lundi, décembre 28, 2009
La différence.
... me revient cette chanson de Polnareff.
mardi, décembre 22, 2009
Movie to drink.
Nos potes & partenaires se lancent dans une nouvelle collection tout aussi belle et chiadée que la précédente, c'est le moment des fêtes : faizez-vous plaiz' http://www.movietowear.com/Mugs.html
Lipdub à Châteauvallon.
& So on & So on.
Les aveugles sentent le caca de chien, les diététiciennes sont maigres et le monde tourne comme ça.
dimanche, décembre 20, 2009
vendredi, décembre 18, 2009
Loin du bonheur et des îles.
" Là où la misère prends ses aises. Près du hall où l'oppressé se console avec des "si". Plus de chemins, plus de repères, que des raccourcis pour la plupart piègés, piègés, piègés. Quand se nourrir est un film et nourrir les tiens, ton rôle. La rue te donne quelques scènes, tirées de mauvais scénarios. Pour le coup, elle peut te fournir tous les plans possibles mais bon demain qui sait ? Qui sait ? Qui sait ? Je veux du soleil. J’veux du soleil du pays. Je veux du soleil sur le bitume tant chéri. Rien de neuf dans ma rue, juste une âme damnée à pas d’avenir. Qu’est ce qu’elle y connait ? Rien. Qu’est ce qu’elle y connait ? Rien. Qu’est ce qu’elle y connait ? Rien. Rien. Rien. Quand on a rien d’autre à faire, on la pratique par défaut. Il n'y a que ceux qui n’ont pas touché le fond, qui en parlent comme d’un trophée. Ni de première, ni deuxième place ici. Plus tu y es et plus tu perds. Tu perds. Tu perds. Quand elle est tout ce que l’on a et qu'on rêve d’autre part. Quand elle a tout ce que l’on est et même éloigné d’elle on l’aime. Elle nous grandit, nous en dit long sur ce qui est à venir. Tout pour mieux la quitter. Quitter. Quitter."
jeudi, décembre 17, 2009
samedi, décembre 12, 2009
Hello darkness my old friend.
I've come to talk with you again. Because a vision softly creeping left its seeds while I was sleeping and the vision that was planted in my brain still remains within the sound of silence. In restless dreams, I walked alone. Narrow streets of cobblestone, 'neath the halo of a street lamp I turned my collar to the cold and damp when my eyes were stabbed by the flash of a neon light that split the night and touched the sound of silence. In the naked light I saw ten thousand people maybe more. People talking without speaking. People hearing without listening. People writing songs that voices never share. No one dare disturb the sound of silence. "Fools" said I "You do not know silence like a cancer grow, hear my words that I might teach you, take my arms that I might reach you". But my words, like silent raindrops, fell and echoed in the wells of silence and the people bowed and prayed to the neon god they made and the sign flashed out its warning in the words that it was forming and the sign said "the words of the prophets are written on subway walls and tenement halls"and whisper'd in the sounds of silence.
Johnny est mort : Lurde perte pour la france.
En Septembre 2007 j'avais écrit ça sur ce blog :
Après son divorce avec Laetitia en septembre 2014, sa vie privée devient l’objet de nombreuses spéculations. Sous l’effet de la cortisone, sa masse corporelle s’affole et les prescriptions de pilules des médecins s’emballent aussi. Johnny se replie de plus en plus sur lui-même, aidé par un entourage peu scrupuleux. Il ne fréquente plus guère les studios. Camus capte la plupart de ses concerts et un studio mobile est toujours en veille afin de pouvoir saisir le moindre râle. Johnny agonise lentement. Isolé du reste du monde, cloîtré dans sa propriété suisse qu’il quitte de plus en plus rarement. Johnny vit dans un univers parallèle. Le 8 octobre 2015, quelques jours avant son ultime concert au stade de France, Il parle à Paris Match : "Je me sens si seul parfois, la nuit est calme pour moi. J’aimerais pouvoir dormir. Je suis content qu’ils soient tous partis. Je me reposerai sans doute pas ce soir. Je n’ai plus besoin de tout cela. Aide-moi, Seigneur". Déprimé et gras comme un loukoum, Johnny n’est plus que l’ombre de lui-même. Il vit avec des fantômes, cherchant à retrouver la candeur de son adolescence et l’amour maternel en s’enfermant dans sa chambre de Gstaad et en lisant des livres sur les armes à feu. Il monte de plus en plus difficilement sur scène, ne supportant plus d’affronter le regard du public. Ses gestes, son regard et son apparence physique évoquent ceux d’un homme deux fois plus âgé que lui. Lors de ses derniers concerts du printemps 2016, il fait des efforts surhumains pour rester debout une heure sur scène, chantant des paroles de plus en plus inintelligibles. Il passe la plupart de son temps alité, dans des hôtels ou à Gstaad, se réfugiant dans un mutisme insondable, à l’image de son ultime single de l’été 2017 "Ukulélé", l’un de ses derniers morceaux enregistrés en janvier 2017, qui sonne comme un renoncement aux armes. Il donne son ultime concert à Brive-la-gaillarde le 26 juillet, dans un délabrement physique avancé. Le 14 août 2017, à la veille d’une énième tournée des marges de la France, il meurt seul, au tout début de l’après midi, chutant lurdement sur le tapis ruge carmin de sa salle de bain en marbre, victime d’une overdose de tout. Drogues, médicaments, mariage désastreux, dégoût de soi, constipation chronique et prise de poids excessive sur des hanches aussi fragiles que du verre. Sa chaîne hi-fi joue du Elvis, l’un des seuls plaisirs qui lui restent. Tandis que l’on pratique son autopsie à l’hôpital américain de Paris, un embouteillage géant paralyse la capitale, qui perd son héros ultime. Arrivé sur les lieux avec son jet privé, Michel Sardou est un des premiers à voir la dépouille de Johnny. Le 16 août, des centaines de milliers de personnes tentent d’assister à ses funérailles et il faut plus d’une centaine de camions pour transporter les couronnes mortuaires. Le président Sarkozy, sortant de son jogging, déclare au pays que "la mort de Johnny prive notre pays d’une partie de lui. Il était unique et irremplaçable" Du jour au lendemain, ce décès tragique donne lieu à une véritable industrie funéraire. Feu Laurada et sa résidence suisse deviennent les lieux de pèlerinages les plus kitchs de France et de Suisse, véritables Lourdes de la culture populaire. Son corps repose au Père La chaise à deux tombes de Jim Morrison, quelle ironie. Il reposera là jusqu’à ce qu’un déséquilibré essaie de voler son cadavre. Sa dépouille est transférée à l’arrière de Laurada, à côté de celle de ses dernières compagnes. Dans cette partie du parc surnommée Huyeah Garden, Johnny trouve enfin une forme de tranquillité, après une vie incroyable de tumulte.
Après son divorce avec Laetitia en septembre 2014, sa vie privée devient l’objet de nombreuses spéculations. Sous l’effet de la cortisone, sa masse corporelle s’affole et les prescriptions de pilules des médecins s’emballent aussi. Johnny se replie de plus en plus sur lui-même, aidé par un entourage peu scrupuleux. Il ne fréquente plus guère les studios. Camus capte la plupart de ses concerts et un studio mobile est toujours en veille afin de pouvoir saisir le moindre râle. Johnny agonise lentement. Isolé du reste du monde, cloîtré dans sa propriété suisse qu’il quitte de plus en plus rarement. Johnny vit dans un univers parallèle. Le 8 octobre 2015, quelques jours avant son ultime concert au stade de France, Il parle à Paris Match : "Je me sens si seul parfois, la nuit est calme pour moi. J’aimerais pouvoir dormir. Je suis content qu’ils soient tous partis. Je me reposerai sans doute pas ce soir. Je n’ai plus besoin de tout cela. Aide-moi, Seigneur". Déprimé et gras comme un loukoum, Johnny n’est plus que l’ombre de lui-même. Il vit avec des fantômes, cherchant à retrouver la candeur de son adolescence et l’amour maternel en s’enfermant dans sa chambre de Gstaad et en lisant des livres sur les armes à feu. Il monte de plus en plus difficilement sur scène, ne supportant plus d’affronter le regard du public. Ses gestes, son regard et son apparence physique évoquent ceux d’un homme deux fois plus âgé que lui. Lors de ses derniers concerts du printemps 2016, il fait des efforts surhumains pour rester debout une heure sur scène, chantant des paroles de plus en plus inintelligibles. Il passe la plupart de son temps alité, dans des hôtels ou à Gstaad, se réfugiant dans un mutisme insondable, à l’image de son ultime single de l’été 2017 "Ukulélé", l’un de ses derniers morceaux enregistrés en janvier 2017, qui sonne comme un renoncement aux armes. Il donne son ultime concert à Brive-la-gaillarde le 26 juillet, dans un délabrement physique avancé. Le 14 août 2017, à la veille d’une énième tournée des marges de la France, il meurt seul, au tout début de l’après midi, chutant lurdement sur le tapis ruge carmin de sa salle de bain en marbre, victime d’une overdose de tout. Drogues, médicaments, mariage désastreux, dégoût de soi, constipation chronique et prise de poids excessive sur des hanches aussi fragiles que du verre. Sa chaîne hi-fi joue du Elvis, l’un des seuls plaisirs qui lui restent. Tandis que l’on pratique son autopsie à l’hôpital américain de Paris, un embouteillage géant paralyse la capitale, qui perd son héros ultime. Arrivé sur les lieux avec son jet privé, Michel Sardou est un des premiers à voir la dépouille de Johnny. Le 16 août, des centaines de milliers de personnes tentent d’assister à ses funérailles et il faut plus d’une centaine de camions pour transporter les couronnes mortuaires. Le président Sarkozy, sortant de son jogging, déclare au pays que "la mort de Johnny prive notre pays d’une partie de lui. Il était unique et irremplaçable" Du jour au lendemain, ce décès tragique donne lieu à une véritable industrie funéraire. Feu Laurada et sa résidence suisse deviennent les lieux de pèlerinages les plus kitchs de France et de Suisse, véritables Lourdes de la culture populaire. Son corps repose au Père La chaise à deux tombes de Jim Morrison, quelle ironie. Il reposera là jusqu’à ce qu’un déséquilibré essaie de voler son cadavre. Sa dépouille est transférée à l’arrière de Laurada, à côté de celle de ses dernières compagnes. Dans cette partie du parc surnommée Huyeah Garden, Johnny trouve enfin une forme de tranquillité, après une vie incroyable de tumulte.
vendredi, décembre 11, 2009
Interview des Naive New BeaterS pour tele47.fr
jeudi, décembre 10, 2009
Fat-Oystcoaster 10eme rue.
J'ai des goûts de chiottes. Ceux qui me connaissent ne feront que confirmer. Ces temps-ci je me passe en boucle "meet me on the equinox" de Death cab for cutie et "la fin de la fin du monde" de Calogero. J'ai des goûts douteux et j'aime bien les connards sans doute parce que je suis moi-même un connard (ceux qui me connaissent ne feront que confirmer). Dans le circuit-show vivants ou morts mes trois préférés et de loin restent Gainsbourg, Rocancourt et Ardisson. Pour pleins de raisons, quasiment toutes artistiques et pour ce qu'ils dégagent plus que pour ce qu'ils sont et un paquet d'autres moments glauques et moites que je confesse adorer. Gainsbourg quand il signe son chèque chez Sabatier en suçant le glaçon de son jet27, Rocancourt pour à peu prés toute sa carrière mais surtout parce que je trouve rassurant de voir que des types comme ça existent encore, des types qui ont le sens de l'arnaque dans le sang. Comme le scorpion fourre son dard, les mohicans qui squattent les palaces ou dorment en prisons. Enfin Ardisson parce qu'il me fascine, me débecte et me touche. Il me touche dans l'urgence, soudain, un dimanche après-midi, de trouver un éclair au chocolat comme dernière volonté de son père mourant. Comment parfois, une patisserie devient plus rare et plus précieuse que du lapilazuli. Ces derniers temps je traine plus souvent dans les hôpitaux que dans les couloirs des loges de spectacles et je refuse encore pas mal d'artistes. La liste va probablement et malheureusement s'allonger demain avec le groupe Eiffel simplement à cause d'une connasse de label qui m'impose certaines conditions et je n'ai plus du tout envie de fonctionner à la condition. Alors plus de compromis, il y aura rien plutôt que quelque chose et ça en revanche ne sera pas négociable. Je ne passe pas vraiment une bonne période. Je n'ai pas spécialement envie d'en parler ici . Ca ne vous regarde pas. Je n'ai finalement aucun compte à vous rendre sur quoi que ce soit. Je comprends enfin le sens du précieux. Enfin mais un peu tard ? J'en sais foutre rien. "On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il claque la porte" disait l'autre.... Parfois on chérit les portables parce qu'ils fonctionnent, parfois on bénit nos Nike parce qu'elles nous portent plus vite parfois on est toujours trop loin, même à côté. Parfois n'arrive jamais assez vite. Parfois on se souvient qu'on ne peux pas voler, que l'équilibre est instable et que le présent ne se capture jamais.
vendredi, décembre 04, 2009
Lullaby tonight.
Si vous trouvez qu'on file trop de thune à Nagui ben viendez, chuis en direct ce soir (avec Tiffany au standard les lubriques). http://cfm92.com/