vendredi, décembre 18, 2009

 

Loin du bonheur et des îles.

" Là où la misère prends ses aises. Près du hall où l'oppressé se console avec des "si". Plus de chemins, plus de repères, que des raccourcis pour la plupart piègés, piègés, piègés. Quand se nourrir est un film et nourrir les tiens, ton rôle. La rue te donne quelques scènes, tirées de mauvais scénarios. Pour le coup, elle peut te fournir tous les plans possibles mais bon demain qui sait ? Qui sait ? Qui sait ? Je veux du soleil. J’veux du soleil du pays. Je veux du soleil sur le bitume tant chéri. Rien de neuf dans ma rue, juste une âme damnée à pas d’avenir. Qu’est ce qu’elle y connait ? Rien. Qu’est ce qu’elle y connait ? Rien. Qu’est ce qu’elle y connait ? Rien. Rien. Rien. Quand on a rien d’autre à faire, on la pratique par défaut. Il n'y a que ceux qui n’ont pas touché le fond, qui en parlent comme d’un trophée. Ni de première, ni deuxième place ici. Plus tu y es et plus tu perds. Tu perds. Tu perds. Quand elle est tout ce que l’on a et qu'on rêve d’autre part. Quand elle a tout ce que l’on est et même éloigné d’elle on l’aime. Elle nous grandit, nous en dit long sur ce qui est à venir. Tout pour mieux la quitter. Quitter. Quitter."

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