mercredi, octobre 11, 2006

 

Secret government (Episode 2).

"En décembre 1947 fut mis sur pied le projet SIGN, lequel réunissait les hommes de sciences les plus éminents d'Amérique pour étudier cette sordide affaire dans le plus complet mystère. Il se métamorphosa et, en décembre 1948, devint le projet GRUDGE. Une branche de celui-ci fut bientôt créée sous le nom de BLUE BOCK dans le but de diffuser des informations anodines et surtout biaisées. Seize volumes allaient sortir de ce projet. Les Equipes bleues furent formées pour repérer les astronefs écrasés et en récupérer les passagers, tant morts que vivants. Plus tard, sous le projet POUNCE, celles-ci devinrent les Equipes ALPHA. Durant ces premières années, l'Armée de l'air des Etats-Unis et la C.I.A exerçaient un contrôle absolu sur le secret de cette affaire. En fait, la C.I.A avait d'abord été créée par décret présidentiel en tant que "Groupe central de renseignements" pour s'occuper expressément du problème de la présence extranéenne. Par la suite, l'Acte de sécurité nationale fut voté et promut ce groupe au titre d'"Agence centrale de renseignements". Le "Conseil de sécurité nationale" fut établi pour superviser les organes de renseignements et spécialement ceux qui étaient rattachés à la question extranéenne. Une série d'ordres et de mémos émanant de ce Conseil libéra peu à peu la C.I.A des limites de ce seul domaine et, lentement mais sûrement, finit par "légaliser" son action directe dans les affaires intérieures et extérieures sous le couvert d'activités quelconques. NSC 4 et NSC 4A furent plus tard amendés sous NSC 10/1 et NSC 10/ 2 qui accordaient des possibilités de couverture encore plus étendues, ce que prévoyait aussi la charte du Bureau de coordination des politiques (OPC). Ces deux articles allaient jusqu'à valider des pratiques illégales et des procédés en marge de la loi, pour autant que les responsables de la sécurité nationale en conviennent. La réaction ne se fit pas attendre. Aux yeux du personnel des renseignements, "tous les coups étaient bons". NSC 10/1 permit la création d'un comité exécutif de coordination ayant pour fonction de réviser les propositions des projets secrets mais n'ayant pas mandat de les approuver. Ce groupe avait aussi pour tâche secrète de coordonner les projets concernant les aliénigènes. Les directives NSC 10/1 et NSC 10/2 donnèrent lieu à une interprétation particulière du rôle des gouvernants. Elles semblaient sous entendre, en effet, que ceux-ci préféraient n'être mis au courant de rien avant que les opérations n'aient été accomplies avec succès. Une zone tampon s'installa donc entre le président et l'information. Si jamais des fuites venaient à divulguer le véritable état des choses, le président serait donc automatiquement couvert par sa méconnaissance des faits et se trouverait ainsi à l'abri de toute accusation. Mais, avec les années, ce tampon servit à tenir les présidents successifs dans l'ignorance la plus complète au sujet de la présence extranéenne ou, tout au moins, permit au gouvernement secret et aux agences de renseignements de filtrer les informations qu'ils voulaient bien leur transmettre. NSC 10/2 établit un comité d'étude formé de sommités scientifiques qui se réunissaient en secret. Ce comité ne fut pas appelé MJ-12. Les grandes lignes de ses fonctions furent stipulées dans NSC 10/5, un autre mémo de la série NSC dont les ordres secrets préparèrent la venue en scène de MJ-12 quatre ans plus tard. "
A suivre...

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