mercredi, mai 10, 2006

 

Ravaillac.

Bon okay, il a tué le Roi de Françe, mais putain la vache, qu'est ce qu'il a morflé… « François Ravaillac (né en 1578 et exécuté 27 mai 1610) assassina Henri IV, roi de France, le 14 mai 1610. Né à Touvre, près d'Angoulême, il était d'origine pauvre et commença sa vie en tant que serviteur, puis devint enseignant. Très religieux, il chercha à entrer dans l'Ordre des Feuillants. La courte période probatoire échoua du fait de ses visions. Il tenta d'entrer à la Compagnie de Jésus en 1606. En 1609, il eut une vision lui demandant de convaincre Henri IV de convertir les Huguenots. Incapable de rencontrer le roi, il interprète la décision de celui-ci d'envahir les Pays-Bas espagnols comme le début d'une guerre contre le pape. Déterminé à arrêter le roi, il décide de le tuer. Le 14 mai 1610, Ravaillac vole un couteau dans une auberge. Il se cache dans la rue de la Ferronnerie à Paris pour guetter le passage du carrosse royal. A quatre heures de l'après-midi, celui-ci arrive : Ravaillac se jette sur le roi et lui donne deux coups de couteau. Il est immédiatement maîtrisé et amené à l'Hôtel de Retz afin de lui éviter un lynchage, puis conduit à la Conciergerie. Lors de ses interrogatoires, il est soumis au supplice des brodequins (instrument en bois qui servait à serrer les jambes d'un condamné jusqu'à les broyer) mais nie avoir été à la solde de quiconque ou avoir quelque complice. Le 27 mai il est amené sur la Place de Grève devant une foule hurlante, son bras droit — celui qui a frappé le roi — est brûlé au soufre enflammé puis coupé. Ravaillac est tenaillé aux seins, aux bras et aux jambes puis ont va l’écorcher vif (c'est-à-dire lui retirer toute la peau). Du plomb fondu, de l’huile bouillante sont versés sur son corps… puis il est écartelé par quatre chevaux. (L'écartèlement est un supplice utilisé pour donner la mort par la séparation simultanée des quatre membres du tronc du corps. Il servait également dans le cadre de la torture judiciaire. En France, la cruauté de ce supplice se réservait à des crimes exceptionnellement graves. Par exemple sous l'Ancien Régime, il était destiné aux régicides. Avant que son corps soit rompu par écartèlement, le condamné était dénudé. On liait ses membres aux quatre chevaux de trait ; puis on pratiquait des entailles aux jointures, afin de faciliter la rupture ; enfin, pour augmenter la douleur infligée au supplicié, on coulait du plomb fondu dans ses entailles. On employait habituellement des chevaux, mais dans le cadre d'une torture judiciaire, on utilisait des palans, qui permettaient de doser la tension exercée sur les membres et de faire durer le supplice. En Asie et particulièrement en Inde, il était parfois utilisé des éléphants, notamment avant une exécution.) Au moment de l’écartelement Ravaillac n’est pas encore mort, la foule l’entend agoniser, les chevaux ont peine à démembrer le condamné et c’est le bourreau lui-même qui est obligé de sectionner les articulations. Ses parents furent forcés à l'exil et un édit fut promulgué interdisant à toute personne du royaume de se nommer Ravaillac. Cet acte a déclenché une énorme polémique : on a accusé les jésuites d'avoir poussé Ravaillac au régicide. On pense aussi qu'il aurait plus ou moins été inspiré par une conspiration à laquelle aurait participé Marie de Médicis, épouse de Henri IV, le duc d'Epernon, la marquise de Verneuil (ancienne maîtresse de Henri IV) ; ils auraient agi pour le compte de l'Espagne. Mais Ravaillac a toujours clamé avoir agi seul. Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Ravaillac »

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