lundi, mars 27, 2006

 

People on holiday - Mansfield TYA - Syd Matters.

Ce soir c’est l’interview de Mansfield TYA. Pas forcement envie d’y aller, mais bon…Comme à chaque fois pas le temps et pas l’envie de lire le dossier de presse, juste le parcourir suffisamment pour voir à quoi elles ressemblent. Arrivée au Florida à l’arrache (comme d’hab.) en loge c’est la jungle (comme d’hab.) je demande Carla et Julie. Elles arrivent rapidos, très classe. Elles font des bises ? Je tends la main. Elles semblent étonnées, je marque la distance. Quelques groupies étudiantes antiCPE squattent les loges. Je demande à rester seul avec elles. La porte se referme. C’est Paris Match Willy contre ce petit couple de nénettes. Elles sont fans de pop songs sirupeuses et de Pasolini, elles aiment le bleu du ciel et les fleurs fraîches. L’entourage est très con mais l’artiste est adorable comme à chaque fois…William mitraille (photos bientôt sur ce blog) le M.D part un peu en couilles mai ça devrait faire l’affaire encore jusqu’à juin…Juste le temps pour elles de nous raconter la première partie d’Elysian field et les quelques amitiés dans ce monde cruel qu’est le show biz (Katerine, les hushpuppies et les little rabbits). On part bouffer rapide avant le début du concert. Maintenant j’ai le temps de lire leur book. Alors c’est quoi donc Mansfield TYA ? "Quand on vient de Nantes, on est forcement un peu minimaliste. Avec un piano, un violon et quelques guitares Julia Lanoe et Carla Pallone relèvent la tension frêle qui animait les premières chansons de Dominique A. L’inhibition y est toutefois moins apparente comme si être deux les rendait plus frondeuses. Formé en Octobre 2002 sur le nom de June Mansfield, amie d’Anaïs Nin et femme de d’Henry Miller, le tandem Mansfield TYA chante d’être incompris, brave la privation, l’autorité et la morale dans cet amour qu’on ne voudrait pas autrement qu’entier, fusionnel, éternel. Et s’il ne l’était pas, alors il faudrait y planter des couteaux, tuer "sa bien-aimée", "défoncer ses dents pour qu’on ne me retrouve pas ». En huitième position, Pour oublier je dors est une des meilleures chansons de ce premier album, l’autre étant Mon amoureuse, ritournelle frondeuse, chant d’exil découvert sur une compilation des Inrockuptibles – On place évidemment For you, texte de Leonard Cohen tout aussi bien servi que l’oppressant bonheur traversant les douze autres climats de June. Avec un charme tremblé, Carla Pallone et Julia Lanoe délivrent une force qui si elle ne frappe pas à la première écoute, revient de manière assez obsédante. Ca vaut la peine d’y jeter plus qu’une oreille. Des paroles qui évoquent d’ailleurs clairement des histoires d’abandon. Deux femmes s’aiment (vous connaissez beaucoup de chansons simplement et ouvertement lesbiennes ?) Guitare faussement primesautière. Violon à la Yann Thiersen (joué pas Carla Pallone) Le processus d’accoutumance s’installe. La ritournelle psychologique de Mansfield TYA s’impose notamment via ses refrains addictifs. A l’écoute on pense bien sur à Dominique, mais on voit plus loin derrière il y a du The cure "seventeen seconds" du John Cale et Cat Power. Un folk décharné au piano sombre, arpège de guitares et courbes sinueuses et lancinantes de violon Inclassable. "T’as fini ton big mac, Will ?" Allez, retour salle, les lumières s’éteignent c’est people on Holiday (qui est sur no shape) je me demande si on doit faire une session radio avec eux mais au bout d’un quart d’heure je me dis qu'en fait non…J’accroche pas du tout, on dirait du Franz Ferdinand qui se tripote, le chanteur est un Ian Curtis de mes fesses, morve au nez qui devrait passer chez le coiffeur…Je m’emmerde, allez next. Mansfield TYA arrive. C’est classe, c’est simple, sombre et beau, ça doit être ça le charisme. Musicalement, ça me rappelle les Catchers (enfin c'est perso). 21h55. Je dois faire l’interview de l’autre peigne cul de Syd Matters mais j’ai la flême (et vu comment ils ont l’air con tout ce que je déteste loge bondée de crétins patchoulis "tu-peux-pas-comprendreuuu" habillés en guenilles, artistes poils au dents, qui te dévisagent de la tête aux pieds : "Heuuu l’artiste est parti se reposer à l’hôtel heuuuu !! Carrément pas maintenant heuuu on va dire vers 22h00 pour l’intervieweeuuu okayy ????". On va dire comme ça oui, allez Willy on trace maison…Je suis naze…Semaine chargée Lundi Mardi grosses réunions, Mercredi Jujitsu Jeudi soir Jean Louis Aubert Vendredi radio avec Cyrz, que du creux…Vivement Samedi soir avec Daniel Darc (et dommage pour Mike Ladd & Doctor L)

Comments:
trou du cul..Comment un type comme toi peut -il avoir acces aux artistes..Tu es le plus mauvais journaliste que j'ai pu lire sur la toile..Et dieu seul sait le nombre de trou du cul qu'on y trouve..
Je te chie deçu..
 
Les cretins c'est le reste du groupe trou du cul..Putain j'ai envie de te peter les dents..
 
mais comment toi qui est surement une grosse tache peut il ainsi jugé des artistes aussi talentueux que ceux que tu viens de citer ? c'est aberrant, je te souhaite de ne pas continuer dans cette vois de pseudo journaliste a la con qui pète plus au que son cul. Adieu
 
Enregistrer un commentaire

<< Home

This page is powered by Blogger. Isn't yours?