lundi, novembre 10, 2008

 

Fuckboroughts, 13th avenue Ramsa enik.

La Kamikaze du dernier attentat en Irak n'avait que 13 ans. 13 ans et vous voulez que je trouve un sens à ce monde ? D’où faut-t’il sortir pour dire à sa fille d’aller se faire sauter en plein marché de Bagdad ? Quelles raisons faut-il invoquer pour arriver à ce résultat ? Quelle cause justifie de sacrifier une gamine de 13 ans ? Quel monde de merde. Next. Revenons à mon nombril. J’accepte toutes les critiques et dieu sait qu’en règle générale autour de moi on ne se prive pas pour me tanser vertement en revanche, quand c’est un conflit de personne, je dois dire que je ne peux vraiment pas lutter. Que cette personne me trouve à chier. Okay. Par contre qu’elle raconte un peu partout que je suis tellement mauvais que ça l’écoeure de regarder les autres docs me navre un tantinet… Mais encore une fois, je peux faire mon possible pour être meilleur que ça mais façe à un délit de sale gueule, je peux rien faire… Remarquez, haïssez moi, fouettez moi, crachez moi dessus, tant que vous le pouvez, c’est tellement plus facile d’être détesté qu’aimé. Pour ma part, je vais de ce pas en ignorer certaines, pour d’autres, je dirais ce que je pense (comme à chaque fois) et si je trouve une programmation mauvaise je le dirais encore et encore… Ceci dit, si je la trouve intéressante je ne manquerais pas de le dire également. Je respecte infiniment les "lointains" loyaux et déclarés aux proches malsains. Finalement, c’est vrai "on n’abdique pas l’honneur d’être une cible". Non ce n’est pas de Royal. C’est de Cyrano. Voila que je cite Rostand moi… Où est-elle ma stress ball ? Oh, au passage, je voulais remercier très chaleureusement toutes les personnes qui ont pensé à moi le 05 novembre. Merci pour votre présence, vos mots, vos baisers, merci du fond du cœur (elle paraîtra étonnée que j’en fusse encore pourvu d'un modèle) et mille fois pardon si je ne suis très souvent qu’à moitié là mais je réalise à 34 ans que la vie à un poids qu’il est parfois difficile de porter. Est-ce le constat de dix ans de travail social ? Est-ce la lassitude des leçons perpétuelles données par mes cadets ? Est-ce la faille dans la machine ? Est-ce la méchanceté gratuite devant laquelle on ne peut rien ? Est-ce cette débauche de faux sentiments, cette sordide samaritaine d’émotions qui étrangle mon quotidien ? Est-ce les mois à venir ? Et si tout ça ne venait finalement que de moi ? Est-ce que ça changerait mon profond dégoût pour l'âme humaine ? Somme toute la vie aurait-elle plus de sens ? Le putain de sens de la vie. Sans vouloir vexer personne, je pense que je prendrais l’autre.

Comments:
la guéguerre continue...

à travailler dans le social on devient soi dépressif soit con. Mais ce n'est que mon avis tranché...

deux phrases :
Les bonheurs sont en soi-même, c'est le truc du putain de verre jamais plein là...

il faut être économe de son mépris tant sont nombreux les nécessiteux... c'est la phrase de l'autre raclure de chateaubriant, dans sa caste on s'y connait en mépris, il l'aurait dite

Soi comme moi (sic!) soi mysanthrope! En n'aimant personne on aime tout le monde pour ce qu'ils sont : Moi en moins bien!
:)
 
"c'est la phrase de l'autre raclure de chateaubriant, dans sa caste on s'y connait en mépris, il l'aurait dite"...
j'ai oublié de finir ma phrase...
on s'en fout de toute façon quand il a dit ça! Même si le jour en question est très représentatif de la politique...
 
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