas au choix de l'album... ;-D
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