mardi, décembre 06, 2005
Crazy horses & Cinnamon.
Pourquoi Neil Young ? 1) “Because I’m still in love with you, I wanna see you dance again, because I’m still in love with you, on this harvest moon" Pour moi la plus belle lovesong du monde… 2) Deadman OST magnifique à tomber...“Young, Neil (Percival). Auteur-compositeur-interprète, guitariste, pianiste, harmoniciste (Toronto, 12 novembre 1945). Fils du journaliste Scott Young de Toronto, il se fixa à Winnipeg (les nuits sont longues) vers le milieu de son adolescence et se produisit d'abord au Manitoba et dans le nord de l'Ontario (1962-64) avec une succession de groupes rock au Manitoba et dans le Nord de l'Ontario, dont The Squires. Il travailla ensuite avec les Mynah Birds dans des coffeehouses de Yorkville (Toronto) et, plus tard, à Detroit avant de déménager à Los Angeles où il forma, avec Stephen Stills, Richie Furay et ses amis canadiens Bruce Palmer (basse) et Dewey Martin (batterie), le célèbre groupe rock Buffalo Springfield dont il fut membre de1966 à 1968. Même si Young travailla occasionnellement avec David Crosby, Steven Stills et Graham Nash du « supergroupe » Crosby Stills Nash and Young (1969-74, 1988) et durant quelque temps de nouveau en 1976 avec Stills, à partir de 1968, il se concentra sur une carrière de soliste qui devint l'une des plus fécondes et durables du monde rock. Sa musique du début des années 1990 est aussi personnelle et dynamique qu'au début des années 1970. Une douzaine de chansons, correspondant à divers moments de sa carrière, enregistrées par une variété d'artistes de rock alternatif (dont Nick Cave, Henry Kaiser, The Pixies et Sonic Youth) pour The Bridge - A Tribute to Neil Young (Caroline CAROL-1374, lancé en 1989) témoigne de l'estime que lui portent les générations de musiciens plus jeunes. Même si Young fut accompagné le plus souvent par le groupe rock Crazy Horse, il ne s'est pas restreint, sur disque comme en concert, à un seul genre pop. Par exemple, lors de tournées annuelles dans des centres sportifs, des stades et des grandes salles du Canada et des États-Unis durant les années 1980, Young se produisit seul en 1983 (s'accompagnant à la guitare et à l'harmonica ou au piano), avec un groupe country (les International Harvesters) en 1984 et 1985, avec le Crazy Horse en 1986 et 1987, et avec un ensemble de rhythm and blues (Blue Notes) en 1988. Cependant, sa façon de chanter est demeurée la même, empreinte de tension et de puissance mais aussi d'une douceur désarmante, avec cette voix décrite par Katherine Gilday comme "déplaisante et inoubliable" (Globe and Mail, Toronto, 3 octobre 1978). Sur Trans, un micr. de 1982 dans le genre "électro-pop", il utilise un synthétiseur de voix. Avec des groupes et en particulier avec Crazy Horse, son jeu à la guitare électrique est violent, désordonné et déformé, mais d'une surprenante efficacité par la franchise de ses attaques. Parmi ses nombreuses chansons, citons "Expecting to Fly", "Broken Arrow", "Mr. Soul" et "I Am a Child" enregistrées par Buffalo Springfield; "Country Girl", "Helpless", "Ohio" et "American Dream" (1988) pour Crosby Stills Nash and Young ; "Southern Man", "Round and Round", "Everyone Knows This is Nowhere", "Only Love Can Break Your Heart", "Tell Me Why", "Cinnamon Girl", "Old Man", "Heart of Gold", "Rockin' in the Free World" et "This Note's for You". Parmi celles-là, "Only Love Can Break Your Heart", "Heart of Gold" et "Old Man" furent des succès de palmarès au début des années 1970, la deuxième s'étant vendue à un million d'exemplaires en 1972. La version de Young de Four strong winds fut populaire en 1979. La même année, sa chanson "Lotta Love" enregistrée par Nicolette Larson connut un vif succès. En 1985, la pièce country "Get Back to the Country" ne connut qu'un succès modeste au Canada et aux États-Unis. On trouvera des anthologies des chansons de Young dans Complete Music (3 vol., Warner 1974, 1975, 1984). De ses albums parus entre 1969 et 1979, seulement Journey Through the Past (trame sonore d'un film autobiographique), Tonight's the Night et Zuma se vendirent à moins de 500 000 exemplaires aux É.-U. Rust Never Sleeps, qui parut conjointement avec un documentaire du même titre, connut des ventes excédant le million. Un troisième film, Neil Young in Concert, sortit en 1983; plus tard parurent des vidéos de ses spectacles incluant des pièces de ses albums Freedom et Ragged Glory. En 1982, Young fut intronisé au Juno awards Hall of Fame.