vendredi, octobre 06, 2006

 

Bancal city étage 42 (rayon Poil aux oeufs)

Hier soir c’était la reprise des entraînements de Ju Jitsu. Rencontre avec mon nouveau prof Steve Laplace, j’ai appris à toujours me méfier de quelqu’un qui se prénomme Steve. D’ailleurs Fuck Steve Aspelle, le sombre crétin dreadlocké qui s’est fait serrer alors qu’il traînait avec les anti Ogn mais qui ne savait apparemment même pas pourquoi il était là…"Quoi ? des Ogn ? ah bon ? savait pas moi je voulais juste casser…" Quel crétin. Ah et au fait, j’ai jamais pu te blairer Miss Goulash, ni votre cohorte d’altermondialeux cheveux gras prétentieux qui se sapent avec leurs pieds et font la queue à la distribution de Roquefort, idem pour ces ribambelles d’artistes diabolo-jongleurs foireux percés à l’agrafeuse-trouyoteuse et qui me taxaient mes clopes dans un "Eh steupé t’as pas un euro ou une clope camarade ?" et que tu revois le week end en free ou au teknival de mes fesses en train de revendre des g de c. Que dire à toi ? si toi comprendre moi jeune garçon à problèmes... D’abord tu ne me tutoie pas (c’est une très mauvaise stratégie de communication), de plus d’où t’as vu que j’étais ton camarade ? et puis lave toi les pieds, ça renifle jusqu’à l’autre bout de la rue. Si je suis élitiste ? Oui, définitivement. La misère c’est mon fond de commerce, la détresse ça se lit dans le blanc de l’œil, ces crétins rebelles-aspartam adeptes du théatre de rue ne sont pas des victimes de la société, ils se sont mis tout seul dans cette galère et comme on disait dans la vieille France "pour se donner un genre" (ça voulait tout dire). Deux options face à l’ado pubère en phase de crise de rejet sociétaire (capilotracté non ?) Soit tu refuses le système et dans ce cas tu te retires dans le Larzac pour y vivre en autarcie entouré de ton cheptel bêlant habillé en gilet mouton. Soit tu t’intègres dans la machine et tu participes à l’effort de guerre et là, à la rigueur, j’accepte que tu me parles. Le vrai mec dans la merde qui manche à côté de toi : que doit-il penser quand il te voit débarquer avec tes jongles et tes quatre clébards, habillé en chasseur guenillé alors que lui, tout ce qu’il veux, c’est un costard décent pour faire comme si…Vous tirez la condition humaine vers le bas messieurs les teuffeurs… A bon entendeur : Je vous chie à la gueule. Enfin si vous me croisez dans la rue un conseil contre la sudation hyperhydrose plantaire (connu sous le nom de : "les pieds qui puent") : Akiléine (et mettez des chaussettes, ça absorbe…) Aie, j’ai beaucoup de mal à attraper le classeur rangé dans l’étagère du haut…J’ai 30 ans passé et j’aime effectivement de moins en moins les autres et je voulais juste que vous le sachiez. Comme disait Maurice Pialat : "Si vous ne m’aimez pas, sachez que je ne vous aime pas non plus".
C’est un gars qui est accoudé au bar depuis plusieurs heures et descends des whisky à tour de bras, le barman remarque qu’il sort une photo de sa poche de temps en temps. Au bout de quelques heures, il s’approche et lui demande : "pourquoi faites vous ça ? et c’est quoi cette photo ?" "C’est une photo de ma femme, dès que je la trouve belle, je rentre"

Même les roucasseries ne calment plus ma haine ordinaire…
Quand j’étais plus jeune je réclamais l’extermination des vieux, maintenant je ne vais pas scier la branche sur laquelle je me trouve et donc je souhaiterais simplement celle des jeunes : en grandissant on a une vision plus globale des choses…

Sur Myspace Les matchucambos veulent être mon ami…c’est fou ce que ça peut être déprimant…

Une "débourinisation ethnique" comme disait Djamal... J'aimais bien ce terme...

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