jeudi, février 12, 2009

 

Fuckburoughts, 26th avenue.

Bon ben ayé la France entière à regardé le match d’exhibition des Argentins et la petite boule teigneuse sur laquelle on ne pose pas ses doigts (t’as compris David Astorga d’où tu touches une icône toi ?) A part une passe moisie on s’est quand même bien fait chier pendant 90 mn, peut-être presque autant que pendant les 90 mn de Sarko jeudi dernier…C’est dire. Je suis pas un grand fan de foot mais je dois dire qu’à moi aussi ça faisait bizarre de le voir gambader sur le terrain el Diego. Le dernier sale gosse au pied d’or. Celui qui pouvait tout et qui faisait tout le temps des fucks aux US. Il fait encore rêver ce petit con. C’était lui le Messie et pas l'autre endive qu’à marqué le but hier soir. Remarquez en une phrase Jean Michel à scié les jambes de tout le monde "Comme on dit dans le métier, il faut des joueurs de piano et il faut des déménageurs" Bon ben là je crois que tout est dit. En zappant sur Virgin 17 je suis tombé par hasard sur le doc Kourtrajmé du petit Gavras qui retrace la tournée ricaine de Justice. Alors mettons nous d’accords : musicalement Justice m’amuse, visuellement ils me fascinent, médiatiquement ils me font vraiment marrer. 90 mn de franche rigolage. Bon humour. Là où ma mère dirait "rhoooo z ‘ont pas honte ?" A mourir de rire. Ca pisse, ça gerbe partout sauf dans le trou, ça pête à la gueule de connasses à micros, ça dézingue de la pouffe californienne, ça se marie avec des putes dans le Nevada, ça file des Nurofens à des écureuils, ça brise des verres sur la tronche de fans ricains complètement torchés du coup ça monte sur scène la main en sang, ça fait du yahourt de "under the bridge" devant un Kiedis qui capte rien…Ca commande de la wateur instead of Soda à la pauvre fille du drive "oh wadeur ?" et ça se fiche ouvertement de l’accent québécois le tout dans une grande giclée de Mezcal. Sans jamais verser dans le moule Jackass Romain Gavras torche un trés bon doc digne des tournées mythiques des barnums rock n’roll bands des années 80. la fine équipe met un point d’honneur à prouver que les clichés culs & cuir ont la peau dure. L’outrance fait du bien dans ce monde qui mâche de l’herbe. Loin des palmiers du paysage Baywatch, le réalisateur zoome le pathétique qui fait réagir, le vide qui dérange et bouscule la mémère (comme il l’avait fait avec ce clip vandale qu’à choqué la bourgeoise et même ma pomme je dois dire). Un métrage tour à tour grotesque (le tour manager fan de flingues et tendu du string) poétique (le chauffeur du bus à la voix de crooner et sosie de Cronenberg qui sort une pauvre femme suicidaire des roues du tourbus) et parfois même inquiétant avec cette omniprésence de Colts et de riot guns. Bilan plus que positif pour cette ultime farce médiatique du tandem Edbanger/Kourtrajmé qui conjugue rires jaunes, francs du collier et grinçants comme un renard sur le trottoir de l'Elysée. Bon après ça fait juste chier que les clichés du rock soient aujourd’hui véhiculés par deux coqs derrière des machines et plus par des flying V transpirantes m’enfin tant que ça fait bouger la tête et lever les doigts…

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